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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N°187, lundi 22 juin 2009, 4400 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent ce message...

 

La Revue de Presse...

 

 Air France KLM : 2.500 à 3.000 départs naturels d'ici la fin de l'exercice

 

(source Challenge.fr) vendredi 19 juin - Suite aux différentes informations publiées dans les médias, Air France KLM précise que l'évolution prévisible des effectifs d'ici la fin de l'exercice prochain est de l'ordre de 2.500 à 3.000 départs naturels. Il n'est pas prévu pour l'instant de mesure de chômage partiel. Air France KLM s'adaptera au fur et à mesure de l'évolution de la situation économique. 

 

> Vol AF447 : point au 15 juin

 

(source Info Interne Air France, diffusion partielle) jeudi 18 juin

ENQUETES

L’accident de l’AF447 a eu lieu dans les eaux internationales ; c’est donc l’Etat d’immatriculation de l’appareil qui a la responsabilité de conduire l’enquête technique. Quatre groupes de travail ont été constitués dans ce but par le Bureau Enquêtes et Analyses. Air France contribue à cette enquête en apportant son expertise aux travaux des groupes dont chaque membre s’est engagé à respecter la confidentialité des informations.

Seul le BEA est autorisé à communiquer sur l’avancement de l’enquête. Il publiera un rapport préliminaire d’ici le 30 juin prochain.

Parallèlement à l’enquête technique et conformément au droit français, une enquête judiciaire est menée par la GTA (Gendarmerie du Transport Aérien) selon les instructions d’un Juge du Parquet de Paris.

Les règles propres à la compagnie prévoient par ailleurs la mise en place d'une enquête interne.

Enfin 2 autres enquêtes seront menées à l’initiative des CHSCT PNT et PNC.

LES FAITS DISPONIBLES ET LE RAPPORT PRELIMINAIRE DU BEA

Au moment de l’accident l’avion quittait une zone de convection liée à la convergence intertropicale. Les photos satellites diffusées à ce jour montrent des nuages d’étalement à haute altitude, mais ces photos n’indiquent pas directement la position des cellules orageuses que les équipages des différentes compagnies volant sur cette route ont rencontrées. Un travail complémentaire d’analyses est en cours.

Les principales informations dont nous disposons pour ce qui concerne l’avion sont issues de messages automatiques de maintenance. Ces messages font partie des informations transmises par l’avion sans intervention de l'équipage pour permettre aux équipes de maintenance de préparer les interventions au sol à l’arrivée de l’avion. Ces messages sont difficilement exploitables pour une enquête et ne peuvent pas tenir le rôle dévolu aux données des enregistreurs CVR (Cockpit Voice Recorder) et DFDR (Digital Flight Data Recorder). Plus particulièrement, le format des messages et les logiques de transmission ne permettent pas de reconstituer avec certitude la chronologie d’apparition des anomalies dans le cockpit.

La plupart de ces messages sont la conséquence des anomalies et des incohérences des vitesses aérodynamiques ; elles ont été détectées par les calculateurs de commandes de vol et le pilote automatique.

Parmi celles-là on peut citer :

- La perte des vitesses caractéristiques,
- Le passage en loi de vol secondaire (Alternate Law),

Ces anomalies et leurs conséquences associées sont testées lors de la certification de l’avion ; ceci permet de garantir que l’avion reste pilotable dans cette situation.

L’ensemble de ces messages et leur signification seront très certainement publiés dans le rapport préliminaire du BEA.
A ce stade, rien dans ces messages ne permet d’établir :

- Une perte d’alimentation électrique,
- Une perte des écrans de pilotage (PFD et Horizon de Secours),
- Un mauvais fonctionnement des ADIRU qui aurait pu entraîner un incident du type de celui que la compagnie Qantas a connu récemment.

Une seule certitude : la séquence des messages ne permet pas à elle seule d’expliquer l’accident.

LES SONDES DE PITOT

De nombreuses affirmations erronées ont été avancées à propos des sondes anémométriques équipant la flotte Airbus.
Nous vous présentons dans l’ordre chronologique un résumé des constats et surtout des actions menées par l’entreprise depuis 2001.

Août 2001

A la suite de fluctuations et/ou de pertes des indications de vitesse aérodynamique sur A330 et A340 rapportées par certaines compagnies, la DGAC publie une « Airworthiness Directive » (AD) par type avion, pour imposer le remplacement des sondes de Pitot ROSEMOUNT P/N 0851GR, soit par des sondes GOODRICH P/N 0851HL, soit par des SEXTANT (THALES) P/N C16195-AA ; cette opération devant être terminée avant le 31 décembre 2003.

En effet, les services officiels attribuent ces évènements à la présence de cristaux de glace et/ou de quantité d’eau qui excède les spécifications des sondes Pitot ROSEMOUNT P/N 0851GR.

En accord avec l’« Airworthiness Directive », le modèle SEXTANT (THALES) P/N C16195-AA est installé sur la flotte A340 d’Air France ; à partir de décembre 2001, Air France reçoit ses premiers A330 qui sont équipés d’origine des sondes SEXTANT (THALES) P/N C16195-AA.

Aucun événement lié aux sondes ne sera rapporté sur les A330 et A340 d’Air France jusqu’en mai 2008.

Septembre 2007

Airbus émet des notes techniques (Service Bulletin ou SB) qui recommandent, sans être obligatoires et hors tout contexte affectant la navigabilité des avions, le remplacement des sondes THALES P/N C16195-AA installées sur les flottes A320/A330/A340 par des sondes d’un nouveau modèle THALES P/N C16195-BA. Il est indiqué que ce modèle améliore la tenue de la sonde en limitant les conséquences d’ingestion d’eau par fortes pluies et en réduisant le risque du givrage.

Après analyse, les équipes techniques d’Air France décident de lancer cette modification sur la flotte A320 qui connaît des incidents avec pertes d’indications de vitesse à basse altitude lors de fortes pluies. Elles décident de remplacer les sondes A330/A340 par les nouveaux modèles uniquement en cas de panne, la flotte A330/A340 ne connaissant pas alors d’incidents avec perte d’informations de vitesse.

Mai – août 2008

Un premier incident de givrage des sondes se produit sur un A340 d’Air France avec perte temporaire d’indications de vitesse, suivi d’un deuxième incident en juillet 2008 puis de 3 incidents en août 2008, tous sur A340. Airbus est immédiatement interrogé sur l’origine de ces incidents et sur les mesures permettant d’y remédier.

Septembre et octobre 2008

De nombreux échanges avec les équipes techniques d’Airbus ont lieu. Un incident d’exploitation est par ailleurs enregistré en septembre et un en octobre 2008. En six mois, 7 incidents ont ainsi été enregistrés, alors qu’aucun incident de ce genre n’avait été signalé auparavant.

Airbus répond que :
· L’origine supposée de ces incidents est un givrage par formation de cristaux dans les sondes de mesure de vitesse,
· Le nouveau modèle THALES P/N C16195-BA n’a pas été conçu pour répondre au problème de givrage et donc ne devrait pas apporter d’amélioration significative à ce problème,
· Les sondes installées sont conformes et même excédent les exigences réglementaires en terme de navigabilité et de sécurité des vols.

Novembre 2008

Suite à différentes relances des services techniques d’Air France, Airbus corrige ses notes techniques de septembre 2007. Une révision de ces notes techniques dans une édition en date du 12 novembre 2008 annule la recommandation de septembre 2007.
Dès lors, la version révisée de ces notes (SB) ne recommande plus l'installation des sondes THALES P/N C16195-BA afin de réduire le risque de givrage.

Le 24 novembre 2008 une réunion entre les directions techniques d’Air France et d’Airbus aborde longuement les incidents de perte d’informations de vitesse. Air France insiste sur l’importance de ces événements et l’urgence d’y apporter une réponse adaptée. Airbus confirme à nouveau que l’origine de ces incidents est un givrage des sondes, que le dernier modèle THALES P/N C16195-BA ne traite pas le sujet et que les sondes installées sont conformes aux exigences de navigabilité et de sécurité des vols.

Février 2009

Devant notre insistance pour trouver une solution, des travaux en soufflerie sont menés par Thalès et Airbus sur le comportement de la sonde THALES P/N C16195-BA.

Mars 2009

Fin mars 2009, deux nouveaux incidents d’exploitation sont enregistrés dont un premier sur A330. Cela porte au total le nombre d’incidents à 9, dont 8 sur A340 et un sur A330.

Airbus est à nouveau sollicité à plusieurs reprises, répond en confirmant la présomption de givrage des sondes et renvoie vers une procédure de maintenance et de vérification des sondes.

Avril 2009

Dans une lettre du 15 avril 2009, Airbus infléchit sa position : la sonde THALES P/N C16195-BA n’a pas vocation à répondre au problème de givrage des sondes mais les tests menés par Thalès montrent un comportement nettement meilleur que celui du modèle antérieur. Compte tenu des limitations des tests en soufflerie, Airbus suggère une expérimentation sur des avions d’Air France pour vérifier si une amélioration est confirmée en situation réelle.

Sans attendre cette expérimentation, Air France décide immédiatement d’étendre cette mesure à l’ensemble de sa flotte Airbus long-courrier A330/A340 et de remplacer la totalité des sondes de vitesse. Un document technique interne de lancement de la modification est établi en date du 27 avril 2009. Le début de la modification des avions est planifié dès réception des pièces, à raison de plusieurs avions par semaine, à partir du 1er juin.

Mai 2009

Air France demande à THALES d’accélérer le calendrier de livraison des sondes. Celles-ci sont livrées à partir du 26 mai 2009 à raison de 12 tubes de Pitot par semaine. Le programme a ainsi pu être accéléré.

Depuis l’accident

Sans préjuger d’un lien entre les sondes anémométriques et les incohérences dans les indications de vitesses présentées aux pilotes, Air France a décidé d’accélérer son plan de remplacement des sondes THALES P/N C16195-AA sur la flotte Airbus.

Depuis le 12 juin dernier, tous les Airbus A320, A330 et A340 en exploitation au sein d’Air France sont équipés des sondes de dernière génération THALES P/N C16195-BA.

Pour autant, dans un bulletin d’information publié le 8 juin dernier, Airbus confirme que la flotte mondiale d’Airbus peut être exploitée avec l’un des 3 types de sondes anémométriques qui équipe la flotte mondiale, à savoir THALES P/N C16195-AA, THALES P/N C16195-BA et GOODRICH P/N 0851HL.

Mon commentaire : Lorsque les enquêtes diligentées confirmeront les événements tels qu'ils sont décrits ci-dessus, elles devraient apaiser les doutes qui sont nés à la suite d'informations parcellaires, en particulier sur le sujet des sondes de Pitot.

 

> AF 447 : Les familles attendent de connaitre la vérité

 

(source France-soir) samedi 20 juin - Les familles des victimes du vol Rio-Paris souhaitent créer une association commune avec le Brésil.  Christophe Guillot-Noël est le président de l’« Association pour la vérité et pour la défense des droits des victimes du vol AF447 ». Lors de cette catastrophe, il a perdu son frère Olivier. Agé de 37 ans, ce dernier était chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à Paris. Une semaine après la création de l’association, 45 familles françaises se sont jointes à lui, pour la plupart déçues par l’absence d’informations. Le 7 juin, Pierre-Jean Vandoorne avait été nommé ambassadeur auprès des familles pour les « assister », et « faciliter leurs relations avec les administrations et Air France ». Vendredi, ce dernier a tenu à « rassurer » les familles sur le maintien du dispositif de recherche.

Quelques heures plus tôt, Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général d’Air France-KLM, jusque-là discret, a déclaré qu’une avance de 17.500 euros était en cours de versement aux familles des victimes. « Nous leur avons conseillé de les refuser, car cela constitue une adhésion au contrat de transport Air France », explique de son côté Sylvain Maier, l’un des conseils de Christophe Guillot-Noël. Trois semaines après la catastrophe, alors que les circonstances du drame restent méconnues, les familles attendent avant tout de connaître la vérité, et de récupérer peut-être la dépouille de leurs proches disparus.

FRANCE-SOIR : Les corps seront certainement identifiés dans les prochains jours, comment vivez-vous cette attente ?

CHRISTOPHE GUILLOT-NOËL : Depuis le démarrage, c’est insoutenable. On se demande si on va récupérer la dépouille ou pas. Quoi qu’il arrive, même si des corps sont repêchés dans plusieurs mois, les familles ont besoin d’organiser une cérémonie pour leurs proches disparus, leur propre hommage. C’est une partie importante dans le travail de deuil. Et là, comme cela fait longtemps, le moment de la cérémonie se fait sentir. Pour mon frère, nous sommes en train de l’organiser pour la première quinzaine de juillet.

Le directeur général d’Air France a évoqué vendredi l’organisation d’un hommage solennel, qu’en pensez-vous ?

Si Air France veut faire quelque chose, je trouve cela tout à fait bien. Ce sera un hommage de plus à faire avec les familles. La cérémonie à la cathédrale Notre-Dame de Paris (NDLR : le 3 juin) avait eu cet avantage d’être très apaisante. On avait trouvé que c’était bien fait. C’était l’occasion de se poser un moment.

Portez-vous toujours le même regard sur l’attitude de la compagnie aérienne ?

J’ai écouté les déclarations de Pierre-Henri Gourgeon. Il a l’impression d’avoir fait ce qu’il avait à faire. Il a parlé de listes, de statistiques, de personnel d’Air France en contact avec les familles. Je n’ai pas suffisamment de recul pour dire si la compagnie est vraiment en contact avec 1.800 personnes proches des victimes. Je vais le laisser maître de ses propos. Peut-être que nous n’avons pas la même notion d’humanité. Dans une situation exceptionnelle comme celle-là, il aurait pu oublier un peu son statut et se concentrer sur l’humain. Si jamais Air France est confrontée à d’autres catastrophes, j’espère que la compagnie tiendra compte de cet aspect-là.

Qu’attendez-vous désormais ?

Nous attendons avec impatience le rapport du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA). On espère qu’il nous donnera clairement des conclusions qui feront état de la vérité. Dans les prochains jours, nous avons besoin de réunir les familles, de les écouter et de poser des questions. Je souhaiterais que l’on ne parle plus au nom de la famille Guillot-Noël, j’attends un effet de masse. Nous sommes également entrés en relation avec la présidente de l’association brésilienne, qui regroupe 59 familles. L’objectif, c’est de créer une association commune. Il faut que cela ait une ampleur qui dépasse le national.

L’AESA n’exige pas le remplacement des sondes Pitot

L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a indiqué vendredi qu’elle ne dispose pas, à ce jour, d’éléments suffisants pour exiger un remplacement des sondes de mesure Pitot, soupçonnées de défaillance sur certains Airbus A330. « Les informations qu’on a analysées dans notre évaluation technique ne permettent pas de prendre cette décision », affirme le porte-parole de l’agence. Pour l’heure, aucun lien n’a été fait entre un dysfonctionnement de ces sondes de mesures de vitesse équipant l’Airbus et l’accident du vol Rio-Paris. Cependant Air France n’a pas attendu les conclusions de l’AESA pour prendre une décision. Le week-end dernier, la compagnie annonçait en effet avoir effectué le remplacement de la totalité des sondes Pitot sur ses avions long-courriers A330 et A340.

 

> SkyEurope dépose le bilan !
 

(source Boursier.com) lundi 22 juin - La compagnie low cost SkyEurope a annoncé ce lundi s'être placée sous la protection des créanciers par le tribunal de Bratislava afin de permettre à la direction de mener à bien la réorganisation du groupe. "SkyEurope a volontairement pris cette mesure afin d'obtenir le temps nécessaire pour optimiser le plein potentiel de son réseau, de restructurer la dette de l'entreprise, et de rendre l'entreprise plus attrayante " explique la société dans un communiqué...

Le groupe d'Europe centrale précise par ailleurs que ses vols continueront à s'effectuer normalement et que ni les fournisseurs ni les employés ne seront touchés par cette mesure...

Mon commentaire : Cette compagnie low cost, basée en Slovaquie, est régulièrement déficitaire depuis sa création. Il semble que ses actionnaires ne puissent plus la sauver en l'état. A noter qu'elle fait une concurrence importante à sa voisine tchèque CSA, partenaire d'AF-KLM dans Skyteam.

 

> British Airways aimerait que ses salariés travaillent pour rien

 

(source Europe 1) mardi 16 juin - Les employés de la compagnie aérienne britannique sont appelés à travailler gratuitement pour une durée comprise entre une semaine et un mois.

Un simple courrier électronique adressé à plus de 30.000 salariés à travers le Royaume-Uni : voilà la manière choisie par la compagnie aérienne britannique British Airways pour demander à ses employés de travailler gratuitement, pour une durée comprise entre une semaine à un mois. Ce plan ne sera pas obligatoire, mais la compagnie, assurant que la survie de l'entreprise est en jeu, encourage ses salariés à "jouer le jeu".

Pour les employés de la compagnie, il s'agit ainsi "d'imiter" le directeur général et le directeur financier du groupe : en mai, tous deux avaient annoncé qu'ils travailleraient pour rien pendant un mois. Mais tous les salariés n'ont pas la même trésorerie à disposition : le directeur général du groupe gagne 735.000 livres par an.

La compagnie britannique a annoncé la semaine dernière qu'elle discutait avec ses pilotes de réductions de salaires, et le directeur général a déjà prévenu qu'il y aurait d'autres suppressions d'emplois, après celles de 2.500 postes menées depuis mars dernier.

 

> Les pilotes de British Airways ne travailleront pas gratuitement

 

(source L'usine nouvelle) jeudi 18 juin - British Airways a crée la surprise en proposant le 17 juin à ses 30 000 salariés de travailler gratuitement sur base du volontariat sur une durée d'une semaine à un mois. Le syndicat britannique des pilotes, la British Airline Pilots Association (Balpa) a adopté une autre stratégie et a trouvé un accord avec la direction, prévoyant des baisse de salaires (de 2,61% pour les pilotes, soit 2 350 euros par an) et des suppressions d'emplois (78 emplois sur 3 200), en échange d'un programme de versement d'actions gratuites

Les pilotes recevraient les actions en 2011 pour une valeur totale de 13 millions de livres (15,5 millions d'euros). Reste qu'une telle somme devra être au rendez vous à cette date, ce qui n'est pas sûr, dans cette période de crise. 

L'accord, s'il est ratifié par les adhérents du syndicat, permettrait à la compagnie d'économiser près de 26 millions de livres par an (30 millions d'euros). « Ce paquet de mesures aidera British Airways à surmonter le retournement économique actuel, tout en permettant pour la première fois aux pilotes d'obtenir une vraie part de la richesse qu'ils aideront à créer », a expliqué le syndicat. La compagnie a enregistré une perte nette de 375 millions de livres (425 millions d'euros) sur l'exercice clos le 31 mars 2009, sous l'effet de la chute du trafic aérien. 

British Airways a multiplié les plans de départs volontaires depuis le début de l'année et a demandé à tous les salariés de contribuer aux économies de l'entreprise.

 

> Air France-KLM : coentreprise entre AFI et Royal Air Maroc

 

(source CercleFinance.com) mercredi 17 juin - Air France Industries (AFI) a annoncé mercredi la signature d'un accord avec Royal Air Maroc portant sur la création d'une joint venture dans la maintenance, la réparation la révision (MRO) d'appareils.

La coentreprise, détenue à parité par les deux groupes, sera située à l'aéroport Mohamed V de Casablanca et gérée de manière conjointe.

'L'avènement de cette joint venture renforce les positions d'Air France Industries et de Royal Air Maroc au sein du marché européen et africain en fournissant des services MRO dédiés pour soutenir la famille des A320', expliquent les deux groupes dans un communiqué commun.

 

> Air France-KLM : joint-venture entre AFI et Aircelle

 

(source CercleFinance.com) mercredi 17 juin - Air France Industries (AFI), la branche de maintenance aéronautique d'Air France, et Aircelle, une filiale du groupe Safran, ont annoncé mercredi qu'ils s'associaient dans la création d'une joint-venture pour la maintenance et la réparation des nacelles de moteurs d'avions au Moyen-Orient.

La joint-venture, détenue à parité par les deux partenaires s'implantera aux Emirats Arabes Unis dans la 'Jebel Ali Free Zone' à Dubaï.

A l'origine de la création de cette nouvelle unité : l'importance des flottes A320, A330, A340-500/-600, A380 et B777 au Moyen-Orient. 'La présence au plus près des futurs clients permettra de proposer une offre réactive et de qualité, gage de succès pour la nouvelle joint-venture', explique Air France.

Les deux partenaires offriront aux clients de la région Moyen-Orient des prestations conjointes de services étendus à tous les types de nacelles quelle que soit la motorisation (Rolls-Royce, GE, CFMI, Pratt & Whitney), précise Air France dans un communiqué.

 

> Lufthansa veut prendre des mesures pour rester bénéficiaire

 

(source Lematin.ch) vendredi 19 juin - La compagnie aérienne allemande Lufthansa, maison mère de Swiss, prévient que son objectif d'un résultat d'exploitation bénéficiaire en 2009 pourrait être compromis si elle ne prend pas de nouvelles mesures d'économies.

"Un bénéfice d'exploitation positif nécessite des économies supplémentaires. Il s'agit d'éviter une perte d'exploitation sur l'exercice et d'augmenter de façon durable le pouvoir bénéficiaire du groupe pour les années à venir", a expliqué Lufthansa.

La compagnie aérienne faisait auparavant partie des rares à promettre un bénéfice opérationnel cette année. Elle souligne que le prix du carburant a grimpé de moitié depuis la fin du premier trimestre.

Et les chiffres d'affaires dans le transport aérien ont continué à baisser au deuxième trimestre, à cause de la baisse des volumes et des prix. Si cette tendance devait se poursuivre, l'objectif de résultat d'exploitation du groupe pourrait s'en trouver compromis, affirme Lufthansa.

 

> Lufthansa Italia réduit la fréquence de ses vols

 

(source business travel.fr) mercredi 17 juin - Le siège milanais de Lufthansa Italia prévoit de suspendre l’exploitation d’une route et de réduire ses fréquences jusqu'à 50% sur certaines routes entre le 28 juin et le 31 août.

Lufthansa Italia indique que ces coupures concordent à la baisse du niveau d’activité des voyages d'affaires au cours des mois d'été. Mais certains observateurs se demandent si les plans d'expansion de Lufthansa Italia n’ont pas été trop ambitieux compte tenu du ralentissement économique actuel. On signale que certains tarifs de la compagnie aérienne ont été légèrement augmentés.

Lufthansa Italia va ainsi suspendre ses vols entre Bruxelles et Milan et les vols entre l'aéroport de Heathrow à Londres et l’aéroport de Milan, seront réduits de six à quatre par jour.

Le nombre de vols entre Paris CDG et Milan, sera réduit de moitié soit de quatre à deux vols par jour...

Mon commentaire : Lufthansa a profité de la réduction des vols Alitalia au départ de Milan pour s'y installer. Son succès parait mitigé. Les vols d'Alitalia à Milan sont à l'aéroport de Linate, bien plus proche du centre ville que ceux de Lufthansa à Malpensa, ce que préfère la clientèle.

 

> Air France-KLM : HSBC en renfort

 

(source Tradingsat.com) mercredi 17 juin - Air France-KLM a fait l'objet d'une note de la banque HSBC ce mercredi. Le courtier relève son objectif de cours de 12,40 à 13,50 euros tout en confirmant une opinion positive à « Surpondérer ».

 

Fin de la Revue de Presse...

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM

 

> Assemblée Générale des actionnaires Air France-KLM le 9 juillet

 

L'assemblée générale des actionnaires d'Air France-KLM se déroulera le 9 juillet 2009. Tout salarié actionnaire peut s'y présenter. Les convocations et bulletins de vote sont envoyés à la mi-juin au domicile des actionnaires.

Chaque salarié actionnaire peut recevoir un ou plusieurs bulletins. Tout bulletin reçu doit être utilisé. Chaque bulletin correspond à des actions de nature différente (au "porteur", pour les actions logées dans des FCPE, au "nominatif" pour celles qui sont gérées par la Société Générale).

Cette année, le conseil d’administration ne propose pas de verser de dividende aux actionnaires. On verra si l’assemblée générale approuve ce choix.

Les 13 résolutions proposées me semblent recevables.

Ceux qui ne veulent pas voter eux-mêmes peuvent, s’ils le souhaitent, me confier leurs pouvoirs.

Pour me donner pouvoir à l’assemblée générale du 9 juillet :

Sur le bulletin, cochez la case :

« JE DONNE POUVOIR A : »

indiquez : Christian Magne

Adresse : CL-DA

Datez, signez, puis postez avec l’enveloppe jointe...

...ou renvoyez-moi sans tarder votre bulletin signé sous enveloppe service avec les mentions :

C. Magne  Service : CL-DA Roissy Siège

(Chaque bulletin reçu doit être utilisé)


> Mon point de vue sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 9,251 € le vendredi 19 juin.

La moyenne des objectifs de cours des principaux analystes pour l'action AFKL progresse de 11,70 à 11,80 €.

Le pétrole est remonté régulièrement depuis quelques semaines et atteint 70 $.

La récession s'est installée dans les pays développés. La croissance des pays émergents a ralenti (Chine, Inde...). La baisse des résultats de la plupart des entreprises a plombé les marchés actions. Les commentaires négatifs des spécialistes de la finance sur l'activité du transport aérien maintiennent le cours de notre action à un niveau relativement bas.

Quelques indicateurs économiques font entrevoir une perspective de reprise d'activité mondiale : niveau des stocks, consommation des ménages, rebond du secteur industriel allemand... mais d'autres indicateurs s'aggravent : chômage, endettement des Etats...

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de compétence...

Si vous n'avez pas reçu l'une des dernières lettres, un clic sur l'un des liens ci-après vous permettra de la retrouver...

Lettre N°184 du 1er juin 2009 cliquez ici
Lettre N°185 du 8 juin 2009 cliquez ici
Lettre N°186 du 15 juin 2009 cliquez ici

D'autres infos sur le site navigaction.com

Idée : Cette lettre peut intéresser l'un ou l'autre de vos collègues. Faites-la circuler. Ceux-ci pourront s'y inscrire pour la recevoir directement en m'envoyant un mail à chmagne@navigaction.com

> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

Je suis, dans tous les cas, à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité

Cette lettre traite de tout sujet relatif à l'actionnariat salarié d'Air France-KLM. Je vous l'adresse parce que nous avons pu être en contact à votre initiative, parce que vous avez souhaité être informé par e-mail, parce que vous m'avez donné pouvoir lors d'une assemblée générale des actionnaires, ou bien que vos noms ou courriels sont visibles dans l'espace manager ou PNAF.net, ou encore le syndicat dont vous êtes adhérent et qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqué votre adresse.

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