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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°249, lundi
30 août 2010,
La Revue de Presse du lundi...
> Iata : l'augmentation du trafic aérien ralentit en juillet
(source Easybourse.com) 25 août - Selon les chiffres de l'Association internationale du transport aérien (Iata), la croissance du trafic aérien mondial a ralenti au mois de juillet par rapport au rythme de croissance du mois précédent. Au mois de juillet, le trafic international de fret a progressé de 22,7% par rapport au même mois de l'an dernier, après une augmentation de 26,6% en juin, d'après les données publiées ce mercredi par l'Association internationale du transport aérien (Iata). Pour ce qui est du trafic international passagers, la croissance a été de 9,2% en juillet sur un an, contre une progression de 11,6% au mois de juin par rapport à juin 2009. Ainsi, l'Iata a constaté un ralentissement du rythme de croissance du trafic aérien. Les données de l'Iata prennent en compte 240 compagnies aériennes représentant 94% de l'ensemble du trafic international mondial. Toutefois, ses chiffres n'incluent pas les liaisons intérieures. 'La reprise de la demande a été plus rapide qu'anticipé. Mais si l'on regarde vers la fin de l'année le rythme de la reprise va probablement ralentir', a indiqué dans un communiqué Giovanni Bisignani, directeur général de l'Iata. 'La fragilité de la reprise économique maintient les consommateurs dans une incertitude, notamment en Amérique du Nord et en Europe. Cela affecte les marchés des loisirs et le trafic de fret. Après le coup de fouet donné à la demande cargo par la reconstitution des stocks, la poursuite de la croissance dépendra pour une bonne part des dépenses de consommation, qui restent faibles', a expliqué Giovanni Bisignani.
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Feu vert de Washington à la fusion géante United-Continental
Le ministère de la Justice a indiqué que les deux compagnies américaines avaient répondu à ses objections à leur fusion en abandonnant un certain nombre de créneaux d'atterrissage et de décollage à l'aéroport international de Newark, près de New York. Le ministère, qui est chargé de veiller au respect de la concurrence, a ajouté avoir refermé en conséquence son enquête sur la fusion entre les deux entreprises, ce qui donne à celles-ci le champ libre. Dans un communiqué commun publié peu après la décision du ministère, United et Continental, qui avaient obtenu le feu vert des autorités de la concurrence européenne fin juillet, ont annoncé qu'elles comptaient mener à bien leur rapprochement d'ici au 1er octobre. United Airlines, troisième compagnie américaine, et Continental Airlines quatrième, avaient annoncé en mai leur intention de fusionner sous le seul nom de United. Ensemble, elles desserviront 370 destinations dans 59 pays, avec un chiffre d'affaires cumulé de 29 milliards de dollars, une flotte de près de 700 appareils et environ 87.000 salariés dans le monde.
> Iberia réduit ses pertes au premier semestre
(source Reuters) 27 août - La compagnie aérienne espagnole Iberia a fait état vendredi d'une perte opérationnelle plus faible qu'attendu, en raison d'une demande en hausse pour le transport passager et le fret aérien compensant l'impact négatif du nuage de cendres d'avril. Iberia, qui prévoit de fusionner avec British Airways d'ici la fin de l'année, a déclaré qu'il avait perdu 72 millions d'euros au premier semestre, contre un consensus à 88 millions d'euros. "Mise à part la reprise attendue dans le trafic aérien, ce qui a vraiment soutenu ces résultats positifs a été l'amélioration significative des rendements", a commenté Elena Fernandez, analyste chez le courtier espagnol Ahorro Corporacion. Les rendements d'Iberia , c'est à dire le chiffre d'affaires généré par passager sur chaque mile parcouru, a cru de 7,8% au premier semestre. Iberia estime à environ 20 millions d'euros les pertes générées par l'interruption du trafic aérien causé par le nuage de cendres d'avril. Mais les analystes estiment que l'impact réel n'est pas forcément si néfaste. "Ils ont pu aussi vendre des billets plus chers pendant cette période", a expliqué Elena Fernandez. Sur le seul deuxième trimestre, Iberia a dégagé un bénéfice net, mettant ainsi fin à six trimestres consécutifs de pertes. Le chiffre d'affaires de la société a cru de 2,8% à 2,23 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année, soutenu par une reprise de la demande pour les classes affaires et le fret aérien, tandis que les pertes nettes se sont réduites à 21 millions d'euros, la compagnie continuant à appliquer des contrôles des coûts stricts. British Airways, Air France et Lufthansa ont dit s'attendre à revenir à l'équilibre au niveau opérationnel en 2010 (...)
> Lufthansa se dit optimiste après un été porteur
FRANCFORT (source Reuters) 25 août - Lufthansa a déclaré que son activité s'était fortement développée ces derniers mois, l'ensemble de ses compagnies ayant atteint ou dépassé les attentes. (...) "Si cela continue durant les mois qui viennent, on peut être certain de remplir nos objectifs", a déclaré à la presse Stefan Lauer, membre du directoire du groupe allemand lors d'une manifestation publique mardi soir. "Nous observons des coefficients d'occupation dans notre trafic continental depuis Francfort comme nous n'en avons jamais vus auparavant", a-t-il dit, en ajoutant que le trafic intercontinental évoluait lui aussi de manière satisfaisante. La compagnie (...) a également bénéficié de l'accélération de la reprise économique allemande. Parmi les dernières acquisitions du groupe, les compagnies Austrian Airlines et Bmi devraient être déficitaires cette année, mais Lufthansa espère que cette situation sera compensée par la reprise de la demande sur le reste de ses activités. Stefan Lauer a en outre dit s'attendre à une consolidation du secteur aérien mondial d'ici quelques années, un mouvement dont Lufthansa a été l'un des acteurs majeurs en Europe ces dernières années. "Nous ne sommes pas encore arrivés au bout (de la consolidation du secteur)", a-t-il prévenu.
> Les compagnies aériennes européennes sont trop optimistes
(source Reuters breakingviews) 20 août - En plus des problèmes économiques qu'elles traversent, les compagnies aériennes européennes pourraient saboter leur propre reprise. La plupart des transporteurs traditionnels du Vieux Continent ont augmenté leur capacité en termes de passagers sur un marché encore fragile, avec des coûts de carburant élevés. C'est une quasi-certitude : cet accroissement réduira le prix des billets, alors qu'ils étaient à nouveau en hausse. Il faudrait recommander la plus grande prudence à cette industrie fortement cyclique - mais un tel comportement de sa part est improbable. L'optimisme des compagnies aériennes peut sembler fondé. En effet, le trafic reprend et les voyageurs d'affaires remplissent l'avant des avions (+ 12 % au cours du premier semestre par rapport à la même période de 2009 pour les classes premium, selon l'Association internationale du transport aérien). Plus important encore, les prix des billets sont en hausse. British Airways et Lufthansa ont enregistré une forte croissance au deuxième trimestre. Et une nouvelle reprise est tout à fait envisageable - les rendements du secteur se situent encore dans une fourchette comprise entre 10 % et 15 % - selon les estimations - en dessous des niveaux observés avant la récession. Cependant, les signaux d'alerte ne manquent pas. En Europe, l'augmentation de la capacité de transport programmée pour le dernier trimestre de 2010 est déjà plus élevée que les prévisions de trafic. Ainsi, la compagnie aérienne scandinave SAS a récemment averti qu'elle était en surcapacité sur certains marchés. BA a également annoncé un ralentissement de la croissance cet hiver face à une concurrence qui augmentera ses capacités de transport. En effet, les vols programmés par les compagnies européennes suggèrent des capacités long-courriers en augmentation de 8 % à 9 % pour cette période. Lufthansa et Alitalia semblent particulièrement ambitieuses. La compagnie allemande va accroître sa capacité long-courrier de 11 % au quatrième trimestre de 2010, selon UBS, c'est-à-dire au-dessus de la moyenne européenne. CERCLE VICIEUX Les compagnies à bas coûts, comme Ryanair, procèdent aussi à une expansion agressive, mais cela n'a rien de nouveau. Et avec son solide bilan comptable, la compagnie irlandaise peut se permettre une prise de risque. Ce que les transporteurs traditionnels, en revanche, ne peuvent s'autoriser, notamment à cause de la hausse des coûts du carburant. Les compagnies européennes n'ont pas réduit assez rapidement leur capacité de transport une fois le creux d'activité atteint et le risque est maintenant de vouloir redémarrer trop tôt. La prudence est de mise, alors que pour certains, la tentation d'accroître les parts de marché est trop forte. Le cercle vicieux ne semble pas prêt de prendre fin. Mon commentaire : cette analyse est relativement partagée au sein d'Air France-KLM.
> Air France-KLM : CM-CIC juge "logique" un partenariat avec Easyjet
(source Tradingsat.com) 20 août - CM-CIC Securities revient à son tour sur la série d'accords récemment signés par Air France-KLM avec des transporteurs à bas coût, les jugent « positifs » pour le groupe. Le broker estime qu'après Flybe et Westjet, il serait « logique » que la compagnie aérienne passe un accord du même type avec le britannique Easyjet, « qui concurrence de plus en plus Air France [...], même si évidemment, dans le contexte actuel, cela reste encore une hypothèse ». Mon commentaire : L'idée d'un rapprochement Air France-KLM/easyJet n'est pas absurde. Résister aux compagnies low cost est épuisant en dehors des vols d'alimentation de nos hubs. Une alliance avec un puissante compagnie low cost est un pari tentant. Encore faut-il que l'une d'entre elles se déclare intéressée. Une telle union produirait-elle des forces nouvelles ? Et la commission européenne lui donnerait-elle sa bénédiction ? Un constat : les opportunités sont rares et présentent de sérieuses difficultés de mise en œuvre.
> Virgin Atlantic bientôt en grève ?
(source airjournal.fr) 23 août - Les pilotes de la compagnie aérienne Virgin Atlantic menacent de faire grève si les 120 jours de congés annuels prévus par leur contrat sont remis en question. Le syndicat British Airline Pilots Association a appelé à des discussions de la dernière chance mardi avec la direction de Virgin Atlantic, menaçant de faire grève si le problème des jours de congés perdure. Les membres de BALPA accusent en effet la compagnie de ne pas honorer l’accord bilatéral qui prévoit 120 jours de congés par an à ses pilotes, ne leur accordant que 106 jours. Et s’ils se déclarent prêts à la discussion, ils reprochent à la direction de vouloir « aller au combat » et « casser le syndicat ». Tout comme pour la rivale British Airways, une grève chez Virgin Atlantic doit être précédée d’un vote du personnel vote que BALPA n’a pas encore organisé. Mais contrairement à BAA, une grève des pilotes de la compagnie de Richard Branson clouerait tous ses avions au sol, créant de réels problèmes pour les passagers des routes au dessus de l’Atlantique nord. Virgin Atlantic avait transporté 5,42 millions de passagers l’année dernière. Ce nouveau conflit social dans l’aviation britannique pourrait également avoir des répercussions sur les discussions actuelles entre British Airways et le syndicat Unite des personnels navigants, dont les échecs répétés ont été à l’origine de nombreuses grèves depuis le début de l’année.
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à 10,420 € le vendredi 27 août La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 13,58 €. Le pétrole est à 76 $ le baril. Après une récession mondiale sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. Mais la vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur l'euro, sur le cours des actions et sur la nôtre en particulier. Les cours des actions sont affectés par les récentes marques d'essoufflement de l'économie américaine. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. A bientôt.Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... D'autres infos sur mon site web navig action.comSi vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com | Christian MagneAdministrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale d'AF ou AF-KLM - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos collègues m'a communiqué votre adresse. Désabonnement, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer. Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6120 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse |