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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |||||||||||||||||||||||
| Christian Magne Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC |
N°179, lundi 27
avril 2009,
4275
salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent
ce message...
Lundi : la Revue de Presse...
> Jean-Cyril Spinetta s'attaque au dossier Areva
(source Le Figaro) vendredi 24 avril - Le président du conseil d'administration d'Air France-KLM devient président du conseil de surveillance du groupe nucléaire sans quitter la compagnie aérienne. Ni l'entreprise, ni le gouvernement ne l'ont encore confirmé : mais Jean-Cyril Spinetta, actuellement président du conseil d'administration d'Air France-KLM, sera bien président du conseil de surveillance d'Areva. Sa nomination sera effective jeudi prochain - le 30 avril -, à l'occasion de la prochaine réunion du conseil de surveillance, dont la présidence était vacante depuis le départ de Frédéric Lemoine pour Wendel. Ce vendredi, Jean-Cyril Spinetta a indiqué qu'il continuera parallèlement à remplir ses fonctions chez Air France-KLM. «Il n'y a aucune incompatibilité», a-t-il confié alors qu'il fêtait les 20 ans de Lasaire (Laboratoire social d'actions, d'innovations, de réflexions et d'échanges) un think-tank spécialisé dans les enjeux socio-économiques, qu'il préside depuis juin 2003. Chez Areva, Jean-Cyril Spinetta, qui se dit flatté qu'on soit venu le chercher, va découvrir un secteur en pleine ébullition. Non seulement le plan d'investissement du groupe pour 2009 (fixé à 2,7 milliards d'euros) a été adopté très tardivement, mais Areva a dû encaisser l'annonce du retrait de Siemens de leur filiale commune, Areva NP, en charge des réacteurs. Sans compter le chantier de l'EPR - le réacteur de nouvelle génération -, en Finlande, qui a pris deux ans de retard, et les rumeurs récurrentes autour de l'évolution du capital du groupe. Le scénario d'un adossement d'Areva à Alstom resurgit sporadiquement, mais se heurte au refus catégorique d'Anne Lauvergeon, la présidente du directoire. À l'arrivée, à travers la nécessité de restaurer les marges de manœuvres financières d'Areva, c'est bien la réorganisation du groupe nucléaire qui est jeu. La réflexion de l'Élysée Ce dossier que va découvrir Jean-Cyril Spinetta, l'Élysée l'étudie déjà depuis plusieurs mois, mais sans aucune communication officielle à la clé. Ces dernières semaines, il était question d'une décision rapide des pouvoirs publics. Avec l'arrivée du patron d'Air France - qui va rencontrer «au plus tôt tous les experts que compte le secteur», les choses changent nécessairement : le gouvernement devrait attendre les conclusions du nouveau président du conseil de surveillance avant de décider d'une éventuelle refonte du groupe français leader mondial de l'atome civil… Dans l'entourage d'Anne Lauvergeon, l'annonce de l'arrivée de Jean-Cyril Spinetta est bien accueillie : sa légitimité industrielle, le fait aussi qu'il n'a jamais plaidé pour un rapprochement Areva-Alstom, sont des éléments qui comptent. Cependant, la présidente du directoire d'Areva, qui a l'habitude de gouverner seule, sait maintenant qu'elle va devoir compter, à ses côtés, avec un interlocuteur de poids. C'était d'ailleurs l'un des objectifs de l'Élysée que la réflexion autour du groupe nucléaire s'enrichisse d'un nouvel arrivant incontournable. Mon commentaire : On peut interpréter l'engagement du président dans un nouveau domaine comme un signe de confiance envers l'équipe formée par P. H. Gourgeon. Malgré la conjoncture difficile, il juge probablement la compagnie en de bonnes mains.
> Iberia, déficitaire, pourrait réduire ses effectifs
MADRID, (source Reuters) jeudi 23 avril - La compagnie aérienne espagnole Iberia a mis au point un plan d'urgence qui pourrait se traduire par des suppressions d'effectifs et une réduction de sa capacité afin de limiter sa perte d'exploitation, rapporte jeudi le quotidien Expansion sans citer de source. Les réductions d'effectifs se feraient notamment par le biais de départs anticipés à la retraite et cibleraient les activité fret de la compagnie, qui ont été les plus touchées par la baisse de la demande dans le secteur des transports. Iberia, qui employait 21.578 personnes en 2008, a enregistré une perte d'exploitation supérieure à 100 millions d'euros au cours des deux premiers mois de l'année, ajoute le quotidien. Le même chiffre est cité par un responsable du syndicat espagnol UGT qui a déclaré jeudi à Reuters qu'Iberia en avait informé les responsables syndicaux. "Ils ont dit que la compagnie avait perdu plus de 100 millions d'euros sur les premiers mois de l'année", a dit ce responsable. Un porte-parole du groupe n'a pas souhaité commenter ces informations. Selon Expansion, le plan de restructuration sera discuté ce jeudi à l'occasion de la réunion mensuelle du conseil d'administration d'Iberia. Le projet de fusion avec British Airways sera également évoqué.
> Lufthansa prévoit une perte pour sa division fret en 2009
(source Reuters) vendredi 24 avril - Le président du directoire de Lufthansa annonce des prévisions pessimistes pour le marché aérien cette année et se montre particulièrement inquiet pour l'activité fret qui devrait rester atone. "L'année 2009 va vraiment être un test pour nous", a déclaré Wolfgang Mayrhuber dans un discours préparé pour l'assemblée générale des actionnaires de la compagnie qui se tient ce vendredi. Il y souligne que la crise économique mondiale a un impact considérable sur l'exercice en cours et estime que les fusions dans l'aérien sont le seul moyen de survivre sur le marché mondial. La division fret de Lufthansa, qui a été particulièrement affectée par la crise, devrait subir une perte d'exploitation en 2009 dans un marché extrêmement limité, a dit Mayrhuber. Le groupe tablait jusque-là sur un bénéfice d'exploitation nettement inférieur à celui de l'année précédente. Le trafic de fret international a reculé de 20% en mars après des baisses proches de 25% au cours des deux mois précédents... ...Le patron de Lufthansa a par ailleurs réaffirmé que le résultat opérationnel de la compagnie serait nettement inférieur à celui de l'année précédente (1,38 milliard d'euros) mais qu'il devrait rester positif...
> Quand les Américains déroutent un avion d’Air France
(source France Info) dimanche 26 avril - C’est un fait rarissime même si British Airways ou la Lufthansa, ont déjà connu ce même type de mésaventure. Cette semaine, un vol d’Air France qui avait décollé de Roissy à destination de Mexico, a dû se dérouter après avoir été interdit de survol des Etats-Unis. A l’origine de cette décision des autorités américaines, la présence à bord d’un journaliste franco-colombien figurant sur la "no fly list" une liste mise en place par l’administration de l’ex président George Bush et qui interdit à environ 20 000 personnes de se rendre, voire, de survoler le territoire américain. L’appareil, un 747, a été contraint de se poser à Fort de France en Martinique, pour faire le plein ne pouvant traverser directement le territoire américain. Une escale de près quatre heures, avec pour la compagnie, des conséquences financières, des frais supplémentaires en kérosène, taxes d’atterrissage et dédommagements des passagers. Le journaliste mis en cause, Hernando Calvo Ospina, collaborateur du Monde Diplomatique est l’auteur de plusieurs ouvrages critiques sur le rôle des Etats-Unis en Amérique Centrale. Aussi surpris que l’équipage, il a découvert qu’il était indésirable aux Etats-Unis et inscrit sur cette fameuse liste dont les critères de sélection restent très opaques. Depuis le 1er février dernier, la liste des passagers se rendant aux Etats-Unis est automatiquement transmise aux autorités américaines. Dès réception, elles contactent alors les transporteurs pour éventuellement leur signaler la présence d’une personne indésirable avant le départ du vol. Normalement, les autorités américaines n’auraient pas dû intervenir, le journaliste en question ne se rendant pas aux Etats-Unis. Pour le Mexique, Air France applique un autre type de procédure dite, APIS, Advanced Passenger Information System. Une procédure de sureté où la compagnie envoie aux autorités d’immigration de certains Etats, des informations comme le numéro de passeport ou de visa et l’adresse sur place de ses passagers. Et dans le cas de ce vol, Paris-Mexico, cette liste n’auraient jamais dû se retrouver entre les mains des autorités américaines. Perplexe, Air France et la Direction Générale de l’Aviation Civile réfléchissent aux possibles recours contre la TSA, l’agence américaine de sécurité des transports et son droit arbitraire d’interdire le territoire américain à tel ou tel passager. On se souvient déjà qu’en mai 2005, un Paris-Boston avait dû être dérouté sur Bangor dans le Maine pour un simple problème d’homonymie.
> AIR FRANCE-KLM : HSBC initie le suivi du titre avec un avis positif
(source Les Echos) vendredi 24 avril - HSBC entame la couverture de la valeur Air France-KLM avec un avis à surpondérer et un objectif de cours de 12,40 euros. "Les temps sont durs pour les compagnies aériennes", souligne l'analyste dans une note sur le secteur européen. Les prix élevés du pétrole l'an dernier ont été suivis par un effondrement de la demande passagers et fret cette année. Une demande qui devrait rester faible encore quelques temps, selon lui. HSBC prévoit que le chiffre d'affaires passager kilomètre devrait baisser globalement de 5,6% en 2009, avant une reprise très modeste en 2010.
Fin de la Revue de Presse...
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. > Mon point de vue sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à 8,979 € le vendredi 24 avril.
La moyenne des objectifs de cours des principaux analystes pour l'action AFKL est à 8,98 €. La récession s'installe dans le monde entier. La baisse des résultats de la plupart des entreprises plombe les marchés actions. La croissance des pays émergents ralentit (Chine, Inde...). Les commentaires négatifs des observateurs sur l'activité du transport aérien maintiennent le cours de notre action à un niveau bas. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. A bientôt. Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de compétence... Si vous n'avez pas reçu l'une des dernières lettres, un clic sur l'un des liens ci-après vous permettra de la retrouver...
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> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000 C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro. Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr Je suis, dans tous les cas, à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence). | Christian Magne Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité Cette lettre vous est adressée dans le but de vous tenir informé de tout sujet relatif à l'actionnariat salarié du groupe Air France-KLM. Elle vous est adressée personnellement soit parce que nous avons pu être en contact à votre initiative, parce que vous avez souhaité être informé par e-mail, parce que vous m'avez donné pouvoir lors d'une assemblée générale des actionnaires, parce que votre adresse est visible dans PNAF.net, ou bien encore parce que le syndicat dont vous êtes adhérent et qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqué votre adresse. Si vous ne souhaitez plus recevoir cette revue de presse, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez la recevroi sur une autre adresse de messagerie, merci de me l'indiquer par retour. Cliquez sur ce lien pour faire une suggestion à Christian Magne |