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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

repr�sentant les salari�s actionnaires PS et PNC

N�200, lundi 21 septembre 2009, 4615 salari�s actionnaires du groupe AF-KLM re�oivent cette revue de presse

 

Il y a vingt ans, le 19 septembre 1989, le vol UT 772, avec ses 170 passagers et membres d'�quipage, �tait victime d'un attentat.

Ce 200�me num�ro devait �voquer la m�moire des disparus...

...

> Entretien de Pierre-Henri Gourgeon au journal Concorde

 

(source journal interne Air France Concorde) 17 septembre - Pierre-Henri Gourgeon livre au Journal Concorde son analyse de la situation, exprime sa confiance dans l�entreprise et trace de nouvelles pistes d�action.

Concorde : Les r�sultats de l�entreprise au premier trimestre ne sont pas bons. En cette fin d��t�, comment se pr�sente la situation ?

Pierre-Henri Gourgeon : Les recettes sont tr�s basses. Elles arr�tent de se d�grader mais nous ne voyons aucun signe d�am�lioration. La recette unitaire a cess� de baisser et la r�duction de nos capacit�s a entra�n� une am�lioration de nos coefficients de remplissage, y compris dans le cargo. Mais si on regarde les chiffres de plus pr�s, notre recette unitaire reste en retrait de 10 � 15 % et nos remplissages sont ramen�s � leur niveau d�il y a deux ans. On ne peut donc pas se dire que cela va mieux. Nos recettes restent malheureusement inf�rieures � nos d�penses. Dans le cargo, o� les recettes se sont effondr�es (- 40 %), nous allons, d�ici � la fin de l�ann�e, proc�der � une augmentation tr�s significative de nos tarifs, de l�ordre de 20 %. Nous courons certes le risque de perdre des clients, mais aujourd�hui l�insuffisance des revenus g�n�r�s par cette activit� entra�ne une h�morragie financi�re qui menace le Groupe dans son entier.

C. : Autour de nous, le climat s�am�liore-t-il ?

P.-H. G. : Une stabilisation de la situation se ressent dans tout le transport a�rien europ�en. Certains observateurs se croient autoris�s � y voir les pr�mices d�une amorce de reprise dans les mois � venir. Nous l�esp�rons, mais pour l�instant nous restons en retard sur notre plan de marche budg�taire et aucun signe ne permet d�entrevoir un redressement de notre recette. Ce qui nous avait d�j� conduit, d�s le d�but de l�exercice 2009-2010, � lancer un examen pr�alable � une refonte de nos activit�s passage et cargo.

C. : Comment cette d�marche va-t-elle se d�velopper ? Et d�abord dans le secteur du cargo, le plus touch�.

P.-H. G. : Dans le cargo, un projet de changement est lanc� au niveau du Groupe Air France KLM avec une d�clinaison dans chaque compagnie. Il comporte quatre volets :

  • Un appui tr�s fort sur notre r�seau passager long-courrier, qui pr�sente l�offre de capacit� en soute la plus large de l�industrie mondiale. La soute est un outil de production efficace � un prix inf�rieur de 30 % au tout cargo. Notre priorit� est donc de remplir les soutes gr�ce � des m�thodes de commercialisation adapt�es.

  • La r�duction des capacit�s et la rationalisation de l�offre qui supprime les concurrences internes au Groupe. Ainsi les cargos Air France se concentreront sur les grandes routes desservies quotidiennement. KLM mettra l�accent sur ses combis, bien adapt�s � la conjoncture. Enfin Martinair tirera parti de r�gles d�exploitation plus souples. Et nous veillons � ce que les r�ductions de capacit� tout cargo soient parall�les et totalement balanc�es entre Amsterdam et Paris.

  • Un changement de l�approche commerciale, recentr�e sur les besoins pr�sents de nos clients. Nous allons faire un effort particulier pour mieux comprendre les besoins des grands transitaires comme ceux des chargeurs.

  • Enfin une modification compl�te des processus de production d�Air France. Nous devons gagner en qualit�, en productivit� et en efficacit� de remplissage. En qualit� en mettant en place un programme qui rem�die en particulier aux irr�gularit�s qui valent � CDG d��tre moins bien class� par les clients que d�autres plates-formes europ�ennes. En productivit� pour compenser des co�ts �lev�s qui nous font perdre �norm�ment d�argent. En efficacit� de remplissage o� un effort d�optimisation est � l��vidence n�cessaire pour mieux remplir les palettes.

C. : Dans l�activit� passage, que pr�voit-on pour ramener le secteur long-courrier � la rentabilit� ?

P.-H. G. : Nous travaillons d�abord � la mani�re de resserrer nos liens avec les clients firmes � ceux qui d�sertent pr�sentement les classes avant � en repensant l�offre et le pricing. Nous comptons aussi sur deux �l�ments forts qui vont intervenir prochainement. D�abord la mise en service de l�A380, qui va nous apporter une diminution des co�ts d�exploitation et une �conomie de 15 M� par an et par avion. Ensuite l�arriv�e de la classe Premium Voyageur, la r�ponse dont tout le monde r�ve en Europe quand les clients se d�tournent de la classe affaires ; l��tat des r�servations d�j� enregistr�es semble indiquer que ce produit est tr�s bien per�u.

C. : Le secteur court/moyen-courrier souffre particuli�rement. Comment peut-on le redresser ?

P.-H. G. : Sur ce segment, la client�le est devenue tr�s sensible aux prix, quitte � accepter un service simplifi� et des am�nagements de cabine densifi�s. Nous allons donc modifier dans ce sens notre mod�le sur notre offre � bas prix tout en continuant de proposer un service classique aux clients qui le souhaitent.

Par ailleurs, sur l�Europe, nous augmenterons le module des avions au d�triment des fr�quences. Sur le domestique, nous allons acc�l�rer la rotation des avions � Orly pour rendre l�exploitation plus productive en assurant autant d�heures de vol avec moins de moyens, et, au final, en diminuant notablement le nombre des avions en service. CDG, Orly et les escales de province doivent s�adapter rapidement � cette nouvelle donne. Un effort de productivit� tr�s important sera demand� � toutes les escales. Ce plan, qui fera l�objet de discussions avec les organisations syndicales, doit r�duire consid�rablement nos co�ts. Sa mise en application d�butera imm�diatement apr�s le conseil d�administration strat�gique auquel il sera soumis fin octobre.

C. : Au-del�, n�est-ce pas l�entreprise dans son ensemble qui est appel�e � se mobiliser face � la crise ?

P.-H. G. : Toutes les grandes directions sont � l��uvre pour formaliser des plans d�action susceptibles d�am�liorer notre situation. Par exemple, le commercial recherche des m�thodes et des outils nouveaux, tant en France qu�� l�international. Ces plans seront finalis�s avant d��tre pr�sent�s publiquement lors d�une convention � l�automne. Toute l�entreprise est concentr�e sur leur ex�cution. Ce qui nous permettra d��tre bien pr�par�s lorsque, en 2010 je l�esp�re, nous verrons appara�tre les premiers signes d�une reprise.

C. : Baisse du trafic, retard de la reprise, e-services : chacun, dans l�entreprise, s�inqui�te quant aux r�percussions possibles de ces facteurs sur l�emploi. Qu�en est-il r�ellement ?

P.-H. G. : Il est clair que nous devons supprimer un nombre important de postes, de l�ordre de 4 000 � l�horizon mars 2011, 4 500 � l�horizon mars 2012. Les d�parts naturels ne suffiront pas � compenser ces sureffectifs : ils laisseraient un exc�dent de 1 900 postes dans deux ans et de 1 500 dans trois ans. Pour r�soudre cette �quation, nous avons d�cid� de ne pas faire appel � des proc�dures collectives cet automne, mais d�activer le plan de sauvegarde pr�vu dans l�accord TGPE sign� par la moiti� des organisations syndicales majoritaires qui comporte deux mesures principales : un plan de d�parts volontaires et le recours � des mobilit�s professionnelles et g�ographiques selon des r�gles pr�cises. J�en ai inform� le CCE en m�me temps que de notre intention de ne recourir � des proc�dures collectives que si, au printemps, la situation se d�t�riorait encore ou si le plan de d�parts volontaires ne permettait pas d�atteindre nos objectifs en termes d�effectifs. Notre souci demeure de pr�server l�emploi de chacun dans les adaptations de notre structure de co�t � la situation.

C. : L��v�nement important de l�ann�e, c�est l�accident du vol AF 447. Pr�s de quatre mois plus tard, o� en sont les investigations ?

P.-H. G. : Cette catastrophe est un �v�nement majeur dans la vie d�Air France. C�est l�accident le plus grave de son histoire et notre r�action doit �tre � sa mesure. Mais la compr�hension des raisons qui y ont conduit est rendue plus difficile par le fait qu�il s�est produit en pleine mer, sans certitude sur la position de l�avion et sans qu�on dispose � du moins pour l�heure � des enregistreurs de vol qui pourraient aider � l�expliquer. C�est la raison pour laquelle Air France participera au financement des recherches comme Airbus pour tenter de retrouver les bo�tes noires. Nous voulons savoir pour pouvoir d�finir au mieux les actions d�am�lioration de la s�curit� que l�analyse de l�accident nous sugg�rera. Nous avons toujours revendiqu� la transparence en ce domaine. Cette recherche de transparence nous a d�j� conduit � mettre en ligne toutes les informations dont nous disposons sur notre site corporate airfrance.com mises � jour r�guli�rement.

C. : Sans attendre les conclusions des investigations, peut-on d�j� tirer des le�ons de cette catastrophe ?

P.-H. G. : La meilleure r�ponse � un accident, c�est une am�lioration de la s�curit�. La Compagnie �tait s�re avant l�accident, elle l�est toujours apr�s, elle le sera plus encore quand nous aurons mis � profit le retour d�exp�rience qui en d�coule. Sans en conna�tre la cause, il est d�ores et d�j� de notre devoir de r�agir et d�essayer d�am�liorer encore la s�curit�. En cons�quence, nous avons d�j� arr�t� quatre mesures :

  • Le remplacement des sondes de Pitot. Ce programme �tait d�j� en cours quand l�accident s�est produit et nous l�avons compl�t� imm�diatement. Puis le constructeur et les autorit�s ont demand� � tous les utilisateurs d�A330/340 de changer de fournisseur de sondes. Nous l�avons fait aussit�t.

  • Une s�ance de simulateur sp�cifique ou des exercices particuliers d�ici � la fin de l�ann�e nous permettront de compl�ter le programme d�entra�nement de tous les pilotes et le rendre plus exhaustif sur la probl�matique de perte ou d�incoh�rence d�information de vitesse. Si on modifie ou si on ajoute tel point dans nos proc�dures, cela ne veut pas dire que ce point a �t� un facteur contributif de l�accident. Nous ne pouvons pas accepter ces raisonnements et nous devons les combattre. Ajouter une s�ance de simulateur ne veut pas dire que nous pensons � une d�faillance de l��quipage du vol AF447 de m�me que le changement des sondes ne signifie pas que nous pensons qu�il s�agit de la cause de l�accident. Avec l�ensemble des d�cisions que nous prenons, � titre conservatoire, nous ne visons qu�� rendre notre compagnie encore plus sure.

  • L�am�lioration, si besoin �tait, de la d�tection des orages et de certains ph�nom�nes m�t�orologiques encore plus mena�ants qui semblent se d�velopper depuis quelques temps. Un module de formation ad hoc s�ajoutera � la s�ance de simulation.

  • Le suivi en temps r�el de tous nos long-courriers. Les avions envoient d�j� des messages de position vers le CCO toutes les dix minutes. D�sormais, quand le CCO ne recevra pas l�un de ces messages, il proc�dera syst�matiquement � un lever de doute en contactant l��quipage, ou � d�faut les autres avions pr�sents sur la zone, ou encore les services de contr�le a�rien les plus proches. Au-del�, nous allons demander � une mission ext�rieure � la Compagnie, compos�e de sp�cialistes internationaux de passer en revue tout notre syst�me d�op�rations et de proposer des pistes d�am�lioration de notre s�curit�. Ce ne sera pas un audit, mais un regard ext�rieur qui pourra nous �tre utile afin de perfectionner encore nos process et notre organisation. Par toutes ces mesures, qui embrassent un p�rim�tre tr�s large, nous pensons pouvoir couvrir tous les facteurs possibles de l�accident, qu�ils soient li�s � l��quipage, � l�avion ou � la m�t�o.

 

> Air France-KLM : discussions avec Japan Airlines ?

 

TOKYO/NEW YORK (source Reuters) - Apr�s Delta Air Lines et American Airlines, Air France-KLM a entam� des discussions avec Japan Airlines en vue d'une entr�e dans le capital du premier transporteur asiatique, apprend-on de source proche du dossier...

...JAL semble donner la pr�f�rence � American Airlines, avec laquelle elle cohabite au sein de l'alliance OneWorld. Cette alliance comprend aussi les deux grandes compagnies British Airways et Cathay Pacific.

Mais le gouvernement japonais pencherait plut�t pour Air France ou Delta, plus saines financi�rement, explique-t-on. Toutes deux sont membres de SkyTeam, comme Korean Air et Aeroflot..

 

> Am�lioration en vue pour Air France-KLM mais les d�fis demeurent

 

PARIS (source Reuters) 15 septembre - Neuf ans apr�s le crash du Concorde, 2009 s'inscrira de nouveau comme "annus horribilis" dans l'histoire d'Air France-KLM avec en m�moire la trag�die du vol AF447 le 1er juin et l'aggravation de la crise et ses effets sur le trafic, les r�sultats et l'emploi.

A l'issue d'un premier trimestre (avril-juin) beaucoup plus douloureux que pr�vu, les perspectives pour le deuxi�me semestre et 2010 peuvent laisser supposer que le pire est d�sormais derri�re la compagnie a�rienne franco-n�erlandaise, � tout le moins sur le terrain �conomique.

Les experts et analystes interrog�s par Reuters pr�viennent toutefois que le groupe a encore de grands d�fis � relever dans un environnement devenu plus difficile et qui pourrait, dans les semaines � venir, �tre perturb� par les effets de la grippe A (H1N1).

Les interm�diaires du consensus Reuters Estimates anticipent d'ailleurs une perte op�rationnelle au moins doubl�e par rapport � celle de l'exercice 2008-2009, comptabilis�e � 129 millions d'euros, et des comptes encore d�ficitaires en 2010-2011.

La consolidation, d�j� � l'�uvre dans le secteur du transport a�rien, va se poursuivre...

Pour l'heure, les march�s saluent la publication des chiffres de trafic de la compagnie cet �t� et jouent le titre � la hausse dans le cadre de strat�gies pro cycliques. Depuis le 1er ao�t, l'action, qui sortira de l'indice CAC 40 le 21 septembre, gagne pr�s de 30%...

D�FIS

Une embellie conjoncturelle, temporaire ou prolong�e, ne saurait pour autant balayer les obstacles pr�sents et futurs. "Les compagnies a�riennes savent que ce ne sera pas 'business as usual'", avertit Anne Pruvot, responsable de l'activit� tourisme aupr�s de l'entreprise de conseil Accenture.

"Comme la client�le loisirs, les entreprises se montrent beaucoup plus exigeantes sur les budgets de voyage et devraient le rester. Les compagnies devront se montrer tr�s innovantes en marketing pour remplir leurs appareils, la th�matique revenus-co�ts revient sur le devant de la sc�ne", ajoute-t-elle.

Toujours selon Anne Pruvot, "le facteur p�trole, qui s'�tait impos� en 2008, constitue en outre la variable susceptible de d�stabiliser le secteur � tout moment."

Pour s�duire de nouveaux clients, fid�liser les voyageurs, r�sister � une �ventuelle rechute du trafic et am�liorer le revenu par si�ge kilom�tre offert (RSKO), un des indicateurs cl� de l'industrie, Air France-KLM a annonc� le lancement de plusieurs initiatives qui viendront compl�ter les dispositifs de "yield management" existants.

COMBATIVE

La compagnie pr�pare notamment l'am�nagement d'une nouvelle classe interm�diaire, la "premium voyageur", et pr�voit surtout une refonte compl�te de son r�seau moyen courrier, autrement dit celui qui couvre l'Europe. Son contenu devrait �tre communiqu� d'ici � la fin de l'ann�e.

"Les march�s attendent �norm�ment de cette restructuration. La compagnie va certainement supprimer des lignes ou r�duire les fr�quences d'autres destinations mais l'exercice est p�rilleux socialement et implique de ne pas trop couper l'alimentation du hub (plate-forme de correspondances) de Roissy-Charles de Gaulle", explique Yan Derocles.

La compagnie veut �galement r�duire son exposition � l'activit� cargo, tr�s sensible � la croissance mondiale, et pr�pare un plan de d�parts volontaires, le premier de son histoire, de 1.500 postes (NDLR : dont 160 pour le cargo). En tenant compte des d�parts naturels, AF-KLM esp�re se s�parer de 3.000 collaborateurs au cours de l'exercice.

D'autres revenus sont attendus du c�t� des recettes dites "auxiliaires"...

...Face � ce train de mesures, plusieurs experts se veulent tout de m�me prudents. Harald Liberge-Dondoux, analyste chez CM-CIC Securities, avertit : "Air France-KLM r�duit la voilure tous azimuts et tente de m�nager les salari�s. Mais les incertitudes �conomiques restent tr�s fortes, si une nouvelle d�gradation intervenait, un plan de d�parts contraints serait in�vitable."

 

> Air France : la s�curit� des vols prochainement expertis�e

 

(source Lemonde.fr) 17 septembre - Air France annonce, jeudi 17 septembre, que la compagnie va "organiser une mission d'expertise externe" sur la s�curit� de ses vols, � la suite de l'accident du vol Rio-Paris le 1erjuin, confirmant une information parue dans Les Echos.

Une lettre adress�e aux pilotes d'Air France par la direction sp�cifie : "Nous avons d�cid� d'approfondir encore notre analyse et de passer en revue tous les processus et toutes les op�rations qui concourent � la s�curit� de nos vols." La mission sera "compos�e d'experts reconnus, ind�pendants et de dimension internationale afin de combiner les cultures fran�aise et internationale", ajoute la direction dans cette lettre. Elle comportera un membre de la compagnie am�ricaine Delta Airlines, partenaire d'Air France...

 

> Transavia pourrait ouvrir une nouvelle destination chaque ann�e

 

(source tour mag) 18 septembre - Les r�sultats de l��t� 2009 s�av�rent meilleurs que pr�vus chez Transavia France. Alors, m�me si Lionel Gu�rin se dit inquiet pour la saison d�hiver � cause de l��pid�mie grippale, il entend faire monter sa compagnie en puissance tout en respectant le mod�le mi low cost, mi fournisseur des TO ...Les performances enregistr�es cet �t� sont meilleures que pr�vu, en nombre de pax comme en recette unitaire moyenne. 

A taille de flotte identique (huit 737), le chiffre d�affaires engrang� pour la p�riode avril-ao�t affiche une augmentation de 22% par rapport � la m�me p�riode de 2008 et il fait 6% de mieux que le CA budg�t�. La recette unitaire progresse de 4% et le remplissage a gagn� 7 points � 88%.

Plusieurs explications avanc�es pour cette bonne performance : un contr�le rigoureux du co�t de production, une synergie des achats avec Transavia Hollande (ensemble les deux op�rateurs comptent une flotte de cinquante appareils) et une progression du trafic.

Cette ann�e, le co�t de production rapport� au si�ge a d�pass� l�objectif fix� dans le business plan initial qui �tait de 5 cents au si�ge/kilom�tre offert. M�me la ligne de Marrakech, la plus chahut�e en terme de concurrence, passe sous la barre des 5 cents pour le SKO.

� C�est le client qui fait le prix. Sur une ligne comme Marrakech o� la concurrence est rude, les compagnies traditionnelles ne peuvent plus tenir la distance. Pour rester, il faut �tre low cost �, commente Lionel Gu�rin.

C�t� trafic, le d�roul� de la saison n�a tout de m�me pas �t� aussi simple qu�il y parait. Les tour-op�rateurs ont annul� des vols et des blocs-si�ges. Ils ont r�gul� leurs engagements en fonction d�une saison difficile.

Mais les annulations ont �t� compens�es par une augmentation sensible des clients individuels qui ont achet� leurs billets pour 97% d�entre eux sur le net.

Avec une recette unitaire plus forte pour Transavia. Cet �t�, la client�le individuelle a atteint 50% du remplissage.

Ce r�sultat conforte Lionel Gu�rin dans l�id�e de maintenir ce business model qui permet de r�partir le risque entre client�le TO et individuels, et de maintenir une activit� forte - ce qui est une obligation �conomique pour une compagnie low cost.

Pour autant, la client�le TO reste essentielle. � Les meilleures routes sont celles o� les deux type de client�le coexistent. Cracovie, par exemple, a encore du mal � trouver son �quilibre d�autant que la concurrence low cost est importante sur cet axe�.

Dans les prochaines ann�es Transavia ira dans d�autres villes de province

C�est d�ailleurs la possibilit� de mixer les deux types de client�le qui a incit� Transavia � ouvrir pour la saison �t� 2010 des lignes touristiques au d�part de Nantes.

� Nous savons que les TO comme les agences pourront nous vendre � Nantes. Mais nous serons tr�s prudents sur l�expansion en province. Il ne s�agit pas de prendre des parts de march� � la concurrence mais de cr�er une induction de trafic.

Nous devons d�abord stabiliser l�offre � Nantes mais dans les prochaines ann�es Transavia ira dans d�autres villes de province �, pr�voit le patron de Transavia qui verrait bien aussi le r�seau parisien augmenter d�une destination moyen courrier par an.

Pas question, cependant, de viser le long courrier : � d�une part parce que la complexit� op�rationnelle fait augmenter les co�ts et que toute perturbation du mod�le est mauvaise. Et surtout, il n�y a pas de place sur ce cr�neau �.

Pour op�rer � Nantes, Transavia reprendra son huiti�me 737 qui a �t� lou� cet �t� � la maison m�re hollandaise. Mais cet hiver, ce n�est pas un mais deux appareils qui seront lou�s en ACMI � des compagnies tierces. L�ann�e derni�re d�j�, un 737 avait vol� pour Sri Lankan Airlines.

C�est donc avec une flotte prudente de six appareils que Transavia aborde la nouvelle saison. � L�hiver est un point d�interrogation �.

Le gouvernement fran�ais a beaucoup trop communiqu� sur la grippe A. Ce qui n�a pas �t� le cas en Hollande o� l��pid�mie s�vit au m�me niveau. Cette communication officielle a bloqu� les inscriptions. Les groupes de seniors retardent leurs d�parts. Et tout le monde est effray� �.

D�ores et d�j� Lionel Gu�rin pr�voit que l�hiver 2009 sera plus mauvais que celui de 2008 pour Transavia France qui n�atteindra pas encore l��quilibre �conomique cette ann�e.

 

> British Airways int�ress� par British Midlands

 

(source Dow Jones) 17 septembre - British Airways serait int�ress� par l'acquisition de son concurrent britannique British Midlands Airways, appel� �galement bmi, si Lufthansa d�cidait de le vendre, a d�clar� le directeur g�n�ral de British Airways, Willie Walsh...

...au moins 12 compagnies a�riennes ont sign� un accord de confidentialit� pour acc�der aux comptes de bmi. Virgin Atlantic a �galement fait savoir qu'il �tait int�ress� par bmi.

 

> Trafic a�rien : des pertes de 11 milliards de dollars en 2009, selon le syndicat IATA
 

(source AP) 16 septembre - La faiblesse du trafic et du fret en 2009 devrait faire perdre 11 milliards de dollars (7,5 milliards d'euros) aux compagnies a�riennes, un chiffre sup�rieur aux pr�visions, selon l'Association internationale du transport a�rien (IATA) mardi. Et il n'est pas certain que le secteur reparte ensuite...

... La baisse du nombre des voyageurs sera de 12% en 2009, selon les projections de l'IATA. Pour remplir leurs avions, les compagnies baissent aussi leurs prix � la derni�re minute. Et les r�servations en classes affaires et premi�re classe auront diminu� de 20%.

"Apr�s que les rendements ont chut�, ils ne reviennent jamais � leur niveau d'avant", a expliqu� Giovanni Bisignani, directeur g�n�ral de l'IATA, lors d'une conf�rence de presse � Washington...

... Pour 2010, l'IATA envisage des pertes s'�levant � 3,8 milliards de dollars (2,6 milliards d'euros).

 

> La baisse du trafic a�rien mondial s'att�nue

 

HONG KONG/BRUXELLES (source Reuters) 8 septembre - Les compagnies a�riennes et les grands constructeurs a�ronautiques civils constatent de plus en plus de signes montrant que la crise du secteur, la pire de son histoire, pourrait toucher � sa fin, une �volution salu�e par les march�s financiers mardi.

Airbus, premier constructeur d'avions civils au monde, estime que le volume total du trafic a�rien a pass� "le point bas de la r�cession" et qu'un rebond pourrait s'amorcer l'an prochain.

"En 2009, nous pensons que le trafic total reculera de 2%. Pour 2010, nous pourrions voir une hausse de 4,6%", a d�clar� Laurent Rouaud, vice-pr�sident du groupe europ�en en charge de la strat�gie produits, lors d'un salon � Hong Kong...

... De son c�t�, la f�d�ration europ�enne des exploitants d'a�roports ACI Europe a fait �tat d'un recul de 4,3% du trafic en juillet par rapport au m�me mois de l'an dernier. Ce chiffre, calcul� sur la base des donn�es de 106 a�roports, marque un net ralentissement de la baisse par rapport � celle de 9,6% enregistr�e au premier semestre.

Le trafic "cargo", c'est-�-dire de fret, a chut� parall�lement de 13,4% sur un an en juillet, contre -22,4% sur les six mois pr�c�dents.

"Cela correspond � nos estimations", a comment� Cristoph Weil, �conomiste de Commerzbank. "Nous pensons que nous assisterons � une forte reprise aux troisi�me et quatri�me trimestres dans la zone euro."...

CROISSANCE � L'HORIZON

La conjoncture dans le transport a�rien est �videmment d�pendante de la sant� de l'�conomie mondiale, qui s'achemine apparemment vers une sortie de la r�cession... Mais le secteur, comme l'ensemble de l'�conomie, reste sous perfusion des plans de relance mis en �uvre dans la plupart des pays industrialis�s.

L'am�lioration relative du trafic constat�e par ACI Europe tient en partie au fait que la base de comparaison de juillet 2008 �tait d�j� affaiblie : c'est � l'�poque en effet que le trafic passagers mondial s'�tait orient� � la baisse pour la premi�re fois depuis six ans. La faiblesse de la base de comparaison ne repr�sente toutefois que 20% de l'am�lioration pour le fret, montrent les donn�es statistiques d'ACI Europe...

...M�me s'il commence � s'extirper de la r�cession, le secteur du transport a�rien reste confront� � des d�fis importants, notamment celui du prix du k�ros�ne, a rappel� Laurent Rouaud...

 

L'actualit� boursi�re...

> Air France-KLM monte sur le projet de remise en bourse d'Amadeus

 

PARIS, (source Reuters) 18 septembre - L'action Air France-KLM affiche la plus forte hausse du CAC 40, vendredi, � la suite d'informations de presse selon lesquelles les actionnaires d'Amadeus �tudieraient les modalit�s d'une �ventuelle remise en bourse du num�ro un des syst�mes de r�servations de voyages...

...Selon une source proche du dossier, les actionnaires d'Amadeus, Air France-KLM, Iberia (11,57%) et Lufthansa (11,57% aussi) ont engag� la banque Rothschild pour �tudier une �ventuelle introduction en Bourse.

La presse avance une valorisation de plus de huit milliards d'euros, ce qui signifie qu'une introduction en Bourse permettrait � Air France-KLM d'externaliser une valorisation de 900 millions d'euros pour sa participation de 23,14% dans Amadeus, ce qui est loin d'�tre pris en compte actuellement. "Une telle cession/remise en Bourse serait une excellente nouvelle car elle permettrait de d�gager une valeur cach�e tr�s significative chez Air France-KLM", commente un analyste.

D'apr�s lui, pareille op�ration pourrait ajouter deux euros par action � la valeur de la compagnie a�rienne. Amadeus �tait sortie de la cote il y a quatre ans, lors de son rachat en LBO, avec BC Partners et Cinven.

 

> Air France-KLM : des mesures insuffisantes face � la crise du transport a�rien

 

(source capital.fr) 11 septembre - Le flux de mauvaises nouvelles ne se tarit pas pour Air France-KLM. Le trafic s'est effondr� au cours des derniers mois, ob�rant fortement la rentabilit� de l'op�rateur a�rien. Et le titre a subi la d�saffection du march�, jusqu'� la sanction d'une exclusion de l'indice vedette de la Bourse de Paris, qu'il avait int�gr� en 2007. Marqu�e par la trag�die du vol Rio-Paris, la pire catastrophe a�rienne subie par le groupe, 2009 restera une ann�e sombre. Evitez.

Le trafic d'Air France-KLM a accus� en ao�t un huiti�me mois de repli d'affil�e. Certes, le rythme de d�clin ralentit : -2,9% (pour le trafic passagers), alors qu'il �tait de -3,3% en juillet, -6,4% en juin et -8,1% en mai. Mais, le mal est fait. L'exercice en cours (2009-2010, qui se terminera fin mars) devrait d�boucher sur une perte op�rationnelle proche d'un milliard d'euros. Malgr� tous ses efforts pour am�liorer son coefficient d'exploitation, en effet, les capacit�s de r�action du groupe ne lui ont pas permis de r�duire son offre de fa�on aussi drastique que s'effondraient les volumes et le nombre de passagers transport�s... Dans ce contexte, nous restons � l'�cart de l'action Air France-KLM.

 

> Bank of America conseille l'achat d'Air France-KLM

 

(capital.fr) 15 septembre - L'interm�diaire vient de relever son objectif de cours de 10 � 14 euros en estimant que le titre �tait faiblement valoris� alors que le pire semble �tre pass� par la compagnie a�rienne.

 

Fin de la Revue de Presse... 


 

> Salari�s AF : Pas d'abondement avec la prime d'int�ressement

 

La direction AF a indiqu�, lors du CCE du 4 septembre, qu'en raison des difficult�s de l'entreprise, il n'y aurait pas, cette ann�e, de possibilit� d'abondement li� au versement de la prime d'int�ressement.

J'invite les salari�s AF qui souhaiteraient investir dans le PEE ou le PERCO � consulter les pages qui leur sont consacr�es dans l'Intralignes, dans l'espace "salari�s AF". Rubrique Epargne salariale : guide PEE ou guide PERCO. Ou bien dans la partie "groupe AF KLM, le lien action/�pargne.

 

> Rappel du num�ro vert gratuit "actionnariat salari� Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est � ce num�ro qu'une aide pourra vous �tre apport�e si vous rencontrez des difficult�s dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre �pargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Soci�t� G�n�rale passe par ce num�ro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

Je suis, dans tous les cas, � votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (r�pondeur en cas d'absence).

 

> Les infos sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM

Cl�ture de l'action Air France-KLM � 12,12 � le vendredi 18 septembre. Les rumeurs autour d'une implication d'AF-KLM dans un rapprochement de JAL, puis d'une �ventuelle cession de parts d'AF-KLM dans Amadeus ont port� l'action au-del� de 12�.

Evolution depuis le 1er janvier

Action Air France-KLM : +32,17%
Action British Airways : +31,29%
Action Lufthansa : +8,40%
Action easyJet : +35,24%
Action Ryanair : +2,72%

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est � 11.43 �.

Le p�trole est � environ 72 $.

La r�cession s'est install�e dans les pays d�velopp�s. La croissance des pays �mergents a ralenti (Chine, Inde...). La baisse des r�sultats de la plupart des entreprises a plomb� les march�s actions. Ils sont n�anmoins en hausse depuis leurs plus bas niveaux du printemps. Les commentaires n�gatifs des sp�cialistes de la finance sur l'activit� du transport a�rien ont maintenu, ces derniers mois, le cours de notre action � un niveau relativement bas.

Des indicateurs �conomiques de plus en plus nombreux font entrevoir une perspective de reprise d'activit� mondiale mais d'autres s'aggravent : ch�mage, endettement des Etats... Ainsi, une stabilisation de l'�conomie mondiale pourrait intervenir dans le deuxi�me semestre 2009.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.

A bient�t.

Vous pouvez r�agir � cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de comp�tence...

D'autres infos sur le site navigaction.com

Id�e : Cette lettre peut int�resser l'un ou l'autre de vos coll�gues. Faites-la circuler. Ceux-ci pourront s'y inscrire pour la recevoir directement en m'envoyant un mail � chmagne@navigaction.com

 

 

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM repr�sentant les salari�s actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de n�cessit�

Cette lettre traite de sujets li�s � l'actionnariat d'Air France-KLM. Je vous l'adresse parce que nous avons pu �tre en contact, parce que vous avez souhait� �tre inform� par e-mail, que vous m'avez donn� pouvoir lors d'une assembl�e d'actionnaires, ou bien que vos coordonn�es sont visibles dans l'espace manager ou PNAF.net, ou encore votre syndicat qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqu� votre adresse.

D�sabonnement, cliquez ici : d�sabonnement. Si vous pr�f�rez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer : Cliquez sur ce lien pour faire une suggestion � Christian Magne