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| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N°192, lundi 27 juillet 2009, 4526 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent ce message...

La Revue de Presse...

> Air France-KLM : baisse de 20,5% du chiffre d'affaires au 1er trimestre

(CercleFinance.com) jeudi 23 juillet - Indiquant que la dégradation accélérée des conditions économiques constatée à la fin du premier trimestre 2009 s'est poursuivie au cours des trois derniers mois, Air France-KLM déclare que son chiffre d'affaires du premier trimestre (avril-juin) de l'exercice 2009-10 accuse une baisse de 20,5% à 5,19 milliards d'euros.

Le chiffre d'affaires de l'activité passage est en retrait de 18,7% à 4,01 milliards d'euros, résultant d'une baisse de 4,7% des capacités, de 5,8% du trafic et de 14,5% de la recette unitaire mesurée en PKT (passager kilomètre transporté).

L'activité cargo continue d'être particulièrement affectée par la crise avec un chiffre d'affaires en baisse de 41,5% à 544 millions d'euros due à une chute du trafic de 22,7% pour une baisse des capacités de 17,2%. La recette unitaire à la tonne kilomètre transportée (RTKT) recule de 25,1%.

' Le chiffre d'affaires du groupe, en ligne avec la tendance constatée au cours du trimestre janvier-mars 2009, est conforme à nos attentes. ' affirme le transporteur aérien.

Air France-KLM maintient ses hypothèses d'une dégradation plus limitée sur le deuxième trimestre et d'une stabilité sur les deux derniers trimestres, voire une légère amélioration en fin d'exercice par rapport au second semestre 2008-09 déjà impacté par la crise.

Mon commentaire : Notre groupe peut supporter un choc de cette ampleur sur une période limitée. Mais la crise dure déjà depuis deux trimestres, à ce niveau. C'est pourquoi des mesures d'adaptation à cette situation inédite ont été prises et que d'autres vont les suivre.

> Quatre syndicats d'Air France approuvent l'accord triennal sur l'emploi

PARIS (source AFP) lundi 20 juillet - Quatre syndicats d'Air France (CFDT, FO, CFTC, Unsa) ont approuvé l'accord triennal 2009-2012 sur la gestion de l'emploi pour le personnel au sol de la compagnie aérienne, qui contient le principe d'une "garantie d'emploi" pour 18 mois, a-t-on appris lundi de sources syndicales.

La CGT, premier syndicat du personnel au sol (24% des voix), et la CFE-CGC ont indiqué qu'ils ne le signeraient pas. Ces syndicats ne peuvent pas, à eux deux, s'opposer à l'application de cet "Accord triennal de gestion prévisionnelle des emplois".

La direction n'a pas souhaité faire de commentaire avant la clôture des signatures, lundi soir.

Selon le texte de l'accord, que s'est procuré l'AFP, "l'entreprise s'engage, jusqu'au 31 décembre 2010, à ne procéder à aucun départ collectif contraint pour motif économique", si tant est que "les indicateurs traduisent un retour progressif à une situation économique moins dégradée".

Jusqu'en juillet 2012, l'entreprise se fixe simplement une obligation de moyens "pour éviter, dans la mesure du possible" des départs contraints.

L'accord contient aussi la possibilité de "recourir à un plan de départs fondé sur le volontariat". Dans ce cas, les modalités de consultation des instances représentatives du personnel sont simplifiées.

L'accord, qui s'applique aux quelque 44.000 salariés au sol d'Air France et prend mardi la suite du précédent accord triennal, ne fait pas référence à du chômage partiel. Le directeur général de la compagnie, Pierre-Henri Gourgeon, avait déclaré début juillet "ne pas exclure des mesures de chômage partiel à la rentrée s'il n'y a pas de reprise".

Interrogés par l'AFP, des responsables CFDT, FO, CFTC et Unsa ont expliqué leur signature par l'accent mis sur le volontariat, tant pour des départs que pour la mobilité interne.

CGT et CFE-CGC refusent l'accord car il ne contient "pas d'engagement ferme" sur l'emploi.

Entre fin septembre 2008 et fin mars dernier, Air France a enregistré une perte de 3,6% de ses effectifs qui "va se poursuivre à un rythme similaire cette année et les années suivantes", d'après M. Gourgeon.

Mon commentaire : Inquiets des menaces qui pèsent sur l'emploi, les personnels au sol d'Air France trouveront avec cette signature l'essentiel des garanties de l'accord triennal précédent. Est-ce rassurant ? Oui, si on considère qu'elle représente un engagement de l'entreprise. L'accord apporte d'ailleurs  quelques nouveaux avantages, peu attendus dans ce contexte morose. Cependant, il n'est pas une assurance "tous risques".

> OpenSkies abandonne Amsterdam

(source aerocontact) lundi 27 juillet - OpenSkies recule. La récession économique a poussé la compagnie Premium à renoncer à sa liaison entre Amsterdam et New York. Elle a annoncé le 24 juillet qu’elle la suspendrait à partir du 16 août.

La filiale de British Airways avait pourtant atteint un bon niveau sur la ligne, avec 16% de parts de marché. Toutefois, la demande reste insuffisante pour garantir la rentabilité de la ligne à court terme.

OpenSkies va donc se recentrer sur sa liaison historique entre Paris (Orly) et New York. Là, elle détient 25% des parts de marché sur la classe affaires et a pu constater que la demande se maintenait : le nombre de passagers a même augmenté de 9% sur les six derniers mois.

OpenSkies assure toutefois qu’elle reprendra le chemin de l’expansion, dès que la situation économique du transport aérien le permettra. Mais d’ici là, elle pourrait bien avoir été revendue, British Airways souhaitant se défaire de la majorité de ses parts dans la compagnie Premium déficitaire dans le but de réduire ses coûts.

> Continental Airlines : en forte perte, va réduire ses coûts

(Source CercleFinance.com) mardi 21 juillet - Faisant état de lourdes pertes au titre de son deuxième trimestre, Continental Airlines annonce une série de mesures visant à réduire ses coûts d'environ 100 millions de dollars en base annualisée à partir de 2010.

Les mesures annoncées impliqueront principalement la suppression de 1 700 emplois supplémentaires au sein du groupe, ainsi que l'instauration de nouvelles commissions de réservations.

La compagnie basée à Houston a accusé une perte trimestrielle de 213 millions de dollars, soit 1,72 dollar par action, à comparer à une perte presque symbolique de 5 millions un an auparavant.

Si les dépenses en carburant ont fortement baissé, le trafic à fort rendement a chuté, les passagers préférant limiter leurs déplacements ou se rabattre sur les billets plus économiques. Le transporteur aérien a aussi souffert du début de l'épidémie de grippe A H5N1.

Le chiffre d'affaires de Continental Airlines s'est contracté de 22,7% à 3,1 milliards de dollars. Le trafic passager a chuté de 6,4% pour une capacité en baisse de 7,8%, permettant une amélioration de 1,3 point du coefficient d'occupation, à 82,7%.

> Ryanair annonce une baisse des vols au départ de Londres l'hiver prochain

(source AP) mardi 21 juillet - La compagnie aérienne à bas coût Ryanair a annoncé mardi qu'elle allait réduire ses vols au départ de Londres pour le deuxième hiver consécutif, en raison des coûts élevés et de la baisse saisonnière de la demande.

La compagnie va baser 24 appareils à l'aéroport de Stansted entre octobre et mars prochain, contre 40 actuellement.

Michael O'Leary, le PDG de Ryanair, a expliqué cette décision en pointant du doigt une taxe britannique de 10 pounds (11,50 euros) par passager, et les frais prélevés par la société gérant l'aéroport de Stansted, BAA.

"Malheureusement, le trafic et le tourisme au Royaume-Uni continuent de s'effondrer alors que Ryanair continue de se développer rapidement dans les pays qui accueillent bien les touristes, au lieu de les taxer", a-t-il déclaré dans un communiqué, citant l'Espagne, la Grèce, la Belgique et les Pays-Bas comme des bons exemples.

Ryanair avait déjà fait passer sa flotte aérienne à Stansted de 40 à 28 appareils l'hiver dernier, pour les mêmes raisons.

> Ryanair abaisse sa prévision de bénéfice

DUBLIN, (source Reuters) lundi 27 juillet - La compagnie aérienne low-cost Ryanair a abaissé lundi sa prévision de bénéfices annuels au bas de la fourchette de ses projections compte tenu de la baisse de la demande liée à la crise économique...

... La compagnie a fait état d'un bond de 550% de son bénéfice net au titre des trois mois clos le 30 juin à 136,5 millions d'euros, contre 132 millions attendus par les analystes interrogés par Reuters.

Les résultats du trimestre sont faussés par une réduction de 42% des coûts du carburant.

Michael O'Leary a prévenu que les rendements au deuxième trimestre, qui est stratégique pour la compagnie aérienne, seraient nettement inférieurs à ceux de l'année dernière. Leur recul sera légèrement supérieur ou équivalent à la baisse de 15% à 20% précédemment pronostiquée par le groupe.

"Nous avons une visibilité limitée au-delà des deux prochains mois mais nous nous attendons à ce que les passagers soient particulièrement sensibles aux prix pour le restant de l'année", a expliqué Michael O'Leary.

Le groupe s'attend à une hausse de 15% du trafic cette année tandis que le prix moyen des billets devrait chuter de 20% voire davantage.

> Delta Air Lines : la compagnie réduit sa perte nette au deuxième trimestre

New York (source awp/afp) mercredi 22 juillet - Le transporteur aérien américain Delta Air Lines est resté dans le rouge au deuxième trimestre avec une perte nette de 257 millions de dollars, fortement réduite par rapport à celle de 1,04 milliard accusée un an plus tôt, et a fait globalement mieux qu'attendu par le marché.

Le partenaire américain d'Air France-KLM, devenu numéro un mondial du secteur depuis le rachat de son compatriote Northwest Airlines, a accusé une perte nette de 31 cents par action, selon des chiffres publiés mercredi.

En excluant des éléments exceptionnels, la perte courante revient à 199 millions de dollars, soit 24 cents par action, ce qui est un peu mieux que la perte de 29 cents par action attendue par le marché.

Le chiffre d'affaires du trimestre a totalisé 7,00 milliards de dollars, en hausse de 27% sur un an par rapport à l'ancien Delta Air Lines. Il est en recul de 23% si l'on compare avec le chiffre d'affaires combiné Delta-Northwest au deuxième trimestre 2008, a précisé le groupe.

Les analystes tablaient en moyenne sur des revenus de 6,94 milliards.

Delta Air Lines a précisé dans un communiqué que la fusion avec Northwest Airlines, effective depuis octobre, lui avait permis de réaliser 200 millions de dollars d'économies depuis le début de l'année et que 500 millions de dollars en synergies seraient dégagés sur l'année 2009.

Le groupe, qui s'est dit "en bonne voie" dans ses efforts d'intégration de Northwest, a indiqué vouloir maintenir une grande rigueur en matière de coûts et de gestion de sa trésorerie, dans un environnement toujours difficile.

Dans ce contexte, Delta "a plus de flexibilité" que ses concurrents, et "a déjà su dans le passé réagir rapidement pour adapter son activité aux difficultés économiques", a fait valoir son patron Richard Anderson, cité dans le communiqué.

> Austrian Airlines : nouvelle réunion Lufthansa-Commission à Bruxelles

Bruxelles (source awp/afp) vendredi 24 juillet - La compagnie allemande Lufthansa a dépêché vendredi plusieurs de ses représentants à Bruxelles à la demande de la Commission européenne pour tenter de débloquer le projet de rachat de la compagnie Austrian Airlines, a-t-on appris de source proche du dossier.

"Nous sommes toujours en contact avec Lufthansa et les discussions se poursuivent", a pour sa part indiqué Jonathan Todd, le porte-parole de Neelie Kroes, la commissaire européenne à la Concurrence.

La dernière offre du groupe allemand n'est "pas jugée satisfaisante" par la Commission, "mais si nous sommes convenus de continuer les discussions, c'est qu'il y a des choses à discuter", a-t-il souligné.

La Commission se donne officiellement jusqu'au 6 novembre pour prendre une décision, mais l'offre d'achat de Lufthansa, conditionnée au feu vert de Bruxelles, expire automatiquement le 31 juillet.

Jonathan Todd n'a pas écarté la possibilité d'une décision de la Commission avant ce délai, au regard du résultat des négociations en cours.

"Des décisions peuvent être prises par procédure écrite entre le 22 juillet et septembre", a-t-il précisé.

Mais le groupe allemand n'est pas disposé à offrir de nouveaux créneaux de décollage et d'atterrissage à ses concurrents, comme le demande la Commission, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.

Les discussions organisées vendredi à la demande de la Commission pourraient être les dernières si elles ne sont pas conclusives, a souligné cette source.

Elle vont essentiellement porter sur les dernières offres du groupe allemand.

La Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l'UE, doit donner son feu vert au rapprochement entre Lufthansa et Austrian Airlines.

Début juillet, elle a ouvert une enquête approfondie, disant craindre "des hausses de tarifs pour les passagers ou une réduction des prestations sur certaines routes" et pour cette raison demande au groupe allemand la cession de créneaux de décollage et d'atterrissage sur des liaisons entre Vienne et Francfort, Munich, Stuttgart, Cologne, Zurich, Genève et Bruxelles.

> Air France-KLM : Cheuvreux reste à Surperformance

(source AOF) jeudi 23 juillet - Cheuvreux maintient son opinion Surperformance et son objectif de cours de 13 euros sur la valeur Air France-KLM après la publication du chiffre d'affaires du premier trimestre. Le broker estime que si la baisse des ventes enregistrée par la compagnie devait peser sur le titre, il considérerait ce repli comme une opportunité d'achat. «Même si le secteur aérien devrait demeurer sous pression cet été en raison de l'environnement toujours difficile et de la menace H1N1, les catalyseurs négatifs ont commencé à s'estomper», écrit-il.

> Air France-KLM : Société Générale à l'achat

(source AOF) mardi 21 juillet - Société Générale a repris la couverture de la valeur Air France-KLM avec une recommandation à l'Achat et un objectif de cours de 9,65 euros. Dans une note dédiée au secteur aérien, le broker constate que les prix du pétrole sont nettement plus bas que l'année dernière. Des données récentes semblent indiquer que la baisse du trafic pourrait avoir passé son point le plus bas, ajoute-t-il.

> Air France-KLM : Goldman Sachs reste acheteur mais réduit sa valorisation

(source Yahoo finance) mercredi 22 juillet - Le bureau d'études Goldman Sachs reste à l'achat sur Air France KLM, mais a réduit de 15,50 à 12,38 Euros son objectif de cours... Malgré cet abaissement, il apprécie chez le groupe la solidité de son bilan (après l'émission de convertibles), un risque d'acquisition faible et une valorisation qui l'est tout autant. En outre, en cas de durcissement des difficultés sectorielles, l'analyste pense que la compagnie dispose encore de leviers pour réduire ses coûts.