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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°241, lundi 5 juillet 2010,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Air France vise 4.000 postes en moins en 2013, sans plan de départ

 

(source AFP) 5 juillet - La compagnie Air France souhaite réduire ses effectifs d'environ 4.000 personnes d'ici 2013, via des départs naturels, le plan de départs volontaires lancé en 2009 et des mobilités internes, a-t-on appris lundi de sources syndicales.

"Il n'y a pas de plan de départ, ni contraints ni volontaires, mais sur les trois prochaines années, les effectifs passeraient à environ 47.694, soit un solde négatif d'environ 4.100 postes entre mars 2010 et mars 2013", a indiqué José Rocamora, délégué CGT, à la sortie d'une comité central d'entreprise.

Selon Cyril Jouan, délégué CFDT, "il n'y a pas de plan social ni de plan de départs, mais l'entreprise prévoit des sureffectifs de l'ordre de 4.100 postes d'ici 2013, qui doivent être compensés par des départs naturels, le gel de certaines embauches et des transferts en interne".

Selon un document de travail dont l'AFP a obtenu une copie, la compagnie prévoit 4.109 postes en moins, ce qui ferait passer l'effectif de 51.804 à fin mars 2010 à 47.694 à fin mars 2013. Compte tenu des départs naturels prévus (retraites, démissions, etc.) évalués à 4.390 sur les trois exercices, il y aurait un sous-effectif chez les personnel au sol et les personnels navigant commerciaux (hôtesses et stewards). Le personnel navigant technique (pilotes), qui serait affecté par la plus forte baisse (-13,6%), serait néanmoins en sureffectif à l'horizon mars 2013.

Au sein des personnels au sol, la situation serait très disparate. Plusieurs centaines d'embauches devront être réalisées au sein de la direction industrielle (mécaniciens, logistique, cadres), mais l'exploitation (pistes, agences, etc.) serait en sureffectif.

Une bonne partie des réduction de postes se fera via le plan de départs volontaires clos en mai et qui concerne environ 1.800 salariés (1.765 équivalents temps plein) qui vont quitter l'entreprise d'ici fin 2010. Sur la base des grandes lignes présentées ce lundi 5 juillet par la direction, une nouvelle réunion concernant les prévisions d'emplois est d'ores et déjà programmée en novembre.

"Il va y avoir un nouvel état des lieux en novembre sur les perspectives pour l'emploi jusqu'en 2013 en fonction de la reprise du trafic, et nous affinerons le programme de GPEC" (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences"), a indiqué Ronald Noirot de la CFE-CGC. Le document de travail indique aussi que "de nombreuses mobilités avec changement de métier vont devoir être organisées". Dans ce contexte, la mise en place d'un dispositif est prévue pour gérer le "rééquilibrage entre sous-effectifs et sureffectifs".

 

> Un nouveau concurrent d'Air France en Afrique

 

(source lefigaro) 2 juillet - Fin septembre, Oxygène Afrique desservira cinq destinations sur ce continent.

Elle souhaite récupérer la clientèle d'affaires d'Air France, alors que les liaisons vers l'Afrique sont les plus rentables de la compagnie nationale.  Décollage imminent. Une nouvelle compagnie aérienne, Oxygène Afrique, desservira le continent noir à partir de fin septembre, et ce au départ de Paris.

L'entreprise a déposé une demande de certificat de transport aérien auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Ce sésame, indispensable pour exploiter des lignes aériennes, devrait être obtenu dans les prochaines semaines. Trente pilotes ainsi qu'une centaine d'hôtesses et stewards ont déjà été recrutés.

Pour démarrer, la compagnie loue deux Boeing 767 au loueur américain International Lease Finance Corporation. Le premier appareil, actuellement à Miami, devrait être livré à Paris le 15 juillet, le second à la mi-août. Selon nos informations, Oxygène sera une compagnie régulière à destination de l'Afrique, mais n'assurera pas de vols charters.

Ses appareils seront aménagés avec une classe économique et une classe affaires pour attirer la «clientèle haute contribution», notamment les cadres de sociétés pétrolières. Cinq destinations sont prévues dans un premier temps: Luanda (Angola), Abidjan (Côte d'Ivoire), Malabo (Guinée équatoriale), Conakry (Guinée) et Bamako (Mali). La compagnie vient d'obtenir les droits de trafic pour voler vers ces villes. Elle négocierait actuellement avec le Burkina Faso pour desservir Ouagadougou.

En ouvrant ces destinations, Oxygène, qui a été créée avec un apport de 25 millions d'euros d'«investisseurs privés européens», selon une source proche du dossier, s'attaque aux destinations les plus rentables du réseau d'Air France.

«La compagnie nationale est dans une situation de quasi-monopole sur l'Afrique, explique un analyste. Les prix des billets sont élevés du fait d'une clientèle de cadres ainsi que de particuliers prêts à payer le prix pour voyager avec Air France plutôt qu'une compagnie africaine

Lufthansa monte en puissance

Ancien cadre d'Aéroports de Paris, le créateur d'Oxygène, Steve Bokhobza, a été chef d'escales dans plusieurs compagnies aériennes. Selon l'un de ses collaborateurs, son intention est de récupérer les anciens clients d'Air France qui voyagent aujourd'hui vers l'Afrique via les hubs du groupe Lufthansa. Le concurrent allemand est en effet en pleine montée en puissance sur le continent, où il revendique déjà autant de destinations qu'Air France. «Comme Lufthansa, Oxygène va proposer des prix 20% inférieurs à ceux d'Air France, explique un proche du dossier, mais ses vols seront directs au départ de Paris.»

À terme, la jeune compagnie ambitionne d'exploiter quatre gros-porteurs vers l'Afrique ainsi qu'une dizaine de petits appareils pour y développer le transport régional.

Mon commentaire : La concurrence restait faible sur le secteur de l'Afrique. Notre groupe en profitait largement. Cette situation va changer. Ce serait un moindre mal si cette nouvelle compagnie ne faisait que prendre des passagers déjà perdus par nous au profit de Lufthansa.

 

> Easyjet dans le ciel de BritAir

 

(source letelegramme.com) 3 juillet - L'arrivée de la compagnie low-cost Easyjet à Brest bouscule la compagnie régionale Brit Air au moment où la crise pèse déjà fortement sur ses finances et son trafic. «Ce n'est pas une surprise mais ce n'est pas une bonne nouvelle. Easyjet est un concurrent redoutable.» Mac Lamidey, P-DG de la compagnie bretonne basée à Morlaix (1.200 salariés), ne cachait pas hier sa préoccupation au lendemain de l'annonce par la compagnie britannique de sa nouvelle offensive en France.

Easyjet (3,2milliards d'euros de chiffre d'affaires) va en effet renforcer sa présence à Lyon, avec six nouvelles lignes régulières, dont l'une vers Brest, quatre fois par semaine. Rappelons que Lyon, c'est le hub (plate-forme) de Brit Air d'où elle assure de nombreuses liaisons vers des villes françaises et européennes. Easyjet va également l'attaquer sur Lyon-Prague. Début juin, la compagnie low-cost avait lancé les hostilités en annonçant le lancement d'une liaison quotidienne entre Paris et Brest, mettant fin au monopole d'Air France et de sa filiale Brit Air. Easyjet vise 100.000 passagers par an entre Paris et Brest. Air France et Brit Air en transporte actuellement 450.000 par an.

«Une nouvelle clientèle»

Marc Lamidey relativise toutefois la menace. «Easyjet n'offrira que quatre vols par semaine sur Lyon, Brit Air en assure 18. Ils arrivent avec de gros avions et peu d'horaires», explique-t-il.» Pour la Chambre de commerce de Brest, gestionnaire de l'aéroport Brest-Bretagne, la venue d'Easyjet va développer le trafic. «Air France propose neuf rotations quotidiennes sur Paris. Easyjet en ajoute une», explique Raoul Laurent, le directeur des Equipements à la CCI. «Le low-cost apporte une nouvelle clientèle, qui n'a pas l'habitude de prendre l'avion.» Pour faire venir Easyjet, la Chambre de commerce a-t-elle déroulé le tapis rouge? C'est le souci du P-DG de Brit Air. «J'espère que nous avons des conditions équitables. Brest est une ville où les prestations aéroportuaires sont chères. Elles viennent d'augmenter», estime Marc Lamidey. «Je serai attentif à ce que ces hausses de tarifs ne soient pas destinées à faire des largesses à nos concurrents.» Du côté de la CCI, on balaie ces doutes. «Nous traitons nos clients de manière équitable», assure Raoul Laurent.

Contexte de crise

Pour Brit Air, cette concurrence arrive alors qu'elle vient de clore un deuxième exercice déficitaire sous l'effet de la crise (voir infographie). Et l'offensive d'Easyjet fait suite à l'échec du projet de spécialisation et de renforcement de la base lyonnaise. Un projet rejeté au printemps par les syndicats. «Nous devrons remettre en cause certains principes de gestion», dit Marc Lamidey. Côté syndicats, peu de réactions pour le moment. Le SNPL, représentant les pilotes, redoute un plan de sauvegarde à l'automne.

Mon commentaire : Les compagnies low cost nous attaquent sur l'ensemble de nos lignes court et moyen-courriers. Ne rien faire serait la pire des attitudes. S'adapter ne sera pas facile.

 

> Alitalia rejoint l'association entre Air France et Delta

 

ROME, (source Reuters) 5 juillet - Alitalia va rejoindre la société commune entre Air France-KLM et Delta qui partagent leur chiffre d'affaires et leurs coûts sur les liaisons transatlantiques. Dans un communiqué publié lundi, les compagnies aériennes soulignent que l'ajout d'Alitalia signifie que le regroupement représente environ 26% de la capacité transatlantique totale avec un chiffre d'affaires annuel de plus de dix milliards de dollars (huit milliards d'euros).

Alitalia, détenue à 25% par Air France-KLM, a fait faillite en 2008. Elle a été relancée comme compagnie privée par des investisseurs italiens l'an dernier.

 

> Le trafic aérien mondial dépasse son niveau d'avant la récession

 

ZURICH (source Reuters) 29 juin - La demande sur le marché du transport aérien a fortement augmenté en mai et dépasse désormais le niveau auquel il se situait juste avant l'entrée en récession de l'économie mondiale, annonce l'Association internationale du transport aérien (IATA).

Le trafic passagers a augmenté de 11,7% par rapport à mai 2009 et celui du fret a bondi de 34,3%. "La demande a fortement rebondi en mai après l'impact du fiasco des cendres volcaniques en Europe en avril. Le trafic passagers est désormais supérieur de 1% à ses niveaux d'avant la récession, tandis que le marché du fret est 6% au-dessus", a déclaré Giovanni Bisignani, le directeur général de l'IATA, qui regroupe 230 compagnies aériennes du monde entier.

La croissance de la demande passagers n'a été que de 8,3% pour les compagnies européennes alors qu'elle a atteint 23,6% en Amérique latine, précise l'IATA. En avril, après l'interruption d'une bonne partie du trafic en Europe à cause des cendres rejetées par un volcan islandais, le trafic passagers avait diminué de 2,4% par rapport au même mois de l'an dernier.

Mon commentaire : Cette reprise est une bonne nouvelle mais on doit remarquer que l'Europe redécolle plus lentement que le reste du monde, indépendamment de la crise du volcan.

 

> Iberia signe l'accord de fusion avec British Airways

 

MADRID (source Reuters) 29 juin - Iberia annonce avoir signé l'accord de fusion avec British Airways, un rapprochement qui donnera naissance à la troisième compagnie aérienne mondiale. La compagnie espagnole appose sa signature au bas d'un texte, qui avait été défini en avril dernier, une semaine après que son homologue britannique a annoncé avoir conclu un accord destiné à combler le déficit de 3,7 milliards de livres de son régime de retraites.

L'opération, qui verra les actionnaires de British Airways prendre 55% du nouvel ensemble, doit encore être avalisée par les actionnaires, ce qui devrait intervenir en novembre.

Iberia dispose par ailleurs d'une clause de sortie de trois mois, toujours liée à son appréciation de la capacité de British Airways à résorber le déficit de son régime de retraites, un point qui a déjà par le passé failli faire capoter le projet de fusion. "Iberia dispose de trois mois pour sortir du projet dès le moment où l'accord (conclu entre British Airways et les gestionnaires du fonds des retraites) est soumis à l'autorité de régulation des retraites britannique", précise Iberia.

Mon commentaire : Les derniers obstacles à la fusion BA/Iberia s'effacent progressivement.

 

> Ryanair : lève-toi et vole

 

(source metro) 2 juillet - Payer moins cher restant debout. Payer plus cher en allant aux toilettes. Voilà ce que compte proposer la compagnie aérienne Ryanair à ses clients. La compagnie aérienne low cost Ryanair est passée à l'acte. Après avoir abandonné l'idée d'une taxe sur les gros, elle confirme vouloir lancer des offres de vols debout et rendre l'accès aux toilettes payant. Pour environ 5 livres (6 euros), il sera possible de voyager à moindre prix sur les vols de la compagnie mais au sacrifice du confort. Un espace "zone debout" va être créé à l'arrière des 250 avions qui composent la flotte de Ryanair. "Nous avons l'intention de supprimer les dix derniers rangs des appareils pour pouvoir y mettre des stations verticales. De la sorte, nous aurons 15 rangs assis et l'équivalent de 10 rangs debout", a expliqué Michael O'Leary, le directeur de la compagnie irlandaise, selon le quotidien britannique Daily Telegraph.

Un porte-parole de Ryanair a précisé que Boeing avait été consulté pour pratiquer ces modifications et installer des "sièges verticaux" où la personne reste debout tout en étant attachée comme le veulent les consignes de sécurité. Le prix de ce type de billet devrait varier entre 5 et 10 euros. Reste encore à pratiquer des tests de sécurité sur ces sièges verticaux, ce qui sera fait l'année prochaine mais qui laisse sceptique l'Organisation de l'aviation civile internationale.

Par ailleurs, il a annoncé qu'il allait désormais falloir débourser 1 livre (1,20 euros) pour avoir accès aux commodités des appareils sur les vols de moins d'une heure. L'objectif est d'encourager les passagers à prendre leurs précautions et à utiliser les toilettes des aéroports plutôt que ceux présents à bord des avions. Il faut donc s'attendre à voir apparaître des toilettes à ouverture déclenchée par l'insertion d'une pièce de monnaie dans les avions de la compagnie low cost.

 

> Aegean Airlines intègre Star Alliance

 

(source aerocontact) 1er juillet - Star Alliance grossit encore un peu. Au cours d’une cérémonie à Athènes, la plus grande alliance mondiale de compagnies aériennes a accueilli son 28e membre le 30 juin : Aegean Airlines. La compagnie grecque n’a eu besoin que d’un an pour adapter ses procédures, ses systèmes et ses produits à ceux de l’alliance.

Star Alliance propose désormais plus de 1 500 vols hebdomadaires vers soixante-neuf destinations dans vingt-sept pays au départ de la Grèce. L’entrée d’Aegean étoffe également son réseau de dix-sept destinations domestiques. Aegean exploite une flotte de trente appareils (...).

 

(Les mises en caractères gras dans les articles de presse sont de mon fait et permettent une lecture synthétique aux lecteurs pressés.)

Fin de la Revue de Presse

 

> Les infos sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 9,604 € le vendredi 2 juillet

Les marchés boursiers restent affectés par les craintes relatives à l'endettement des pays de la zone euro. Par manque de confiance, les banques ne se prêtent plus entre elles. Ce phénomène s'était produit au moment de la faillite de la banque Lehmann Brothers et avait entrainé le début de la crise économique. Souhaitons que des circonstances comparables ne produisent pas les mêmes effets.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 13,29 €.

Les progrès des remplissages et recettes unitaires de plusieurs compagnies, au cours des quatre derniers mois, ont fait remonter graduellement les cours des actions des compagnies aériennes.

Le pétrole baisse à 72 $.

Conclusion : Après une récession mondiale sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. Mais la vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur l'euro et sur le cours de notre action.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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