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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Repr�sentant des salari�s actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N�218, lundi 25 janvier 2010,

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La Revue de Presse du lundi...

 

> Un avion d'Ethiopian Airlines s'ab�me au large du Liban
 

(source lepoint.fr) 25 janvier - Un avion d'Ethiopian Airlines avec 90 personnes � bord s'est ab�m� en M�diterran�e lundi aux premi�res heures peu apr�s son d�collage de Beyrouth. L'appareil, un Boeing 737-800, a disparu des �crans radar environ cinq minutes apr�s son d�part � 1 h 10 (heure fran�aise) par mauvais temps. Une forte pluie s'abattait sur la capitale libanaise au moment du d�collage. Des t�moins ont racont� avoir vu une boule de feu s'�craser au large du village de Na'ameh, situ� � quelques kilom�tres au sud de Beyrouth.

Les �quipes de secouristes libanais ont retrouv� dix corps pr�s de l� o� a �t� localis�e l'�pave de l'avion. L'avion comptait 82 passagers et huit membres d'�quipage, selon les documents de vol. L'�pouse de l'ambassadeur de France � Beyrouth, Marla Pietton, �tait � bord de l'avion, a d�clar� l'ambassade. Une cinquantaine de passagers sont de nationalit� libanaise et la plupart des autres sont �thiopiens, pr�cise-t-on de sources proches des autorit�s a�roportuaires. Trois passagers ont la double nationalit�, libanaise d'une part et britannique, canadienne et russe d'autre part.

Ethiopian Airlines s'est impos� comme un acteur majeur du transport a�rien en Afrique... La compagnie a annonc� vendredi la commande de dix Boeing 737-800 de nouvelle g�n�ration pour un montant de 767 millions de dollars.

Bo�te noire

Les autorit�s libanaises ont exclu dans l'imm�diat un acte terroriste. Les enqu�teurs tentent de d�terminer si l'appareil a �t� frapp� par la foudre. "Nous travaillons � retrouver la bo�te noire qui nous dira ce qui s'est v�ritablement pass�", a fait savoir le Premier ministre libanais Saad Hariri, qui a annonc� que des plongeurs s'appr�taient � partir � sa recherche...

 

> Nouvelle version contest�e de l'accident du Concorde
 

PARIS (source Reuters) - L'avocat de Continental Airlines pr�sente une nouvelle version de l'accident du Concorde qui s'�tait �cras� en France en juillet 2000, faisant 113 morts, qui innocente selon lui la compagnie am�ricaine.

Ceci intervient � quelques jours de l'ouverture du proc�s portant sur la catastrophe en correctionnelle � Pontoise (Val-d'Oise) d�but f�vrier.

Dans un entretien avec Reuters T�l�vision, Me Olivier Metzner affirme que 28 t�moins oculaires, dont des pompiers et des pilotes, infirment la version retenue par l'enqu�te.

Leurs t�moignages permettent selon lui d'imputer � une autre source qu'un avion de Continental Airlines, l'incendie ayant amen� l'accident, qui a sonn� le glas de l'avion mythique.

"La version de ces t�moins d�rangeait, et les juges ont construit leur v�rit� (...) C'est pour �a que nous avons fait un travail consid�rable pour d�montrer 'la' v�rit�" a-t-il dit. Il promet de produire une "reconstitution en trois dimensions".

Ces t�moignages ont d�j� �t� examin�s durant l'instruction et rejet�s, dit-on cependant de source judiciaire. D'autres t�moins les contredisent. L'accusation contre Continental Airlines repose sur des �l�ments techniques que le parquet juge indiscutables.

Six pr�venus seront jug�s � Pontoise pour "homicides et blessures involontaires", dont Continental Airlines, Claude Frantzen, ancien responsable de la Direction g�n�rale de l'aviation civile (DGAC), et deux anciens responsables du programme Concorde, Henri Perrier et Jacques Herubel.

Le Bureau d'enqu�tes et analyses (BEA), rejoint par les experts nomm�s par le juge d'instruction, a conclu que l'origine de l'accident �tait l'�clatement d'un pneu avant droit du Concorde.

Il aurait �t� provoqu� au d�collage de l'a�roport de Roissy par une lamelle en titane de 43,5 cm provenant d'un avion de Continental Airlines qui avait d�coll� juste avant.

Selon ce sc�nario, des d�bris du pneu projet�s contre l'aile et dans le r�acteur du Concorde ont endommag� un moteur et provoqu� une perforation d'un r�servoir, ainsi qu'une fuite de k�ros�ne, ce qui a caus� un incendie.

L'appareil �tait � ce moment oblig� de d�coller mais n'�tait plus contr�lable et deux minutes plus tard, il s'�crasait sur un h�tel de Gonesse, faisant 113 morts, dont 109 passagers, en majorit� allemands, et membres d'�quipage.

Me Metzner d�clare que les t�moins ont vu autre chose. "Nous allons d�montrer � l'audience que l'incendie qui a provoqu� le crash est ant�rieur � la rencontre du Concorde et de ce morceau de ferraille", a-t-il dit � Reuters.

Il estime qu'on a voulu occulter un autre aspect de l'affaire. "Le Concorde n'�tait pas � l'�poque en �tat de s�curit� suffisante pour voler, et cela remontait � des ann�es", a-t-il dit.

Ce probl�me a justifi� la mise en cause de l'ex-patron de la DGAC et des cadres du programme Concorde et sera examin� au proc�s.

En effet, L'A�rospatiale, devenue EADS, avait r�pertori� officiellement 67 accidents de pneus entre 1979 et 2000 sur Concorde, dont sept avec perforation des r�servoirs, situ�s sous l'aile de l'avion mais n'a, selon l'accusation, rien entrepris jusqu'en 2001 pour modifier la structure de l'avion...

Mon commentaire : La th�se avanc�e par Continental est d�rangeante. Quelques Fran�ais la partagent. Est-elle vraie ? Le proc�s promet l'affrontement des experts

 

> Le plan low cost d'Air France-KLM

 

(source : La Tribune.fr) 21 janvier - Air France va confier une partie de ses lignes int�rieures au d�part de Nice � sa filiale "low cost" Transavia. Quatre liaisons province-province d�ficitaires sont concern�es. Objectif : r�duire les co�ts sur les escales de province et g�ner EasyJet et Ryanair dans leur conqu�te du march� domestique.

O� s'arr�tera Transavia France ? Lanc�e en 2007 pour exploiter des lignes touristiques moyen-courriers (non fran�aises) au d�part de Paris-Orly, la compagnie "mi-charter mi-low cost" d'Air France multiplie les entorses au business plan d'origine. Il n'�tait pas question de d�coller au d�part de province : elle d�bute cet �t� des vols vers le bassin m�diterran�en au d�part de Nantes et Lyon. Elle ne devait pas se positionner sur des lignes sous pavillon Air France, voil� qu'une telle hypoth�se est aujourd'hui dans les cartons, selon des sources concordantes. Et qui plus est sur des vols int�rieurs. Une premi�re.

Baptis� Mimosa, le projet d'Air France vise � installer Transavia � Nice, pour desservir d'autres villes de province aujourd'hui exploit�es (sous num�ro de codes Air France) par ses filiales Britair et R�gional. Quatre lignes seraient concern�es, toutes d�ficitaires � cause des co�ts d'escale tr�s �lev�s, de la faible utilisation des avions (et de leur petite taille qui augmente les co�ts au si�ge) mais de la nature du trafic, essentiellement loisirs. Le projet Mimosa a pour objectif de ramener ces lignes � l'�quilibre �conomique gr�ce aux bas co�ts de Transavia dont les avions ont une forte densit� (186 si�ges). Surtout, il est pr�vu, pour augmenter l'utilisation des avions que Transavia lance au d�part de Nice, des vols vers des destinations du bassin m�diterran�en.

Pourquoi un tel projet sur des lignes transversales (province-province) et pourquoi � Nice ? La r�ponse est simple. Cette partie du r�seau est l'une des plus vuln�rables face aux transporteurs "low cost", gr�ce � la faiblesse des liaisons transversales TGV. En 2007, la "low cost" britannique Flybe �tudiait d'ailleurs une offensive d'envergure, sans passer � l'acte. Depuis, Ryanair et EasyJet s'y sont lanc�es..

Le choix de Transavia � Nice permettrait d'anticiper l'arriv�e en force dans la baie des Anges d'une grande low-cost europ�enne. En outre, ce serait le seul a�roport r�gional o� l'application du mod�le Transavia serait transposable, assure-t-on chez Air France, en raison d'un taux de client�le loisirs sup�rieur � ce qu'il est sur les autres vols du groupe au d�part des autres escales de province, plus ax�s sur la client�le professionnelle. "Le projet � Nice ne peut pas �tre dupliqu� sur d'autres a�roports fran�ais", explique un connaisseur du dossier. Cela reste encore � voir.

Pour l'heure, ce projet doit surmonter plusieurs obstacles. En effet, il passe par la ren�gociation de l'accord avec les pilotes d'Air France et la direction sign� lors de la cr�ation de Transavia, qui interdisait les transferts d'activit� du pavillon Air France vers sa filiale low-cost. Ce qui semble tr�s lourd. La question du transfert chez cette derni�re des pilotes de Britair et de R�gional sera au c�ur de la probl�matique. De m�me pour les services dans les a�roports, o� Transavia fait traditionnellement jouer la concurrence entre Air France et ses concurrents. Or, en province, les co�ts d'Air France sont tr�s �lev�s. La direction veut augmenter la productivit� de 20% sur l'ensemble des escales fran�aises.

Mon commentaire : Notre �quipe de management semble chercher � saisir toutes les opportunit�s int�ressantes, s'appuyant sur Transavia, ou bien sur des partenaires low cost, sans pour autant engager la disparition massive des vols Air France, qu'ils soient assur�s par elle-m�me ou ses compagnies r�gionales.

 

> Air France veut r�duire de 20% ses co�t d'escales de province

 

(source Dow Jones) 22 janvier - Air France-KLM souhaite r�duire de 20% le co�t de ses escales de province face aux difficult�s de son r�seau court et moyen-courrier, rapporte le quotidien �conomique Les Echos vendredi, citant le rapport d'une soci�t� de conseil.

La compagnie a�rienne esp�re ainsi compenser le recul de son trafic, explique le journal. Ces mesures, qui incluent une r�duction des frais de personnel, viseront � att�nuer l'avantage qu'ont les concurrents d'Air France-KLM sur la compagnie franco-n�erlandaise en termes de co�ts, ajoute le quotidien.

Mon commentaire : Des salari�s de province risquent de faire les frais du projet N�o con�u pour restaurer notre activit� court/moyen-courrier. Il faudra beaucoup d'intelligence collective dans le respect des accords en vigueur pour limiter les mobilit�s de salari�s et la lourdeur de leurs cons�quences. L'absence de d�parts contraints du groupe, doit rester la r�gle.

 

> JAL a trois ans pour redresser la barre

 

(source Tourhebdo) 20 janvier - Au lendemain de sa faillite, Japan Airlines s'engage dans un plan triennal de redressement sous la surveillance de juges et d'administrateurs ext�rieurs. Pendant ces trois ans, la compagnie b�n�ficiera de l'aide des pouvoirs publics pour poursuivre ses activit�s et payer ses factures. Les avions continueront donc de voler.

"Nous avons eu pour mission de pr�parer un plan afin de relancer JAL de fa�on certaine, prenant en compte le fait que le gouvernement apporterait son plein soutien tant que n�cessaire", a expliqu� � l'AFP Hideo Seto, qui a pr�sid� � l'�laboration du projet au sein d'un organisme semi-public de revitalisation des entreprises, l'Etic.

Le plan de redressement pr�sent� hier officiellement pr�voit la r�duction massive de la masse salariale, l'abandon d'une trentaine de lignes d�ficitaires, le renouvellement de la flotte, la cession d'actifs, l'effacement de dettes et un �norme apport de fonds �tatiques et priv�s. De grandes lignes "classiques", insuffisantes et floues, selon plusieurs analystes interrog�s par l'AFP.

"Le contenu concret n'a pas �t� montr�, il le sera apparemment fin juin, puisqu'il doit �tre d�cid� entretemps par les gestionnaires de l'Etic et la nouvelle direction", constate Makoto Murayama, de Nomura Securities. Ce dernier regrette notamment que le plan ne pr�cise pas quel partenaire et quelle alliance va choisir JAL entre Delta Air Lines/SkyTeam ou American Airlines/OneWorld.

De plus, le plan manquerait de vision au-del� des trois prochaines ann�es. Une fois JAL redress�e, une question n'aura toujours pas �t� r�solue : y a-t-il de la place au Japon pour deux compagnies a�riennes ? Ou faut-il une consolidation entre JAL et sa concurrente ANA ?

Mon commentaire : Pour l'avenir de JAL, le choix de l'alliance n'est pas fait. Rappelons que le ralliement de JAL � Skyteam affaiblirait OneWorld et son noyau leader American/British Airways. L'auteur de l'article pose la question : consolider JAL et ANA ? Or, ANA est membre de longue date de Star Alliance autour du couple Lufthansa/United qui se tient peut-�tre en embuscade.

 

> La justice requiert 225 000 euros d'amende contre easyJet pour travail dissimul�

 

(source Lemonde.fr) 23 janvier - Lorsqu'une compagnie a�rienne low cost contourne le droit, la "justice" ne doit pas �tre rendue "� bas co�t". Apr�s s'�tre permis ce petit jeu de mots - qui a d�clench� quelques �clats de rires �touff�s dans l'assistance -, le substitut du procureur de la R�publique, Bernard Thouvenot, a requis une amende de 225 000 euros, soit la "peine maximale", � l'encontre d'easyJet. Le jugement, mis en d�lib�r�, sera rendu le 9 avril. La soci�t� britannique comparaissait, vendredi 22 janvier, en tant que personne morale devant la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Cr�teil. Elle est poursuivie pour travail dissimul�, entrave aux organes de repr�sentation des salari�s et d�faut d'immatriculation...

 

> EasyJet confirme son objectif annuel

 

(source AFP) 21 janvier - La compagnie compagnie a�rienne britannique � bas co�ts easyJet a confirm� ce matin son objectif d'une augmentation importante de ses b�n�fices sur son exercice 2009/2010 entam� en octobre, apr�s avoir enregistr� une croissance de 10,5% sur le premier trimestre.

Dans un rapport d'activit�, la compagnie a�rienne a pr�cis� avoir augment� son chiffre d'affaires de 10,5% sur la p�riode, � 607,5 millions de livres, soit environ 700 millions d'euros.

Sur le trimestre, la compagnie a transport� 11 millions de passagers, un r�sultat en augmentation de 9,1% par rapport � un an plus t�t, pour un taux de remplissage de ses avions en hausse de 2,4 points, � 85,8%.

Elle indique avoir renforc� ses parts de march�s en Europe, particuli�rement � partir de Londres Gatwick et de Roissy Charles-de-Gaulle, ainsi qu'� Milan et Madrid.

Le revenu moyen par si�ge, un indicateur tr�s surveill� dans le secteur a�rien, a quant � lui progress� de 4,2% � 47,5 livres, mais il serait toutefois ressorti en baisse de 0,4% � taux de changes constants.

La compagnie a ajout� que les r�servations pour les prochains mois �taient "l�g�rement sup�rieures" � celles de l'an pass�.

Confort�e par ces performances, qu'elle a qualifi� d'"encourageantes" la compagnie a�rienne a confirm� ses objectifs, et continue donc � tabler sur une "nette am�lioration de ses b�n�fices" sur l'exercice 2010, qui devrait �tre marqu� par une hausse de 10% de ses capacit�s.

Pour le premier semestre, elle a ajout� s'attendre � une perte imposable comprise entre 80 et 95 millions de livres, ce qui repr�senterait d�j� une am�lioration par rapport � un an plus t�t, o� la compagnie avait essuy� une perte semestrielle avant imp�ts de 116,5 millions de livres.

 

> A 380 : Emirates en redemande !

 

(source Lepoint.fr) 22 janvier - Son entreprise ne conna�trait-elle pas la crise ? La compagnie Emirates avait command� 58 Airbus A 380-800. � ce jour, huit ont d�j� �t� livr�s. Et, apparemment, ce n'est qu'un d�but.

Dans un entretien accord� au Point.fr, Tim Clark, le pr�sident de la compagnie bas�e � Duba�, explique en effet vouloir aller plus loin. "Nous souhaitons acqu�rir la version la plus longue de l'appareil, l'A 380-900, et nous n'excluons pas de passer commande bient�t. Avec l'avion actuel, nos vols sont d�j� pleins. Malgr� quelques d�fauts de jeunesse, il nous donne satisfaction et s'av�re tr�s �conomique en exploitation."

"La crise ? Quelle crise ?"

Dans son bureau dominant l'a�roport international de Duba�, Tim Clark d�signe du doigt le futur terminal 3, dont les premi�res ossatures m�talliques sont assembl�es. "Il nous faut des capacit�s a�roportuaires pour accueillir cet avion." Les nouvelles installations attendues, au mieux fin 2012, pourront accueillir 47 A 380 en m�me temps. La version A 380-900, susceptible de transporter 650 passagers, soit une centaine de plus que l'avion actuel, int�resse �galement Air France, Qantas, Virgin Atlantic. Et d'autres encore.

"La crise ? Quelle crise ?", s'amuse Tim Clark, un brin provocateur. L'homme prend un malin plaisir � d�cliner des chiffres tourn�s � la hausse. De quoi faire r�ver l'ensemble du transport a�rien qui fait actuellement grise mine. "Emirates va terminer l'ann�e fiscale (en mars) avec 27 � 28 millions de passagers transport�s, soit une hausse de 20 % et une recette unitaire en progression de 30 %." Emirates pr�voit un niveau de b�n�fices sup�rieur aux 406 millions de dollars de l'an dernier gr�ce � une politique tr�s stricte de r�duction des co�ts.

Un avion neuf chaque mois

L'a�roport de Duba�, malgr� la terrible crise de l'immobilier qui secoue le pays, reste en hausse de 9 %. Une tendance qui exprime bien la structure de l'activit� d'Emirates : seulement 35 % des passagers s'arr�tent dans l'Emirat, les autres continuant � bord de vols en correspondance vers l'Asie, l'Oc�anie ou l'Afrique de l'Est. Cette majorit� permet � la compagnie de conserver une sant� au beau fixe " avec des passagers qui acceptent de payer un peu plus cher pour garder un bon niveau de services ", assure Tim Clark qui fustige ces transporteurs qui viennent de cr�er des classes premium interm�diaires - entre les classes affaires et �conomique - , perdant au passage de substantielles sources de recettes et d�gradant la qualit� de service.

Quatre nouvelles destinations

En 2010, Emirates table sur un maintien de la croissance. Une ann�e au cours de laquelle la compagnie continuera � recevoir environ un avion par mois, 7 Boeing 777 et 4 � 5 Airbus A 380. Soit cinq mille si�ges suppl�mentaires affect�s � quatre nouvelles destinations - Amsterdam, Prague, Madrid et Tokyo - et renforcer certaines fr�quences.

Comme l'Italie, la France (avec 300 000 clients au d�part de Paris et Nice) est, pour Emirates, un bon partenaire europ�en. Au d�part de Paris, Emirates qui poss�de 78 % des parts de march� vers Duba�, offre par ailleurs une des plus grosses capacit�s de transport vers l'Asie apr�s Air France. � partir d'aujourd'hui, le vol Paris-Duba� de mi-journ�e est exploit� en Airbus A 380. Il n'est pas exclu que les hausses de trafic attendues permettent d�s la fin de l'ann�e de remplacer le Boeing 777 du vol du soir par le tr�s gros porteur europ�en.

Mon commentaire : Si Emirates maintient le rythme de d�veloppement de 20% par an, elle pourrait d�passer le niveau d'activit� d'Air France-KLM en quelques ann�es. Une partie de cette croissance se fait � notre d�triment car Duba� est une s�duisante alternative � CDG, sur certains trajets long-courriers, tels les vols Afrique/Asie.

 

> Eurowings r�duit sa flotte et ses effectifs de moiti�

 

(source aerocontact) 20 janvier - Eurowings se restructure. La compagnie r�gionale allemande a annonc� le 19 janvier qu�elle allait retirer dix-neuf Bombardier de sa flotte et, par cons�quent, supprimer plusieurs centaines d�emplois.

A partir du d�but du programme �t� 2010, le 28 mars, Eurowings va progressivement retirer ses dix-sept CRJ 200 et ses deux CRJ 700 du service. Un an plus tard, elle compte ne plus exploiter que quinze CRJ 900, actuellement en cours de livraison, de plus grande capacit� donc plus faciles � rentabiliser. Elle exploite aujourd�hui trente-quatre appareils.

Cette r�duction drastique de la flotte va s�accompagner de centaines de licenciements. Ils toucheront tout le personnel, aussi bien le personnel navigant que les techniciens ou les employ�s administratifs. Les effectifs sont aujourd�hui de pr�s de 1 260 personnes.

Cette d�cision fait partie du programme Climb 2011 de Lufthansa, destin� � am�liorer la rentabilit� du groupe qu�elle pr�side. Eurowings est l�une de ses filiales, � hauteur de 49%, et op�re sous l��gide de Lufthansa Regional.

Mon commentaire : Le d�veloppement des low cost et les effets de la crise r�duisent la rentabilit� des compagnies r�gionales. Moins d'avions ayant de plus grosses capacit�s est une des solutions pour r�sister. Chez nous, Britair et R�gional se trouvent aussi confront�es � ce choix de "monter en module" pour diminuer le co�t au SKO.

 

> Sommet du G20 sur la r�gulation financi�re en mai

 

BERLIN (source Reuters) 23 janvier - L'Allemagne accueillera au mois de mai un sommet du G20 consacr� � la r�gulation des march�s financiers, � la lumi�re des derni�res propositions am�ricaines sur le secteur bancaire...le ministre Wolfgang Sch�uble estime que les id�es avanc�es jeudi par Barack Obama accroissent les chances de parvenir � un accord international.

"Il est important de ne pas rel�cher nos efforts au niveau international", dit-il. "Nous apporterons nous aussi nos id�es � ce d�bat."...

...Le sommet de mai visera � am�liorer la coordination des efforts des gouvernements, des institutions internationales, des banques centrales et des experts en vue de pr�venir une nouvelle crise financi�re mondiale.

Mon commentaire : Nos gouvernants ont assez bien identifi� les raisons ayant conduit � la terrible crise que nous traversons. Mais ils sont loin d'avoir pris les d�cisions n�cessaires pour que de nouveaux chocs similaires ne se produisent. Ce sera l'enjeu de ce sommet.

 

Fin de la Revue de Presse...

 

(Les mises en caract�res gras dans les articles de presse sont de mon fait et permettent une lecture synth�tique aux lecteurs press�s.)

 


> Rappel du num�ro vert gratuit "actionnariat salari� Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est � ce num�ro qu'une aide pourra vous �tre apport�e par l'entreprise, si vous rencontrez des difficult�s dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre �pargne salariale. La mise en relation gratuite avec HSBC et/ou la Soci�t� G�n�rale passe par ce num�ro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

De mon c�t�, en tant que repr�sentant des salari�s actionnaires, je suis � votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (r�pondeur en cas d'absence).

 

> Les infos sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM

Cl�ture de l'action Air France-KLM � 12,015 � le vendredi 22 janvier. L'action a baiss� en fin de semaine suite aux infos d'un journaliste sur les pertes estim�es de notre secteur MC.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est � 12,91 �.

Le p�trole est � environ 74 $.

La r�cession s'est install�e dans les pays d�velopp�s. La vigilance reste de mise tant que les informations �conomiques ne s'am�liorent pas significativement. Les commentaires globalement n�gatifs des sp�cialistes de la finance sur l'activit� du transport a�rien, ces derniers trimestres, avaient amen� le cours de notre action � un niveau relativement bas. Mais l'am�lioration des remplissages et recettes unitaires de plusieurs compagnies, au cours des derni�res semaines, fait remonter progressivement les cours des actions des compagnies a�riennes.

Une stabilisation de l'�conomie mondiale est intervenue dans le deuxi�me semestre 2009.

Quelques indicateurs �conomiques font entrevoir une perspective de reprise d'activit� mondiale bien que d'autres s'aggravent : ch�mage, endettement des Etats dont certains atteignent des niveaux tr�s �lev�s.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.

A bient�t.

Vous pouvez r�agir � cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou � l'actionnariat salari�...

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