Lundi : la Revue de Presse...

L’appareil a traversé une zone orageuse avec fortes turbulences à 2 heures du matin (heure universelle), soit 4h00 heure de Paris. Un message automatique a été reçu à 2h14 (4h14 heure de Paris) indiquant une panne de circuit électrique.

216 passagers sont à bord : 126 hommes, 82 femmes, 7 enfants et un bébé.

L’équipage est composé de 12 navigants : 3 navigants techniques et 9 navigants commerciaux.

Air France partage l’émotion et l’inquiétude des familles concernées. Les proches sont reçus dans un endroit spécialement réservé à l’aérogare de Paris-Charles de Gaulle 2.

(...) L’entreprise est profondément affectée par la disparition du vol AF 447, Air France tient à témoigner aux familles et aux collègues des personnels navigants composant l’équipage toute son émotion et sa totale solidarité.

Le commandant de bord a 11 000 heures de vol et déjà effectué 1100 heures sur Airbus A330.

Les deux copilotes ont 3 000 heures de vol pour l’un (dont 220 sur Airbus A330) et 6 600 pour l’autre (dont 1 900 sur Airbus A330).

L’appareil est équipé de moteurs General Electric CF6-80E.

L’avion totalise 18 870 heures de vol et a été mis en service le 18 avril 2005. Sa dernière visite d’entretien en hangar date du 16 avril 2009.

Un numéro vert est ouvert 0800 800 812 pour la France, et + 33 1 57 02 10 55 pour l’étranger.

Air France a communiqué au Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), organisme chargé pour la France des enquêtes techniques sur les accidents et incidents dans l'aviation civile et à Airbus, constructeur de l’avion, l’ensemble des informations en sa possession après la disparition du vol AF 447 effectuant la liaison Rio de Janeiro – Paris-Charles de Gaulle : la Compagnie est en contact permanent avec le BEA et Airbus.

Le nouveau patron de la LOT, Sebastian Mikosz, a dit avoir rencontré le patron de Lufthansa, Wolfgang Mayrhuber, pour discuter d'une possible prise de participation, selon le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.

Cette nouvelle survient seulement quelques jours après que Lufthansa ait menacé de renoncer au rachat de BMI. Par ailleurs la compagnie allemande doit finaliser le rachat d'Austrian Airlines et Brussels Airlines dans les prochaines semaines.

PARIS (source Dow Jones) lundi 25 mai - Les temps sont durs pour le secteur aérien. Mais British Airways ne peut pas imputer intégralement la responsabilité de la chute catastrophique de son résultat - qui est passé d'un bénéfice record à une perte sans précédent - au ralentissement économique mondial. Le directeur général de British Airways, Willie Walsh, a beau avoir évoqué vendredi le pire environnement opérationnel que la compagnie ait connu pour justifier une perte plus élevée que prévu de 401 millions de livres, certains des problèmes de BA relèvent néanmoins de son propre fait.

Preuve en est la situation de sa rivale européenne Air France-KLM, qui, en début de semaine dernière, a indiqué qu'elle constatait des signes de stabilisation à la fois dans ses activités de transport de passagers et de marchandises, et dont le résultat opérationnel, bien que déficitaire, a été meilleur que prévu.

Les problèmes opérationnels rencontrés par British Airways à l'ouverture du terminal 5 de l'aéroport d'Heathrow l'an dernier ont sérieusement entaché sa réputation, et exacerbé les tensions d'un environnement déjà difficile, où la concurrence en matière de trafic passagers est intense. Sur le très lucratif segment haut de gamme par exemple, la compagnie britannique a enregistré une chute de 13% du trafic au cours des six derniers mois en raison d'une baisse du volume des voyages d'affaires. 

Les coûts restent également un problème pour la compagnie britannique. Certes, l'envolée des prix du carburant et la faiblesse de la livre sterling étaient inévitables, mais BA n'a pas réussi à réduire les coûts qui n'étaient pas liés au carburant au quatrième trimestre, même après le redressement de la devise britannique. Les progrès limités réalisés dans les négociations avec le personnel de cabine pour réduire les frais de main d'oeuvre constituent aussi un sujet d'inquiétudes. 

Le catalyseur positif majeur pour le groupe, à savoir son projet de fusion avec Iberia, est en suspens compte tenu de conditions opérationnelles médiocres et d'un manque de visibilité sur les coûts et les retraites. Le trou de 1,7 milliard de livres dans le fonds de pension de British Airways devrait se creuser, pour atteindre 3 milliards de livres lors de la prochaine évaluation actuarielle qui sera menée dans le courant de l'année, ce qui aura probablement pour effet de peser sur le bilan de la compagnie, et d'affecter sa capacité à lever des fonds supplémentaires. 

La seule bonne nouvelle est que le coût du carburant va nettement baisser cette année pour s'établir à environ 400 millions de livres sterling, mais cela s'arrête là. BA a abandonné toutes ses autres prévisions, et a signalé qu'il fallait s'attendre à de nouvelles difficultés pour l'avenir...

(source Lapresseaffaire.com) mercredi 27 mai - Qui n'a pas rêvé de voyager en première classe, dans le grand confort, avec assez d'espace pour allonger ses jambes ou encore goûter à un menu gastronomique ?

Eh bien chez British Airways, ce service de luxe est sur le point de disparaître, rapporte le journal anglais The Guardian.

Avec la crise économique, la demande pour les sièges en première classe est en chute libre. Même les stars d'Hollywood et les hommes d'affaires délaissent ces sièges, beaucoup plus dispendieux que ceux de la classe économique.

Durant les six derniers mois, le nombre de réservations pour la première classe chez British Airways a diminué de 13 % pour les vols au dessus de l'Atlantique Nord. Ces vols représentent la principale source de profits de la société.

Rappelons aussi que le transporteur aérien britannique a enregistré une perte record en 2008-09. L'entreprise a connu une perte nette de 375 millions de livres (672 millions de dollars CA) en 2008-09, contre un bénéfice de 712 millions un an plus tôt.

Dans ce contexte, British Airways a donc décidé de retirer le service de première classe de quatre de ces nouveaux avions long-courriers, et revoit actuellement la disposition de ses sièges pour ses autres avions.

«Nos nouveaux long-courriers de cette année n'auront pas de section première classe», a confirmé Willie Walsh, PDG de British Airways. Il a toutefois précisé que ce changement n'était pas directement lié à la récession.

Le transporteur aérien offrira aussi une liaison de l'aéroport britannique Heathrow à Las Vegas, une destination jet-set, sans première classe.

Aegean Airlines entre dans le club des grandes compagnies. Le premier transporteur grec a annoncé aujourd'hui son intégration dans Star Alliance, menée par Lufthansa. Aegean a transporté 6 millions de passagers en 2008 (+14%) dont 2,3 millions sur son réseau international, une activité devenue prioritaire depuis 4 ans. Sa bonne implantation sur le marché domestique ( 3,7 millions de passagers et 17 destinations), sa position de leader sur les principaux aéroports (Athènes, Thessalonique et Héraklion) et sa flotte renouvelée sont ses principaux atouts face à l'instabilité chronique de l'ex-compagnie nationale Olympic Airways, récemment rachetée par un groupe gréco-émirati d'investissement, MIG.

Partenaire de Lufthansa depuis novembre 2005, les accords de code-shares sur les vols vers l'Allemagne ont permis à Aegean Airlines d'accéder à la clientèle affaires d'outre-rhin et d'alimenter son réseau domestique. L'adhésion au programme de fidélité Miles and More, l'accès aux salons Lufthansa et aux correspondances long-courrier des hubs de Francfort et Munich lui permettent d'élargir son portefeuille de destinations. En France, la liaison Athènes - Paris est ouverte depuis le 12 novembre 2008 et un second vol quotidien est proposé depuis le 8 mars 2009 au départ de Paris CDG 1, dans le satellite de Lufthansa. C'est surtout par le biais de son activité charter que Aegean Airlines est présente depuis plus longtemps. Deux appareils sont affrétés l'été par Marmara pour desservir la Grèce.

Pas d'euphorie pour autant. Le patron de la compagnie, Steve Ridgeway, estime comme son homologue de British Airways, Willie Walsh : 
"nous n'avons jamais eu de conditions aussi difficiles et nous ne voyons aucun signe de reprise (...). Il sera quasiment impossible pour les compagnies aériennes de réaliser des bénéfices".

(source CercleFinance.com) mercredi 27 mai - Air Berlin a publié des revenus et une rentabilité ' en ligne avec les attentes ' en dépit de la crise, souligne la compagnie aérienne. Le groupe allemand affiche toutefois une perte sur son premier trimestre et une baisse du nombre de ses passagers.

Sur les trois premiers mois de l'année, le groupe enregistre une perte nette de 88,4 millions d'euros contre une perte de moins de 60 millions d'euros l'an passé. Le groupe a également creusé sa perte opérationnelle : elle ressort à 87,3 millions d'euros contre 68,6 millions d'euros un an plus tôt.

Quant au chiffre d'affaires, il a progressé de 1,2% à 661 millions d'euros.

Le groupe explique ses résultats par une baisse de la fréquentation, avec une baisse de 6,2% du nombre de passagers et par une baisse du trafic sur la saison de Pâques en avril.