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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N°191, lundi 20 juillet 2009, 4519 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent ce message...

 

La Revue de Presse...

 

> AIR FRANCE-KLM affirme que sa situation financière est saine

 

(source AOF) vendredi 17 juillet - Air France-KLM a démenti vendredi soir l'information parue dans la presse selon laquelle le groupe pourrait faire face à des problèmes de liquidités l'an prochain en raison de la crise économique. Un article paru dans la presse du jour a repris les termes d'un rapport établi par un cabinet d'expertise comptable travaillant pour le Comité Central d'Entreprise d'Air France, a indiqué la compagnie aérienne.

Or, précise Air France-KLM, "ce rapport présente différents scénarios d'évolution de l'environnement économique du transport aérien et conclut que, sous certaines hypothèses particulièrement défavorables, la structure financière d'Air France pourrait en être sérieusement affectée".

"La Direction Générale d'Air France-KLM tient donc à faire savoir qu'elle ne validait en aucune manière les scénarios imaginés". La compagnie affirme que "sa situation financière est et restera extrêmement saine dans les années à venir".

"La trésorerie du groupe se situe à environ 4,5 milliards d'euros au 30 juin dernier, auxquels s'ajoute 1,2 milliard d'euros de lignes de crédit disponibles, soit un total de 5,7 milliards d'euros de liquidités, après notamment le succès considérable rencontré par l'émission récente de 660 millions d'euros d'obligations convertibles; les remboursements annuels de dette sont limités et le groupe dispose enfin de près de 40 avions susceptibles d'être refinancés à tout instant", a précisé Air France-KLM.

Mon commentaire : Difficile de saisir le sens des multiples informations sur la santé du groupe qui paraissent s'opposer. Tentons d'y voir plus clair.

L'entreprise communique sur sa situation réelle : l'état de son activité depuis le début de la crise, l'adaptation des moyens mis en œuvre face aux difficultés et la situation de sa trésorerie. Cette dernière reste confortable. Des chiffres précis sont diffusés régulièrement. Ces réserves financières permettent d'agir en souplesse sur la conduite de l'entreprise, notamment en ce qui concerne les salariés.

Les cabinets d'expertise, eux, élaborent des scénarios. En d'autres termes, ils créent des fictions. Rien ne les empêche d'imaginer le meilleur, mais aussi le pire. La faiblesse de la prospective, c'est de ne pas savoir de quoi demain est fait. En général, elle se sert des dernières courbes enregistrées qu'elle prolonge dans l'avenir.

Pour ce qui est de notre situation actuelle : l'activité générale du transport aérien a été freinée. La trésorerie, autrement dit, les réserves financières d'AF-KLM, permettent de faire face au changement d'attitude de la clientèle. Nous n'avons pas perdu de terrain face à nos grands concurrents européens. L'équipe dirigeante intègre les changements dus la crise et cherche à rétablir l'équilibre dépenses/recettes. Grâce à sa bonne trésorerie, l'entreprise a du temps pour mettre en œuvre une nécessaire adaptation.

Il est normal que le CCE s'inquiète de l'avenir et cherche auprès de spécialistes indépendants des éléments de réflexion. Il est normal aussi que la presse mette à profit la "fuite" d'un scénario catastrophe. C'est bien plus croustillant que de publier le scénario d'adaptation et d'équilibre. Enfin, il est normal aussi de ne pas prendre pour argent comptant des prévisions d'experts, lesquels ne sont pas devins, puisqu'ils n'avaient pas vu arriver la crise financière à l'origine de la récession économique.

Ce rapport d'audit, remis aux élus du CEE, n'aurait pas dû parvenir à la presse. En effet, dès qu'il est question d'argent, la confiance est déterminante. Brouiller volontairement l'image de l'entreprise peut coûter cher en cas de besoin de financement.

 

> AF 447 : les débris de l'appareil sont arrivés en France
 

(source challenge.fr) mercredi 15 juillet - Partis jeudi dernier du Brésil, les débris de l'A330 d'Airbus d'Air France sont arrivés en France. 

Voici le point, mercredi 15 juillet, sur les événements survenus autour du crash du vol Rio-Paris le 1er juin, la plus grave catastrophe aérienne, avec 228 morts, depuis l'accident d'un A300 d'American Airlines à New York en 2001 (265 morts).

La sécurité des vols "prise en défaut". Les deux principaux dirigeants d'Air France-KLM se sont exprimés sur le drame jeudi. Notant la quantité de "spéculations" qui entourent le drame, le directeur général Pierre-Henri Gourgeon a ainsi raconté en détail au Figaro les évènements de la nuit, et comment sa compagnie a compris qu'elle avait "vraisemblablement perdu un avion". Il a aussi réagi aux critiques, notamment sur le timing de l'alerte, la façon dont les familles des victimes ont été prévenues et le dossier des sondes Pitot, et a affirmé qu'"il n'y a jamais le moindre arbitrage" entre la sécurité et les perspectives économiques. Dans l'après-midi, le président Jean-Cyril Spinetta a lui reconnu, lors de l'AG du groupe, que la sécurité des vols avait été "prise en défaut" et a expliqué que la compagnie ne prétendait pas "avoir tout bien fait".

Les syndicats minoritaires attaquent. Avant cette manifestation marquée par une minute de silence à la mémoire des 228 victimes, le syndicat (minoritaire) de pilotes Alter a lui distribué des tracts aux actionnaires d'Air France-KLM qui se rendaient à l'assemblée générale jeudi, affirmant qu'"Air France est en danger", car elle serait la seule compagnie à cumuler "autant d'accidents majeurs (5 en 10 ans, responsables de plus de 300 morts)". Mercredi, le Syndicat des pilotes d'Air France (Spaf, minoritaire) avait mis en cause les autorités de l'aviation civile française (DGAC) et européenne (EASA) pour n'avoir pas imposé un changement des sondes Pitot sur les Airbus A330/40, qui aurait pu selon lui "éviter" le crash.

Des capteurs de vitesse en question. Les supputations autour de l'accident se sont effectivement concentrées depuis un mois sur la question des sondes de vitesse. Selon une note interne à Air France révélée par l'AFP, la compagnie a connu au total neuf incidents de givrage des sondes Pitot entre mai 2008 et mars 2009, dont huit sur des A340 et un sur un A330.

"La convergence de plusieurs causes". Airbus a néanmoins assuré plusieurs fois que son A330 était un avion "sûr", et EADS a appelé à la "prudence". "C'est la convergence de différentes causes qui occasionne un tel accident", a déclaré le P-DG du groupe, Louis Gallois. Air France a fini de remplacer la totalité des sondes Pitot sur ses avions long-courriers A330 et A340 par des modèles nouvelle génération, modification qu'avait suggérée le constructeur dès septembre 2007.

D'autres compagnies ou organismes réagissent. La compagnie américaine US Airways, les compagnies aériennes Swiss (groupe Lufthansa), Brussels Airlines, Qatar Airways et LAN ont annoncé qu'elles allaient remplacer les sondes Pitot sur leurs A330-A340. Air Caraïbes a elle indiqué avoir été confrontée en 2008 sur l'un de ses A330 à un dysfonctionnement des sondes, de même que XL Airways France. Toutes deux ont alors procédé au changement de leurs sondes.

Un "élément". Le BEA, chargé de l'enquête technique sur les causes de l'accident, a récemment dévoilé son premier rapport d'étape sur la catastrophe. Il y a exclu l'hypothèse d'une dislocation en vol de l'avion et a affirmé que les sondes Pitot constituaient un "élément" mais pas la cause de l'accident. "L'avion paraît avoir heurté la surface de l'eau en ligne de vol, avec une forte accélération verticale", a expliqué le responsable de l'enquête au vu des éléments de l'avion retrouvé. Aucun gilet de sauvetage n'a été retrouvé gonflé, ce qui tend a prouver que l'amerrissage a été très rapide.

Polémique sur le suivi radio. Une autre polémique a récemment opposé le Brésil aux enquêteurs français et au centre de contrôle de Dakar à propos du suivi du vol AF447, suite aux affirmations du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), selon qui le Brésil n'a pas transmis au Sénégal le suivi du vol la nuit du drame, ce qui a pu retarder les recherches. L'armée de l'air brésilienne a démenti en affirmant qu'elle avait bien informé le Sénégal de l'horaire auquel l'avion devait entrer dans l'espace aérien de Dakar. Une information elle-même démentie par les autorités sénégalaises.

Arrêt des recherches côté brésilien. Le 27 juin, la Marine et la Force aérienne brésiliennes ont annoncé mettre fin aux recherches des corps et débris du vol, estimant que ce qui pourrait encore être trouvé en mer était "insignifiant". Les opérations, menées avec l'aide de navires français et d'avions espagnols et américains, ont permis de repêcher 51 corps parmi les 228 victimes de l'Airbus A330 d'Air France appartenant à 32 nationalités. Les 640 débris retrouvés de l'avion ont été transportés par bateau vers la France où ils sont arrivés le 14 juillet à Pauillac (Gironde). La dérive et les deux conteneurs renfermant les pièces de l'A330 devaient ensuite être transférés sur une barge déjà positionnée le long du quai avant d'être transférées à Langon, dans le sud de la Gironde, après avoir descendu la Garonne. Le chargement poursuivra sa route vers Toulouse par camions jusqu'au centre d'essais aéronautique de Toulouse (CEAT), un organisme dépendant du ministère de la Défense. Quant aux recherches acoustiques des balises des boîtes noires de l'A330, elles se sont achevées vendredi soir; elles reprendront à partir de la semaine prochaine, et seront désormais effectuées par le navire de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), le "Pourquoi Pas", équipé de deux véhicules de plongée, le petit sous-marin Nautile et le robot Victor.

Ouverture d'une information judiciaire à Paris. L'enquête sur le crash a été confiée à la juge d'instruction Sylvie Zimmerman. Des membres des familles de deux des victimes ont déjà déposé plainte à Paris pour "homicides involontaires" et ont été entendus par les gendarmes, selon le parquet. La famille d'une autre victime s'est elle constituée partie civile dans l'information judiciaire ouverte afin d'avoir accès au dossier.

Et l'indemnisation... Air France sera indemnisée à hauteur de 67,4 millions d'euros par ses assureurs pour la perte de l'A330. L'appareil était couvert par plusieurs assureurs, dont Axa Corporate Solutions, filiale du français Axa, qui représente l'ensemble de ces assureurs auprès d'Air France. La part assumée par Axa Corporate Solutions est de 12,5%, soit 8,4 millions d'euros. Selon la Fédération française des sociétés d'assurance, 1 million d'euros d'avance ont déjà été versés aux proches des victimes.

 

> Air France-KLM est-elle vraiment écolo ?

 

(source greenzer.fr) mardi 14 juillet - Air France-KLM vient de se voir décerner le Airline Strategy Award qui récompense l’investissement environnemental de l’entreprise. Une bonne nouvelle pour la compagnie française qui n’aura pas trop de cette distinction pour redorer une image sérieusement écornée par le crash de son A330 dans l’Atlantique le 31 mai dernier. Le label écolo redorera-t-il le blason de Air France-KLM ?

L’avionneur français enregistre donc un motif de satisfaction après sa chute vertigineuse dans le classement des compagnies aériennes les plus sûres. C’est pour sa stratégie environnementale globale et ses différentes mesures environnementales qu’il est loué aujourd’hui. Air France-KLM accueille cette distinction avec un plaisir non dissimulé et déclare : « cette distinction nous pousse à persévérer dans nos efforts » par l’intermédiaire du directeur Managing KLM, Yan Ernst de Groot.

C’est bien au niveau des « efforts » que l’on peut se permettre un certain scepticisme. Peut-on considérer qu’une simple rationalisation des actions pour limiter le gaspillage et les émissions de CO2 mérite une récompense ? Une attitude éco-responsable ne peut se résumer à l’amélioration des processus préexistant. L’enjeu se situe dans la transformation de nos avions beaucoup trop coûteux en énergies polluantes. On attend aujourd’hui un investissement massif des compagnies aériennes dans la recherche et le développement de nouvelles technologies.

Or, l’un des critères d’attribution du Airline Strategy Award catégorie environnement prend en compte cette problématique. L’implication de la compagnie dans des programmes de recherche de nouvelles technologies ou de procédures opérationnelles permettant de réduire l’empreinte carbone est étudiée. C’est donc aussi le dynamisme de son secteur recherche et développement qui a valu cette distinction à Air France-KLM.

L’existence d’une telle récompense laisse tout de même songeur. Alors que l’ensemble des avions de lignes continuent de voler grâce au pétrole, y a-t-il une seule compagnie qui mérite réellement d’être félicitée ?

 

> Accord WestJet et Air France-KLM

 

(source Reuters) jeudi 16 juillet - La deuxième compagnie aérienne canadienne WestJet Airlines a annoncé jeudi avoir passé avec Air France-KLM < AIR FRANCE - KLM > un accord permettant aux passagers de la canadienne d'embarquer sur les avions du groupe franco-néerlandais et d'atteindre une destination finale sur le réseau canadien de WestJet avec un seul ticket.
 

> Lufthansa va durcir son plan d'économies

 

(source Lesechos) vendredi 17 juillet - Restructuration. Lufthansa a confirmé hier l'annonce « dans les prochaines semaines » d'un nouveau plan d'économies, visant à réduire ses coûts d'un milliard d'euros d'ici à 2011. La compagnie aérienne allemande, qui avait réalisé un bénéfice record en 2008, s'était contentée jusqu'à présent de mesures limitées, pour un montant de 300 millions d'euros.

Dans une lettre aux salariés, le directeur de la division et futur directeur général du groupe, Christoph Franz, justifie par avance les nouvelles mesures du plan « Climb 2011 » par une détérioration sévère du trafic passagers et une augmentation du prix du pétrole. Les résultats du deuxième trimestre se traduiront par « une poursuite de la tendance négative  »,souligne-t-il. « Nous n'éviterons pas les décisions douloureuses », prévient Christoph Franz, tandis que la presse évoque une réduction de 20 % des effectifs administratifs.

 

> Austrian Airlines : Bruxelles veut encore des "clarifications" de Lufthansa

 

Bruxelles (source awp/afp) vendredi 17 juillet - La Commission européenne a indiqué vendredi avoir encore besoin de "clarifications" de Lufthansa au sujet des nouvelles propositions faites par la compagnie aérienne allemande pour tenter d'obtenir le feu vert de Bruxelles pour racheter sa concurrente Austrian Airlines.

"La Commission est à la recherche de nouvelles clarifications de la part de Lufthansa concernant cette offre", formulée jeudi sous la forme d'une lettre signée par le patron de la compagnie, Wolfgang Mayrhuber, a précisé un porte-parole de Bruxelles.

Il est encore "trop tôt pour dire si l'offre est suffisante ou pas. Le temps le dira", a-t-il ajouté.

La Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l'UE, doit donner son accord au rapprochement entre les deux compagnies.

Début juillet, elle avait ouvert une enquête approfondie, disant craindre "des hausses de tarifs pour les passagers ou une réduction des prestations sur certaines routes".

La Commission se donne jusqu'au 6 novembre pour prendre une décision, mais Lufthansa a de son côté fixé au 31 juillet la date d'expiration de son offre de rachat qui est conditionnée au feu vert de Bruxelles.

Les concessions faites jusqu'à présent avaient été jugées insuffisantes par Bruxelles, qui s'était même ouvertement demandée en début de semaine si la compagnie allemande était vraiment toujours intéressée par la transaction.

Bruxelles demande la cession de créneaux de décollage et d'atterrissage par Lufthansa à ses concurrents sur les liaisons entre Vienne et Francfort, Munich, Stuttgart, Cologne, Zurich, Genève et Bruxelles...

 

> Air France-KLM toujours intéressé par Austrian Airlines

 

VIENNE, (source Reuters) mercredi 15 juillet - Selon le journal, la Commission européenne, qui a ouvert une enquête approfondie sur le projet de rachat d'Austrian par la compagnie allemande Lufthansa, a demandé à Air France si elle soumettrait à nouveau une offre dans l'hypothèse d'un nouvel appel d'offre. Le transporteur franco-néerlandais a répondu par l'affirmative, ajoute le Kurier.

 

> British Airways va lever 600 millions de livres pour surmonter la crise

 

(source AFP) vendredi 17 juillet - LONDRES - British Airways (BA) a annoncé vendredi un plan pour gonfler ses liquidités de 600 millions de livres, destiné à l'aider à surmonter la crise, et incluant le lancement d'une émission d'obligations convertibles de 300 millions de livres (environ 350 millions d'euros)...

... Les obligations, dont l'émission sera soumise au feu vert des actionnaires, seront remboursables en 2014 et, en cas de conversion, pourraient représenter de l'ordre de 15 à 20% du capital de British Airways, a précisé le groupe dans un communiqué.

En plus de cet emprunt obligataire, le groupe compte récupérer des facilités de crédit à hauteur de 540 millions de dollars maximum (soit autour de 330 millions de livres), grâce à l'annulation partielle de garanties qu'il avait accordées en 2006 à son fonds de retraite maison.

BA a ajouté qu'à la fin du trimestre écoulé, il avait environ 1,25 milliard de livres de liquidités, et des facilités de crédit générales d'environ 130 millions de livres.

Au total, elle devrait donc gonfler ses liquidités autour de deux milliards de livres, de quoi "mettre fin" selon son directeur général Willie Walsh aux spéculations sur sa capacité à résister à la récession mondiale...

...Cette levée de fonds est destinée à aider la compagnie à surmonter la crise économique, qui la frappe de plein fouet et l'a poussé à multiplier les mesures de restructuration.

Elle veut supprimer 3.700 d'emplois cette année, et geler les salaires de ses employés, après avoir déjà fait approuver par ses pilotes un plan d'économies spécifique qui permettra de dégager des dizaines de millions de livres par an.

"Cela complète nos mesures de réductions des coûts et d'amélioration de notre efficacité, qui visent à créer les bonnes conditions pour une rentabilité durable et de long terme", et aidera à "maintenir notre position" de l'une des plus grandes compagnies internationales, a assuré Willie Walsh...

...La compagnie souffre énormément de la crise, qui a fait s'effondrer le trafic de ses très lucratives classes supérieures (-14,9% en juin sur un an).

Par ailleurs, selon le Daily Telegraph, toujours dans le cadre de ses efforts pour redresser ses comptes, la compagnie a mis à l'étude une éventuelle cession de sa filiale OpenSkies, spécialisée dans les vols transatlantiques au départ du Continent.

D'après le quotidien, elle a chargé un cabinet, Reynolds Partners, de plancher sur l'avenir de cette filiale créée il y a à peine plus d'un an. BA privilégierait pour le moment la cession de la majorité du capital de l'entreprise, sans écarter totalement l'option d'une cession complète.

 

> British Airways insiste sur les réductions de coûts

 

(source AFP) mardi 14 juillet - ...Willie Walsh, le directeur général de la compagnie aérienne, qui fait face à d'énormes pertes du fait de la récession mondiale, et souffre particulièrement de son positionnement haut de gamme, a insisté sur la nécessité de tailler dans les coûts, alors que des négociations avec plusieurs syndicats sur la suppression de 3.700 postes et un gel des salaires sur deux ans sont dans l'impasse.

Des dizaine de membres des syndicats Unite et GMB ont d'ailleurs organisé une manifestation à l'extérieur du centre de conférences Queen Elizabeth II, où se tenait l'assemblée générale, pour protester contre ces mesures qu'ils jugent injustes.

Certains brandissaient des pancartes appelant M. Walsh a "rejoindre la piste de décollage", et d'autres avaient apporté des cages contenant des lemmings, pour illustrer le fait qu'à leurs yeux, leurs patrons étaient aussi compétents que ces petits rongeurs.

Lundi, les pilotes de BA avaient accepté de leur côté à une majorité écrasante un plan d'économies spécifique, visant à économiser 26 millions de livres, et incluant une baisse de 2,61% de leurs salaires et la suppression de 78 postes (sur les 3.200 pilotes que compte la compagnie britannique).

Par ailleurs, près de 7.000 employés de BA, soit près d'un sur cinq, ont répondu favorablement à un appel de la compagnie pour des réductions de salaires sur une base volontaire (via par exemple la prise de congés sans solde ou des heures de travail non rémunéré)...

 

> British Airways/Fusion avec Iberia : BA veut au moins 53% du nouvel ensemble

 

Londres (source awp/afp) mardi 14 juillet - British Airways veut obtenir au moins 53% du nouveau groupe qui naîtra de sa fusion avec sa partenaire espagnole Iberia, a affirmé mardi le directeur général de la compagnie aérienne britannique, Willie Walsh.

Les négociations entre les deux compagnies sont engluées depuis la signature l'an dernier d'un accord en vue d'un tel rapprochement.

Alors qu'au départ, il semblait acquis que BA aurait la part du lion du futur groupe, l'écart de valorisation entre les deux compagnies s'était renversé récemment en faveur du groupe madrilène, en raison notamment des fortes pertes et de la chute du trafic de British Airways.

Depuis, la valorisation de BA est repassée devant celle d'Iberia (autour de 1,7 milliard d'euros pour la première, contre 1,46 milliard pour la deuxième). A ces cours-là, British Airways serait en droit d'exiger environ 55% du groupe fusionné.

 

Fin de la Revue de Presse...

 


> Mon point de vue sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 8,871 € le lundi 20 juillet.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est stable à 11,97 €.

Le pétrole remonte à environ 65 $.

La récession s'est installée dans les pays développés. La croissance des pays émergents a ralenti (Chine, Inde...). La baisse des résultats de la plupart des entreprises a plombé les marchés actions. Les commentaires négatifs des spécialistes de la finance sur l'activité du transport aérien maintiennent le cours de notre action à un niveau relativement bas.

Quelques indicateurs économiques font entrevoir une perspective de reprise d'activité mondiale mais d'autres s'aggravent : chômage, endettement des Etats...

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de compétence...

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Lettre N°188 du 29 juin 2009 cliquez ici
Lettre N°189 du 6 juillet 2009 cliquez ici
Lettre N°190 du 13 juillet 2009 cliquez ici

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> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

Je suis, dans tous les cas, à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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Cette lettre traite de sujets relatifs à l'actionnariat salarié d'Air France-KLM. Je vous l'adresse parce que nous avons pu être en contact à votre initiative, parce que vous avez souhaité être informé par e-mail, parce que vous m'avez donné pouvoir lors d'une assemblée générale des actionnaires, ou bien que vos noms ou courriels sont visibles dans l'espace manager ou PNAF.net, ou encore le syndicat dont vous êtes adhérent et qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqué votre adresse.

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