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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | ||
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°218, lundi
25 janvier 2010,
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La Revue de Presse du lundi...
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Un avion d'Ethiopian Airlines
s'abîme au large du Liban (source lepoint.fr) 25 janvier - Un avion d'Ethiopian Airlines avec 90 personnes à bord s'est abîmé en Méditerranée lundi aux premières heures peu après son décollage de Beyrouth. L'appareil, un Boeing 737-800, a disparu des écrans radar environ cinq minutes après son départ à 1 h 10 (heure française) par mauvais temps. Une forte pluie s'abattait sur la capitale libanaise au moment du décollage. Des témoins ont raconté avoir vu une boule de feu s'écraser au large du village de Na'ameh, situé à quelques kilomètres au sud de Beyrouth. Les équipes de secouristes libanais ont retrouvé dix corps près de là où a été localisée l'épave de l'avion. L'avion comptait 82 passagers et huit membres d'équipage, selon les documents de vol. L'épouse de l'ambassadeur de France à Beyrouth, Marla Pietton, était à bord de l'avion, a déclaré l'ambassade. Une cinquantaine de passagers sont de nationalité libanaise et la plupart des autres sont éthiopiens, précise-t-on de sources proches des autorités aéroportuaires. Trois passagers ont la double nationalité, libanaise d'une part et britannique, canadienne et russe d'autre part. Ethiopian Airlines s'est imposé comme un acteur majeur du transport aérien en Afrique... La compagnie a annoncé vendredi la commande de dix Boeing 737-800 de nouvelle génération pour un montant de 767 millions de dollars. Boîte noire Les autorités libanaises ont exclu dans l'immédiat un acte terroriste. Les enquêteurs tentent de déterminer si l'appareil a été frappé par la foudre. "Nous travaillons à retrouver la boîte noire qui nous dira ce qui s'est véritablement passé", a fait savoir le Premier ministre libanais Saad Hariri, qui a annoncé que des plongeurs s'apprêtaient à partir à sa recherche...
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Nouvelle version contestée de
l'accident du Concorde PARIS (source Reuters) - L'avocat de Continental Airlines présente une nouvelle version de l'accident du Concorde qui s'était écrasé en France en juillet 2000, faisant 113 morts, qui innocente selon lui la compagnie américaine. Ceci intervient à quelques jours de l'ouverture du procès portant sur la catastrophe en correctionnelle à Pontoise (Val-d'Oise) début février. Dans un entretien avec Reuters Télévision, Me Olivier Metzner affirme que 28 témoins oculaires, dont des pompiers et des pilotes, infirment la version retenue par l'enquête. Leurs témoignages permettent selon lui d'imputer à une autre source qu'un avion de Continental Airlines, l'incendie ayant amené l'accident, qui a sonné le glas de l'avion mythique. "La version de ces témoins dérangeait, et les juges ont construit leur vérité (...) C'est pour ça que nous avons fait un travail considérable pour démontrer 'la' vérité" a-t-il dit. Il promet de produire une "reconstitution en trois dimensions". Ces témoignages ont déjà été examinés durant l'instruction et rejetés, dit-on cependant de source judiciaire. D'autres témoins les contredisent. L'accusation contre Continental Airlines repose sur des éléments techniques que le parquet juge indiscutables. Six prévenus seront jugés à Pontoise pour "homicides et blessures involontaires", dont Continental Airlines, Claude Frantzen, ancien responsable de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), et deux anciens responsables du programme Concorde, Henri Perrier et Jacques Herubel. Le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA), rejoint par les experts nommés par le juge d'instruction, a conclu que l'origine de l'accident était l'éclatement d'un pneu avant droit du Concorde. Il aurait été provoqué au décollage de l'aéroport de Roissy par une lamelle en titane de 43,5 cm provenant d'un avion de Continental Airlines qui avait décollé juste avant. Selon ce scénario, des débris du pneu projetés contre l'aile et dans le réacteur du Concorde ont endommagé un moteur et provoqué une perforation d'un réservoir, ainsi qu'une fuite de kérosène, ce qui a causé un incendie. L'appareil était à ce moment obligé de décoller mais n'était plus contrôlable et deux minutes plus tard, il s'écrasait sur un hôtel de Gonesse, faisant 113 morts, dont 109 passagers, en majorité allemands, et membres d'équipage. Me Metzner déclare que les témoins ont vu autre chose. "Nous allons démontrer à l'audience que l'incendie qui a provoqué le crash est antérieur à la rencontre du Concorde et de ce morceau de ferraille", a-t-il dit à Reuters. Il estime qu'on a voulu occulter un autre aspect de l'affaire. "Le Concorde n'était pas à l'époque en état de sécurité suffisante pour voler, et cela remontait à des années", a-t-il dit. Ce problème a justifié la mise en cause de l'ex-patron de la DGAC et des cadres du programme Concorde et sera examiné au procès. En effet, L'Aérospatiale, devenue EADS, avait répertorié officiellement 67 accidents de pneus entre 1979 et 2000 sur Concorde, dont sept avec perforation des réservoirs, situés sous l'aile de l'avion mais n'a, selon l'accusation, rien entrepris jusqu'en 2001 pour modifier la structure de l'avion... Mon commentaire : La thèse avancée par Continental est dérangeante. Quelques Français la partagent. Est-elle vraie ? Le procès promet l'affrontement des experts
> Le plan low cost d'Air France-KLM
(source : La Tribune.fr) 21 janvier - Air France va confier une partie de ses lignes intérieures au départ de Nice à sa filiale "low cost" Transavia. Quatre liaisons province-province déficitaires sont concernées. Objectif : réduire les coûts sur les escales de province et gêner EasyJet et Ryanair dans leur conquête du marché domestique. Où s'arrêtera Transavia France ? Lancée en 2007 pour exploiter des lignes touristiques moyen-courriers (non françaises) au départ de Paris-Orly, la compagnie "mi-charter mi-low cost" d'Air France multiplie les entorses au business plan d'origine. Il n'était pas question de décoller au départ de province : elle débute cet été des vols vers le bassin méditerranéen au départ de Nantes et Lyon. Elle ne devait pas se positionner sur des lignes sous pavillon Air France, voilà qu'une telle hypothèse est aujourd'hui dans les cartons, selon des sources concordantes. Et qui plus est sur des vols intérieurs. Une première. Baptisé Mimosa, le projet d'Air France vise à installer Transavia à Nice, pour desservir d'autres villes de province aujourd'hui exploitées (sous numéro de codes Air France) par ses filiales Britair et Régional. Quatre lignes seraient concernées, toutes déficitaires à cause des coûts d'escale très élevés, de la faible utilisation des avions (et de leur petite taille qui augmente les coûts au siège) mais de la nature du trafic, essentiellement loisirs. Le projet Mimosa a pour objectif de ramener ces lignes à l'équilibre économique grâce aux bas coûts de Transavia dont les avions ont une forte densité (186 sièges). Surtout, il est prévu, pour augmenter l'utilisation des avions que Transavia lance au départ de Nice, des vols vers des destinations du bassin méditerranéen. Pourquoi un tel projet sur des lignes transversales (province-province) et pourquoi à Nice ? La réponse est simple. Cette partie du réseau est l'une des plus vulnérables face aux transporteurs "low cost", grâce à la faiblesse des liaisons transversales TGV. En 2007, la "low cost" britannique Flybe étudiait d'ailleurs une offensive d'envergure, sans passer à l'acte. Depuis, Ryanair et EasyJet s'y sont lancées.. Le choix de Transavia à Nice permettrait d'anticiper l'arrivée en force dans la baie des Anges d'une grande low-cost européenne. En outre, ce serait le seul aéroport régional où l'application du modèle Transavia serait transposable, assure-t-on chez Air France, en raison d'un taux de clientèle loisirs supérieur à ce qu'il est sur les autres vols du groupe au départ des autres escales de province, plus axés sur la clientèle professionnelle. "Le projet à Nice ne peut pas être dupliqué sur d'autres aéroports français", explique un connaisseur du dossier. Cela reste encore à voir. Pour l'heure, ce projet doit surmonter plusieurs obstacles. En effet, il passe par la renégociation de l'accord avec les pilotes d'Air France et la direction signé lors de la création de Transavia, qui interdisait les transferts d'activité du pavillon Air France vers sa filiale low-cost. Ce qui semble très lourd. La question du transfert chez cette dernière des pilotes de Britair et de Régional sera au cœur de la problématique. De même pour les services dans les aéroports, où Transavia fait traditionnellement jouer la concurrence entre Air France et ses concurrents. Or, en province, les coûts d'Air France sont très élevés. La direction veut augmenter la productivité de 20% sur l'ensemble des escales françaises. Mon commentaire : Notre équipe de management semble chercher à saisir toutes les opportunités intéressantes, s'appuyant sur Transavia, ou bien sur des partenaires low cost, sans pour autant engager la disparition massive des vols Air France, qu'ils soient assurés par elle-même ou ses compagnies régionales.
> Air France veut réduire de 20% ses coût d'escales de province
(source Dow Jones) 22 janvier - Air France-KLM souhaite réduire de 20% le coût de ses escales de province face aux difficultés de son réseau court et moyen-courrier, rapporte le quotidien économique Les Echos vendredi, citant le rapport d'une société de conseil. La compagnie aérienne espère ainsi compenser le recul de son trafic, explique le journal. Ces mesures, qui incluent une réduction des frais de personnel, viseront à atténuer l'avantage qu'ont les concurrents d'Air France-KLM sur la compagnie franco-néerlandaise en termes de coûts, ajoute le quotidien. Mon commentaire : Des salariés de province risquent de faire les frais du projet Néo conçu pour restaurer notre activité court/moyen-courrier. Il faudra beaucoup d'intelligence collective dans le respect des accords en vigueur pour limiter les mobilités de salariés et la lourdeur de leurs conséquences. L'absence de départs contraints du groupe, doit rester la règle.
> JAL a trois ans pour redresser la barre
(source Tourhebdo) 20 janvier - Au lendemain de sa faillite, Japan Airlines s'engage dans un plan triennal de redressement sous la surveillance de juges et d'administrateurs extérieurs. Pendant ces trois ans, la compagnie bénéficiera de l'aide des pouvoirs publics pour poursuivre ses activités et payer ses factures. Les avions continueront donc de voler. "Nous avons eu pour mission de préparer un plan afin de relancer JAL de façon certaine, prenant en compte le fait que le gouvernement apporterait son plein soutien tant que nécessaire", a expliqué à l'AFP Hideo Seto, qui a présidé à l'élaboration du projet au sein d'un organisme semi-public de revitalisation des entreprises, l'Etic. Le plan de redressement présenté hier officiellement prévoit la réduction massive de la masse salariale, l'abandon d'une trentaine de lignes déficitaires, le renouvellement de la flotte, la cession d'actifs, l'effacement de dettes et un énorme apport de fonds étatiques et privés. De grandes lignes "classiques", insuffisantes et floues, selon plusieurs analystes interrogés par l'AFP. "Le contenu concret n'a pas été montré, il le sera apparemment fin juin, puisqu'il doit être décidé entretemps par les gestionnaires de l'Etic et la nouvelle direction", constate Makoto Murayama, de Nomura Securities. Ce dernier regrette notamment que le plan ne précise pas quel partenaire et quelle alliance va choisir JAL entre Delta Air Lines/SkyTeam ou American Airlines/OneWorld. De plus, le plan manquerait de vision au-delà des trois prochaines années. Une fois JAL redressée, une question n'aura toujours pas été résolue : y a-t-il de la place au Japon pour deux compagnies aériennes ? Ou faut-il une consolidation entre JAL et sa concurrente ANA ? Mon commentaire : Pour l'avenir de JAL, le choix de l'alliance n'est pas fait. Rappelons que le ralliement de JAL à Skyteam affaiblirait OneWorld et son noyau leader American/British Airways. L'auteur de l'article pose la question : consolider JAL et ANA ? Or, ANA est membre de longue date de Star Alliance autour du couple Lufthansa/United qui se tient peut-être en embuscade.
> La justice requiert 225 000 euros d'amende contre easyJet pour travail dissimulé
(source Lemonde.fr) 23 janvier - Lorsqu'une compagnie aérienne low cost contourne le droit, la "justice" ne doit pas être rendue "à bas coût". Après s'être permis ce petit jeu de mots - qui a déclenché quelques éclats de rires étouffés dans l'assistance -, le substitut du procureur de la République, Bernard Thouvenot, a requis une amende de 225 000 euros, soit la "peine maximale", à l'encontre d'easyJet. Le jugement, mis en délibéré, sera rendu le 9 avril. La société britannique comparaissait, vendredi 22 janvier, en tant que personne morale devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Créteil. Elle est poursuivie pour travail dissimulé, entrave aux organes de représentation des salariés et défaut d'immatriculation...
> EasyJet confirme son objectif annuel
(source AFP) 21 janvier - La compagnie compagnie aérienne britannique à bas coûts easyJet a confirmé ce matin son objectif d'une augmentation importante de ses bénéfices sur son exercice 2009/2010 entamé en octobre, après avoir enregistré une croissance de 10,5% sur le premier trimestre. Dans un rapport d'activité, la compagnie aérienne a précisé avoir augmenté son chiffre d'affaires de 10,5% sur la période, à 607,5 millions de livres, soit environ 700 millions d'euros. Sur le trimestre, la compagnie a transporté 11 millions de passagers, un résultat en augmentation de 9,1% par rapport à un an plus tôt, pour un taux de remplissage de ses avions en hausse de 2,4 points, à 85,8%. Elle indique avoir renforcé ses parts de marchés en Europe, particulièrement à partir de Londres Gatwick et de Roissy Charles-de-Gaulle, ainsi qu'à Milan et Madrid. Le revenu moyen par siège, un indicateur très surveillé dans le secteur aérien, a quant à lui progressé de 4,2% à 47,5 livres, mais il serait toutefois ressorti en baisse de 0,4% à taux de changes constants. La compagnie a ajouté que les réservations pour les prochains mois étaient "légèrement supérieures" à celles de l'an passé. Confortée par ces performances, qu'elle a qualifié d'"encourageantes" la compagnie aérienne a confirmé ses objectifs, et continue donc à tabler sur une "nette amélioration de ses bénéfices" sur l'exercice 2010, qui devrait être marqué par une hausse de 10% de ses capacités. Pour le premier semestre, elle a ajouté s'attendre à une perte imposable comprise entre 80 et 95 millions de livres, ce qui représenterait déjà une amélioration par rapport à un an plus tôt, où la compagnie avait essuyé une perte semestrielle avant impôts de 116,5 millions de livres.
> A 380 : Emirates en redemande !
(source Lepoint.fr) 22 janvier - Son entreprise ne connaîtrait-elle pas la crise ? La compagnie Emirates avait commandé 58 Airbus A 380-800. À ce jour, huit ont déjà été livrés. Et, apparemment, ce n'est qu'un début. Dans un entretien accordé au Point.fr, Tim Clark, le président de la compagnie basée à Dubaï, explique en effet vouloir aller plus loin. "Nous souhaitons acquérir la version la plus longue de l'appareil, l'A 380-900, et nous n'excluons pas de passer commande bientôt. Avec l'avion actuel, nos vols sont déjà pleins. Malgré quelques défauts de jeunesse, il nous donne satisfaction et s'avère très économique en exploitation." "La crise ? Quelle crise ?" Dans son bureau dominant l'aéroport international de Dubaï, Tim Clark désigne du doigt le futur terminal 3, dont les premières ossatures métalliques sont assemblées. "Il nous faut des capacités aéroportuaires pour accueillir cet avion." Les nouvelles installations attendues, au mieux fin 2012, pourront accueillir 47 A 380 en même temps. La version A 380-900, susceptible de transporter 650 passagers, soit une centaine de plus que l'avion actuel, intéresse également Air France, Qantas, Virgin Atlantic. Et d'autres encore. "La crise ? Quelle crise ?", s'amuse Tim Clark, un brin provocateur. L'homme prend un malin plaisir à décliner des chiffres tournés à la hausse. De quoi faire rêver l'ensemble du transport aérien qui fait actuellement grise mine. "Emirates va terminer l'année fiscale (en mars) avec 27 à 28 millions de passagers transportés, soit une hausse de 20 % et une recette unitaire en progression de 30 %." Emirates prévoit un niveau de bénéfices supérieur aux 406 millions de dollars de l'an dernier grâce à une politique très stricte de réduction des coûts. Un avion neuf chaque mois L'aéroport de Dubaï, malgré la terrible crise de l'immobilier qui secoue le pays, reste en hausse de 9 %. Une tendance qui exprime bien la structure de l'activité d'Emirates : seulement 35 % des passagers s'arrêtent dans l'Emirat, les autres continuant à bord de vols en correspondance vers l'Asie, l'Océanie ou l'Afrique de l'Est. Cette majorité permet à la compagnie de conserver une santé au beau fixe " avec des passagers qui acceptent de payer un peu plus cher pour garder un bon niveau de services ", assure Tim Clark qui fustige ces transporteurs qui viennent de créer des classes premium intermédiaires - entre les classes affaires et économique - , perdant au passage de substantielles sources de recettes et dégradant la qualité de service. Quatre nouvelles destinations En 2010, Emirates table sur un maintien de la croissance. Une année au cours de laquelle la compagnie continuera à recevoir environ un avion par mois, 7 Boeing 777 et 4 à 5 Airbus A 380. Soit cinq mille sièges supplémentaires affectés à quatre nouvelles destinations - Amsterdam, Prague, Madrid et Tokyo - et renforcer certaines fréquences. Comme l'Italie, la France (avec 300 000 clients au départ de Paris et Nice) est, pour Emirates, un bon partenaire européen. Au départ de Paris, Emirates qui possède 78 % des parts de marché vers Dubaï, offre par ailleurs une des plus grosses capacités de transport vers l'Asie après Air France. À partir d'aujourd'hui, le vol Paris-Dubaï de mi-journée est exploité en Airbus A 380. Il n'est pas exclu que les hausses de trafic attendues permettent dès la fin de l'année de remplacer le Boeing 777 du vol du soir par le très gros porteur européen. Mon commentaire : Si Emirates maintient le rythme de développement de 20% par an, elle pourrait dépasser le niveau d'activité d'Air France-KLM en quelques années. Une partie de cette croissance se fait à notre détriment car Dubaï est une séduisante alternative à CDG, sur certains trajets long-courriers, tels les vols Afrique/Asie.
> Eurowings réduit sa flotte et ses effectifs de moitié
(source aerocontact) 20 janvier - Eurowings se restructure. La compagnie régionale allemande a annoncé le 19 janvier qu’elle allait retirer dix-neuf Bombardier de sa flotte et, par conséquent, supprimer plusieurs centaines d’emplois. A partir du début du programme été 2010, le 28 mars, Eurowings va progressivement retirer ses dix-sept CRJ 200 et ses deux CRJ 700 du service. Un an plus tard, elle compte ne plus exploiter que quinze CRJ 900, actuellement en cours de livraison, de plus grande capacité donc plus faciles à rentabiliser. Elle exploite aujourd’hui trente-quatre appareils. Cette réduction drastique de la flotte va s’accompagner de centaines de licenciements. Ils toucheront tout le personnel, aussi bien le personnel navigant que les techniciens ou les employés administratifs. Les effectifs sont aujourd’hui de près de 1 260 personnes. Cette décision fait partie du programme Climb 2011 de Lufthansa, destiné à améliorer la rentabilité du groupe qu’elle préside. Eurowings est l’une de ses filiales, à hauteur de 49%, et opère sous l’égide de Lufthansa Regional. Mon commentaire : Le développement des low cost et les effets de la crise réduisent la rentabilité des compagnies régionales. Moins d'avions ayant de plus grosses capacités est une des solutions pour résister. Chez nous, Britair et Régional se trouvent aussi confrontées à ce choix de "monter en module" pour diminuer le coût au SKO.
> Sommet du G20 sur la régulation financière en mai
BERLIN (source Reuters) 23 janvier - L'Allemagne accueillera au mois de mai un sommet du G20 consacré à la régulation des marchés financiers, à la lumière des dernières propositions américaines sur le secteur bancaire...le ministre Wolfgang Schäuble estime que les idées avancées jeudi par Barack Obama accroissent les chances de parvenir à un accord international. "Il est important de ne pas relâcher nos efforts au niveau international", dit-il. "Nous apporterons nous aussi nos idées à ce débat."... ...Le sommet de mai visera à améliorer la coordination des efforts des gouvernements, des institutions internationales, des banques centrales et des experts en vue de prévenir une nouvelle crise financière mondiale. Mon commentaire : Nos gouvernants ont assez bien identifié les raisons ayant conduit à la terrible crise que nous traversons. Mais ils sont loin d'avoir pris les décisions nécessaires pour que de nouveaux chocs similaires ne se produisent. Ce sera l'enjeu de ce sommet.
Fin de la Revue de Presse...
(Les mises en caractères gras dans les articles de presse sont de mon fait et permettent une lecture synthétique aux lecteurs pressés.)
> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000 C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée par l'entreprise, si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro. Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr De mon côté, en tant que représentant des salariés actionnaires, je suis à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).
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Les infos sur l'évolution du
cours de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 12,015 €
le vendredi 22 janvier. L'action a baissé en fin de semaine suite
aux infos d'un journaliste sur les pertes estimées de notre secteur
MC.
La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux
analystes pour l'action AFKL est à 12,91 €.
Le pétrole est à environ 74 $.
La récession s'est installée dans les
pays développés.
La vigilance reste de mise
tant que les informations économiques ne s'améliorent pas
significativement.
Les commentaires globalement négatifs des spécialistes de la finance sur
l'activité du transport aérien, ces derniers trimestres, avaient
amené le cours de notre action
à un niveau relativement bas. Mais l'amélioration des remplissages
et recettes unitaires de plusieurs compagnies, au cours des
dernières semaines, fait remonter progressivement les cours des
actions des compagnies aériennes.
Une stabilisation de l'économie mondiale est intervenue dans
le deuxième semestre 2009.
Quelques indicateurs économiques font entrevoir une perspective de
reprise d'activité mondiale bien que d'autres s'aggravent :
chômage, endettement des Etats dont certains atteignent des niveaux
très élevés.
Ces informations indicatives ne constituent en
aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter
des actions Air France-KLM.
A bientôt.
Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me
poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à
l'actionnariat salarié...
D'autres infos sur mon site web
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| Christian Magne
Administrateur
Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC
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de nécessité Cette lettre traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Je vous l'adresse parce que nous avons pu être en contact, parce que vous avez souhaité être informé par e-mail, que vous m'avez donné pouvoir lors d'une assemblée d'actionnaires, ou bien que vos coordonnées sont visibles dans l'espace manager, l'annuaire Lotus-notes ou PNAF.net, ou encore votre syndicat qui me soutient (CFDT, CFTC et Unsa) m'a communiqué votre adresse. Désabonnement, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer. Pour me joindre : message pour Christian Magne 5000 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse |