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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°233, lundi
10 mai 2010,
La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM : chute de 15,9% du trafic en avril en raison du volcan
(source CercleFinance.com) 10 mai - Les activités passage et cargo a été fortement perturbé en avril 2010 par le blocage de l'espace aérien européen consécutif à l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll. L'exploitation a été presque totalement arrêtée pendant 4 jours, et fortement perturbée pendant les 3 jours suivants. L'impact net sur le résultat d'exploitation a été estimé à 35 millions d'euros par jour d'arrêt total des opérations. Jusqu'à la crise, le trafic était en hausse de 1,1% pour des capacités en baisse de 1,4%. Le trafic s'est effondré pendant les 7 jours de crise. Depuis la reprise de l'exploitation, le redressement est progressif car la crise a amené de nombreux passagers à annuler leur voyage. Le trafic a ainsi chuté de 15,9% au cours du mois tandis que les capacités ont baissé de 15,3%. Le coefficient d'occupation a perdu 0,6 point. Le nombre de passagers transportés s'est élevé à 5,0 millions (-20,3%). Le blocage de l'espace aérien européen s'est traduit par une chute des capacités cargo de 14,7%. Le trafic n'affiche qu'une baisse de 2,0%. Le coefficient de remplissage a gagné 9,1 points à 70,5%. Mon commentaire : Notre activité aura énormément souffert de la fermeture du ciel européen, mais dans une moindre mesure que celle de British Airways. A ce jour, on ne sait encore si le groupe recevra une compensation quelconque du coût de cette crise au-delà d'un étalement dans le temps de certaines charges.
> Le nuage de cendres a fait chuter le trafic de British Airways en avril
LONDRES, (source AFP) 6 mai - La compagnie aérienne britannique British Airways (BA) a fait état jeudi d'une chute de 24,5% de son nombre de passagers en avril, à 2,08 millions, une dégringolade qu'elle a liée au nuage de cendres volcaniques islandais, qui a perturbé fortement ses activités. "En avril, nos activités ont été fortement affectées par la fermeture de l'espace aérien au Royaume-Uni et dans d'autres parties de l'Europe" provoqué par ce nuage, qui a entraîné "la perte de l'équivalent de six jours de vols", a expliqué BA dans un communiqué. BA a néanmoins assuré que "les volumes de trafic sous-jacents continuent à montrer une tendance positive, même si des défis continuent à affecter les perspectives". Sur le mois écoulé, le taux de remplissage des appareils a reculé de 1,5 point par rapport à l'an dernier, à 76,6%, a précisé BA. En revenu passagers kilomètres, le trafic de la compagnie a chuté de 20,9%, avec une baisse de 19,8% pour les classes supérieures et de 22,9% pour les classes économiques. La chute du trafic a affecté toutes les destinations desservies par l'ex-compagnie nationale : son nombre de passagers a chuté de 26,8% en Europe et au Royaume-Uni, de 34,6% en Asie-Pacifique, de 18,7% aux Amériques et de 18,3% en Afrique/Moyen-Orient. Enfin, le trafic fret a reculé de 18,3% sur le mois.
> Conflit PNC British Airways : perturbations en vue suite au rejet des dernières propositions de la compagnie
(source déplacementspros) 10 mai - Il est toujours difficile de déchiffrer la stratégie de British Airways dans le conflit qui l'oppose au personnel navigant. D'un côté l'entreprise licencie l'un des délégués syndicaux et de l'autre elle formule de nouvelles propositions destinées à éviter une grève massive d'une vingtaine de jours. Mais que recherche British Airways ?» titre le Guardian qui cherche à comprendre les buts visés par la direction de la compagnie dans ses dernières propositions au personnel navigant. Depuis pratiquement 14 mois, date à laquelle le personnel avait formulé les premières revendications, il ne s'est pas passé une semaine sans que la compagnie britannique ne vienne montrer ses muscles à un syndicat Unite bien décidé aujourd'hui à aller jusqu'au bout. "Nous ne croyons pas que mettre en place un système de substitution au personnel gréviste, dangereux pour les passagers et inadapté aux attentes sécuritaires du transport aérien, soit un signe fort en faveur de nouvelles négociations" n'a pas caché Tony Woodley, le codirigeant du syndicat à la tête du mouvement. A ce jour, selon une source syndicale, plus de 81 % du personnel aurait voté contre les propositions formulées par British Airways et le taux de participation, supérieure à 70 %, démontre bien l'intérêt apporté par les votants aux actions en cours. On attend avec intérêt la prochaine réunion de Unite, prévue aujourd'hui lundi 10 mai, qui pourrait bien déboucher sur un préavis de grève pour une durée de 21 jours. La compagnie n'a pas manqué de faire remarquer que dans l'ensemble des propositions formulées au personnel, elle avait tout fait pour éviter les licenciements secs et les baisses de salaires. "Nous exhortons le personnel, en cette période difficile pour le transport aérien, à ne pas écouter des sirènes qui pourraient conduire l'entreprise à sa ruine" a rappelé Willie Walsh, le patron de BA. Autre source d'inquiétude syndicale aujourd'hui, la fusion avec BA et les restructurations qu'elle demandera. Syndicats espagnols et britanniques se disent prêts à un mouvement massif pour sauvegarder les emplois.
> L'espace aérien français va rester ouvert dans les prochains jours
(source AP) 10 mai - L'espace aérien et les aéroports français "resteront ouverts" dans "les prochains" jours, a annoncé dimanche en fin d'après-midi la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). "L'essentiel du trafic aérien devrait donc être normal", même si certains vols peuvent être annulés en raison des fermetures d'aéroports européens liées au passage du nuage de cendres volcaniques islandais. Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo et le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau "ont fait le point en fin d'après-midi sur la situation du trafic aérien en France et en Europe, avec la DGAC, Météo France et en relation avec l'ensemble des acteurs du monde aérien", a précisé la DGAC dans un point à 19h (...). "La fermeture en Europe de certains aéroports, en particulier en Italie, en Allemagne, en Autriche, en Croatie, en Suisse, au Portugal et en Espagne, peut conduire à l'annulation de certains vols", précise toutefois la DGAC. "Les ministres invitent donc les passagers pour ces destinations à se renseigner auprès de leurs compagnies". La compagnie easyJet a mis en garde ses passagers qui risquent de subir des perturbation dans le sud-ouest de la France. "A la demande des ministres, la DGAC poursuit son programme de surveillance particulier des avions", ajoute le communiqué ministériel qui rappelle qu'un vol d'évaluation d'Air France mené samedi en fin de journée dans les zones suspectées n'avait révélé aucun problème. "L'inspection approfondie n'a montré aucune anomalie (traces de cendres ou autres), ni sur l'avion, ni dans les moteurs". "Sur l'ensemble des vols commerciaux, des contrôles accrus sont effectués, sans qu'aucun signe particulier n'ait été relevé en l'état", ajoute la DGAC.
> United et Continental unies
Les deux compagnies américaines ont décidé de fusionner pour rivaliser avec les plus grands acteurs du secteur, Delta Airlines, Air France KLM ou Lufthansa. Leur rapprochement créera un nouveau colosse aérien employant près de 90.000 personnes. Après Air France et KLM, ou plus récemment British Airways et Iberia, deux grandes compagnies aériennes ont elles aussi choisi de se marier. Le rapprochement entre les transporteurs américains United Airlines et Continental Airlines, 3ème et 4ème opérateurs outre-Atlantique, devrait créer l'un des premiers groupes mondiaux de l'industrie du transport aérien. Contrairement à ce qui s'était passé en 2008, avec un échec des négociations entre les deux compagnies, les opérations devraient cette fois aller à leur terme. Elles aboutiraient à la création d'un transporteur qui conservera le seul patronyme United Airlines, mais adoptera le logo Continental, et qui génèrera quelque 29 milliards de dollars de revenus annuels en employant 90.000 personnes. Pour les dirigeants des deux entreprises, la fusion est "une bonne solution, au bon moment". Au niveau financier, Continental sera rachetée par un échange d'actions pour 3,2 milliards de dollars (environ 2,4 milliards d'euros). L'entité créée, baptisée "United Continental Holdings", sera ainsi détenue à 55% par les actionnaires actuels de United et à 45% par ceux de Continental. Les revenus additionnels et les économies en vue devraient permettre de dégager 1 à 1,2 milliard de dollars supplémentaires par an d'ici 2013. Le coût social du rapprochement n'a pas encore été formellement communiqué par les concepteurs du projet, même s'ils ont indiqué que des réductions de postes seront mises en place, principalement via des retraites anticipées, l'attrition naturelle et des programmes de départ volontaire. La présidence opérationnelle du nouvel ensemble va échoir au patron de Continental, Jeff Smisek, tandis que celui de United, Glenn Tilton, deviendra président non-exécutif. "Fusion entre égaux" Les deux dirigeants ont qualifié l'opération de "fusion entre égaux", même si l'entité absorbante est United et que c'est sa base de Chicago qui demeurera le siège du groupe. Elle nécessite encore l'aval des autorités réglementaires compétentes et pourrait être freinée par les négociations avec les syndicats. Si les représentants des pilotes sont plutôt favorables au rapprochement, ceux des personnels techniques souhaitent en savoir plus avant de se prononcer. Le secteur du transport aérien américain bruissait depuis longtemps de rumeurs de rapprochements entre les grands acteurs. Continental a d'ailleurs failli se faire voler la place par US Airways, avec qui United menait des discussions en début d'année. "J'ai vu le communiqué de presse annonçant que mon meilleur partenaire pour l'avenir allait potentiellement se marier avec quelqu'un d'autre. J'ai décroché mon téléphone pour appeler Glenn et je lui ai dit que j'étais une plus jolie fille", a expliqué le patron de Continental, Jeff Smisek, qui passe pour un dirigeant audacieux depuis plusieurs année. Comme c'est le cas en pareille situation, les marchés financiers spéculent sur une poursuite du mouvement de consolidation dans le secteur, même si les rapprochements cohérents commencent à manquer. American Airlines, dépassé par le rapprochement de ses deux concurrents et en panne financière pourrait ainsi chercher des alliances, selon les analystes, qui évoquent par exemple JetBlue, qui pointe au 7ème rang des compagnies américaines. Mon commentaire : Il faudra sans doute deux ou trois ans pour que ce rapprochement aboutisse à un groupe homogène. Membre de Star Alliance, quelle ombre ce colosse (29 milliards de dollars de Chiffre d'Affaires, 144 millions de passagers transportés) portera t-il alors sur les autres compagnies, surtout si le volcan islandais continue de tousser en Europe ?
> Lufthansa maintient sa prévision pour 2010 mais souligne les incertitudes
Berlin (awp/afp) 5 mai - Le premier groupe aérien européen, l'allemand Lufthansa, a maintenu mercredi sa prévision pour 2010 mais en soulignant le contexte incertain, après avoir essuyé au premier trimestre une perte nette de 298 millions d'euros, plus lourde que prévu par les analystes. Lufthansa continue de miser sur un bénéfice opérationnel meilleur que les 130 millions d'euros inscrits sur l'exercice 2009, en raison de l'augmentation du chiffre d'affaires, une stricte gestion des dépenses et la nette reprise de son activité fret. Mais la compagnie insiste sur les nombreux risques auquel elle doit faire face, comme la hausse des coûts du pétrole et le conflit avec ses pilotes, dont une journée de grève en février a coûté 50 millions d'euros à Lufthansa. Malgré une hausse de la demande, l'activité passagers a été déficitaire sur la période, le groupe n'ayant pu augmenter ses tarifs en raison de la rude concurrence des compagnies à bas prix. Et le deuxième trimestre s'annonce déjà difficile: le chaos aérien en Europe provoqué en avril par des cendres d'un volcan islandais devrait coûter au groupe près de 200 millions d'euros. "Face à tous ces facteurs, une précision ou une quantification plus précise du bénéfice opérationnel (attendu en 2010) n'est pas possible actuellement", a indiqué la compagnie. Au premier trimestre, le groupe a signé une perte opérationnelle de 330 millions d'euros. Les coûts d'intégration et d'assainissement de ses nouvelles filiales Austrian Airlines et BMI ont également pesé dans la balance. Lufthansa avait annoncé mardi une perte nette de 298 millions d'euros au premier trimestre, plus sévère que celle de 267 millions d'euros inscrite un an auparavant et que ce qu'attendaient les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires (264 millions). Le groupe a en revanche augmenté son chiffre d'affaires, grâce à ses acquisitions, lequel est passé à 5,8 milliards d'euros au premier trimestre contre 5 milliards un an plus tôt. Lufthansa veut économiser un milliard d'euros d'ici 2011.
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Lufthansa : premier vol en A380 le 11 juin entre Francfort et Tokyo
Narita (source Tourmag) 7 mai - La compagnie aérienne Lufthansa débutera ses vols en A380 le 11 juin 2010, avec une première liaison entre Francfort et Tokyo Narita. Lufthansa va effectuer son premier vol avec un Airbus A380, le 11 juin 2010. Celui-ci vient remplacer le Boeing 747-400 et va effectuer la rotation entre Francfort et Tokyo Narita trois fois par semaine, les mardis, vendredis et dimanches pour les départs et les lundis, mercredis et samedis pour les retours. Cette rotation passera en vols quotidiens le 4 août prochain. Suivront, les liaisons Francfort-Pékin (le 25 août 2010) et Johannesbourg (le 25 octobre 2010).
(Les mises en caractères gras dans les articles de presse sont de mon fait et permettent une lecture synthétique aux lecteurs pressés.)
Fin de la Revue de Presse
Rappel : Election en cours au Conseil d'administration d'Air France L'élection pour le renouvellement des administrateurs salariés du groupe Air France a lieu en mai 2010. Les électeurs sont les salariés du groupe Air France (Air France et ses filiales) Cette élection ne doit pas être confondue avec celle qui s'est déroulée en mars, laquelle concernait les administrateurs des salariés actionnaires d'Air France-KLM (niveau holding AF-KLM) et pour laquelle, j'ai été élu, après que ma candidature ait reçu le soutien de la CFDT, d'ACAI, d'Action'Air et d'élus Union&Expérience. J'invite les salariés qui ne l'ont pas déjà fait à choisir les administrateurs qui les représenteront au conseil d'administration d'Air France. Quelques informations supplémentaires sur mon site navigaction.com : http://www.navigaction.com/Vous/Election Administrateur salarié AF.htm Le site de vote : https://www.jevoteenligne.com/vote/airfranceca (munissez-vous de vos codes d'accès).
> Rappel du numéro vert gratuit "actionnariat salarié Air France-KLM" : 0800 04 2000 C'est à ce numéro qu'une aide pourra vous être apportée par l'entreprise, si vous rencontrez des difficultés dans la gestion de vos actions Air France-KLM ou de votre épargne salariale. La mise en relation (gratuite à partir d'un fixe en métropole) avec HSBC et/ou la Société Générale passe par ce numéro. Vous pourrez encore obtenir de l'aide par le mail : info.ors.esa@airfrance.fr De mon côté, en tant que représentant des salariés actionnaires, je suis à votre disposition au +33 (0)1 41 56 04 95 (répondeur en cas d'absence).
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Les infos sur
l'évolution du cours de l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à
9,967 €
le vendredi 7 mai. Les marchés boursiers ont baissé au cours de la
semaine du 3 au 7 mai, inquiets quant au traitement de la question
grecque. Le nouveau nuage de cendres volcanique a accru la pression sur
les cours de compagnies aériennes (-5% sur les actions d'AF-KLM et BA,
vendredi 7 mai). Les mesures prises par les gouvernants européens, au
cours du week-end du 8 au 9 mai, ont été bien accueillies par les
marchés. L'action AFKL remonte d'environ 6 à 7% au cours de ce lundi 10
mai. La
moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux
analystes pour l'action AFKL reste à 13,25 €, après les
relèvements d'objectif de cours d'UBS (de 11 à 13,50€) et de Goldman
Sachs (de 11,50 à 14,10€) et de Natixis (de 13 à 14,50€).
Les progrès des remplissages et recettes unitaires de plusieurs
compagnies, au cours des quatre derniers mois, a fait remonter
graduellement les cours des actions des compagnies aériennes.
Le pétrole a chuté en une semaine de 86 à 75 $. C'est le
signe de l'inquiétude née de la crise grecque. Les spéculateurs
craignent sans doute que les incertitudes liées aux dettes "souveraines"
(celles des états), génèrent un étouffement de la reprise économique,
donc de la consommation de pétrole.
Après une récession mondiale sans
précédent, l'économie des pays émergeants, des Etats-Unis et d'une
partie de l'Europe a redémarré. Mais la vigilance est de mise tant que les informations
économiques ne s'améliorent pas significativement.
Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal,
Espagne, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une
menace sur la durabilité de la reprise, sur l'euro et sur le cours de
notre action.
Ces informations indicatives ne constituent en
aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à
acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... D'autres infos sur mon site web navig action.comSi vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com | Christian MagneAdministrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale d'AF ou AF-KLM - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos collègues m'a communiqué votre adresse. Désabonnement, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer. Pour me joindre : message pour Christian Magne. 5553 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse |