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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

repr�sentant les salari�s actionnaires PS et PNC

N�180, lundi 4 mai 2009, 4288 salari�s actionnaires du groupe AF-KLM re�oivent ce message...

 

Lundi : la Revue de Presse...

 

> Pierre-Henri Gourgeon prend les commandes de la compagnie en pleine temp�te

 

(source Le Point, M Bordet) jeudi 23 avril - L'�t� dernier, il a bien rigol� en feuilletant les journaux et en y d�couvrant moult rumeurs et conjectures sur l'identit� du futur patron d'Air France. On avait cit� Thierry Breton (ex-ministre alors en souffrance), St�phane Richard (directeur de cabinet de Christine Lagarde), etc. Mais Pierre-Henri Gourgeon, dont la carte de visite indiquait alors � directeur g�n�ral d�l�gu� d'Air France �, savait pertinemment qu'il ne s'agissait que de man�uvres de diversion. Qu'il serait bien le successeur attitr� de Jean-Cyril Spinetta, le charismatique PDG de la compagnie a�rienne depuis 1997. L'homme au petit imper gris, toujours impeccable et souriant, n'a jamais dout�. Les autres avaient beau s'agiter et danser autour d'un des fauteuils les plus convoit�s du CAC 40, lui ne craignait rien ni personne. C'est chose faite depuis le 1er janvier 2009. Ce polytechnicien et ing�nieur Sup a�ro de 62 ans dirige Air France, g�re une flotte de 600 avions et 2 500 vols par jour. Le ciel est � lui. Comme pr�vu.

A un d�tail pr�s. Que personne n'avait m�me imagin�. La crise, d'une violence extr�me, d'une brutalit� inou�e, qui s'est abattue, entre autres, sur le transport a�rien. � Aujourd'hui, je prends les commandes alors que la crise vient d'�clater, dit Gourgeon. Evidemment, c'est une �poque un peu sp�ciale pour prendre la suite de Jean-Cyril... � Pas de bol. Car, jusque-l�, Air France, c'�tait petits-fours, champagne et classe affaires... Ou la chronique heureuse de triomphales ouvertures de lignes (en Inde, au Vietnam ou aux Etats-Unis), l'�pisode d'une fusion � succ�s avec le n�erlandais KLM, les embauches � gogo et les records de b�n�fices qui s'empilaient ann�e apr�s ann�e. La belle machine s'est gripp�e et l'embellie avec elle. La croissance n'est plus exactement au rendez-vous. Avant la crise, Jean-Cyril Spinetta l�chait � 65 ans les r�nes de la compagnie dans un timing parfait pour son successeur, qui n'avait qu'� prolonger la success story.

Avec la crise, le job en or du nouveau num�ro un aurait tendance � devenir un cadeau embarrassant.

On rencontre Pierre-Henri Gourgeon un jour de pluie dans son bureau � pr�sidentiel � de Roissy-CDG. Au troisi�me �tage du si�ge d'Air France qui a �t� �rig� au bord des pistes. Les Boeing 777 et les Airbus A340 d�filent devant sa fen�tre, ils vont se garer au terminal 2. Pierre-Henri Gourgeon ne les regarde pas. Plus le temps de la contemplation. Ce dingue du BlackBerry pianote nerveusement sur sa machine. Il cale des rendez-vous, jette un oeil sur les cours du p�trole, planifie des voyages. � Nous avons contre nous un vent de force 9 �, explique Pierre-Henri Gourgeon, voileux � ses heures. C'est du jamais-vu. Le trafic passagers s'�croule : il a encore plong� de 9,4 % en mars ! Idem pour le cargo (transport de marchandises), qui subit l'effondrement des �changes internationaux. Les soutes des gros-porteurs se vident. Plus grave encore, les classes affaires et premi�re (extr�mement rentables) sont d�sert�es. � Les entreprises reportent des contrats, confirme Gourgeon. Les hommes d'affaires voyagent moins. Et, quand ils le font, ils privil�gient la classe �conomique. � Avec tout �a, c'est s�r, l'action Air France-KLM d�visse et flirte avec son plus bas historique. Enfin, le groupe s'appr�te � annoncer, le 19 mai, une perte de l'ordre de 200 millions d'euros. Une premi�re depuis treize ans ! � Je ne peux pas dire que je sais ce qui va se passer dans les six mois, dit Gourgeon. Il faut �tre honn�te, personne ne le sait. � Bref, tout va mal.

� Les gens sont inquiets et tendus, assure le nouveau num�ro un d'Air France. Je dois g�rer l'entreprise et mon r�le consiste aussi � rassurer tout le monde. Il faut garder son sang-froid. � Alors, PHG s'active : il a r�duit les capacit�s et a report� des livraisons de nouveaux avions. Une seule exception � la r�gle : l'A380, qui sera livr� comme pr�vu � l'automne, et volera sur Duba� et New York. Air France se bat pour garder ses parts de march�. A coups de promos, rabais et baisses de tarifs. Enfin, Air France a fait un sort � ses � couvertures carburants � (achats � l'avance de p�trole pour �viter les fluctuations du cours). Car, apr�s avoir �t� tr�s profitables, elles sont devenues fortement p�nalisantes du fait de la plong�e spectaculaire du prix du brent. Le tout �tant assorti de 3 000 suppressions d'emplois (sans licenciements secs) d'ici � 2011. � Quand vous �tes patron, vous avez la d�cision finale, et �a change tout. On est plus en s�curit� quand on est num�ro deux, remarque Pierre-Henri Gourgeon. Le regard des gens a chang�. D�sormais, je personnalise l'entreprise. �.

Il a parfois �t� pr�sent� comme un � pape de transition �. Qui ferait la soudure dans l'attente d'un � vrai � rempla�ant pour Spinetta. �a a le don de l'�nerver. � Je me sens tout � fait en forme et je suis l� pour un moment, dit-il. Je ne songe pas du tout � pr�parer ma succession, c'est tr�s pr�matur�. D'ailleurs, je n'ai pas nomm� de num�ro deux. � Le message est clair. Les s�millants quinquas, dont le comit� ex�cutif d'Air France est rempli � ras bord, n'ont qu'� bien se tenir. � Il a d�j� l'ombre tut�laire de Jean-Cyril Spinetta au-dessus de la t�te, il ne va pas se mettre un tueur au-dessous �, d�crypte un cadre de l'entreprise. PHG entend se faire respecter. Deux petites semaines apr�s sa nomination, il a marqu� son territoire et les esprits en montrant la porte � Pascal de Izaguirre, directeur g�n�ral adjoint charg� de l'exploitation. Ce cadre sup�rieur, neuill�en et proche du pr�sident Sarkozy, qu'on disait plein d'avenir � � AF �, a �t� pri� d'aller voir ailleurs si les avions d�collent � l'heure. Au placard. Rivalit� ? D�saccord ? Manque de confiance ? � Il faut que l'�quipe soit soud�e, car, si on commence � s'affronter, c'est fini, dit Gourgeon. Il faut que le bateau soit solide. �

Tout faux pas sera s�v�rement puni. L'homme a la r�putation d'�tre soupe au lait et col�rique. Pas tr�s diplomate ni tr�s branch� � social �. Un peu l'� anti-Spinetta �. Pourtant, les deux hommes ont vite accroch�. Ces deux socialistes et hauts fonctionnaires se sont trouv�s en 1984 au cabinet de Michel Delebarre, ministre des Transports. Gourgeon abandonne vite la politique pour bifurquer vers l'a�rien. Il dirige la Snecma (moteurs), puis la Direction g�n�rale de l'aviation civile. Il entre � Air France en 1993, sous le r�gne de Christian Blanc, pour diriger Servair, la filiale de restauration d'AF. Changement de majorit� oblige, Spinetta est nomm� par Jospin � la t�te de la compagnie a�rienne fran�aise. � Spi � rappelle Gourgeon � ses c�t�s et le bombarde num�ro deux. Ils font changer Air France de si�cle, en privatisant la compagnie et en fusionnant avec KLM. � La nomination de Gourgeon, c'est aussi la prolongation d'un tandem qui a d�j� 10 ans d'�ge, assure un cadre. Ce ticket rassure tout le monde. La vraie question est la suivante : Gourgeon pourra-t-il rester aux commandes apr�s le d�part de Spinetta ? �.

Le Corse Jean-Cyril Spinetta est aujourd'hui pr�sident du conseil d'administration d'Air France et d'Air France-KLM. Son mandat court jusqu'� l'an prochain, avec la possibilit� d'�tre prolong� jusqu'� ses 70 ans, qu'il aura en 2013. Il garde la main sur les dossiers strat�giques du groupe, mais ne g�re plus le quotidien. Fin d�cembre, il a fait ses cartons, a quitt� officiellement le si�ge tactique de Roissy-CDG, pour migrer dans les bureaux parisiens d'Air France, nich�s dans la gare des Invalides. Suffisamment loin de la grande tour de contr�le. � Il a jou� le jeu, dit un proche. Il n'a pas voulu rester dans le champ de vision de Gourgeon. � Les deux hommes partagent leur repas tous les lundis midi en t�te � t�te. Spinetta joue son r�le de � vieux sage � � la perfection et avec une certaine d�lectation. Son programme, raconte-t-il en souriant, c'est � petit d�jeuner, d�jeuner, d�ner, petit d�jeuner, d�jeuner, d�ner, etc. �. Pas avec n'importe qui, bien s�r. Banquiers, conseillers �lys�ens, hommes politiques, grands patrons...

� Jean-Cyril Spinetta conna�t tout Paris. Tout le monde le prend au t�l�phone. Moi, je ne suis qu'un petit jeune, rigole Gourgeon. Je dois me faire conna�tre. � C'est vrai que Jean-Cyril Spinetta a ses entr�es dans tous les cercles qui comptent. Jusqu'� l'Elys�e. La rencontre avec Nicolas Sarkozy date du printemps 1998. A la veille de la Coupe du monde de football, Air France se retrouve avec une gr�ve des pilotes sur les bras. Spinetta le socialiste a un entretien avec celui qui n'est alors que simple secr�taire g�n�ral de l'UMP. Le PDG tient � pr�venir l'opposition qu'il va y avoir du grabuge et lui demande sa neutralit� bienveillante. Accord�. Le mouvement prend fin le jour de l'ouverture de la comp�tition. Apr�s cet �pisode, Sarko et Spinetta avaient pris l'habitude de d�jeuner ensemble deux fois par an dans le quartier de l'Assembl�e nationale. Pour �voquer Air France, l'a�rien, l'�conomie fran�aise, etc.

� Quand on est patron d'Air France, on doit �tre politique, dit un connaisseur du groupe. Tant qu'Air France a des r�sultats acceptables, Gourgeon est intouchable. Mais si �a se d�grade, si l'entreprise demande de l'aide � l'Etat, s'il y a des plans sociaux, tout deviendra plus compliqu�... � Pierre-Henri Gourgeon n'est pas pr�s de remonter sur son voilier � Sanary. Trop de boulot. En r�sum�, il doit faire oublier l'embl�matique Spinetta, se faire respecter et aimer en interne, se faire un nom � l'ext�rieur et traverser la crise sans trop de casse pour Air France. � Il a rendez-vous dans deux ans pour le renouvellement de son mandat, dit un membre du conseil d'administration. S'il r�ussit, ce sera lui le nouveau sauveur d'Air France. S'il rate... �

 

> Spinetta � la pr�sidence du conseil de surveillance d'Areva

 

PARIS (source Reuters) jeudi 30 avril - Le groupe nucl�aire fran�ais Areva annonce la nomination de Jean-Cyril Spinetta � la pr�sidence de son conseil de surveillance.

Spinetta restera dans le m�me temps pr�sident non ex�cutif du conseil d'administration d'Air France KLM, a pr�cis� une porte-parole de la compagnie a�rienne.

Fr�d�ric Lemoine, l'ancien pr�sident du conseil de surveillance d'Areva, avait d�missionn� fin mars pour devenir pr�sident du directoire de Wendel.

Areva a d�voil� en f�vrier un plan d'investissement de 2,7 milliards d'euros pour 2009 qui a �t� approuv� par l'Etat fran�ais, son actionnaire majoritaire, mais dont les modalit�s de financement non pas encore �t� pr�cis�es.

 

> Grippe porcine : quelles seraient les cons�quences d'une pand�mie ?

 

(source L'expansion) lundi 28 avril - Premi�re victime : l'industrie du tourisme

Fragilis�es par la crise �conomique depuis septembre, les compagnies a�riennes et touristiques voient d�sormais planer la menace de la grippe porcine qui pourrait provoquer un recul encore plus marqu� des voyages.

En 2003, l'�pid�mie de pneumonie atypique (SRAS) avait eu un impact s�v�re sur l'industrie du tourisme...

Dans l'hypoth�se o� la grippe porcine resterait circonscrite g�ographiquement, les transporteurs am�ricains et latino-am�ricains devraient �tre les plus fortement touch�s. Le Mexique �tant un lieu de vill�giature particuli�rement pris� par les touristes en provenance des Etats-Unis.

Mais les compagnies europ�ennes seraient �galement touch�es, l'espagnole Iberia en t�te, estime un analyste fran�ais. Le leader du march� des liaisons entre l'Europe et l'Am�rique latine affirmait toutefois lundi ne pas avoir d�tect� d'annulations de vols. Suivent ensuite dans l'ordre par rapport � la menace, British Airways aux liens �troits avec les Etats-Unis, l'allemande Lufthansa et Air France-KLM...

...La grippe porcine survient � une p�riode d�j� particuli�rement difficile pour l'industrie du voyage, entreprises et particuliers tendant � resserrer leurs budgets. L'OMT pr�voit en 2009 au mieux une stagnation du tourisme international et n'exclut pas un d�clin de 2%, alors que la croissance a �t� limit�e � 2% en 2008.

Cons�quence indirecte : les cours du p�trole pourraient �galement en souffrir. Ils ont perdu plus de 3 dollars dans la journ�e de lundi. De fait, les op�rateurs craignent que le repli de la consommation mondiale de carburants ne s'accentue avec une nouvelle chute du trafic a�rien. Et plus g�n�ralement, une pand�mie pourrait compromettre encore les chances de r�tablissement de l'�conomie mondiale.

Turbulences sur les march�s financiers

D�s lundi, les actions des transporteurs a�riens et voyagistes chutaient en Bourse, les investisseurs craignant que touristes et hommes d'affaires n'annulent leur d�placement. A la mi-journ�e, Air France-KLM a chut� de 6,57%, British Airways de plus de 7% et l'allemande Lufthansa de plus de 9%.Le groupe h�telier fran�ais Accor et des voyagistes comme TUI Travel ou Thomas Cook �taient �galement s�v�rement sanctionn�s en Bourse...

...� La tendance classique en temps d'�pid�mie est � l'abandon des actions et autres actifs risqu�s et � un regain sur les valeurs refuges, type bons du Tr�sor �, selon le Wall Street Journal...

Quel serait le co�t �conomique d'une pand�mie?

...� Si la grippe porcine devient une pand�mie, cela sera catastrophique pour l'�conomie, qui est d�j� � genoux �, affirme l'�conomiste Kenneth Broux dans le Wall Street Journal. Or le virus a "clairement un potentiel pand�mique", a averti samedi l'OMS.

Alors que le SARS avait surtout affect� l'Asie, la grippe porcine appara�t dans les �conomies occidentales, � celles l� m�me qui alimentent la relance. Une pand�mie serait donc un gros obstacle � la reprise de la croissance �, ajoute M. Broux.

Dans un rapport de 2006 sur la grippe aviaire, le FMI  pr�voit, dans le cas d'une pand�mie d'intensit� similaire � la grippe espagnole de 1918, � un nombre �lev� de malades et de morts ainsi qu'un un d�clin brutal, mais temporaire, de l'�conomie mondiale. � Mais il pr�cise bien que � la gravit� d�pend de son taux de mortalit�, de sa dur�e et des mesures sanitaires mises en place �. La Banque Mondiale estime que, en cas de pand�mie s�v�re, 70 millions de personnes pourraient mourir...

...Selon le rapport du FMI, le tourisme, ainsi que le commerce international, d�clineraient, du fait de restrictions sur certaines exportations et sur les transports pour limiter la propagation du virus...

Le commerce p�tirait �galement d'une d�gradation de l'offre et de la demande mondiale. En ce qui concerne l'offre, les perturbations proviendraient d'un � taux �lev� d'absent�isme, puisque les gens seraient oblig�s de rester � la maison, ou choisiraient de le faire pour s'occuper de leurs proches �. Cet absent�isme pourrait conduire � � d'importants risques op�rationnels �, tels que l'interruption des syst�mes de paiement, exposant les entreprises fragiles � la faillite. La demande, quant � elle, se contracterait, du fait de la mortalit� de la population et de la baisse de la consommation et de l'investissement.

Une des variables � prendre en compte du c�t� de la demande est en effet le facteur de la � distanciation sociale �, �voqu� dans un rapport n�o-z�landais de 2006 sur l'impact d'une pand�mie de grippe sur l'�conomie nationale. En effet, le fait de modifier ses habitudes quotidiennes afin d'�viter le contact avec les autres a pour cons�quence la baisse de la fr�quentation des lieux publics, des caf�s, th��tres, restaurants, et donc une baisse de la consommation...

 

> D�claration du Directeur g�n�ral de l'OMS

 

(source OMS, Margaret Chan) mercredi 29 avril - "Sur la base d'une �valuation de toutes les informations disponibles et � la suite de plusieurs consultations d'experts, j'ai d�cid� de passer au niveau d'alerte pand�mique sup�rieur, c'est-�-dire de la phase 4 � la phase 5.

Les pand�mies de grippe doivent �tre prises au s�rieux pr�cis�ment parce qu'elles ont la capacit� de se propager rapidement et � tous les pays.

L'aspect positif de la situation est que le monde est mieux pr�par� pour faire face � une pand�mie de grippe qu'il ne l'a jamais �t�.

Les mesures de pr�paration prises face � la menace de la grippe aviaire due au virus H5N1 auront �t� un investissement dont nous r�coltons aujourd'hui les fruits.

Pour la premi�re fois dans l'histoire, nous pouvons suivre l'�volution d'une pand�mie en temps r�el...

...Je vous rappelle que les nouvelles maladies sont par d�finition mal comprises. On sait que les virus grippaux ont la facult� de muter rapidement et que leur comportement est impr�visible.

L'OMS et les autorit�s sanitaires des pays affect�s n'auront pas tout de suite toutes les r�ponses n�cessaires, mais elles les obtiendront.

L'OMS va suivre la pand�mie de tr�s pr�s aux niveaux �pid�miologique, clinique et virologique. Les r�sultats des �valuations en cours seront rendus publics et diffus�s sous forme de recommandations de sant� publique.

Tous les pays doivent imm�diatement activer leur plan de pr�paration pour faire face � la pand�mie. Les pays doivent rester en �tat d'alerte avanc�e pour d�celer des flamb�es inhabituelles de syndrome de type grippal et de pneumonie grave.

� ce stade, les mesures efficaces et essentielles sont notamment une surveillance renforc�e, le d�pistage et le traitement pr�coce des cas et la lutte contre l'infection dans tous les �tablissements de soins.

Ce passage � une phase sup�rieure constitue un signal adress� aux gouvernements, aux minist�res de la sant� et aux autres minist�res, � l'industrie pharmaceutique et � l'ensemble des entreprises pour qu'ils prennent maintenant certaines mesures avec un niveau d'urgence accru et � un rythme acc�l�r�...

...La principale question qui se pose aujourd'hui est celle-ci: quelle sera la gravit� de la pand�mie, surtout maintenant � ses d�buts?

Il est possible que le spectre clinique de la maladie s'�tende d'une affection b�nigne � une pathologie s�v�re. Nous devons continuer � suivre l'�volution de la situation pour obtenir les informations et les donn�es pr�cises dont nous avons besoin pour r�pondre � cette question.

L'exp�rience pass�e nous montre que la grippe peut provoquer une affection b�nigne dans les pays riches mais une maladie plus s�v�re avec un taux de l�talit� plus �lev� dans les pays en d�veloppement.

Quelle que soit la situation, la communaut� internationale doit voir l� une occasion de renforcer la pr�paration et la riposte.

Il s'agit surtout de saisir l'occasion de faire preuve de solidarit� mondiale en recherchant les ripostes et les solutions qui peuvent profiter � tous les pays, � l'ensemble de l'humanit�. Car c'est bien l'humanit� enti�re qui est menac�e au cours d'une pand�mie..."

Mon commentaire : L'Organisation Mondiale de la Sant� (OMS) a mont� le niveau d'alerte en "phase 5", avant dernier niveau avant la "phase 6". Ces niveaux sont d�crits ainsi dans le site de l'OMS :

"Phase 5 : elle se caract�ris�e par une propagation interhumaine du virus dans au moins deux pays d�une R�gion de l�OMS. Si la plupart des pays ne sont pas touch�s � ce stade, la d�claration de la phase 5 est un signal fort indiquant qu�une pand�mie est imminente et qu�il reste peu de temps pour finaliser l�organisation, la diffusion et la mise en �uvre des mesures d�att�nuation pr�vues.

Phase 6: dite aussi phase de pand�mie, elle se caract�rise par des flamb�es � l��chelon communautaire dans au moins un pays d�une autre R�gion de l�OMS en plus des crit�res d�finis � la phase 5. La d�claration de cette phase indiquera qu�une pand�mie mondiale est en cours."

Que retenir de la situation sanitaire ? ce virus grippal surprend : son origine est animale. Jusqu'au d�clenchement de l'alerte sanitaire, il n'avait touch� que des humains au contact des porcs, or les personnes contamin�es vivent plut�t en zone urbaine. Il reste donc un myst�re � �claircir autour d'une possible mutation du virus. Comme pour toute grippe, quelqu'un peut �tre porteur du virus sans avoir de sympt�mes visibles, ce qui rend la pr�vention difficile.

Au 3 mai, l'OMS comptabilise 787 cas de grippe A (dont 506 au Mexique, 160 aux USA et 2 en France) ayant entrain� 20 d�c�s (dont 19 au Mexique et un aux USA, aucun en France). La recommandation de l'OMS pour les personnes est de se laver les mains r�guli�rement avec de l'eau et du savon et de consulter rapidement en cas de sympt�mes de la grippe.

 

> Perte d'exploitation moins forte que pr�vue pour Lufthansa

 

(source Reuters) mercredi 29 avril - Deutsche Lufthansa a publi� mercredi une perte d'exploitation trimestrielle largement inf�rieure au consensus, la compagnie a�rienne ayant tir� parti d'une baisse des prix du k�ros�ne.

La perte d'exploitation du premier trimestre est de 44 millions d'euros contre un b�n�fice de 172 millions d'euros un an auparavant et un consensus Reuters donnant une perte de 141 millions d'euros.

Lufthansa affiche une perte nette de 256 millions d'euros qui, elle d�passe un consensus donnant une perte de 212 millions.

En l'absence de tout signe laissant penser que la demande puisse se r�tablir bient�t, le r�sultat d'exploitation de 2009 sera sans doute largement inf�rieur � celui de 1,35 milliard d'euros de 2008 mais il sera nettement positif, explique la compagnie a�rienne...

Mon commentaire : La perte d'exploitation de Lufthansa est tr�s limit�e au cours de ce trimestre aux conditions pourtant �pouvantables. Cela d�montre la solidit� �conomique de ce groupe qui profite, entre autres, du succ�s de sa filiale Swiss, mais aussi de ses activit�s de maintenance. Dans le secteur cargo, 2600 salari�s sont d�j� soumis au ch�mage partiel. Cette mesure pourrait �tre �tendue � d'autres salari�s du fret, voire � l'activit� passager, si la faiblesse de la demande le justifie.

 

> Lufthansa Cargo se renforce en Afrique

 

(source aerocontact) mercredi 22 avril - La d�perdition du cargo ne semble pas toucher l�Afrique. Lufthansa Cargo s�y est en effet renforc� ces derniers jours. Gr�ce � un accord avec la compagnie kenyane Astral Aviation, elle a ajout� cinq nouvelles destinations � son r�seau...

...Mais les activit�s cargo de Lufthansa ne se portent pas bien pour autant. Lufthansa va clouer de nouveaux appareils au sol et augmenter le passage au temps partiel de ses employ�s : 25% au lieu de 20% vont �tre concern�s. Sur les dix-neuf MD-11 cargos qui composent sa flotte, quatre sont d�j� immobilis�s dans le cadre des r�ductions de capacit�s annonc�es ces derniers mois. Un nouveau vient de les rejoindre, un autre devrait cesser ses activit�s au mois de mai puis un d�ici octobre.

 

> A�rien en Europe : La perte pourrait atteindre 1,8 milliard d'euros au premier trimestre selon Citigroup

 

(source Reuters) mardi 28 avril - Les compagnies a�riennes europ�ennes pourraient subir une perte d'exploitation de 1,8 milliard d'euros au premier trimestre, estime Citigroup, selon lequel Air France-KLM et British Airways auront sans doute besoin de trouver des capitaux d'ici 2010.

La plupart des compagnies europ�ennes devraient �tre dans le rouge en 2009 avant une possible reprise en 2010, pr�voit la banque am�ricaine.

"Air France-KLM et BA sont candidats � une nouvelle �mission d'actions bien que cela soit peu probable avant 2010 quand les besoins en liquidit�s resteront �lev�s, notamment si leur cours de Bourse commence � remonter", explique Citigroup.

Pour les trois premiers mois de l'ann�e, Citigroup s'attend � ce que le b�n�fice courant des compagnies europ�ennes recule de 10% en raison principalement de la baisse de 20 � 25% du chiffre d'affaires issu du voyage d'affaires et du fret, de la diminution de 8% du chiffre d'affaires passagers et de la date tardive des vacances de P�ques.

Les plus mauvais r�sultats en terme de marge devraient �tre affich�s par Austrian Airlines, British Airways et Scandinavian Airlines System, avec Air France-KLM non loin derri�re, dit Citigroup...

 

Quelques br�ves : British Airways n'envisage pas de rebond du trafic passager avant 2011 !... La polonaise LOT serait en difficult�s financi�res... Finnair �galement... Le management d'Aer Lingus a d�missionn�...

 

Fin de la Revue de Presse...

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.


> Mon point de vue sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM

Cl�ture de l'action Air France-KLM � 8,472 � le jeudi 30 avril (pas de cotation le vendredi 1er mai).

volution entre le 24 et le 30 avril

Action Air France-KLM : -5,65%
Action British Airways : -2,12%
Action Lufthansa : +0,47%
Action easyJet : -4,76%
Action Ryanair : +6,94%

La moyenne des objectifs de cours des principaux analystes pour l'action AFKL monte l�g�rement � 9,17 �.

La r�cession s'installe dans le monde entier. La baisse des r�sultats de la plupart des entreprises plombe les march�s actions. La croissance des pays �mergents ralentit (Chine, Inde...). Les commentaires n�gatifs des observateurs sur l'activit� du transport a�rien maintiennent le cours de notre action � un niveau bas.

Quelques indicateurs �conomiques font entrevoir une perspective de reprise d'activit� : niveau des stocks, consommation des m�nages... mais d'autres s'aggravent : ch�mage, endettement des Etats...

Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.

A bient�t.

Vous pouvez r�agir � cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de comp�tence...

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> Rappel du num�ro vert gratuit "actionnariat salari� Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est � ce num�ro qu'une aide pourra vous �tre apport�e si vous rencontrez des difficult�s dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre �pargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Soci�t� G�n�rale passe par ce num�ro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

Je suis, dans tous les cas, � votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (r�pondeur en cas d'absence).

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM repr�sentant les salari�s actionnaires PS et PNC

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