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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N°190, lundi 13 juillet 2009, 4516 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent ce message...

 

Je remercie les 1718 salariés qui m'ont confié leurs pouvoirs pour l'assemblée générale des actionnaires du 9 juillet. Toutes les résolutions proposées ont été approuvées.

De nombreux actionnaires dont une grande part de salariés et de retraités, souhaitaient en savoir plus sur l'adaptation de la stratégie du groupe aux récentes évolutions du transport aérien.

A ces questions, le président Spinetta a répondu notamment, que la politique moyen-courrier est en cours de redéfinition et sera arrêtée pendant l'automne.

 

La Revue de Presse...

 

> AF447 : "L'échec" d'Air France

 

(source JDD.fr) jeudi 9 juillet - Plus d'un mois après le crash, le 1er juin dernier, du vol AF447 Rio-Paris, le P-DG et président du conseil d'administration d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, a plaidé jeudi la cause de son groupe, lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires. "C'est une tragédie pour nous et la communauté nationale. C'est une tragédie pour la communauté internationale dont les ressortissants sont morts, c'est une tragédie pour la communauté aéronautique mondiale qui veut comprendre et c'est une tragédie pour Air France", a-t-il ainsi déploré. "Mais c'est aussi un échec pour notre compagnie. La sécurité de nos vols a été prise en défaut, il nous faut comprendre ce qui est arrivé", a-t-il ajouté.

Le P-DG a par la suite invité les actionnaires à respecter une minute de silence en mémoire des 228 passagers et membres d'équipage du vol Rio de Janeiro-Paris. "J'ai malheureusement dû connaitre deux autres tragédies... : la catastrophe du mont Saint-Odile et celle du Concorde. Il y a des blessures qui ne se referment jamais, ces blessures nous les portons en nous".

Débat sur la gestion de la catastrophe

L'heure n'est pas seulement à la compassion, mais aussi aux explications. Sur ce plan-ci, le P-DG du transporteur se défend comme il le peut. Dans un entretien accordé jeudi au Figaro, le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, a réfuté tout retard dans la réaction de ses équipes lors de l'accident du vol Rio-Paris. Il réaffirme qu'un givrage des sondes de vitesse Pitot peut avoir été un des facteurs de la catastrophe du vol AF447, mais que cela "ne suffit pas à expliquer l'accident". Pierre-Henri Gourgeon a par ailleurs démenti disposer d'un "enregistrement secret" du pilote de l'avion, alors que les rumeurs sur les circonstances de l'accident se sont multipliées ces dernières semaines.

L'enquête sur le crash est sujette à un blocage juridique, a fait savoir jeudi un haut magistrat français. Les autorités brésiliennes refusent en effet de transmettre à la justice française leurs conclusions d'autopsie portant sur 51 corps repêchés dans l'océan Atlantique. Le Brésil n'a en effet pas encore ouvert d'enquête judiciaire mais seulement une procédure administrative...

 

> Air France-KLM prévoit une baisse de capacités de 1% à 1,5% à l'été 2010

 

(source LeParisien) jeudi 9 juillet - Air France-KLM prévoit une baisse de ses capacités "de 1% à 1,5%" à l'été 2010 face à la crise qui affecte le transport aérien, a déclaré jeudi son directeur général, Pierre-Henri Gourgeon.

Le groupe aérien franco-néerlandais table sur "une diminution de l'ordre de 1% à 1,5% de (son) activité pour l'été 2010", a-t-il dit lors de l'assemblée générale des actionnaires d'Air France-KLM.

Pour réduire ses capacités, une compagnie peut réduire le nombre des lignes desservies, leurs fréquences, ou encore recourir à des avions plus petits.

M. Gourgeon a redit qu'il n'excluait pas le recours au chômage partiel et qu'Air France continuait à avoir recours à la mobilité professionnelle et géographique.

M. Gourgeon avait déjà déclaré "ne pas exclure des mesures de chômage partiel à la rentrée s'il n'y a pas de reprise", dans un entretien au Figaro de jeudi.

Par ailleurs, Air France a connu entre le 30 septembre 2008 et le 30 mars 2009 une perte de 3,6% des effectifs "et cela va se poursuivre à un rythme similaire cette année et les années suivantes", a confirmé M. Gourgeon lors de l'assemblée générale.

Concernant le nouveau projet d'accord avec les salariés sur la garantie d'emploi, M. Gourgeon a indiqué que "le nouveau projet d'accord est en cours de négociation, on verra comment cela sera traité".

L'accord triennal actuellement en vigueur sur ce sujet est valable jusqu'au 21 juillet.

Mon commentaire : Le projet d'accord triennal soumis à la signature des syndicats (fin juillet 2009) conserve le renoncement aux licenciements non volontaires jusqu'au 31 décembre 2010, pour autant que les salariés acceptent les mesures nouvellement définies dans le projet.

 

> Air France-KLM : Les pilotes suspendent leur préavis de grève

 

(source Tradingsat.com) mercredi 8 juillet - L'été s'annonce plutôt calme pour Air France. Après les syndicats d'hôtesses et de stewards fin juin, les pilotes de la compagnie ont annoncé hier la suspension de leur préavis de grève nationale, prévue pour le 10 juillet. A l'origine de cette décision, l'assurance par François Fillon que « le projet de loi sur la représentativité sera soumis au vote des députés lors de la session extraordinaire du mois de septembre », explique le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL France ALPA) dans un communiqué.

Bonne nouvelle pour Air France, qui a fait part d'une contraction de plus de 6 % de son trafic au mois de juin...

 

> Les syndicats de British Airways contre le plan d'économies de la direction

 

(source RFI.fr) mardi 7 juillet - Les syndicats de British Airways rejettent le plan d’économies de la direction qui prévoyait 3 500 suppressions d’emplois et un gel des salaires. C’est après une réunion du personnel de cabine, des bagagistes et du personnel de comptoir aux aéroports à laquelle assistaient plus de 2 000 salariés que ce refus a été annoncé.

Les syndicats avaient accepté le mois dernier une réduction de salaire de 2,6 % pour les pilotes mais ils considèrent comme une attaque directe les propositions de la direction pour les plus bas salaires de la compagnie. Les syndicats n’ont pas encore déposé de préavis de grève et iront mercredi 8 juillet à une réunion de conciliation.

British Airways a annoncé, il y a deux mois, des pertes de plus de 400 millions d’euros. La direction avait alors demandé aux salariés d’accepter des réductions de salaires ou même de travailler pour rien. Ces propositions avaient été approuvées par 8 000 salariés sur les 40 000 de la compagnie.

Le directeur général de British Airways avait montré l’exemple en renonçant à son salaire de juillet mais les syndicats avaient jugé insultante pour leurs adhérents sa demande de travailler sans salaire : il gagne en un mois deux fois plus que le salaire annuel moyen du personnel de cabine qui est au cœur du nouveau conflit.

 

> British Airways : Moody's abaisse sa note à Ba3

 

(source Dow Jones) vendredi 10 juillet - L'agence de notation financière Moody's a une nouvelle fois abaissé la note de crédit de British Airways, estimant que la faiblesse de la demande dans le secteur et la hausse des prix du kérosène vont probablement peser sur les résultats de la compagnie aérienne britannique cette année.

Moody's prévoit que le redressement du secteur du transport aérien sera lent, en particulier pour le segment haut de gamme, et que l'activité va rester faible sur le restant de l'année. L'agence de notation indique qu'un nouvel abaissement de sa note est possible si le marché ne se redresse pas dans les prochains trimestres ou si British Airways se retrouve confronté à des problèmes de liquidités. 

Moody's attribue à présent à British Airways une note Ba3, trois crans en dessous de la catégorie investissement, avec une perspective stable. 

Moody's a abaissé la note de British Airways à trois reprises en cinq mois.

Mon commentaire : Le rôle des agences de notation financière est de mesurer le risque de non remboursement des dettes que présente l’emprunteur. Plus la note est basse, plus l'entreprise qui emprunte devra se soumettre à des conditions d'emprunts élevées (taux d'intérêt, garanties). British Airways semble être, actuellement, celle des trois grandes compagnies européennes dont la situation financière est la plus incertaine.

 

> British Airways : Les actionnaires d'accord pour augmenter le capital si besoin

 

LONDRES, (source Reuters) dimanche 12 juillet - British Airways a obtenu l'assentiment de ses actionnaires pour augmenter son capital si nécessaire, rapporte l'Observer dimanche.

Le directeur général de BA, Willie Walsh, a sondé une dizaine de grands actionnaires du groupe sur l'idée de les mettre à contribution, lors d'une réunion fin juin au siège de la banque d'affaires Merrill Lynch, précise le journal britannique.

Selon The Observer, les analystes estiment que la compagnie britannique pourrait être contrainte à un moment ou un autre de lever 500 millions de livres (580 millions d'euros), si le trafic passagers ne reprend pas.

La plupart des actionnaires de la compagnie aérienne estiment qu'une augmentation de capital de BA sera à un certain stade inévitable, a déclaré un gérant de fonds présent à la réunion et cité par le journal.

BA a déclaré lors de la réunion qu'elle pensait qu'elle n'aurait pas besoin de faire appel au marché sauf cas de dégradation très importante du marché ou en cas de grève cet été, rapporte encore The Observer.

 

> British Airways va accepter une fusion presque à parité avec Iberia

 

MADRID, (source Reuters) lundi 13 juillet - British Airways est prête à accepter une fusion presque à parité avec Iberia, écrit lundi El Economista, qui cite des sources proches du dossier.

En échange, la compagnie aérienne espagnole est prête à prendre sa part dans la caisse de retraite de British Airways, lourdement déficitaire, ajoute le journal.

Le siège financier de la nouvelle entité serait situé à Madrid.

Iberia et son actionnaire principal, la caisse d'épargne Caja Madrid, ont refusé de dire s'ils avaient reçu une offre améliorée de la part de BA.

Les discussions entre les deux transporteurs aériens durent depuis un an.

 

> CSA abandonne ses vols long-courriers

 

(source aerocontact) mardi 7 juillet - CSA Czech Airlines renforce son plan d’action pour 2009. La compagnie tchèque a annoncé qu’elle allait accélérer la mise en place de certaines mesures destinées à réduire ses coûts. Parmi elles figure la suspension de sa seule desserte long-courrier, celle de New York.

CSA part en effet du postulat que le trafic de passagers subira une baisse à deux chiffres. Elle a donc décidé d’optimiser son programme et sa flotte. L’abandon de ses opérations vers New York en est la décision la plus significative. Elle signifie que la compagnie n’opèrera plus aucune liaison long-courrier – celle vers Toronto s’arrête le 13 octobre et celle vers New York le 26 octobre. Ses deux Airbus A310 seront retirés du service régulier et utilisés dans le cadre de vols charters.

CSA proposera toutefois toujours des vols vers New York, ceux opérés par sa partenaire dans SkyTeam Delta Air Lines.

Les destinations moyen-courriers vont également être la cible de ses nouvelles mesures. En Europe, certaines fréquences vont être réduites, voire certaines destinations supprimées lorsqu’elles seront non rentables. La flotte devrait finalement être réduite de 10%.

 

> easyJet à Genêve : «Nous allons mettre le cap sur l’Egypte»

 

(source L'illustre.ch) mercredi 8 juillet - Dix ans après son installation à Genève, EasyJet a bouleversé la donne du trafic aérien. Pour le pire ou pour le meilleur ? Son directeur commercial pour l’Europe du Nord, Thomas Haagensen, 37 ans, évoque le chemin parcouru, répond aux critiques et révèle en primeur les trois nouvelles lignes que la compagnie va ouvrir d’ici à la fin de l’année.

Qu’est-ce qui se passe? EasyJet est en panne, ou en crise ?

Comment ça ?!

On est déjà en juillet et vous n’avez pas encore annoncé, comme chaque année, le lancement d’une seule nouvelle ligne au départ de Genève…

Oh, mais ça va venir ! La campagne d’affichage commencera en septembre. Pour la saison d’hiver, donc l’horaire qui débute en octobre, nous allons ouvrir trois lignes complètement nouvelles. La première est française, c’est Toulouse. Elle s’inscrit dans la droite ligne du succès que nous avons déjà avec Bordeaux et Nantes. La deuxième est scandinave. Après avoir ouvert Stockholm l’hiver dernier, une destination qui fonctionne très bien, nous allons lancer Copenhague, quatre fois par semaine.

Quant à la troisième ligne ?

Elle correspond à une autre catégorie: celle qui donne du soleil en hiver aux Romands. On avait déjà Las Palmas et Marrakech. Dans le même ordre d’idées, nous allons lancer Charm El-Cheikh, en Egypte, deux fois par semaine. Les vols commenceront en décembre. Il nous faut pour cela un avion capable de voler plus loin que ceux de notre flotte actuelle. Ce sera un A320.

Avec Marrakech et, d’ici peu, Charm El-Cheikh, vous sortez nettement de votre pré carré qui est l’Europe. EasyJet se lance-t-elle dans une nouvelle politique commerciale, tournée vers les vols intercontinentaux ?

Pas du tout ! L’Europe et le bassin méditerranéen demeurent notre point d’ancrage le plus important. Nous restons fondamentalement dans le court et moyen-courrier.

Pas de risque – ou de chance – de voir un jour EasyJet relier New York ou Bangkok ?

Ça n’entre en aucun cas dans notre stratégie.

Votre compagnie fête cette année les 10 ans de son installation à Genève. Combien de lignes exploitiez-vous en 1999 ?

Juste une : Genève-Londres ! Puis nous avons acquis la compagnie bâloise TEA (Trans European Airways) et, à partir de là, nous n’avons plus arrêté de grandir et de proposer aux Romands de nouvelles destinations directes dans toute l’Europe. Nous en sommes maintenant à quarante.

Comment expliquer une pareille expansion ?

Notamment par notre politique de destinations directes. Nous n’acheminons pas les gens vers des hubs, mais directement là où ils souhaitent se rendre. Si vous voulez aller à Nantes avec nous, vous ne commencez pas par passer par Paris, Francfort ou Dieu sait où, vous y allez en ligne directe. En matière de croissance dans le domaine aérien, c’est d’ailleurs révélateur de constater que 96% des nouvelles routes européennes ont été ouvertes ces trois dernières années par des compagnies à bas prix, comme la nôtre.

Mais il vous est aussi arrivé de supprimer des lignes qui ne marchaient pas ou plus. Lesquelles, par exemple ?

La plus récente est Genève-Prague. Après avoir connu un beau succès, cette ligne a perdu de son intérêt pour nos clients. Comme si les gens avaient aimé découvrir cette ville, mais n’y retournaient pas deux fois. Plus tôt, nous avons aussi supprimé par exemple Genève-Hambourg. Mais ce sont des cas plutôt rares.

Dix ans après l’arrivée d’EasyJet à Genève, que représente cette ville par rapport à l’ensemble des affaires de la compagnie ?

Huit à dix pour cent de notre trafic global.

Une critique revient de façon récurrente: en proposant sans cesse de nouvelles lignes, vous ne faites que gonfler artificiellement les besoins du consommateur. Le client ne vole plus du point A au point B par nécessité, mais parce que EasyJet assure la ligne et propose des tarifs intéressants. Est-ce encore défendable d’un point de vue écologique ?

C’est une critique effectivement récurrente, mais fausse et préconçue. L’image caricaturale montre volontiers 150 fêtards en train de se rendre à Ibiza où ils ne seraient jamais allés sans vol bon marché. Mais c’est une image complètement fausse.

Et pourquoi donc ?

Parce que 25% de notre clientèle est constituée d’hommes d’affaires. Ils vont de Genève à Paris ou de Stockholm à Genève sur EasyJet parce que cela leur permet, surtout en ce moment de contraintes budgétaires, de voler autant qu’avant, mais en dépensant moins. Ensuite, une forte proportion de notre clientèle est aussi de type ethnique: ce sont des gens d’origine française, ou espagnole, portugaise, italienne, qui vont voir leur famille ou les font venir à l’occasion des fêtes. Ce trafic existe de longue date, mais aujourd’hui il est facilité par des accès directs.

D’accord, mais on connaît tous des gens qui se disent «Tiens, on va à Nice, ou à Rome, ou à Londres, ou n’importe où ailleurs, ce week-end» simplement parce que EasyJet le leur propose à bon compte.

C’est clair. Ces gens-là constituent aussi une partie de notre trafic. Mais cela revient à poser une question quasi philosophique: qu’est-ce qui est nécessaire? Quelle part de plaisir est nécessaire? Aller voir sa famille régulièrement, est-ce nécessaire ?

Est-ce nécessaire d’être vigilant en matière de gaz à effet de serre… Est-ce nécessaire de ne pas gaspiller les dernières réserves de pétrole…

Ecoutez, il faut bien vous rendre compte d’une chose : être efficient en matière de CO2, ça veut dire être efficient en termes de consommation de kérosène. L’an dernier, quand le baril est passé à des prix records, nous avons pris l’initiative d’accélérer le remplacement d’une partie de notre flotte par de nouveaux appareils moins gourmands en carburant. Et vous devez prendre en compte le taux de remplissage des avions. Chez nous, il est de 85%, ce qui donne une efficacité par kilomètre/ personne supérieure à celle de l’industrie aéronautique.

Deux gros accidents viennent d’endeuiller le monde aérien. En ressentez-vous le contrecoup ?

Non. Cela n’a pas eu d’impact sur les réservations. Les gens savent qu’en termes de sécurité nous ne faisons aucun compromis, c’est notre priorité. Dans ce domaine-là, notre compagnie a un passé exemplaire: quinze ans d’activité sans aucun accident. Au point que EasyJet est maintenant considérée par les assureurs comme une référence dans le domaine aérien.

Venons-en à la crise. Dans quelle mesure vous touche-t-elle ?

Nous avons été bénéficiaires l’an dernier malgré l’envol du prix du kérosène. Et il n’y a presque que deux compagnies en Europe qui devraient encore l’être à la fin de cette année. C’est Ryan Air et EasyJet. Toutes les autres accumulent des pertes.

Donc pas de chiffres rouges depuis le début de cette année ?

Regarder les chiffres mois par mois a peu de sens dans cette industrie. La saisonnalité est trop importante. Il suffit que Pâques bouge de mars à avril et les chiffres sont complètement faussés. Il est important de considérer les douze mois de l’année et, je vous le répète, pour nous, 2009 s’achèvera avec un bénéfice.

Mon commentaire : A remarquer le désintérêt affiché d'easyJet pour des destinations long-courrier. Tout au moins au départ de Genève.

 

> L'espoir d'un accord Lufthansa/Austrian s'amenuise

 

BRUXELLES, (source Reuters) vendredi 10 juillet - L'avenir du transporteur aérien Austrian Airlines semblait remis en question vendredi, la Commission européenne ayant déclaré qu'il faudrait "un miracle" pour que son rachat par Lufthansa soit approuvé d'ici la fin du mois.

L'exécutif européen a fait savoir que les nouvelles propositions avancées vendredi par la compagnie allemande n'étaient pas suffisantes pour lever toutes les interrogations concernant la compatibilité du projet avec les règles de concurrence.

La Commission avait décidé la semaine dernière de procéder à un examen approfondi en notant que la transaction risquait notamment de diminuer la concurrence sur les liaisons entre Vienne et Francfort, Munich, Stuttgart, Cologne, Zurich, Genève et Bruxelles.

 

> China Eastern rachète Shanghai Airlines

 

SHANGHAI/HONG KONG, (source Reuters) lundi 13 juillet - China Eastern Airlines a annoncé l'acquisition de Shanghai Airlines, un accord largement anticipé de 9 milliards de yuans (945 millions d'euros) qui assurera à la future entité plus de la moitié du trafic aérien à l'aéroport de Shanghai, le hub financier de la Chine.

La fusion entre ces deux transporteurs, déficitaires, donnera naissance à une compagnie qui pourra concurrencer plus efficacement leurs rivaux chinois Air China et China Southern Airlines...

... "La fusion est bénéfique sur le long terme, étant donné que la part de marché de China Eastern sera très élargie...

... Shanghai Airlines est la plus petite des deux compagnies, avec une flotte de 66 appareils à la fin 2008. China Eastern avait à cette date une flotte de 240 appareils.

Mon commentaire : Bien qu'aux antipodes, cette fusion ne peut nous laisser indifférents. Celle-ci pourrait grossir le réseau concurrent car Shanghai Airlines, la compagnie achetée par China Eastern, était déjà membre de Star Alliance. A moins que China Eastern, grossie de Shanghai Airlines, rejoigne Skyteam. Ces deux possibilités sont un enjeu d'autant plus important qu'un rapprochement de cette compagnie chinoise avec China Southern, notre allié Skyteam, est envisageable. Autrement dit : dans le scenario le plus favorable, Skyteam pourrait gagner deux partenaires chinois, dans le cas défavorable, à terme, elle pourrait en perdre un.

 

> Air France-KLM : Oddo relève sa recommandation, conseille d'acheter

 

(sourceTradingsat.com) vendredi 10 juillet - Oddo a relevé vendredi sa recommandation sur Air France - KLM de "Accumuler" à "Achat" tout en laissant son objectif de cours inchangé à 12 euros. 

Le broker estime que le cours actuel de la compagnie aérienne, qui a perdu près de 30% depuis ses plus hauts de début juin, ne tient pas compte de la multiplication des signes d'un arrêt de la dégradation du secteur. Oddo pense aussi qu'Air France - KLM a la capacité de surprendre favorablement les investisseurs en matière d'économie de coûts.

 

Fin de la Revue de Presse...

 


> Mon point de vue sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 8,401 € le lundi 13 juillet.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL glisse à 11,97 €.

Le pétrole est descendu en quelques jours de plus de 70 $ à environ 60 $.

La récession s'est installée dans les pays développés. La croissance des pays émergents a ralenti (Chine, Inde...). La baisse des résultats de la plupart des entreprises a plombé les marchés actions. Les commentaires négatifs des spécialistes de la finance sur l'activité du transport aérien maintiennent le cours de notre action à un niveau relativement bas.

Quelques indicateurs économiques font entrevoir une perspective de reprise d'activité mondiale mais d'autres s'aggravent : chômage, endettement des Etats...

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de compétence...

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Idée : Cette lettre peut intéresser l'un ou l'autre de vos collègues. Faites-la circuler. Ceux-ci pourront s'y inscrire pour la recevoir directement en m'envoyant un mail à chmagne@navigaction.com

 

 

> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

Je suis, dans tous les cas, à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité

Cette lettre traite de sujets relatifs à l'actionnariat salarié d'Air France-KLM. Je vous l'adresse parce que nous avons pu être en contact à votre initiative, parce que vous avez souhaité être informé par e-mail, parce que vous m'avez donné pouvoir lors d'une assemblée générale des actionnaires, ou bien que vos noms ou courriels sont visibles dans l'espace manager ou PNAF.net, ou encore le syndicat dont vous êtes adhérent et qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqué votre adresse.

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