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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | ||||||||||||||
| Christian Magne Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC |
N°197, lundi 31
août 2009,
4572
salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent
ce message...
> Arslanian du BEA : La France va élargir l'enquête sur le vol AF447 à d'autres pays
(source Lexpress.fr) 31 août - L'enquête pourrait durer un an et demie et coûter plusieurs dizaines de millions d'euros. "Nous allons définir où chercher en priorité et comment pour optimiser les recherches. Cette troisième phase, nous allons l'élargir à d'autres pays de façon à amener un maximum de dimension internationale et à saisir toutes les chances de ne pas passer à côté de nouveaux indices", a dit le BEA au cours d'un petit-déjeuner organisé par l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE). Les Etats-Unis, le Brésil, le Royaume-Uni et l'Allemagne devraient participer aux investigations. L'A330 d'Air France assurait le vol 447 entre Rio de Janeiro (Brésil) et Paris avant de s'écraser dans l'Océan Atlantique au large des côtes brésiliennes, provoquant la disparition de ses 228 passagers. Sans succès, une première phase de recherches acoustiques des enregistreurs de vol avait pris fin mi-juillet, date à laquelle leurs balises devaient cesser d'émettre. Une deuxième phase avait ensuite été menée par le Pourquoi Pas, un navire de l'Institut français de la recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), avec deux véhicules de plongée, le sous-marin Nautile et le robot Victor. La profondeur des fonds et la taille du périmètre de recherches, que Paul-Louis Arslanian compare à la superficie de la Suisse, ont été régulièrement citées comme les principales difficultés auxquelles les enquêteurs ont été confrontés. TROISIÈME PHASE La troisième phase, destinée à localiser l'épave de l'avion, devrait être lancée à l'automne et mobilisera de nouveau plusieurs moyens sous-marins. "Il ne s'agit pas d'avoir seulement des promesses pour l'argent. Il faut savoir qui va contribuer financièrement et comment", a souligné Paul-Louis Arslanian. Pour l'heure, les enquêteurs se trouvent toujours dans l'incapacité de fournir des explications définitives sur le déroulement de la catastrophe même si des doutes se sont fait jour sur les indications de vitesse de l'avion. "Nous ne pouvons pas expliquer formellement l'accident et nous devons encore faire la lumière sur près de quatre minutes de vol, cela prendra du temps", a justifié le directeur du BEA. Air France-KLM a annoncé le 31 juillet le remplacement prochain sur ses A330 et A340 d'une partie des sondes de vitesse Pitot fabriquées par Thales par des modèles conçus par le groupe américain Goodrich. Airbus, constructeur de cette famille d'appareils et principale division du groupe européen EADS, a recommandé à ses clients d'équiper les A330 et A340 d'au moins deux capteurs de vitesse Goodrich sur trois. De son côté, l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a recommandé l'interdiction du plus ancien des capteurs de vitesse Thales, lequel équipait l'A330 du vol AF447. Paul-Louis Arslanian a également annoncé que le BEA avait reçu lundi les enregistreurs de vol de l'A310 de la Yemenia. L'appareil s'est abîmé le 30 juin au large des Comores avec 153 personnes à son bord dont 65 Français. Seule une adolescente franco-comorienne a survécu à l'accident.
> La reprise a commencé dans le trafic aérien, signale l'IATA
GENEVE (source Reuters) 27 août - Le volume mondial de fret transporté par les compagnies aériennes a diminué de 11,3% en juillet et le nombre de passagers de 2,9% par rapport à l'année précédente, annonce l'IATA, qui voit toutefois des signes de reprise du secteur. Ce déclin en rythme annuel est moins marqué qu'en juin, souligne l'Association internationale du transport aérien dans son dernier rapport mensuel sur le trafic aérien transfrontalier. Si l'on prend le mois de juin comme comparaison, le transport de fret et de passagers en juillet est même en hausse de 3%, précise l'IATA.
"Ces données peuvent être assez volatiles,
mais elles confirment de précédents signes
selon lesquels la reprise de la demande a
commencé pour le transport aérien, même s'il
y a de bonnes raisons de penser que le
chemin de la reprise sera fluctuant et plus
faible qu'après les dernières récessions",
écrit l'organisme.
> ADP : le trafic d'août pourrait être un peu plus mauvais que juillet
PARIS, 28 août (source Reuters) - Le PDG d'ADP Pierre Graff a déclaré lors d'une conférence de presse vendredi : * Le mois d'août devrait être un peu plus mauvais que juillet en termes de trafic.
> Perte plus lourde que prévu au 1er semestre pour Iberia
MADRID (source Reuters) 27 août - Iberia annonce une perte plus lourde que prévu au premier semestre et la compagnie aérienne espagnole dit qu'elle réduira sa capacité de plus de 5% au second semestre. La compagnie, qui est en pourparlers depuis plusieurs mois avec British Airways en vue d'une fusion, a indiqué qu'elle étudierait la possibilité de prendre des mesures de réduction de coûts supplémentaires. La perte nette semestrielle est ressortie de 165,4 millions d'euros, contre 160,5 millions attendus en moyenne par les analystes interrogés par Reuters. Lors du premier semestre 2008, le groupe avait enregistré un bénéfice de 21 millions d'euros. La perte d'exploitation (Ebit) s'est inscrite à 276,9 millions d'euros, contre un consensus à 257,3 millions. Un an auparavant, Iberia avait subi une perte ajustée de 32,3 millions d'euros. Iberia a déjà prévenu qu'elle avait peu de chances d'enregistrer un bénéfice cette année si la crise persiste, tout en prévoyant un retour des profits en 2010.
> Transavia : "notre trésorerie dépasse 60 M€"
26 août - La dernière recapitalisation de Transavia, à hauteur de 20 M€ fin mars dernier, était prévue de longue date et ne relève pas d'un problème de liquidité, assure Lionel Guerin, son Pdg. "C'est exactement ce qui était prévu depuis le début. Nous avions commencé notre activité en 2007 avec un capital social de 18 M€. L'année dernière, nous avons décidé d'une recapitalisation en deux étapes : 12 M€ à l'automne 2008 et 20 M€ en mars 2009", explique-t-il. La compagnie a perdu en 2008-2009 près de 17 M€ mais devait être en mesure "de présenter un bilan positif pour conserver sa licence d'exploitation". Toutefois, assure Lionel Guerin, ce renflouement n'est pas dû à un problème de liquidité. "A ce jour, notre trésorerie dépasse les 60 M€", insiste-t-il. En revanche, la décision d'Air France de verser l'écot prévu malgré la crise qu'elle traverse est un signe évident de l'intérêt qu'elle porte à sa filiale. Et à son potentiel… Transavia maintient ses prévisions de bénéfices pour 2010-2011. La compagnie mi-low cost mi-charter devrait terminer l'exercice en cours à l'équilibre après avoir été recapitalisée au printemps 2009 par ses actionnaires.
> Lufthansa : Bruxelles autorise le rachat d'Austrian Airlines sous conditions
(source AFP) 29 août - La Commission européenne a autorisé vendredi le rachat de la compagnie aérienne autrichienne en difficulté Austrian Airlines (AUA) par l'allemande Lufthansa, feu vert subordonné à certaines conditions pour éviter que la concurrence soit biaisée. "La décision est subordonnée à la mise en oeuvre d'un ensemble de mesures correctives proposé par Lufthansa afin d'apaiser les craintes de la Commission en matière de concurrence", a précisé l'exécutif européen, gendarme de l'UE en matière de concurrence. Lufthansa a pris des engagements sur les liaisons Vienne-Francfort, Vienne-Munich, Vienne-Stuttgart, Vienne-Cologne et Vienne-Bruxelles, pour que son rachat d'Austrian Airlines ne se traduise pas par un choix plus restreint et des prix plus élevés pour les consommateurs, souligne un communiqué de la Commission. Lufthansa s'est engagée à offrir des créneaux horaires d'atterrissage et de décollage des avions "selon un mécanisme d'attribution efficace et rapide", indique Bruxelles. Ce système permettra notamment aux nouveaux entrants d'exploiter des vols ou aux concurrents existants d'améliorer et d'étendre leurs services sur ces cinq liaisons. Bruxelles s'inquiétait en effet d'une "saturation des créneaux" qui aurait donné un avantage jugé déloyal à Lufthansa. "Cette affaire montre que le regroupement des compagnies aériennes est possible à condition que des mesures correctives appropriées soient prises pour sauvegarder les intérêts des consommateurs", a commenté la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes dans un communiqué. La Commission européenne a également donné son accord à l'octroi d'une aide publique autrichienne de 500 millions d'euros à Austrian Airlines, représentant un tiers des dettes de la compagnie autrichienne. Elle a jugé qu'elle était "compatible" avec les règles européennes en la matière. A la suite d'une procédure de privatisation, Lufthansa a été sélectionnée pour le rachat de la part détenue par l'État autrichien (41,56%) dans Austrian Airlines. Les autres parts des actionnaires (capital flottant et institutionnels) seront également rachetées par Lufthansa. Lufthansa va débourser seulement 366.268 euros pour acquérir la compagnie. La Commission a conclu que "le prix payé par Lufthansa pour le rachat d'Austrian Airlines reflète la valeur de la société au moment de sa vente". Bruxelles a imposé certaines conditions de restructuration à Austrian Airlines. Les capacités d'Austrian Airlines seront notamment réduites de 15% par rapport à leur niveau de janvier 2008, d'ici la fin de 2010. Par la suite, la croissance d'Austrian Airlines devra être limitée jusqu'à la fin de 2015, ou jusqu'à ce qu'Austrian Airlines parvienne à un niveau correct de rentabilité. Lufthansa, la principale compagnie aérienne allemande et l'une des premières en Europe, contrôle déjà Swiss, Air Dolomiti, Eurowings et Germanwings. Elle a également récemment acquis British Midland et SN Brussels Airlines. Austrian Airlines est la plus importante compagnie aérienne autrichienne, dont la plaque tournante est Vienne. Lauda Air et Tyrolean Airways font partie de ses filiales.
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Lufthansa : le sort incertain de BMI
PARIS (source Dow Jones) - L'allemand Lufthansa sera-t-il obligé de vendre au
rabais la compagnie britannique BMI, dont il a dû prendre le contrôle à
contrecœur le mois dernier ? C'est en tout cas ce qu'espère Virgin
Atlantic, qui convoite BMI depuis longtemps. Certes, BMI est un poids pour Lufthansa, et la compagnie aérienne à bas prix, qui est déficitaire et n'a pas la taille critique, ne correspond plus désormais à la stratégie de la compagnie allemande. Lufthansa a pris une première participation dans BMI en 1999 dans le cadre d'un accord qui valorisait alors la société à 457 millions de livres. Selon les termes de l'accord, le fondateur de BMI, Michael Bishop, avait le droit d'exiger que Lufthansa acquière le reste de sa participation, une option qu'il a exercée de façon inattendue cette année. Au terme de discussions amiables, BMI, qui a perdu 100 millions de livres l'an passé, a été estimé à 96 millions de livres seulement. Pour rembourser sa dette, Lufthansa a la possibilité de lancer une augmentation de capital, mais une telle opération pourrait s'avérer délicate compte tenu des incertitudes qui pèsent sur le secteur. Et la fermeture des activités déficitaires de BMI pourrait également coûter cher en termes de réputation à Lufthansa au Royaume-Uni, où la compagnie aérienne emploie plus de 4.000 personnes. Mais Lufthansa a un atout dans sa manche avec la forte présence de BMI à l'aéroport d'Heathrow, dont les capacités sont extrêmement tendues. BMI détient en effet 12% des 9.500 créneaux de décollage et d'atterrissage, se classant ainsi en deuxième position après British Airways. Deloitte a estimé l'an dernier à plus de 2 milliards de livres la part de 41% des créneaux détenue par BA, et, sur cette base, BMI pourrait valoir quelque 600 millions de livres. Les créneaux, pris individuellement, pourraient même représenter davantage en comparaison. Continental Airlines a déboursé environ 50 millions de dollars par créneau lorsqu'elle en a acquis quatre l'an dernier. Lufthansa pourrait monétiser certains de ces créneaux à peu de frais sur le plan stratégique. Si Virgin vise à obtenir de nouveaux créneaux à Heathrow pour renforcer ses activités transatlantiques, Lufthansa cherche surtout à assurer les correspondances pour les passagers de vols internationaux à partir de ses plates-formes de Francfort et Munich, d'où la récente acquisition de Brussels Airlines et d'Austrian Airlines. Qui plus est, maintenant que Lufthansa a la mainmise sur la gestion de BMI, la compagnie allemande pourrait réussir à susciter un redressement de la société plus rapide que certains que ne le prévoient. Le processus d'intégration pourrait par ailleurs permettre de réaliser rapidement des économies. Cette opération pourrait toutefois constituer le prélude à une cession future de la société à Virgin, sans que celle-ci ne soit bradée.
> Lourdes pertes pour Aer Lingus, la piste Ryanair revient
DUBLIN, 27 août (source Reuters) - Les fortes pertes annoncées jeudi par Aer Lingus pour le premier semestre pourraient être venues à bout de l'opposition de la compagnie à tout partenariat avec son concurrent Ryanair . Les pertes d'Aer Lingus ont plus que triplé au premier semestre et la compagnie aérienne irlandaise a prévenu que son avenir restait sombre en raison de perspectives incertaines et d'une confiance des consommateurs en berne. Aer Lingus a repoussé cette année une deuxième OPA hostile menée par Ryanair, première compagnie low-cost européenne. Son nouveau directeur général, Christoph Mueller, doit prendre ses fonctions la semaine prochaine. Le directeur financier Sean Coyle, prié sur la radio irlandaise de dire ce qui se produirait si Mueller décidait une alliance avec Ryanair, a répondu: "Si c'est ce qu'il décide et ce que veulent les actionnaires, alors je crains que ce soit la direction que nous prendrons." Soulignant qu'une fusion n'était toutefois pas la seule option, Coyle a ajouté s'attendre à ce que Ryanair, qui détient déjà 29% d'Aer Lingus, soumette une nouvelle offre, et a admis n'avoir "aucune idée" de la réponse qu'y apporterait sa compagnie. Un porte-parole de Ryanair n'a pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat... ...Aer Lingus consomme rapidement sa trésorerie et peine à lever des fonds pour acheter de nouveaux appareils, ce qui compromet son indépendance. "Aucune banque n'est disposée à prêter de l'argent à une compagnie aérienne qui brûle 400 millions d'euros de trésorerie en douze mois, comme nous l'avons fait", a déclaré Coyle... ...En décembre, Ryanair avait proposé 750 millions d'euros pour le rachat de sa concurrente, et 1,5 milliard d'euros lors de sa première approche en 2006.
Mon bulletin d'administrateur N°31 a été diffusé dans les services et casiers PN. Si vous ne l'avez pas eu, vous pouvez le télécharger par le lien qui suit : Bulletin N°31
Fin de la Revue de Presse...
>
Mon point de vue sur l'évolution du
cours de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 10,81 € le
vendredi 28 août. Evolution
depuis le 1er
janvier
La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux
analystes pour l'action AFKL est à 10.98 €.
Le pétrole est à
environ 70 $.
La récession s'est installée dans les
pays développés.
La croissance des pays émergents a ralenti
(Chine, Inde...).
La baisse des résultats de la plupart des entreprises a plombé les
marchés actions. Ils sont néanmoins en hausse depuis leurs plus bas
niveaux du printemps.
Les commentaires négatifs des spécialistes de la finance sur
l'activité du transport aérien maintiennent le cours de notre action
à un niveau relativement bas.
Quelques indicateurs économiques font entrevoir une perspective de
reprise d'activité mondiale mais d'autres
s'aggravent : chômage, endettement des Etats...
Une stabilisation de l'économie mondiale pourrait intervenir dans
le deuxième semestre 2009.
Ces informations indicatives ne constituent en
aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter
des actions Air France-KLM.
A bientôt.
Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me
poser, par retour, toute question de mon domaine de compétence...
D'autres infos sur le site
navig
> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000 C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro. Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr Je suis, dans tous les cas, à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence). | Christian Magne Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité Cette lettre traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Je vous l'adresse parce que nous avons pu être en contact, parce que vous avez souhaité être informé par e-mail, que vous m'avez donné pouvoir lors d'une assemblée d'actionnaires, ou bien que vos coordonnées sont visibles dans l'espace manager ou PNAF.net, ou encore votre syndicat qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqué votre adresse. Désabonnement, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer : Cliquez sur ce lien pour faire une suggestion à Christian Magne |
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