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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N°176, lundi 6 avril 2009, 4256 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent ce message...

 

Lundi : la Revue de Presse...

 

> Air France-KLM devient le premier opérateur entre l'Europe et l'Amérique latine

 

(source Le Monde, F Bostnavaron) vendredi 3 avril - Jean-Cyril Spinetta, président d'Air France et d'Air France-KLM, et Constantino de Oliveira Jr, président de la compagnie brésilienne GOL (GOL-Varig), ont signé, vendredi 3 avril, à Sao Paulo, un accord de coopération commerciale. Dès cet été, un accord de partage de code va être mis en place : Air France apposera son code sur les vols de GOL entre Sao Paulo et Rio de Janeiro et treize grandes métropoles brésiliennes. Un accord similaire est également prévu avec KLM.

Cet accord va permettre aux 15 millions de porteurs de carte Flying Blue, le programme de fidélité d'Air France et le programme Smiles de GOL, d'accumuler des miles sur les trois compagnies : Air France, KLM et GOL-Varig. L'accord signé permet à Air France-KLM de retrouver un levier de développement, non seulement brésilien, mais aussi latino-américain, car officiellement, depuis le mois d'octobre 2008, Air France-KLM n'avait plus de partenaire privilégié en Amérique du Sud. En effet, la première compagnie brésilienne, la TAM, partenaire depuis 1999 d'Air France, a rejoint l'alliance Star Alliance, articulée autour de Lufthansa.

A terme, cet accord bilatéral Air France-KLM-GOL va renforcer les parts de marché de Skyteam, l'alliance articulée autour d'Air France-KLM en Amérique latine, où elle occupe d'ores et déjà la première place avec 27 % de l'offre en sièges devant OneWorld (26 %) et Star Alliance (18 %).

Mon commentaire : Cet accord avec Gol est important. Il vient combler le vide laissé par la TAM quand notre ancien partenaire s'est rapproché de Star Alliance. Désormais les passagers de nos vols long-courriers Paris-Rio ou Paris Sao Paulo pourront rallier d'autres villes brésiliennes desservies par les vols intérieurs de Gol, idem pour les passagers dans l'autre sens.

 

> British Airways : chute de 7,3% du trafic en mars, 300 départs volontaires

 

LONDRES (source AFP) vendredi 3 avril - La compagnie aérienne britannique British Airways (BA) a annoncé vendredi une baisse de 8,2% du nombre de ses passagers en mars par rapport à un an plus tôt, et a par ailleurs indiqué que 300 salariés avaient souscrit à un plan de départs volontaires lancé en janvier...

... Depuis le début de son exercice financier en avril, BA a transporté 33,097 millions de personnes, soit 4,3% de moins que sur la période comparable de l'exercice 2007/2008.

Mesuré en passagers-kilomètres, c'est-à-dire en additionnant les distances parcourues par l'ensemble des passagers, le trafic a reculé de 7,3% sur le mois...

Sur le mois, le trafic a chuté de 13% en première classe, et de 6% en classe économique. Le taux de remplissage des avions a quant à lui dégringolé de 6,4 points, pour tomber à 72,7%.

Par destination, le nombre de voyageurs a baissé de 0,7% vers l'Afrique et le Moyen Orient, de 8,7% vers le Royaume-Uni et le reste de l'Europe, de 9,5% vers les Amériques, et de 11,9% vers l'Asie-Pacifique.

Enfin, le trafic fret, mesuré en tonnes de fret-kilomètres, a chuté de 10% en mars.

BA a confirmé au passage sa prévision d'une perte opérationnelle (avant frais de restructuration) de 150 millions de livres sur l'exercice, ajoutant que ces frais devraient atteindre 75 millions.

Par ailleurs, trois cents salariés ont souscrit au plan de départs volontaires lancé en janvier par la compagnie aérienne, a indiqué un porte-parole du groupe à l'AFP.

"Nous avions annoncé en janvier un plan de départs volontaires en réponse au climat économique difficile", a-t-il rappelé, ajoutant que "nous sommes satisfaits de la réponse, et 300 personnes quitteront la compagnie dans ce cadre à la fin mai".

La compagnie avait déjà lancé en octobre dernier un plan de départs à destination de ses cadres, auquel environ 450 avaient souscrit.

Mon commentaire : Mois de mars coûteux pour British Airways !  Son coefficient d'occupation perd 6,4% alors qu'il était encore positif le mois dernier. En revanche, son activité cargo, avec une baisse proche de -10%, ces derniers mois, résiste mieux que celles de Lufthansa ou la nôtre. Toutes deux enregistrant des chutes de tonnages transportés supérieures à 20%.

 

> Ryanair : trafic en hausse de 5% en mars

 

(source CercleFinance.com) lundi 6 avril - Ryanair a annoncé un trafic en hausse de 5% au titre du mois de mars.

La première compagnie aérienne à bas coûts d'Europe précise avoir transporté 4,7 millions de passagers le mois dernier, contre 4,5 millions sur la même période de l'an dernier.

Sur l'année écoulée, le nombre de passagers transportés par Ryanair est de 58,6 millions.

Son coefficient d'occupation a toutefois baissé de deux points entre mars 2008 et mars 2009, passant de 79% à 77%.

Mon commentaire : La crise pèse sur Ryanair : le nombre de ses passagers continue de croître, mais à un niveau passé de +20%, l'année dernière à +5% le mois dernier. Le coefficient d'occupation diminue, ce qui est un mauvais indicateur quant à la rentabilité de cette compagnie. Mais ces résultats restent enviables dans le contexte de crise que nous traversons.

 

> easyJet : baisse de 6,3% du trafic en mars

 

(source CercleFinance.com) lundi 6 avril - La compagnie britannique à bas tarifs easyJet a fait état d'une baisse de 6,3% de son trafic passagers en mars, à 3,49 millions de passagers.

Le coefficient d'occupation s'est dégradé de 2,8 points de pourcentage à 84,7%, une évolution que le groupe explique par un effet calendaire, le week-end de Pâques ayant lieu cette année au mois d'avril.

Mon commentaire : Le trafic d'easyJet est en baisse marquée, cette compagnie ayant choisi, à la différence de Ryanair, de réduire son programme.

 

> Skyteam cherche à maintenir une dynamique pendant la crise

 

Milan, (source La Tribune, F.Gliszczynski) mercredi 1er avril - Mieux vaut tard que jamais. Neuf ans après sa création, l’alliance Skyteam, qui regroupe Air France, KLM, Alitalia, Delta, CSA, Korean Air, Aeroflot, China Southern, Aeromexico et, encore pour quelques mois, Continental Airlines, qui va passer à la concurrence (Star Alliance), met en place une organisation centralisée. Baptisée Skyteam Central, cette structure de droit néerlandais basée à Amsterdam sera notamment responsable du marketing, des ventes, des synergies en aéroport, du produit correspondances, du cargo, de la publicité, de la gestion, des finances, de l’administration de l’alliance…

Comptant une vingtaine de personnes, elle sera dirigée par Marie-Joseph Malé, membre du comité exécutif d’Air France. Ainsi Skyteam adopte la même stratégie que les deux alliances rivales, Star Alliance (Lufthansa, Singapore Airlines, United) et OneWorld (American, British Airways, Iberia…) qui disposent déjà d’une telle structure, à Francfort pour la première, à Vancouver pour la seconde. Skyteam a également décidé comme ses concurrents de peindre certains avions de ses membres aux couleurs de l’alliance.

"Il faut redynamiser l’alliance, explique le directeur des affaires internationales et des alliances à Air France, Dominique Patry. Lorsque Skyteam a été lancé en 2000, nous avions décidé que les décisions et leur mise en œuvre se prenaient par les compagnies entre elles. Or, à chaque crise, il apparaît que Skyteam passe au second ou troisième rang des priorités des compagnies membres. Il est donc important d’avoir une organisation centrale pour proposer des initiatives et les mettre en œuvre".

Si cette organisation répond à un souci d’approfondissement de l’alliance, son élargissement est toujours à l’ordre du jour. Skyteam cherche toujours un partenaire en Inde, en Amérique du Sud, en Asie du sud-est. L’an dernier, l’alliance avait notamment lancé des discussions avec Kingfisher (Inde), Gol (Brésil), qui a racheté Varig, seule possibilité sur le marché brésilien après que TAM ait choisi Star Alliance, ainsi qu'avec Vietnam Airlines et Malaysia Airlines.

Skyteam revendique des créneaux horaires à Londres-Heathrow

Alors que le projet de joint-venture transatlantique entre Air France-KLM et Delta devrait être finalisé d’ici à l’été (avec effet rétroactif au 1er avril) pour être présenté au Department of Transport (DoT) américain, Skyteam dit souhaiter que l’immunité antitrust (préalable à un joint-venture) soit accordée à American Airlines, British Airways et Iberia qui en ont fait la requête. En espérant néanmoins que ce feu vert soit assorti de conditions à l’aéroport londonien d’Heathrow, où le couple BA-American serait en position ultra dominante, qui imposeraient un certain nombre de remèdes pour garantir un minimum de concurrence, selon le directeur des affaires internationales et des alliances à Air France alliances, Dominique Patry.

Grosso modo, BA-American détiendrait un peu moins de 50% des créneaux horaires, quand Lufthansa en possèdera environ 18% après le rachat de BMI, beaucoup plus que les 3 à 4% de Skyteam. La question risque de faire grand bruit. American et BA ont déjà renoncé plusieurs fois à cette immunité anti-trust qui leur imposait de céder trop de créneaux à la concurrence. American et BA estiment que la concurrence à Heathrow existe depuis l’ouverture du ciel transatlantique l’an dernier. Sauf que, si les droits de trafic ont été étendus, la saturation aéroportuaire de Heathrow n’a pas permis de créer plus de créneaux.

Dans l’aérien, un joint-venture est un accord de partage de coûts et de recettes sur un plan de vols commun sans liens capitalistes. Permettant aux compagnies d’harmoniser leurs tarifs, leurs horaires ou encore politique commerciale. Il s’agit là du plus haut degré de partenariat dans le secteur. Aux Etats-Unis, des voix s’élèvent au Congrès contre ces immunités anti-trust. Le sénateur Oberstar a notamment lancé une offensive en demandant de refuser toute nouvelle demande d’immunité et de mettre fin à toutes celles déjà en vigueur d’ici à trois ans. Pas sûr que le Congrès suive dans cette voie. Le débat sur les positions "monopolistiques" continue. Pour Dominique Patry, il vaut mieux, dans l’intérêt du consommateur, trois alliances fortes que 120 compagnies faiblardes.

Mon commentaire : Pourquoi Skyteam souhaiterait que nos concurrents, BA, Iberia et American Airlines obtiennent l'immunité antitrust sur l'Atlantique nord ? Sans doute pour éviter que l'immunité anti-trust obtenue entre Delta, AF et KLM soit attaquée. Une façon de montrer que des équilibres sont préservés dans un contexte américain qui pourrait devenir hostile à ces concentrations soupçonnées de réduire la concurrence.

 

> Lufthansa et Austrian Airlines au bord de la rupture ?

 

(source Tourhebdo) mardi 31 mars - Lufthansa pourrait renoncer au rachat d'Austrian Airlines (AUA) si la Commission européenne impose une réduction du réseau de la compagnie autrichienne au nom d'une distorsion de concurrence.

"L'offre d'AUA s'articule autour d'un réseau. Si celui-ci devait être détruit, on renoncerait à AUA", a déclaré Wolfgang Mayrhuber, le PDG de Lufthansa, dans un entretien accordé au mensuel économique autrichien Trend. 

Bruxelles mène une enquête approfondie sur les conditions de vente d'Austrian Airlines par le gouvernement autrichien à Lufthansa. La Commission craint notamment que le groupe issu de ce rachat se retrouve en position dominante sur certaines routes vers l'Europe de l'Est.

Elle a également émis des "doutes" sur les conditions du rachat : l'Etat autrichien ayant accepté de reprendre à son compte 500 M€ des dettes d'AUA.

 

> Iberia n'a pas encore pris de décision sur une fusion avec British Airways

 

MADRID, (source Reuters) jeudi 26 mars - Le conseil d'administration d'Iberia n'a pris aucune décision au sujet du projet de fusion avec British Airways lors de sa réunion mensuelle qui s'est tenue ce jeudi, a dit une source proche du conseil.

Le président de la compagnie aérienne espagnole Fernando Conte avait pourtant dit que le mois de mars serait crucial par rapport au projet de rapprochement avec son homologue britannique.

 

> ADP lance un service d'information télévisuel

 

(source CercleFinance.com) lundi 6 avril - Aéroports de Paris annonce, avec JCDecaux et La Chaîne Info (LCI), le lancement d'un nouveau programme d'information diffusé sur plus de 300 écrans d'Aéo, premier média télévisuel dédié à la relation passager/aéroport.

Ce service, à partir du 7 avril, doit permettre aux 237 000 passagers qui fréquentent quotidiennement les aéroports de Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle d'avoir accès, à l'actualité nationale et internationale, à un bulletin météo couvrant la France et le monde, ainsi qu'à des images drôles et insolites du web dans 'Zap Net'.

Réactualisées en fonction de l'actualité, les informations en images seront accompagnées d'un texte en français et en anglais. Afin de ne pas perturber l'univers sonore des terminaux, les programmes seront silencieux.

Les programmes d'information et de divertissement LCI complètent les boucles de programmation d'Aéo dédiées à la vie de l'aéroport : actualités, coulisses et nouveaux services proposés aux passagers.

Ces programmes peuvent être interrompus pour donner des informations sur les conditions d'exploitation de l'aéroport (intempéries etc..) et donner des messages destinés à informer et à aider les voyageurs qui sont diffusés par Aéroports de Paris en tenant compte du ou des terminaux concernés.

 

> G-20 : feu vert pour renforcer la régulation financière

 

(source les affaires.com) jeudi 2 avril - Le sommet de Londres débouche sur de vraies décisions. Les chefs d'Etat et de gouvernement du G-20 sont tombés d'accord jeudi sur une action concertée de grande ampleur face à la crise et sur une refonte du système financier.

Les 20 principales économies mondiales ont notamment décidé d'augmenter de 1.000 milliards de dollars américains les moyens des institutions financières, et pris des décisions concrètes pour renforcer la régulation des marchés, dont des mesures contre les paradis fiscaux et les fonds spéculatifs.

Le communiqué final du sommet, adopté après des discussions tendues, selon le président français Nicolas Sarkozy, donne satisfaction aux Américains comme aux Européens, aux grands pays émergents comme aux pays développés. Ce G-20 marque "un tournant dans notre poursuite du redressement économique mondial", a estimé le président américain Barack Obama, saluant "des mesures sans précédent pour rétablir la croissance et empêcher qu'une pareille crise ne se reproduise".

Première décision, les moyens des institutions financières internationales (Fonds monétaire international, Banque mondiale...) vont être accrus de 1.000 milliards de dollars, dont la moitié pour le FMI qui verra ses ressources triplées.

La vente d'une partie des stocks d'or du FMI va permettre de doubler ses prêts aux pays pauvres. Le G-20 a décidé d'accroître de 250 milliards de dollars américains le financement du commerce international dans les deux prochaines années.

La France et l'Allemagne ont obtenu une déclaration solennelle sur la régulation financière, qui reconnaît que les "défaillances graves du secteur financier et de la régulation" sont à l'origine de la crise. Surtout, des mesures concrètes ont été décidées.

Les hedge funds (fonds spéculatifs), qui échappaient jusque-là à la régulation, vont être soumis à une obligation d'immatriculation et de transparence dans la gestion.

L'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a publié une liste des paradis fiscaux, trous noirs de la finance internationale. La liste noire des juridictions non coopératives ne comporte que quatre noms: le Costa-Rica, Labuan en Malaisie, les Philippines et l'Uruguay. La Chine, qui n'appartient pas à l'OCDE, a refusé que ses territoires de Hong Kong et Macao soient inscrits. Les ministres des Finances mettront en œuvre des sanctions contre les pays qui continueraient de ne pas coopérer avec le fisc ou la justice.

Des principes communs ont été définis pour la rémunération des traders, qui sera contrôlée par les autorités de régulation. Les agences de notation seront soumises à un code de bonne conduite. Les normes comptables seront revues. La définition des fonds propres des banques sera modifiée.
Le G-20 n'a en revanche annoncé aucune mesure supplémentaire de relance de l'économie, malgré les souhaits des Etats-Unis.

Un pas a été fait en direction d'une organisation mondiale de la finance avec la décision de mettre en place d'un "conseil de stabilité financière" réunissant des représentants des 20 pays. Cette organisation sera notamment chargée de détecter précocement les problèmes éventuels qui pourraient menacer le système financier mondial.

Les chefs d'Etat et de gouvernement ne cachaient pas leur satisfaction après ce sommet d'une journée dans les anciens docks de Londres. "Aujourd'hui les principaux pays du monde sont d'accord sur un plan global pour la reprise économique et la réforme", s'est réjoui le Britannique Gordon Brown, hôte du sommet. "Pour la première fois, nous avons une approche commune pour nettoyer les banques à travers le monde et restructurer le système financier mondial."

Nicolas Sarkozy, qui avait menacé de claquer la porte si le sommet débouchait sur un accord a minima, a salué des résultats "sans précédent", "au-delà de ce que nous pouvions imaginer". "Tous, nous sommes conscients que seuls nous ne pouvons rien, qu'il faut de nouvelles règles, une refondation du système. C'est ce que nous avons fait", a déclaré le président français, qui a plaidé sans relâche ces derniers mois pour une "moralisation" du système financier.

La chancelière allemande Angela Merkel a salué un "compromis très, très bon, presque historique".
Reste à savoir si ces décisions, bien accueillies jeudi par les marchés européens qui ont tous clôturé en forte hausse, vont rétablir la confiance dans une économie mondiale qui connaît sa plus forte récession depuis 1929.

Le succès dépendra de l'application concrète des mesures décidées à Londres, confiée aux ministres des Finances. Afin d'évaluer cette application, les leaders du G-20 ont d'ores et déjà prévu de réunir un troisième sommet à New York en septembre prochain au moment de l'assemblée générale des Nations unies.

Mon commentaire : La hausse de notre action et de celles du transport aérien, tout au long de cette semaine, témoignent que l'espoir revient aux acteurs de l'économie. Des signes de confiance refont timidement leur apparition devant le spectacle des principaux dirigeants de la planète qui s'entendent sur les mesures à prendre. Ils lancent la mise en œuvre de garde-fous  pour se protéger d'une crise identique à celle que nous traversons. Mais il faudra encore du temps et d'autres décisions d'assainissement pour sortir l'économie mondiale de l'enlisement.

> Action Air France KLM : UBS en soutien

 

(source Le revenu) lundi 30 mars - Malgré le troisième profit warning lancé par Air France KLM au cours de son exercice 2008-2009, UBS est passé ce matin de "vendre" à "neutre" sur le titre avec un objectif de cours inchangé à 7 Euros. La banque suisse met notamment en avant le bilan de la compagnie aérienne et les mesures de réductions de coûts pour expliquer son choix.

 

Fin de la Revue de Presse...

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.


> Mon point de vue sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 7,941 € le lundi 6 avril en clôture.

Cette semaine, la mobilisation des principaux décideurs de la planète en vue de sortir de la crise, au travers de la réunion du G20 à Londres, a boosté les actions du transport aérien comme l'illustre le tableau ci-dessous :

Évolution sur la semaine du 30 mars au 3 avril

Action Air France-KLM : +20,49%
Action British Airways : +21,85%
Action Lufthansa : +14,54%
Action easyJet : +10,91%
Action Ryanair : +14,63%

La moyenne des objectifs de cours des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 9,19 €.

La récession s'installe dans le monde entier. La baisse des résultats de la plupart des entreprises plombe les marchés actions. La croissance des pays émergents ralentit (Chine, Inde...). Les commentaires négatifs des observateurs sur l'activité du transport aérien maintiennent le cours de notre action à un niveau bas.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

Je suis, dans tous les cas, à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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