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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°231, lundi 26 avril 2010,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Pour les naufragés du nuage volcanique, une attente coûteuse qui se prolonge

 

(source Lemonde) 24 avril - La galère vire au naufrage pour les quelque 20 000à 25 000 Français, selon la dernière estimation des services du Quai d'Orsay, encore bloqués aux quatre coins du monde après le chaos engendré dans le transport aérien par le nuage volcanique islandais. Leurs propos tranchent avec les assurances de Jean-Louis Borloo, données le 20 avril, que tout serait réglé "en 48heures". "C'est douloureusement faux", s'insurge Michel Bayle, hébergé depuis cinq jours "dans les sous-sols" de l'aéroport de Bangkok, protégé par l'armée dans une ville en proie aux affrontements.

Faux en tout cas pour les voyageurs qui ont opté pour des vols à bas coûts via des tour-opérateurs. Avec son billet siglé China Airlines, Michel Bayle craint de rester prisonnier encore de longues journées. Même punition pour Nicolas Simon et sa compagne, clients de Kuwait Airways, qui auraient dû quitter Mumbai le 19 avril après un périple de trois mois en Inde. "Petit ticket, petits services", résume, philosophe, ce jeune Français qui rentrera le 27 avril, via Koweït et Rome…

Gare aux Français qui n'ont pas eu la bonne idée et surtout les moyens de voyager sur Air France. Sur les vingt membres d'un voyage organisé par le comité d'entreprise du journal Le Monde en Namibie, les dix qui disposaient d'un billet de la compagnie nationale sont rentrés. Les dix autres, munis d'un vol British Airways, ont dû patienter. "On nous demande de nous présenter chaque jour à partir de 16-17heures pour espérer être tiré au sort. Car nous n'avons aucune idée des critères. Certains passent devant d'autres qui sont bloqués depuis sept jours", témoigne un membre du groupe. Dans un geste commercial inédit, ils seront "rapatriés" par Air France, ainsi que 26 personnes âgées, elles aussi en rade dans la capitale sud-africaine.

L'ADDITION SERA SALÉE

Nombre de passagers ne comprennent pas l'attitude des compagnies aériennes qui maintiennent un comportement commercial classique face à une crise d'une ampleur exceptionnelle. Les exemples abondent de voyageurs se voyant proposer des billets à des prix prohibitifs. Parti pour une semaine à New York, Gilles Patey est bloqué depuis lundi. Mais "alors que le personnel d'Air France de l'aéroport nous affirme qu'il n'y a plus de places dans les prochains vols et nous inscrit pour des vols dans huit jours, cette compagnie continue sur Internet à proposer des places pour ces jours-ci, mais au prix fort (au moins 1 500 euros pour un aller simple). C'est scandaleux." A l'aéroport de La Réunion, où près de 2 000 personnes restent en attente, la confrontation entre les passagers excédés et les représentants d'Air France a failli tourner à l'aigre. La préfecture a joué les intermédiaires pour apaiser une situation "très tendue" avec des passagers qui n'avaient "aucune réponse précise depuis plusieurs jours", relève Jean-François Moniotte, le directeur de cabinet du préfet. Pour tous, l'addition sera salée. A La Réunion, tout le monde n'a pas la chance, comme Julien Millet, d'avoir décroché – grâce à la préfecture – un hébergement dans une congrégation religieuse (15 euros la nuit).

Arnaud Lasserre, qui s'est envolé pour Osaka le 8 avril, se souviendra longtemps de son voyage de noces. Membre d'un groupe de 21 personnes prévu sur le circuit "Harmonie du Levant", il a bataillé sans relâche depuis le dimanche 18 avril avec le tour-opérateur (Jet tours) et la compagnie aérienne (Air France) pour revoir Toulouse. L'épopée du groupe devait s'achever samedi, sans que l'organisateur du voyage n'ait pris contact avec eux une seule fois… "Chaque journée qui passe nous coûte environ 120 euros par jour et par couple", a-t-il calculé. Et il s'estime chanceux d'avoir décroché un hôtel à 80 euros la nuit.

Moins bien que quatre jeunes employés de TF1 qui ont passé plusieurs nuits dans des capsules hôtels: la nuit y est à 25 euros mais pour une chambre qui ne dépasse pas deux mètres de long pour un de haut… Et à mesure que le temps passe, les derniers naufragés du ciel voient leur bas de laine de jours de congé et de RTT se vider.

Mon commentaire : Le principe de prévention (et non de précaution) a, de façon exceptionnelle interrompu, de nombreux vols dans le ciel européen. Les passagers en difficulté se sont naturellement tournés vers leur transporteur. Les plus lents à réagir ou les plus défaillants dans l'assistance apportée aux passagers auront perdu en crédibilité, même s'ils ont respecté le contrat qui les lie à leurs clients. Notre entreprise devra tirer tous les enseignements de cette crise : Identifier ses forces et ses faiblesses. Il faudra "inventer" de nouvelles procédures, voire de nouveaux produits, pour être prêts à affronter les imprévus.

Il faut reconnaître la qualité des dizaines de milliers de salariés de notre groupe qui ont géré les conséquences de cette crise, donnant le meilleur d'eux-mêmes dans des conditions souvent extrêmement pénibles.

J'assiste à un conseil d'administration d'Air France-KLM cette semaine. La crise du volcan sera, évidemment, évoquée. N'hésitez pas à me faire remonter vos remarques ou propositions. J'en tiendrai le plus grand compte

 

> Air France-KLM : le nuage aurait coûté 210 millions d'euros en 6 jours

 

(source AOF) 23 avril - Le nuage de poussière volcanique provoqué par l'activité du volcan islandais aurait coûté 210 millions d'euros à Air France-KLM en six jours selon les calculs d'AlphaValue. Le bureau d'études chiffre l'impact de la crise à 400 millions de dollars pour les quatre principales compagnies aériennes européennes. La compagnie franco-néerlandaise aurait donc enregistré les plus lourdes pertes, devant British Airways, qui aurait perdu entre 103 et 137 millions d'euros. EasyJet et Ryanair auraient respectivement perdu 47 et 42 millions d'euros (...).

Mon commentaire : Notre directeur général a déjà évoqué, en première analyse, une perte d'environ 175 à 200 millions d'euros.

Une compensation par l’État ou par des fonds européens est-elle envisageable ?

 

> L'Union Européenne étudie des moyens d'aider les compagnies

 

BRUXELLES (source Dow Jones) 23 avril - La Commission européenne envisage des moyens d'aider les compagnies aériennes qui peinent à prendre en charge les milliers de passagers après les interdictions de vols résultant de la formation d'un nuage de cendres volcaniques, a déclaré vendredi le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas.

S.Kallas a indiqué qu'il présenterait son analyse préliminaire de la crise aux autres commissaires lors de leur réunion mardi prochain.

Parmi les points actuellement en discussion figurent la nécessité d'accélérer la création d'un régulateur aérien paneuropéen, les améliorations de la coordination ferroviaire au niveau européen et les moyens d'aider les compagnies aériennes à faire face à leurs coûts, a-t-il ajouté.

 

> Le nuage coûtera un milliard d'euros aux compagnies aériennes européennes

 

BRUXELLES (source Dow Jones) 21 avril - Les perturbations et annulations de vols dues au nuage de cendres occasionneront une perte de chiffre d'affaires de près de 1 milliard d'euros entre jeudi dernier et mercredi, a indiqué mercredi l'association des compagnies aériennes européennes AEA.

La situation "devrait revenir plus ou moins à la normale d'ici demain" en termes de chiffre d'affaires, a affirmé à Dow Jones Newswires David Henderson, porte-parole de l'AEA. L'association représente les plus grandes compagnies européennes, comme Air France-KLM et Deutsche Lufthansa.

D.Henderson a indiqué que la Commission européenne avait mis en place un groupe de travail, composé des commissaires européens au Transport, à la Concurrence et aux Affaires économiques, pour analyser la situation et évaluer ce qui pourrait être fait pour aider le secteur (...).

 

> British Airways et Virgin Atlantic demandent à leurs passagers de céder leur place aux naufragés du volcan

 

LONDRES (source AP) 24 avril - Les compagnies britanniques British Airways et Virgin Atlantic ont demandé samedi aux passagers ayant réservé des vols pour la semaine prochaine d'envisager de céder leur place, afin de faciliter le rapatriement des voyageurs encore bloqués à l'étranger par les perturbations dues au volcan islandais.

"C'est une situation très difficile et complexe, avec des avions et des équipages" disséminés un peu partout dans le monde, a expliqué le directeur général de British Airways.

Le président du groupe Virgin, Richard Branson, a de son côté critiqué samedi la fermeture totale des espaces aériens en Europe la semaine dernière, faisant valoir que sa compagnie a perdu 50 millions de livres sterling (57,4 millions d'euros). Interdire le trafic "sur toute l'Europe n'était pas la bonne décision", a-t-il estimé.

"Les avions doivent affronter des tempêtes de sable en Afrique, les moteurs sont conçus pour supporter plus que ce qui s'est passé", a-t-il affirmé. "Il y avait beaucoup de couloirs aériens que les compagnies auraient pu emprunter", selon lui.

 

> Air France-KLM : vol AF 447, la maintenance en cause ?

 

(source AOF) 26 avril - Le dernier rapport d'expertise judiciaire de l'accident du vol AF 447, dévoilé par Libération, met en cause les sondes de vitesse Pitot mais également la maintenance de l'appareil. Le crash de cet avion, un Airbus A330, avait entraîné 228 morts le 1er juin dernier. De son côté, la compagnie franco-néerlandaise n'a pas souhaité commenter ces informations.

«La compagnie Air France n'a pas connaissance du rapport mentionné ce jour dans Libération», indique-t-elle dans un communiqué, précisant que «l'enquête du BEA a montré qu'Air France a respecté scrupuleusement toutes les procédures édictées par les constructeurs et les autorités».

 

> Cathay Pacific et Virgin Atlantic soupçonnés d'entente sur les prix

 

(source deplacementspro) 23 avril - Selon l'OFT (Office of Fair Traiding), cité par The Guardian, Cathay Pacific et Virgin Atlantic se seraient entendus, entre 2002 et 2006, pour fixer une politique tarifaire proche. L'OFT (qui est le gardien de la concurrence en Grande Bretagne) fait état de contacts fréquents et rapprochés et souligne une "grande similitude de prix pour les vols entre Londres et Hong Kong".

C'est Cathay Pacific qui a informé l'OFT de cette situation espérant ainsi profiter de la clémence de l'autorité britannique. Son but : être à l'abri de toutes sanctions. A contrario, Virgin Atlantic ne reconnaît pas les faits et conteste les accusations de la compagnie de Hong Kong.

Selon le Guardian, Virgin Atlantic pourrait se retourner contre Cathay Pacific et annonce déjà "de surprenantes révélations dans cette affaire qui ne la concerne pas".

Mon commentaire : encore un dossier d'"entente illicite" entre compagnies. Et encore une circonstance où l'une des compagnies impliquées "balance" les autres. Il semble décidément que l’abattement de l’amende au premier qui dénonce soit une mesure efficace pour les autorités de la concurrence et des prix.

 

> Fusion : UAL et Continental en désaccord sur le prix

 

NEW YORK, 26 avril (fusion Reuters) - UAL Corp, maison mère de United Airlines, et Continental Airlines ne parviennent pas à s'accorder sur le prix à payer pour fusionner, a-t-on appris lundi d'une source proche de la situation.

La semaine dernière, des sources ont déclaré à Reuters que les deux groupes envisageaient une fusion via un échange d'actions sans verser de prime, ce qui se traduirait, en cas de succès, par la création d'une compagnie évaluée à six milliards de dollars environ.

Les deux groupes ne parviennent cependant pas à déterminer combien d'actions United aura à verser pour fusionner avec Continental, a expliqué la source qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat parce qu'elle n'est pas autorisée à parler aux médias.

La source précise que les négociations se poursuivent. Le New York Times écrit toutefois que la question du prix est susceptible de faire capoter le rapprochement des deux compagnies.

Continental souhaiterait de son côté que le prix soit fixé en fonction du cours des deux titres avant que les velléités de fusion ne soient évoquées dans la presse tandis que United voudrait s'appuyer sur des cours postérieurs.

United Airlines a clôturé à 22,99 dollars vendredi à Wall Street, alors qu'elle ne valait que 18,95 dollars le 7 avril lorsqu'un premier échec des négociations avait été évoqué dans la presse. Dans la même période, le prix de l'action Continental est passé de 20,50 à 22,01 dollars.

Les deux groupes se sont cependant déjà accordés sur d'autres aspects de la fusion. Ils sont ainsi convenus que Glenn Tilton, directeur général de United, deviendrait président du groupe, tandis que le patron de Continental Jeffrey Smisek en deviendrait le directeur général en cas de succès de l'opération.

Selon le New York Times, l'entité nouvellement créée s'appellerait United.

 

> Le secteur aérien vit une frénésie d'alliances de toutes sortes

 

(source Leschos.fr) 26 avril - La conjoncture pousse au rapprochement entre grandes compagnies mondiales, mais la création de coentreprises virtuelles, apportant les mêmes synergies qu'une fusion sans les contraintes, serait la vraie tendance.

La fusion United-Continental Airlines, si elle aboutissait, constituerait une nouvelle étape dans le mouvement de concentration qui touche le monde de l'aérien depuis une dizaine d'années. Depuis, le rapprochement, en juillet 2003, d'Air France et de KLM, les mouvements de ce type se sont multipliés. Les raisons de ce phénomène sont simples  : avec, d'une part, le développement du transport aérien low cost et, d'autre part, la crise économique, la rentabilité des compagnies est fragilisée et les fusions donnent l'espoir de synergies, synonymes de réduction des coûts. Ainsi, même si traditionnellement les trois premiers mois de l'année sont défavorables, on peut noter que Continental Airlines a annoncé jeudi, juste avant les rumeurs faisant état du projet de rapprochement avec United, une perte plus importante que prévu au premier trimestre, à 146 millions de dollars. L'accord obtenu en mars et permettant aux compagnies européennes d'investir plus librement aux Etats-Unis ne peut que renforcer la tendance.

Nouveau type de rapprochement

On note également que les mouvements de fusion s'opèrent naturellement au sein des alliances nouées entre les transporteurs. A l'instar d' Air France et de KLM dans Skyteam, British Airways et Iberia, qui viennent de concrétiser leur mariage, étaient déjà alliées dans One World. United et Continental sont tous deux présents dans Star Alliance. Pourtant, de l'avis de nombreux observateurs, la vraie tendance serait la création entre partenaires d'une même alliance de coentreprises virtuelles, sur le modèle de celles existant entre Air France -KLM et Delta, ou Lufthansa et United. De telles structures permettent de récolter une grande partie des fruits d'une fusion sans en payer le prix. Les accords capitalistiques, par ailleurs, se heurtent aux autorités de la concurrence mais aussi, aux Etats-Unis, à de puissants syndicats.  Qui avaient fait capoter la tentative de rapprochement US Airways-United Airlines.

 

(Les mises en caractères gras dans les articles de presse sont de mon fait et permettent une lecture synthétique aux lecteurs pressés.)

 

Fin de la Revue de Presse

 

> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000

C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée par l'entreprise, si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation (gratuite à partir d'un fixe en métropole) avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro.

Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr

De mon côté, en tant que représentant des salariés actionnaires, je suis à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).

 

> Les infos sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 12,255 € le vendredi 23 avril. L'action a déjà compensé l'essentiel de la baisse intervenue à la suite de la fermeture de l'espace européen pendant 5 jours.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL monte à 13,15 €, après les relèvements d'objectif de cours d'UBS (de 11 à 13,50€) et de Goldman Sachs (de 11,50 à 14,10€).

Le pétrole est à 85 $. Un niveau assez élevé.

Après une récession mondiale sans précédent, l'économie des pays émergeants, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe redémarre. Mais la vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les progrès des remplissages et recettes unitaires de plusieurs compagnies, au cours des quatre derniers mois, a fait remonter graduellement les cours des actions des compagnies aériennes.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

Vous pouvez réagir à cette "lettre" ou me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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| Christian Magne

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