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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°213, lundi 21 décembre 2009,

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La Revue de Presse du lundi...

 

> Air France KLM : encore un incident sur un A380

 

(source challenges.fr) 16 décembre - Un vol Air France opéré par un A380, devant relier New-York à Paris, a été annulé hier soir après avoir rencontré des problèmes avec ses réservoirs de carburant, déclare Marina Tymen, une porte-parole de la compagnie aérienne. Les 511 passagers de l'appareil ont été hébergés dans des hôtels à New York, explique Marina Tymen.

 

> A380 d'Air France : un nouvel incident à Paris CDG

 

(source Tourmag) 18 décembre - La série continue pour l'A380 d'Air France. L'appareil est resté cloué au sol jeudi après-midi à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, en raison d'un problème technique. C'est le 3ème incident pour un A380 en 4 jours.

Le géant des airs, qui devait décoller à 13H30 en direction de New York JFK, n'est finalement pas parti.

"L'appareil a eu un petit incident technique au départ (...) On a annulé le vol et on a reporté les passagers sur un autre appareil", a expliqué un porte-parole d'Air France... Les passagers devraient percevoir des indemnités compensatoires.

Mon commentaire : Cet avion à le pouvoir d'attraction sur la clientèle de la nouveauté et de l'exceptionnel. Un atout fragile si les incidents succèdent aux incidents. On attend que la régularité technique monte rapidement au meilleur niveau possible.

 

> "Aviation internationale : ne manquons pas le rendez-vous de Copenhague", par Pierre-Henri Gourgeon

 

(source LEMONDE.FR) 16 décembre - L'aviation internationale est-elle une partie du problème du changement climatique ? Oui. Doit-elle contribuer à l'effort collectif nécessaire pour le résoudre ? Assurément.

Une partie du problème : selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui fait autorité, la part de l'aviation dans les émissions mondiales de CO2 d'origine humaine est d'environ 2 % (à comparer aux 16 % de l'ensemble des autres moyens de transport). Mais si rien n'était fait, cette part progresserait mécaniquement. Aussi, l'aviation internationale entend-elle assumer ses responsabilités.

Un consensus mondial s'est dégagé, au sein de l'International Air Transport Aviation (IATA), pour que l'ensemble du transport aérien international réduise de façon significative sa contribution aux rejets de CO2. Or l'IATA, association qui regroupe 230 compagnies, représente 93% du trafic aérien international régulier. Plus que quiconque, Air France-KLM se réjouit de cette maturation collective, à laquelle notre groupe aura vigoureusement contribué, par de multiples initiatives prises au sein de notre industrie.

Les engagements de l'aviation internationale sont chiffrés de façon précise : d'ici 2020, une amélioration de l'efficacité énergétique du secteur de 1,5 % par an. A partir de 2020, une croissance neutre en émissions de CO2 et, en 2050, leur réduction de 50 % par rapport au niveau de 2005. Particularité du consensus de IATA qu'il faut souligner : il dépasse la logique territoriale du protocole de Kyoto (qui distingue des niveaux d'engagement différenciés selon les Etats) en définissant un niveau d'objectif mondial. Ceci est cohérent avec le caractère mondial du transport aérien, dont les géants ne sont plus seulement, comme hier, européens ou américains. Notre industrie se fixe donc une obligation de résultats et pas seulement une obligation de moyens.

Pour y parvenir, il n'y a pas de solution unique, mais la nécessaire convergence de quatre séries d'instruments. Des améliorations technologiques d'abord : remplacer avions et moteurs anciens trop gourmands en kérosène, favoriser la recherche aéronautique et pouvoir incorporer bientôt des agrocarburants respectueux de l'environnement et n'entrant pas en compétition avec la filière alimentaire. La réévaluation des procédures opérationnelles, ensuite: alléger la masse des avions, optimiser la conduite du vol, ajuster l'emport de carburant et, comme l'ont fait nos deux compagnies, Air France et KLM, organiser nos réseaux autour de hubs, plus économes en moyens. En troisième lieu, optimiser la navigation grâce à la réorganisation de la gestion de l'espace aérien. On devra, enfin, avoir recours à des instruments économiques, parce que les autres instruments évoqués ci-dessus ne permettront sans doute pas d'atteindre intégralement les objectifs visés : il faudra appliquer au transport aérien, comme à la plupart des industries, un système ouvert de permis d'émissions échangeables, lui permettant de participer au financement de programmes de réduction des émissions d'autres secteurs industriels.

C'est pourquoi, dès 2005, Air France-KLM s'est prononcé pour l'inclusion de l'aviation dans le système européen de permis d'émission (ETS), à condition qu'il soit réaliste, pragmatique et équitable, et donc qu'il s'applique à tous les vols internationaux au départ ou à destination de l'Europe, quelle que soit la nationalité des compagnies.

Réunie à Montréal début octobre, l'Organisation de l'aviation civile internationale – qui regroupe non plus les compagnies mais les Etats – a reconnu la pertinence des engagements de l'IATA.

En tout état de cause, loin de jouer la carte de l'immobilisme, l'aviation internationale est prête à prendre sa juste part dans l'effort collectif. Elle se présente devant les Nations unies non avec un catalogue de bonnes intentions, mais avec des objectifs spécifiques, mesurables, contrôlables, dont le non-respect entraînerait des pénalités.

Elle le fait en rappelant aussi qu'elle constitue par nature une activité globale, et que les rejets de CO2 ont les mêmes effets planétaires quel que soit le lieu où ils se produisent. En conséquence, la maîtrise des émissions de notre industrie ne peut s'inscrire efficacement que dans une approche sectorielle globale. Prétendre y substituer des solutions nationales aboutirait à la fois à de graves distorsions de concurrence entre compagnies aériennes et à de simples délocalisations des émissions de CO2 des pays les plus exigeants vers les plus laxistes. De même, préférer des taxations au système de permis d'émissions serait une erreur, si du moins l'on veut s'attaquer aux rejets de CO2, et pas simplement pénaliser le transport aérien. Lequel – faut-il le rappeler ? – contribue puissamment au développement économique et social de beaucoup de pays et constitue un vecteur irremplaçable de l'économie mondialisée. Solutions nationales ou taxations : dans les deux cas, on atteindrait le contraire du but recherché.

La conférence de Copenhague est cruciale pour la planète comme elle l'est pour le transport aérien. Les compagnies du monde entier se sont engagées et n'entendent pas manquer ce rendez-vous.

Mon commentaire : Les résolutions politiques de la conférence de Copenhague sont faiblement engageantes pour les états. Ce qui n'empêche pas les entreprises et les individus d'approfondir leur réflexion et de revoir leur attitude concernant leurs émissions de CO2 et, plus largement, le respect de la planète.

 

> Le transport aérien devrait perdre 5,6 milliards de dollars en 2010

 

(source Reuters) 15 décembre - Les compagnies aériennes devraient voir leur activité repartir en 2010 grâce à la reprise de l'économie mondiale mais la hausse du kérosène et la concurrence sur les tarifs devraient les maintenir dans le rouge, estime mardi l'Association internationale du transport aérien (IATA).

Dans ses nouvelles perspectives, l'IATA évalue à 5,6 milliards de dollars les pertes totales du secteur en 2010, un montant revu à la hausse par rapport à son estimation précédente de 3,8 milliards.

La principale fédération du secteur réaffirme sa prévision d'une perte globale de 11 milliards de dollars cette année.

L'IATA estime que le trafic de passagers devrait retrouver en 2010 son niveau record de 2007 et que la demande pour le transport de fret devrait remonter rapidement grâce au mouvement de restockage.

 

> La France souhaite remplacer les boîtes noires par un suivi satellitaire

 

(source AFP) 15 décembre - MONTREAL - La France souhaite que les boîtes noires, ces enregistreurs de vol des avions qui restent parfois introuvables après un accident, soient remplacées le plus rapidement possible par un système de suivi satellitaire des appareils, a dit mardi son secrétaire d'Etat aux Transports.

"Nous tirons des enseignements de la catastrophe du vol Air France AF447", a déclaré le secrétaire d'Etat Dominique Bussereau en référence à cet avion Airbus A330, qui s'est abîmé dans l'Atlantique entre Rio de Janeiro et Paris dans la nuit du 31 mai au 1er juin avec 228 personnes à bord.

M. Bussereau a rencontré la presse à Montréal après avoir discuté de questions de sécurité et du défi que représentent les changements climatiques pour l'aviation avec le président du conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Roberto Kobeh.

"Nous souhaiterions que l'on travaille sur de nouvelles technologies pour retrouver, localiser les enregistreurs de vols, et de voir comment on peut sauvegarder en temps réel les données de vol", a dit M. Bussereau.

La France souhaite également que l'OACI soit aussi "très active" pour régler un autre problème soulevé par l'accident du vol AF447, soit la présence, notamment au-dessus des océans, de vastes "zones blanches" dépourvues de couverture radar.

"Ce qui semble aberrant, c'est d'être dans un avion et de pouvoir téléphoner par le satellite avec sa carte de crédit alors qu'au même moment votre avion n'est pas sur un écran radar d'un centre de contrôle, par exemple du côté de l'Atlantique Sud", a-t-il indiqué.

"Nous sommes confrontés à un nouveau défi et nous allons le relever", a déclaré pour sa part le président du conseil de l'OACI en évoquant lui aussi l'accident du vol d'Air France.

Toutes ces questions de sécurité seront discutées en mars prochain lors d'une conférence de haut niveau de cette agence des Nations unies spécialisée dans la sécurité aérienne, a précisé M. Kobeh.

Il a souligné que la commission technique de l'OACI, dite "de navigation", a déjà commencé à examiner des solutions à ces problèmes avec les partenaires de l'industrie. Certaines technologies envisagées n'existent toutefois pas, "elles doivent être développées", a-t-il insisté.

"Tout peut être réglé, les solutions existent, elles sont d'ailleurs souvent utilisées par les armées de l'air (...) et j'ai trouvé une oreille attentive auprès du président de l'OACI", a indiqué de son côté M. Bussereau.

Mais il y a quand même la question des "sous", il faudra "convaincre" les compagnies aériennes de faire les investissements nécessaires, a-t-il reconnu...

 

> China Eastern Airlines bientôt dans Skyteam

 

(source deplacementpros.com) 15 décembre - Selon l'agence de presse Bloomberg, la compagnie chinoise China Eastern Airlines devrait rejoindre SkyTeam en 2010. L'agence reprend les propos du Président de KLM qui confirme cette arrivée dans le magazine hollandais "Zakenreis". Il précise que l'ouverture aux compagnies chinoises "est un atout majeur dans les relations entre l'Europe et la Chine" Pour mémoire, China Southern est déjà membre de cette alliance.

Mon commentaire : L'arrivée dans Skyteam de China Eastern, basée à Shanghai, nous donnerait un avantage en Chine, car cette compagnie a fusionné avec Shanghai Airlines, anciennement membre de Star Alliance.

Air China, basée à Pékin, est déjà membre de Star Alliance, avec Lufthansa.

Cathay, basée à Hong-Kong, est membre de Oneworld avec British Airways.

China Southern, basée à Canton a déjà rejoint Skyteam.

 

> Restructuration de JAL : l'offre de Delta Air Lines/SkyTeam privilégiée

 

(source AFP) 18 décembre - La première compagnie aérienne japonaise, Japan Airlines (JAL), sommée de trouver rapidement un partenaire américain, penche pour un partenariat avec Delta et un changement d'alliance pour rejoindre SkyTeam, a affirmé vendredi la presse japonaise.

Mon commentaire : La venue de JAL dans Skyteam donnerait une nouvelle dimension géographique à notre alliance, face au fort développement de Star Alliance. Quant à Oneworld, l'alliance fondée autour de BA et American Airlines, le départ de JAL la marginalisait.

 

> Feu vert australien pour Virgin et Delta

 

(source 24h dans le pacifique) 15 décembre - La Commission australienne de la concurrence et des consommateurs a autorisé une co-entreprise entre la compagnie aérienne australienne Virgin Blue et la société américaine Delta Airlines pour des liaisons aériennes transpacifique vers les États-Unis.

L’organisme de régulation précise que les transporteurs seront autorisés à coordonner leurs tarifs, la planification des vols et leur capacité de transport respective. Cette route est considérée comme l’une des plus lucratives du monde et la présence de Virgin et de Delta ne manquera pas de faire concurrence aux titulaires de la transpacifique : Qantas et United Airlines.

 

> Congo : le gouvernement confie la gestion de trois aéroports au groupe allemand Egis Segap

 

(source Afriscoop.com) 15 décembre - Le gouvernement de la République du Congo a signé lundi à Brazzaville, pour vingt cinq ans, un contrat de concession des aéroports de Brazzaville, Pointe- Noire et Ollombo avec le groupe Egis Segap composé de Lufthansa consulting, Aerco et Egif Avia.

La convention de concession, signée entre le représentant du groupe allemand, Christian Rognone, et le gouvernement congolais représenté par les ministre des Transports, des Finances et le conseiller au transport du chef de l’Etat, donne mission à ce groupe de gérer avec efficacité ces trois plates formes aéroportuaires, en vue de leur pérennisation. "Il s’agit de distinguer les organes de régulation qui sont l’Etat et ceux de gestion qui sont les concessionnaires. Nous avons lancé un appel international pendant un an pour chercher le concessionnaire type qui a l’expérience requise et l’habilité qu’il faut pour gérer ces plates formes", a expliqué le conseiller spécial aux transports du président congolais, Jean Jacques Bouya.

Selon lui, cette structure n’aura pas uniquement la gestion des plates formes. Elle développera aussi des activités connexes créatrices d’emplois et de revenus.

A terme, l’idée est de transformer ces plates formes en un hub d’éclatement pour la sous région, afin de devenir des aéroports de transit pour le maximum de compagnie aérienne. (Xinhua)

Mon commentaire : Lufthansa, qui renforce considérablement son programme de vols sur l'Afrique, avec ses filiales Swiss et SN Brussels, accroit sa présence dans ce continent grâce à sa filiale Lufthansa consulting.

 

Fin de la Revue de Presse...

 

> Air France-KLM : un analyste plus prudent

 

(source CercleFinance.com) 18 décembre - RBS indique maintenir sa recommandation 'conserver' et son objectif de cours de 12 euros sur la valeur, mais revoit à la hausse ses prévisions de pertes sur Air France-KLM pour l'exercice en cours.

Le bureau d'études explique qu'il table désormais sur une perte opérationnelle de 1.027 millions d'euros pour l'exercice 2009/2010, contre un manque à gagner de 879 millions précédemment. Il précise ne pas attendre de retour à l'équilibre avant l'exercice 2012.

'Air France devrait se situer à la traîne par rapport aux autres compagnies au cours de la reprise cyclique du secteur, étant donné sa moindre exposition au trafic 'premium' (haut de gamme) et l'impact négatif de ses couvertures déficitaires sur le pétrole', explique RBS.

 

(Les mises en caractères gras dans les articles de presse sont de mon fait et permettent une lecture synthétique aux lecteurs pressés.)

 

Bonnes fêtes de fin d'année à tous

 


> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée par l'entreprise, si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

De mon côté, en tant que représentant des salariés actionnaires, je suis à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).

 

> Les infos sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 10,890 € le vendredi 18 décembre.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL reste à 12,87 €.

Le pétrole remonte en 8 jours de 70 à 74 $.

La récession s'est installée dans les pays développés. La vigilance reste de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les commentaires globalement négatifs des spécialistes de la finance sur l'activité du transport aérien ont maintenu, ces derniers trimestres, le cours de notre action à un niveau relativement bas.

Une stabilisation de l'économie mondiale est intervenue dans le deuxième semestre 2009.

Quelques indicateurs économiques font entrevoir une perspective de reprise d'activité mondiale bien que d'autres s'aggravent : chômage, endettement des Etats dont certains atteignent des niveaux très élevés.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question de mon domaine de compétence...

D'autres infos sur mon site web navigaction.com

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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Cette lettre traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Je vous l'adresse parce que nous avons pu être en contact, parce que vous avez souhaité être informé par e-mail, que vous m'avez donné pouvoir lors d'une assemblée d'actionnaires, ou bien que vos coordonnées sont visibles dans l'espace manager ou PNAF.net, ou encore votre syndicat qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqué votre adresse.

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