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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Administrateur

Air France-KLM

représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N°205, lundi 26 octobre 2009, 4700 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse

Les mises en caractères gras dans les articles sont de mon fait et permettent une lecture synthétique aux lecteurs pressés.

 

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La Revue de Presse...

 

> Entente Cargo : Les compagnies aériennes sous la pression de Bruxelles
 

(source Challenges.fr) 21 octobre - La Commission européenne devrait rendre son verdict le 28 octobre dans l'enquête sur les ententes entre 26 compagnies aériennes sur des surtaxes kérosène dans le transport de fret.

La Commission européenne devrait rendre son verdict le 28 octobre dans l'enquête ouverte à Bruxelles en 2007 sur les ententes entre 26 compagnies aériennes européennes et étrangères sur des surtaxes kérosène qu'elles appliquaient à leurs clients dans le transport de fret, suite aux évènements du 11 septembre 2001. Le conditionnel s'impose néanmoins, car le commissaire irlandais Charlie Mc Creevy, chargé de démanteler ce cartel, a déjà repoussé sa décision à plusieurs reprises. Ces reports sont dus à ce que la Commission subit depuis plusieurs semaines des pressions à la fois externes et internes. "Elle se rend compte qu'elle est sur un terrain moins ferme qu'elle ne le pensait et elle craint d'être critiquée sur le montant des amendes", indique un lobbyiste bruxellois.

Les compagnies européennes ne nient pas le délit. Mais bien qu'Air France-KLM, par exemple, dispose de 260 millions d'euros de provisions pour y faire face, elles s'annoncent prêtes à contester, en revanche, une sanction qui atteindrait un montant aussi lourd. Le droit européen de la concurrence prévoit, en effet, que les entreprises reconnues coupables d'avoir pris part à une entente tarifaire doivent s'acquitter de 10% maximum de leur chiffre d'affaires total annuel. Or, Bruxelles mène une véritable croisade contre ces cartels et a contraint certaines entreprises délinquantes dans d'autres secteurs à débourser des sommes proches du milliard d'euros. Les enquêtes sur cette entente sur les surtaxes kérosène ont déjà coûté plus de 1,6 milliard de dollars au total aux compagnies fautives en amendes payées aux Etats-Unis, en Corée du Sud et en Australie. "Avec la crise actuelle, de telles sommes sont injustifiables et peuvent conduire des entreprises à mettre la clé sous la porte et à licencier tout leur personnel", dénonce un avocat d'affaires bruxellois spécialisé dans ce type de dossier.

Ne serait-ce que, parce que le transport aérien est l'un des secteurs les plus touchés par la récession, certains au sein même de la Commission ont défendu une approche moins strictement juridique de l'affaire. C'est le cas du Français Jacques Barrot, ancien commissaire aux Transports, et de son successeur italien Antonio Tajani. Le directeur général de l'Association internationale des transporteurs aériens (IATA), Giovanni Bisignani, a appelé lui aussi à plus de bon sens économique de la part de la Bruxelles. Ainsi, pourrait être pris en compte le seul chiffre d'affaires réalisé dans le transport de fret à partir et vers l'UE, le temps seulement qu'a duré ce cartel. Les Etats membres actionnaires des compagnies concernées, tels la France et les Pays-Bas, ont également suivi de près les intentions des sbires de la DG Concurrence.

Un autre front anti Commission s'est ouvert également en Asie où certaines compagnies sont visées par l'enquête et les sanctions de Bruxelles. Le ministère de l'Aviation civile de Hong Kong, en particulier, a adressé deux lettres au président Barroso -en septembre 2008 et en septembre 2009- pour lui signaler que l'éventuelle condamnation de Cathay Pacific et de Singapore Airlines à payer des amendes irait à l'encontre des règles et des intérêts de la Région administrative spéciale de la République Populaire de Chine. "Ces compagnies ont agi en conformité avec la législation de Hong Kong", a affirmé Stephen Kwok, le directeur général adjoint du ministère des Transports, à l'agence financière Bloomberg.

Pour un spécialiste bruxellois des questions de concurrence, "il est inhabituel qu'un pays tiers se plaigne d'une enquête de l'UE à propos d'un cas de cartel. Mais ce genre de conflit pourrait se généraliser dans la mesure où l'espace d'application du droit antitrust devient de plus en plus global".

"Toutes les indications envoyées à la Commission ne seraient pas restées lettre morte", pronostique à un mois du verdict le représentant à Bruxelles de l'une de ces compagnies.

 

> La direction d'Air France rappelle à l'ordre ses pilotes

 

(source AFP) 24 octobre - La direction d'Air France a rappelé ses pilotes à l'ordre sur les procédures de sécurité et les polémiques liées à l'accident de l'Airbus vol AF447, dans un récent courrier dont l'AFP a obtenu une copie et qui a été dévoilé samedi par La Tribune.

Dans un courrier du 20 octobre adressé à tous les pilotes, le directeur des opérations aériennes, Pierre-Marie Gautron, et le directeur de la sécurité à Air France, Etienne Lichtenberger, citent de récents incidents d'exploitation imputables au non-respect des procédures de vols par certains pilotes.

Réagissant à la publication de cette lettre, Air France a assuré samedi avoir "toute confiance en ses pilotes", regrettant "la diffusion tronquée d'un document de travail interne".

Mais le malaise persiste: "Jeter en pâture ces incidents d'exploitation en parallèle à l'accident de l'AF447, en disant que le professionnalisme des pilotes doit être remis en cause est proprement inacceptable", a déclaré à l'AFP, Erick Derivry, porte-parole du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL).

Pour lui, la direction procède à un "amalgame qui vise à faire porter la responsabilité exclusive de l'ensemble de ce dossier --l'accident de AF447 ou de ces incidents d'exploitation-- sur les pilotes". "C'est totalement inacceptable et irresponsable", a relevé le responsable syndical.

Les auteurs du courrier adressé aux pilotes citent plusieurs exemples récents de "déviations" qui "ont généré du risque", comme par exemple un décollage maintenu malgré une alarme "Config", synonyme d'"interdit".

"Nous pensions que nous maîtrisions ces risques élémentaires (...) que la situation actuelle inciterait chacun à redoubler de vigilance. Force est de constater que ce n'est pas le cas", selon la direction qui met en garde contre la "sur-confiance" des pilotes.

"Le plus surprenant, lorsqu'on procède à l'analyse des facteurs contributifs de ces incidents, c'est que la simple application des procédures prévues aurait permis d'éviter l'événement", peut-on lire dans la lettre.

Par ailleurs, les spéculations sur l'accident de l'avion du vol AF447 "jettent le trouble dans l'esprit de certains pilotes en les faisant douter de la justesse de notre doctrine, de nos procédures et de celles du constructeur", estime la direction.

Intitulé "assez de polémiques et faux débats sur la sécurité des vols", ce courrier est une réponse aux récentes attaques du SPAF et d'Alter, deux organisations minoritaires de pilotes d'Air France, contre la direction du groupe.

Ces deux syndicats avaient brandi mardi la menace d'une grève si la direction de la compagnie aérienne persistait à ne pas prendre en compte leurs propositions sur la sécurité des vols.

Après l'accident de l'Airbus A330 d'Air France le 1er juin dernier entre Rio et Paris, qui a fait 228 morts ou disparus, le SPAF et Alter ont réclamé une série de mesures, notamment d'être associés à l'étude des Air Safety Reports (ASR), les rapports écrits par les pilotes suite à des incidents.

Selon la direction d'Air France, le courrier adressé aux pilotes a pour objectif de faire le point "sur ce qui a été fait et va être entrepris concernant les procédures et les méthodes de travail destinées à renforcer la sécurité des vols, préoccupation fondamentale de l'entreprise".

Mon commentaire : L'accident de l'AF 447, dont on ne connait pas encore les causes, laisse des traces dans l'entreprise.

L'absence de preuve conduit à passer en revue toutes les hypothèses imaginables, parmi lesquelles celles concernant le pilotage. Or, les syndicats de pilotes considèrent souvent que constructeurs d'avions ou compagnies tentent d'éluder leurs éventuelles responsabilités en "chargeant" les pilotes. D'où les inévitables réflexes "défensifs" des PNT et de leurs représentants.

S'assurer que des pilotes ne sont pas injustement mis en cause est parfaitement légitime. S'assurer qu'aucun d'entre eux ne met nos passagers et équipages en situation de risque l'est tout autant.

Atteindre et conserver un haut niveau de sécurité est une tâche difficile. En particulier dans le domaine du pilotage. Le contexte du vol est régi par des règles et procédures, fruits de l'expérience, entre autres, du pilotage. Le management ne peut qu'exiger leur stricte application lorsqu'il constate, parfois, des manquements ou "déviances".

Ce qui n'exclut pas, par ailleurs, de bien examiner les interpellations lancées par des pilotes qui avancent des pistes à examiner. J'en citerai une parmi d'autres : le réexamen des normes de certification des sondes Pitot. Ces normes sont peut-être inadaptées aux conditions des vols d'aujourd'hui.

 

> Air France fait payer le second bagage sur les vols à destination des USA

 

(source Deplacementspro.com) 21 octobre - Prévue pour le 1er novembre prochain, cette mesure qui s’appliquera aux passagers à destination des États Unis, dans les deux sens, est, pour la compagnie française, une mise à niveau des règles déjà appliquées par son partenaire américain Delta.

Air France n’est pas la première compagnie à prendre une telle décision. Virgin, British Airways, entre autres, ont fait le choix d’une facturation des surcharges bagages.

Pour être complet sur le sujet, à ce jour :

- Chaque voyageur en classe éco a le droit à 23 kg de bagage en soute et 12 kg de bagage cabine
- Une valise supplémentaire en soute de 23 kg coutera 50 € (ou 50 $ au départ des USA)
- Une valise supplémentaire en soute de 23 à 32 kg coûtera 100 € (ou 100 $ au départ des USA)
- Les kilos, au-delà de 32, seront facturés selon les barèmes en vigueur à ce jour.

A noter : l'achat sur internet de la franchise pour le second bagage donne droit à une réduction de 20% soit 40 € au lieu de 50.

Les passagers en classe Affaires et Premium ne sont pas concernés par cette mesure.

 

> Delta creuse ses pertes

 

(source La Tribune.fr) 22 octobre - La compagnie aérienne américaine Delta Air Lines annonce avoir enregistré une perte nette de 161 millions de dollars au troisième trimestre alors qu'elle n'était "que" de 50 millions un an plus tôt.

Ce résultat dépasse pourtant les attentes des analystes de Wall Street. En effet, Hors éléments exceptionnels, Delta affiche un bénéfice par action de 6 cents contre une perte de 5 cents attendue par les analystes.

Le chiffre d'affaires a même bondi de 32% à 7,574 milliards de dollars, surtout grâce à la fusion avec Northwest Airlines. Sur une base comparable, il a reculé de 21% "en raison de la récession", commente Delta Airlines. La compagnie réagit d'ailleurs en réduisant ses capacités de 3% en 2010 comparé à 2009.

 

> Terminus pour le Lyon-New York
 

(source 20minutes.fr) 23 octobre - A partir du 4 novembre, les Lyonnais qui veulent se rendre à New York devront transiter par Paris ou Londres. L'aéroport de Lyon a annoncé hier que les compagnies aériennes Delta Airlines et Air France ont décidé d'arrêter la liaison transatlantique directe, seize mois seulement après l'ouverture de la ligne. En septembre dernier, les deux compagnies avaient déjà renoncé à exploiter les quatre vols hebdomadaires entre Lyon et New York durant la période hivernale en raison de la crise qui frappe le secteur aérien. Ils ne reprendront pas en avril. « La ligne bénéficie d'un bon taux de remplissage mais cela ne répondait pas aux objectifs de rentabilité financière de la compagnie américaine », explique la direction de l'aéroport.

En un an, les Boeing 757-200 de 174 places ont transporté 50 000 passagers entre Saint-Exupéry et l'aéroport JFK. Les compagnies prévoyaient deux fois plus de trafic dans les années à venir. Avec la crise, la clientèle américaine et les classes affaires françaises ont boudé ce vol direct, qui en est désormais à son quatrième échec. Delta avait déjà fermé cette ligne en 2001, un an après son lancement. American Airlines et Air France s'étaient eux aussi lancés dans l'aventure en 1989 et 1990 avant d'abandonner. La plateforme lyonnaise espère cependant une reprise de la ligne à l'horizon 2011. « Nous travaillons déjà avec les compagnies sur la mise en place, dès la reprise économique, d'une liaison avec New York », a assuré hier Yves Guyon, président du directoire des aéroports de Lyon. W

 

> Iberia va créer une nouvelle compagnie pour les courtes distances

 

MADRID (source AFP) 22 octobre - La compagnie aérienne espagnole Iberia a annoncé jeudi qu'elle allait, entre autres mesures d'économie, regrouper dans une nouvelle compagnie ses liaisons court et moyen-courriers, où la concurrence est rude, et qu'elle se concentrerait sur les longs-courriers.

L'objectif de l'opération est de "croître sur les liaisons longue distance, celles unissant l'Europe et l'Amérique latine, afin de maintenir et d'augmenter ce leadership", selon un communiqué.

Par ailleurs, les liaisons moins rentables, où la concurrence (notamment celle des low-cost) est rude, ne seront à terme plus assurées par Iberia mais par une nouvelle compagnie, propriété d'Iberia, à partir de 2011.

Cette dernière escompte réaliser des économies, notamment en raison de coûts d'exploitation moins élevés pour sa nouvelle compagnie dont les salariés ne bénéficieront pas de la même convention collective.

La décision a été prise jeudi par le conseil d'administration qui a par ailleurs validé plusieurs mesures visant à améliorer la situation financière de la compagnie, qui est en train de mener un délicat processus de fusion avec le transporteur britannique British Airways.

Parmi ces mesures figurent notamment un gel des embauches jusqu'en 2012, un gel des salaires en 2010 et 2011, un plan de départ en pré-retraite pour le personnel de cabine de plus de 55 ans, des mesures de chômage technique pour 200 personnels au sol, des économies de coût de 37 millions d'euros par an en 2011 et 2012.

Mon commentaire : La concurrence féroce des compagnies low cost entraine des déséquilibres structurels sur les secteurs courts et moyen courriers des compagnies traditionnelles, tel Iberia. La question brulante est "comment ne pas perdre les clients au profit des low cost ?". Autrement dit :"comment rester compétitif ?"

La réponse trouvée par Iberia présente des risques : faire fonctionner une nouvelle compagnie avec des contrats de travail différents est très délicat. Il y a peu d'expériences réussies en la matière.

 

Fin de la Revue de Presse...

 


 

> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée par l'entreprise, si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

De mon côté, en tant que représentant des salariés actionnaires, je suis à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).

 

> Les infos sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 11,305 € le vendredi 23 octobre.

Evolution depuis le 1er janvier

Action Air France-KLM : +23,28%
Action British Airways : +16,75%
Action Lufthansa : +4,66%
Action easyJet : +34,88%
Action Ryanair : -0,93%

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL reste à 12.77 €.

Le pétrole est à 80 $.

La récession s'est installée dans les pays développés. La croissance des pays émergents a ralenti (Chine, Inde...). Au cours de l'hiver 2008/9, la baisse des résultats de la plupart des entreprises a fait s'écrouler les marchés actions. Ils sont néanmoins en hausse sensible depuis leurs plus bas niveaux atteints au printemps 2009. Une correction des cours est intervenue fin septembre. Mais celle-ci a déjà été compensée. La vigilance reste néanmoins de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement.

Les commentaires globalement négatifs des spécialistes de la finance sur l'activité du transport aérien ont maintenu, ces derniers trimestres, le cours de notre action à un niveau relativement bas.

Quelques indicateurs économiques font entrevoir une perspective de reprise d'activité mondiale mais d'autres s'aggravent : chômage, endettement des Etats... Ainsi, une stabilisation de l'économie mondiale pourrait intervenir dans le deuxième semestre 2009.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de compétence...

D'autres infos sur le site navigaction.com

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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