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| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N°203, lundi 12 octobre 2009, 4662 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse

Les mises en caractères gras dans les articles sont de mon fait et permettent une lecture synthétique aux lecteurs pressés.

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La Revue de Presse...

> Poursuite de la baisse du trafic pour Air France-KLM

(source Lemonde.fr) 7 octobre - Pour le neuvième mois consécutif, Air France-KLM enregistre une baisse de son trafic passagers. Elle est de 3,7 % en septembre sur un an, tandis que l'activité cargo a chuté de 17,2 %, selon les chiffres diffusés mercredi par le groupe franco-néerlandais. Le trafic aérien, affecté par la crise, ne devrait pas repartir de sitôt, avait estimé fin septembre Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général de la compagnie. Le groupe a annoncé dernièrement qu'il allait de nouveau réduire ses capacités cet hiver par rapport à l'hiver précédent, "en raison d'un contexte économique qui reste très dégradé".

"La baisse du trafic passagers est inférieure à celle des capacités (- 4,9 %), permettant au coefficient d'occupation de gagner 1 point à 81,9 %", tempère la compagnie dans un communiqué. "Les conditions de marché restent proches de ce qu'elles étaient avant l'été, avec des recettes unitaires toujours sous pression", ajoute le communiqué.

Le recul du trafic passagers est important, notamment sur le continent américain (- 3,9 %), en Asie (- 3,6 %) et surtout en Europe (- 5,6 %), ainsi que sur le réseau qui dessert les Caraïbes et l'océan Indien. En revanche, sur le réseau Afrique et Moyen-Orient, le trafic progresse de 0,8 %.

Dans l'activité cargo, le coefficient d'occupation s'améliore de 2,2 points à 66,1 %, compte tenu d'une baisse des capacités et du trafic de respectivement 20,0 % et 17,2 %.

Mon commentaire : Ce mois de septembre n'apporte ni embellie ni aggravation de la situation, après deux mois d'été moins mauvais que les précédents. Sur le réseau européen, la pression des compagnies low cost reste forte, les résultats de Ryanair et easyJet (respectivement +17% et +5,3% en septembre) en témoignent.

A remarquer, à la suite de l'article précédent sur le site du monde.fr, le commentaire d'un lecteur : "ça fait belle lurette que je boycotte AF et je voyage beaucoup, mais je n’en pouvais plus de mes bagages égarés et de l’absence de leurs sourires. Quant aux services, n’en parlons pas. On avait tout le temps l’impression de les déranger sur les vols, inutile de leur demander quoi que ce soit, alors c’est bien fait !!! J’ai souvent voyagé avec 2 bébés : personne pour m’aider à monter l’escalier ni le descendre avec ma poussettes et mes sacs : MERCI et.. TCHAO ! ".

Comment se fait-il que nous ne parvenions pas à délivrer aux passagers la prestation qui leur est due. Des salariés du groupe, lecteurs de cette Revue de Presse, m'envoient régulièrement des analyses qui soulignent d'une part la médiocre qualité de nos services et d'autre part les oeillères qui nous empêchent de les voir et de les traiter. Notre groupe doit mettre les moyens pour comprendre et résoudre les problèmes qui incitent nos clients déçus à tester et adopter d'autres compagnies

> easyJet : hausse de 5,3% du trafic en septembre

(source CercleFinance.com) 6 octobre - Le transporteur aérien easyJet a fait état d'une hausse de 5,3% de son trafic passagers en septembre, à 4,42 millions de passagers.

Le coefficient d'occupation de la compagnie britannique à bas tarifs s'est amélioré de 1,2 point de pourcentage à 88,1%.

Sur les 12 derniers mois, le trafic a progressé de 3,4% à 45,16 millions de passagers, tandis que le coefficient d'occupation s'est amélioré de 1,4 point à 85,5%

> Swiss voit poindre de petits signaux de reprise

(source Romandie news) 10 octobre - Swiss entrevoit de "petits signaux positifs" laissant présager une reprise de l'activité dans le secteur aérien, estime Ivan Haralambof, son directeur pour la Suisse romande. Le phénomène est notamment visible dans la demande en hausse de la part des entreprises.

"Certaines sociétés commencent par exemple à nous recontacter pour signaler leur intention d'acheter à nouveau des places en business ou en première classe", a-t-il indiqué samedi dans une interview parue dans "La Liberté". "Personnellement, j'ai l'impression que nous avons touché le fond."

Vendredi, la compagnie contrôlée par l'allemand Lufthansa a publié sa statistique des passagers en septembre faisant état d'un taux d'occupation des vols en croissance d'un point, à 83,8%, sur un an. Elle a toutefois réduit ses capacités pour adapter l'offre à une demande en recul de 1,7 point à 79,2% sur neuf mois en 2009.

Mon commentaire : Il est intéressant que Swiss constate ce sursaut de la demande venant des entreprises. Car c'est bien cette clientèle qui manque à l'appel aujourd'hui. AF-KLM n'enregistre pas encore de signaux comparables. La clientèle affaires de Swiss est en partie celle des banques, le premier secteur à être entré en crise, mais aussi le premier qui semble en sortir.

> 1 700 postes supprimés chez British Airways

(source France 2) 8 octobre - British Airways va réduire les effectifs de son personnel navigant de 1 700 postes en équivalent temps plein. La compagnie aérienne britannique a fait cette annonce mardi dans le cadre de mesures pour réduire ses pertes.

BA, qui a précisé que cette réduction de postes s'effectuerait sur la base du volontariat, a affirmé qu'environ 1 000 hôtesses de l'air et stewards s'étaient portés candidats et que 3 000 autres étaient disposés à passer à temps partiel.

La prise en compte de ces demandes, qui nécessitera un aménagement des conditions de travail de l'ensemble de cette catégorie de personnel, va faire passer les effectifs du personnel naviguant de la compagnie de 14 000 à 12 300 postes équivalent temps plein.

BA assure que ces changements n'entraîneront aucune modification des services à la clientèle.

La compagnie a fait valoir que le secteur aérien restait plongé dans "la pire crise de son histoire", et que son exercice en cours risquait de s'achever par de nouvelles pertes importantes...

..."Notre chiffre d'affaires recule, ce qui nous oblige à diminuer nos coûts", et "si nous ne changeons rien, nous continuerons tous les mois à perdre de l'argent", a plaidé British Airways.

> Aer Lingus va supprimer 12,5 % de ses effectifs

(source AFP) 7 octobre - La compagnie aérienne irlandaise Aer Lingus annonce qu'elle va fortement baisser ses coûts d'ici à fin 2011, notamment les dépenses de personnel, et indique avoir déjà identifié 489 emplois excédentaires dans ses rangs, sur un total de 3 900 employés.

La compagnie a annoncé dans un communiqué qu'elle comptait abaisser ses coûts de 97 millions d'euros d'ici à fin 2011, dont 74 millions d'économies sur les coûts de personnel. Elle compte aussi réduire le salaire de base de ceux qui gagnent plus de 35 000 euros par an, et les primes pour tout le monde.

> Moins de vols pour Lufthansa cet hiver

(source Boursier.com) 9 octobre - La Lufthansa a annoncé la réduction du nombre de ses vols pour son programme d'hiver (à compter du 25 octobre), avec 12 406 vols hebdomadaires contre 13 402 un an avant, soit 7,4% de rotations en moins. Cependant les capacités seront préservées car la compagnie prévoit de remplacer peu à peu ses appareils régionaux par des avions plus gros. 191 destinations dans 78 pays seront connectées, contre respectivement 194 et 79 un an avant.

> JAL : la France fait valoir l'importance de "choisir la bonne alliance"

TOKYO, (source AFP) 8 octobre - La secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a estimé jeudi que "le choix de la bonne alliance" était crucial pour le redressement de la compagnie aérienne japonaise Japan Airlines (JAL), plaidant pour un renforcement des liens avec Air France-KLM.

Mme Idrac a dit avoir transmis cette opinion au ministre des Transports japonais, Seiji Maehara, lors d'une rencontre jeudi matin.

"J'ai indiqué au ministre que notre expérience française a montré que l'appartenance à une alliance internationale est complètement centrale dans un processus de redressement d'une compagnie aérienne", a déclaré la secrétaire d'Etat en marge d'une entrevue avec des entrepreneurs français au Japon.

La question de liens capitalistiques entre Air France-KLM et JAL, un temps évoquée par la presse, "n'est pas le sujet principal", a souligné Mme Idrac.

"Il s'agit d'un problème d'alliances aériennes, Skyteam (à laquelle appartient Air France/KLM - ndlr) versus un autre regroupement (Oneworld dont JAL est actuellement membre - ndlr)", a-t-elle ajouté.

Or selon elle, JAL aurait intérêt à resserrer les liens avec Skyteam.

"Le redressement d'une compagnie est largement lié au choix de la bonne alliance", a-t-elle insisté, faisant valoir l'importance du trafic entre le Japon et l'Europe et le poids d'Air France-KLM dans cette région.

JAL, dans le rouge et surendettée en raison d'une chute des réservations et de nombreuses lignes non rentables, cherche des fonds et prépare une énième restructuration, sous l'étroite surveillance du ministère des Transports.

Première compagnie aérienne d'Asie, JAL est courtisée par l'alliance Skyteam qui n'intègre pas de compagnie nippone et estime en avoir besoin.

Les membres-phares de Skyteam, Delta Air Lines, Air France-KLM et Korean Air, tentent, selon diverses sources industrielles et les médias, d'attirer JAL dans leur équipe en lui proposant un important soutien financier et opérationnel.

En réaction, les principales compagnies membres de Oneworld, l'américaine American Airlines, la britannique British Airways et l'australienne Qantas, se démèneraient pour conserver JAL auprès d'elles.

La reprise en main du dossier JAL par le ministère des Transports, aidé par un panel d'experts de la revitalisation d'entreprises, a conduit JAL à ajourner les discussions directes avec ces compagnies afin d'étudier ses restructurations internes. Une ébauche du plan de redressement doit être prête fin octobre et entérinée fin novembre, selon le ministère...

> L'IATA estime que taxer plus les compagnies ne résout pas les questions du CO2

(source AFP) 6 octobre - Les professionnels du transport aérien ont estimé mardi qu'infliger des taxes et impôts supplémentaires aux compagnies aériennes n'était pas la solution rapide pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Tony Tyler, président du conseil des gouverneurs de l'Association internationale du transport aérien (IATA), a estimé que l'industrie était diabolisée par les défenseurs de l'environnement, qui l'accusent d'être le "croque-mitaine du changement climatique", et traitée comme une vache à lait par les gouvernements pour régler la récession.

"Nous avons déterminé des détracteurs au sein du lobby environnemental qui soutiennent activement l'idée d'imposer de nouvelles taxes au secteur aéronautique, probablement sous la forme d'un impôt mondial sur les passagers aériens", a-t-il dit lors de la conférence annuelle consacrée à la réponse de l'industrie aux changements climatiques.

Selon l'organisation, l'industrie est responsable de 2% des émissions de dioxyde de carbone mondiales d'origine humaine et à hauteur de 3% des émissions responsables du changement climatique.

"Franchement, un tel impôt nous rendrait simplement victimes des gouvernements qui cherchent à augmenter leurs revenus", a déploré M. Tyler, également directeur général de la compagnie de Hong Kong Cathay Pacific.

Selon lui, la "prolifération de taxes nationales" ne bénéficie pas directement à l'environnement.

Il a estimé que la taxe dite "Devoir du passager aérien" décidée par le gouvernement britannique, qui consiste en un prélèvement sur les compagnies volant depuis un aéroport britannique, était le pire exemple.

"Cela générera 3,1 milliards de livres (4,94 milliards de dollars) de taxes supplémentaires lorsqu'il sera augmenté le mois prochain, mais pas un seul penny ne sera dédié à l'environnement", a-t-il dit.

IATA exhorte les dirigeants à envisager une approche mondiale pour réduire les émissions polluantes du secteur aéronautique lors du sommet sur le climat de Copenhague en décembre.

L'organisation a déclaré que cette industrie avait trouvé un consensus pour améliorer l'efficacité du carburant d'en moyenne 1,5% par an jusqu'en 2020, pour atteindre "une croissance des émissions de zéro" et réduire les émissions totales de moitié d'ici 2050 comparé à 2005.
 

Fin de la Revue de Presse...

L'actualité boursière...

> RBS passe de "vendre" à "conserver" sur Air France-KLM