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| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°259, lundi 8 novembre 2010,

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : hausse du trafic en octobre

(source AOF) 8 novembre - Le trafic passagers d'Air France-KLM a progressé de 3,1% au mois d'octobre, indique la compagnie aérienne dans un communiqué.

La compagnie aérienne fait par ailleurs état d'une amélioration de 1,7 point du coefficient d'occupation à 84,2% sur la période. Le groupe évoque un niveau « très élevé pour la période ». Le nombre de passagers transportés s'est élevé à 6,4 millions, en hausse de 2%.

Air France-KLM souligne que la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est en forte hausse par rapport au mois d'octobre 2009, avec un dynamisme « aussi bien en classe économique qu'en classe Affaires ».

De son côté, le trafic de l'activité cargo affiche une progression de 6,4% pour des capacités en hausse de 2,4%. Le coefficient de remplissage gagne 2,7 points à 70,3%.

Mon commentaire : Ces résultats sont solides et encourageants. Mais gardons à l'esprit que nos concurrents les plus redoutables, le groupe Lufthansa, easyJet, Ryanair et les compagnies du golfe ont des résultats impressionnants.

> Le DG d'Alitalia veut une fusion avec Air France

(source Reuters) 2 novembre - L'administrateur délégué d'Alitalia, Rocco Sabelli, compte recommander une fusion avec Air France-KLM, selon les extraits d'un ouvrage à paraître cette semaine. "Mon opinion, que je transformerai en recommandation aux actionnaires, c'est de construire une fusion entre les deux sociétés pour créer une combinaison plus large", explique-t-il, suivant des extraits de l'ouvrage écrit par le journaliste Bruno Vespa (...).

> Alitalia : fusion avec Air France-KLM pas acceptée par les actionnaires

MILAN (source MF-Dow Jones) 2 novembre - Le président de CAI Alitalia SpA a déclaré mardi que l'idée de faire fusionner la compagnie aérienne italienne avec Air France-KLM n'était pas vue d'un bon oeil par les actionnaires. "[L'idée] n'est pas du tout partagée par les actionnaires", a déclaré Roberto Colaninno à la presse en marge d'une exposition.

R.Colaninno, qui est également à la tête du fabricant italien de scooters Piaggio & C SpA (PIA.MI), réagissait à des extraits publiés d'un livre devant paraître prochainement, dans lequel est évoquée une proposition de fusion des deux compagnies aériennes faite par l'administrateur délégué d'Alitalia, Rocco Sabelli. Air France-KLM détient 25% d'Alitalia, qui n'est pas coté.

R.Colaninno n'a pas précisé l'identité des actionnaires en question.

Mardi, le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a apaisé les spéculations autour d'un éventuel projet de fusion des deux compagnies aériennes en déclarant qu'Alitalia devait rester italienne.

> Alitalia : pas de fusion... de suite !

(source tourmag) 3 novembre - Lors d'une conférence de presse ce jeudi, Pierre-Henri Gourgeon, patron du Groupe Air France a précisé qu'il n'était pour l'instant pas question d'une fusion avec Alitalia, dont Air France-KLM détient 25%. "Il est bien évident dans l'esprit de l'accord initial que nous avons passé avec Alitalia (...) qu'il y a toujours en perspectives des possibilités de rapprochement, mais elles ne sont pas à l'ordre du jour", a-t-il souligné.

> Alitalia explose les compteurs

(source deplacements pro) 2 novembre - Il faut s’y faire, dans l’aérien les bonnes nouvelles se suivent et se ressemblent. Alitalia ne faillit pas à la règle et résume en deux phrases l’état du marché : un résultat net positif de 39 millions d’Euros au troisième trimestre et un résultat opérationnel en positif de 56 millions d’Euros.

Le résultat net est en hausse de 198 millions d’Euros au cours des neufs premiers mois. Tout est dit. La reprise de la demande sur le marché intercontinental et international, déjà enregistrée au cours du trimestre précédent a été consolidée, et la demande sur le marché intérieur, précédemment faible, a connu une reprise.

Dans ce scénario, Alitalia a enregistré une forte amélioration des performances commerciales, supérieures à la demande ( la part du marché intérieur a atteint 53% environ), avec 7,1 millions de passagers transportés en trois mois ( +11% par rapport à la même période de 2009) maintenant la tendance à la hausse sur le secteur intercontinental (+8,3%) et à l’international (+13,8%) ainsi qu’une augmentation significative sur le marché domestique (+10,3%).

Compte tenu de la tendance positive commerciale et économique, Alitalia anticipe pour la fin de l’année des résultats meilleurs que prévus, qui confirment que l’objectif du seuil de l’équilibre d’exploitation sera atteint en 2011.

Mon commentaire : Alitalia continue sa restauration, aidée en cela par la reprise du transport aérien. L'évocation d'une fusion AF-KLM/Alitalia par le DG d'Alitalia a, de nouveau, déchaîné les passions. L'accord initial AF-KLM/Alitalia ne la permet pas à court terme. Si un tel projet devait un jour prendre corps, avec le poids des 25% du capital d'AZ détenu par AF-KLM, chacun des actionnaires privés d'Alitalia, lesquels détiennent ensemble 75% du capital, aurait à faire un choix permettant de donner ou non une suite à ce projet.

> Boeing a présenté le 787 à ses clients à Paris et Amsterdam

(source AFP) 5 novembre - L'avionneur américain Boeing a présenté son nouveau long courrier, le 787 "Dreamliner", à ses clients à "Paris et Amsterdam", a indiqué vendredi un porte-parole du groupe en France.

Mon commentaire : Air France et KLM doivent commander prochainement des avions long-courriers en vue de remplacer, à terme, des appareils, tels les MD-11 et les 747 Combi de KLM ou bien encore les A-340, les 777-200 et 747-400 d'Air France, puis ultérieurement les A-330 des deux compagnies. Le nouveau 787 de Boeing et le futur A-350 XWB d'Airbus sont en compétition. Le nouvel Airbus sera mis en ligne, au mieux, deux ans après l'avion américain. Il répond, par ailleurs, à des besoins un peu différents, en disposant de modèles à la capacité supérieure au 787. Il est ainsi envisageable qu'Air France-KLM commande les deux appareils.

> Transavia ne parviendra pas à l’équilibre en 2010

 (source tourhebdo) 4 novembre - Malgré un hiver 2010-2011 meilleur que l’an dernier, Transavia ne terminera pas son exercice à l’équilibre comme initialement prévu.

La faute au volcan qui a coûté 3,9 M€ à la compagnie puis aux grèves de la rentrée qui ont alourdi la facture de 4 M€. "Nous avons d'abord protégé nos partenaires TO quand nous avons dû annuler nos vols", précise Lionel Guérin, le Pdg de Transavia France dont le chiffre d’affaires est partagé à 50/50 entre le BtoC et les TO. "Nous espérons de fait être rentable sur ce marché loisir en 2011", assure-t-il.

"L’activité s’est améliorée avec une hausse de 22% du nombre de sièges vendus et un taux de remplissage de 84%", constate Lionel Guérin. Transavia a notamment signé des accords avec le Club Med, Transat France et, plus récemment, avec Thomas Cook qui devient son premier client TO (générant déjà 35% du CA BtoB).

La compagnie vole ainsi à 75% en régulier et à 25% en affrètements. La compagnie bénéficie par ailleurs dès cet hiver d’une meilleure souplesse dans l’utilisation de sa flotte grâce à la location de deux B737-800 au groupe Transat au Canada, où la saison est décalée.

Cet accord qui a été signé pour trois ans devrait concerner 3 appareils à l’hiver 2011-2012. "Transavia se développera de façon notable et rentable en 2011 en accompagnant notamment la progression de ses clients comme Thomas Cook", annonce le Pdg. Marseille figure parmi les priorités avec le positionnement d’un B737-800 à l’été. Après Monastir depuis octobre dernier, la compagnie y proposera des vols vers Marrakech, Agadir, voire Oujda.

> Shanghai Airlines va rejoindre SkyTeam

(source airjournal) 2 novembre - La compagnie aérienne chinoise Shanghai Airlines, qui avait déjà annoncé son départ de Star Alliance, va rejoindre la rivale SkyTeam l’année prochaine.

Comme anticipé, Shanghai Airlines suivra donc sa maison mère, China Eastern Airlines, dont l’adhésion à SkyTeam est prévue pour l’année prochaine. Shanghai Airlines avait annoncé son départ de Star Alliance en août dernier, trois ans après son admission, alors que la fusion avec China Eastern approchait à grand pas. Une fois celle-ci officialisée, il devenait logique pour la filiale de suivre la nouvelle maison mère pour rejoindre les Air France, KLM et autres Delta Air Lines au sein de SkyTeam.

Shanghai Airlines, dont les hubs sont à Shanghai dans les aéroports de Pudong et Hongqiao, apportera 32 routes à SkyTeam. Elle opère une flotte de 64 appareils vers 59 villes en Chine, mais aussi vers le Japon, la Corée du Sud, l’Asie du Sud-Est et les Maldives. Le réseau en Asie de SkyTeam recevra un coup de fouet en 2011 puisqu’outre Shanghai Airlines et China Eastern, elle accueillera la compagnie taïwanaise China Airlines. Star Alliance de son côté se retrouve avec une seule compagnie en Chine, Air China, tandis que Oneworld ne compte dans ses rangs que Cathay Pacific, basée à Hong Kong.

SkyTeam, deuxième alliance au monde derrière Star Alliance, regroupe les compagnies Aeroflot, Aeromexico, Air Europa, Air France, Alitalia, China Southern Airlines, CSA Czech Airlines, Delta Air Lines, Kenya Airways, KLM, Korean Air, Tarom et Vietnam Airlines. Une fois les nouveaux membres inclus, elle opèrera environ 13 000 vols quotidiens sur un réseau de près de 930 aéroports dans 169 pays.

Mon commentaire : SkyTeam renforce sa présence en Asie et tout particulièrement en Chine, locomotive de l'économie planétaire. C'est un atout considérable pour notre groupe.

> Avarie de l'A380 : peut-être un problème de conception du moteur, selon Qantas

(source AFP) 5 novembre - L'avarie moteur subie par un Airbus A380 de Qantas, premier incident de cette gravité pour le plus gros avion de ligne du monde, le contraignant à atterrir d'urgence, est peut-être due à un problème de conception des moteurs, a estimé vendredi la compagnie aérienne australienne.

Son directeur général, Alan Joyce, qui a révélé que plusieurs des pneus de l'avion avaient éclaté à l'atterrissage, a également indiqué que la compagnie espérait reprendre les vols de sa flotte d'A380 d'ici 48 heures après vérification de l'ensemble des appareils. "Nous pensons qu'il s'agit fort probablement d'une avarie matérielle ou d'une question de conception... nous ne pensons pas que cela soit lié à la maintenance", a déclaré M. Joyce lors d'une conférence de presse.

L'Airbus A380 était équipé de moteurs Trent 900 du motoriste britannique Rolls-Royce, lequel a recommandé des examens sur l'ensemble des moteurs de ce type. Ce moteur, spécialement développé pour le très gros porteur d'Airbus, équipe les appareils de Lufthansa, Singapore Airlines et Qantas. "C'est un problème de moteurs et la maintenance des moteurs est faite par Rolls-Royce depuis leur installation sur l'appareil", a-t-il ajouté (...).

M. Joyce a également indiqué que plusieurs pneus de l'appareil avaient éclaté à l'atterrissage. "L'appareil devait être lourd à l'atterrissage (...) Mais cela n'a pas été significatif", a-t-il déclaré.

L'Airbus de Qantas a connu des problèmes six minutes après avoir décollé de Singapour en direction de Sydney, alors qu'il survolait l'île de Batam, située en Indonésie mais très proche de la ville-Etat. Aucun des 440 passagers et des 26 membres d'équipage n'a été blessé lors de l'incident, qualifié de "significatif" par Airbus.

Selon les premiers éléments, il s'agirait d'une avarie sur la partie arrière d'un des quatre moteurs. Il "a perdu son +capotage+ arrière", ce qui "a entraîné des dommages sérieux", a indiqué le bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA), qui va collaborer à l'enquête technique.

Airbus, qui a envoyé une équipe de techniciens à Singapour, a expliqué jeudi que les avions étaient "certifiés" pour pouvoir faire face à "ce genre de situation difficile" et voler sur trois réacteurs.

"Nous ne minimisons pas l'incident mais c'est prévu par les procédures de certification", a-t-on ajouté (...).

> Qantas maintient au sol ses Airbus A380 pendant encore 72 heures

(source AFP) 8 novembre - La compagnie aérienne australienne Qantas, dont un Airbus A380 a connu la semaine dernière une grave avarie en plein ciel, va maintenir au sol ses six gros-porteurs pendant encore 72 heures après la découverte de fuites d'huile sur certains moteurs équipant ses appareils de ce type.

Le directeur général de Qantas Alan Joyce a indiqué lundi que des tests techniques rigoureux avaient révélé des anomalies sur des moteurs Rolls-Royce de trois appareils. "Les fuites d'huile étaient au-delà de la tolérance acceptable", a déclaré Alan Joyce devant des journalistes, précisant que "tous ces moteurs étaient neufs". "Actuellement, Qantas ne prévoit pas de faire voler sa flotte de A380 avant 72 heures", a-t-il ajouté.

La compagnie aérienne Singapore Airlines a pour sa part indiqué lundi qu'aucun problème n'était apparu sur les moteurs Rolls-Royce Trent 900 équipant ses propres Airbus A380, à l'issue d'une série d'inspections. "Nous avons achevé les inspections sur l'ensemble de nos 11 appareils A380 et nous n'avons rien trouvé d'inquiétant", a déclaré Nicholas Ionides, porte-parole de la compagnie dans un communiqué.

Qantas, qui n'a subi aucun crash d'un grand avion de ligne depuis 90 ans, vient de connaître deux avaries de réacteurs Rolls-Royce au cours des derniers jours, affectant un Airbus A380 et un Boeing 747. La compagnie a interrompu ses vols d'A380 jeudi après l'atterrissage d'urgence à Singapour d'un de ses gros porteurs d'Airbus qui effectuait la liaison Singapour-Sydney, pour un problème de moteur. Le directeur général de Qantas Airways, Alan Joyce, le 12 août 2010 à Sydney © AFP/Archives Torsten Blackwood Le lendemain de l'incident sur l'Airbus, un Boeing 747 de Qantas - qui ironie de l'histoire transportait à son bord le commandant de l'A380 accidenté la veille et ses deux pilotes - a également dû revenir atterrir à Singapour après une avarie en plein vol sur un autre type de moteur Rolls-Royce.

"Nous sommes la seule compagnie à avoir cloué au sol ses A380. Nous prenons la sécurité incroyablement au sérieux et par conséquent, nous décidons de maintenir au sol ces avions et nous les laisserons au sol aussi longtemps qu'il le faudra pour que nous soyons certains que les faire voler est sûr", a assuré M. Joyce plus tôt dans la matinée lundi, à la radio-télévision ABC.

Il est possible qu'"il y ait un problème avec le moteur qui ne corresponde pas à aux critères de conception", selon le directeur général de Qantas. Les fuites d'huile devraient aider à cerner la source de l'avarie, a-t-il ajouté. Qantas possède une flotte de six A380 qui effectuent des liaisons très rentables depuis les deux principales villes d'Australie, Sydney et Melbourne, vers Londres ou Los Angeles. Suite à l'immobilisation de ses gros-porteurs Airbus, la compagnie fait voler des avions supplémentaires sur certaines lignes. Elle n'a pas souhaité donner une estimation du coût de ces perturbations.

L'incident sur l'A380, le plus gros avion de ligne du monde capable de transporter plus de 500 passagers, est le premier d'une telle gravité depuis sa mise en service en 2007. La compagnie a fermement démenti que l'incident puisse être dû, comme l'ont affirmé des syndicats, à l'externalisation de la maintenance à d'autres compagnies à l'étranger

Mon commentaire : L'enquête technique établira l'origine de l'incident. Un incident de cette nature peut avoir des conséquences dramatiques, par exemple, en cas de réservoir perforé. L'avion de Qantas s'est, là, très bien comporté.

A noter que les A380 d'Air France n'ont pas les mêmes moteurs Rolls Royce, mais ceux du consortium Engine Alliance, formée de General Electric et Pratt&Whitney.

> Choc au sol entre un A380 et un A330 d’Air France

(source airjournal) 6 novembre - Un A380 d’Air France est immobilisé sur l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle depuis le 30 octobre suite à un accrochage au sol avec un A330 de la même compagnie (...).

L’avion, qui assurait la liaison Paris-New York, est immobilisé pour une quinzaine de jours « afin de réaliser les réparations nécessaires définies par le constructeur », a précisé Air France.

C’est l’A330 qui a fait une manœuvre maladroite : alors qu’il se déplaçait sur le tarmac, son aile a heurté le cône de queue du A380. Air France maintient ses vols entre Paris et New York, mais ils ont désormais assurés par un Boeing 777-300.

Mon commentaire : Les dommages au sol sont un problème qui doit être abordé à bras le corps par notre groupe. Ils sont à mon sens trop nombreux, nous coutent très cher en immobilisations d'appareil et réparations et sont parfois dangereux pour les salariés. J'ai évoqué ce sujet au comité d'audit d'Air France-KLM, il y a quelques mois. Ce nouvel incident spectaculaire, dangereux et couteux illustre que nous devons progresser en la matière.

> Lufthansa lorgne la scandinave SAS

FRANCFORT (source AFP) 2 novembre - Le conseil de surveillance de la compagnie aérienne Lufthansa, numéro un européen du secteur, s'est prononcé en faveur d'un éventuel achat de la compagnie scandinave SAS, a indiqué son président, Juergen Weber.

"Nous intégrerions volontiers SAS", a déclaré M. Weber, cité mardi par l'agence Dow Jones Newswires. SAS, détenu à 50% par les Etats suédois, danois et norvégien, et coté en Bourse pour le reste, a largement souffert de la crise et de la concurrence de la low-cost Norwegian. Mais ses difficultés remontent à plusieurs années, en raison notamment de coûts salariaux élevés.

SAS est déjà partenaire de Lufthansa au sein du réseau commercial Star Alliance. Lufthansa aspire également à avoir une part majoritaire dans toutes les compagnies où elle détient des parts, a ajouté le président de son conseil de surveillance, ajoutant que Lufthansa avait en outre besoin de pénétrer sur de nouveaux marchés au cours des dix à vingt prochaines années.

A cet égard, M. Weber espère que les restrictions à la propriété sur des marchés clés comme les Etats-Unis et la Chine seront éliminées. La consolidation en Europe progresse mais n'est pas encore complète, a-t-il encore déclaré (...).

Mon commentaire : Cette déclaration du patron de Lufthansa illustre que le mouvement de consolidation des compagnies est toujours en mouvement. Si SAS se vend, il est fort probable que ce sera à Lufthansa, les liens tissés entre les deux compagnies étant déjà forts.

Le président de la compagnie allemande s'impatiente également de voir tomber les barrières qui interdisent encore l'accès à la propriété de compagnies américaines ou chinoises. Quel serait le nouveau visage de Lufthansa si elle prenait le contrôle de Jet Blue aux USA, dont elle détient déjà 19% du capital ou si elle fusionnait avec United ou encore Air China en Chine ?

Du côté de la Chine, mieux vaudrait pouvoir procéder à des rapprochements capitalistiques assez rapidement. Dans 10 ou 20 ans, les chinois imposeront probablement leur vision du transport aérien en rachetant des compagnies européennes.

Nous devons nous préparer à ce nouveau contexte de consolidation et construire une position de leader et non de "suiveur laborieux". La compagnie allemande impose en Europe sa politique offensive depuis quelques temps déjà.

> Emirates Airlines a le vent en poupe

(source lefigaro) 1er novembre - La compagnie aérienne de Dubaï a vu ses profits multipliés par 4,5 au premier semestre.

Comme ses deux concurrents du Moyen-Orient, Etihad et Qatar Airways, elle mène la vie dure aux transporteurs occidentaux. (...) La compagnie aérienne de Dubaï a enregistré une progression de 351 % de son bénéfice net sur le premier exercice entamé début avril, à 925 millions de dollars.

Ces résultats «incroyablement élevés», selon le président du conseil d’administration et directeur exécutif de la compagnie, Ahmed ben Saeed al-Maktoum, s’expliquent à la fois par «une hausse de la demande, encouragée par des investissements dans de nouveaux appareils, de nouveaux produits et une amélioration du service» (...).

> Emirates : « Très fiers d’être les ennemis d’Air France »

 (source lesechos) 4 novembre - Lors de la présentation des résultats semestriels du groupe, le DG France a fait des commentaires amusés sur les accusations d’aides gouvernementales faites par Air France à l’encontre d’Emirates.

 Emirates affiche une croissance insolente sur le premier semestre de son exercice avec 925 M$ de bénéfice net, en hausse de 351 %. Sur la France, Jean-Luc Grillet, DG France, a annoncé une croissance de 58 % du chiffre d’affaires et de 23 % des capacités sur la période. « La hausse de l’activité est de 80 % sur la classe Affaires », s’enthousiasme-t-il.

Il ne se départit pas de son sourire quand il s’agit de commenter les déclarations du directeur général d'Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, qui s'était inquiété début octobre de la "menace" venue du Golfe. "Nous devons résister à cela car le soutien de leur gouvernement leur permet d'offrir des tarifs totalement en dehors de ce que nous pouvons faire", avait-il dénoncé à l'époque.

« Nous sommes très fiers d’être déclarés comme un ennemi par le premier groupe mondial. C’est le signe que nous faisons bien notre travail », a réagi avec humour Jean-Luc Grillet. « Mais je suis surpris de l’accusation de bénéficier de crédits exports, car ce sont les Etats qui les ont inventés et qui décident de les accorder. Nous n’y pouvons rien si AF-KLM ne les obtient pas de son Etat. » « En ce qui nous concerne, seuls 20 % du financement de nos avions proviennent des crédits exports ».

> Ryanair suspend les vols depuis Figari vers Charleroi et Londres

(source airjournal) 2 novembre 2010 - La compagnie aérienne low cost Ryanair a suspendu depuis hier tous ses vols entre Figari, dans le sud de la Corse, et Charleroi et Londres, apparemment en raison du refus de Bonifacio de lui verser une subvention.

C’est la chambre de commerce et d’industrie de Corse qui a révélé l’information, suite au refus du conseil municipal de Bonifacio de verser une subvention de 13 000 euros à la low cost irlandaise. Ryanair desservait Londres – Stansted et Bruxelles – Charleroi, cette dernière ligne étant opérée deux fois par semaine depuis juillet 2009 avec un beau succès puisqu’elle a vu un taux de remplissage moyen de 87%. Londres était de son côté reliée trois fois par semaine à Figari. La CCI verse 600 000 euros à Ryanair et souhaitait que les communes participent à l’effort; si Porto Vecchio a accepté à hauteur de 40 000 euros, le conseil municipal de Bonifacio a dit non.

Les deux liaisons de Ryanair vers l’Europe étaient officiellement prévues pour durer jusqu’au 30 octobre. Mais tout le monde sur place espérait que, comme l’année dernière, Ryanair prolongerait ces liaisons pendant l’hiver, période creuse pour le tourisme en Corse. Cela dit, un professionnel cité par Corse Matin remarquait il y a un mois que « Ryanair ne s’en va pas, c’est nous qui pouvons nous en passer »…

Troisième aéroport de l’île de Beauté derrière Ajaccio et Bastia, Figari – Sud Corse a accueilli plus de 400 000 passagers l’année dernière (dont 70 000 pour la low cost irlandaise), et en espérait 450 000 cette année. Outre Ryanair, les compagnies qui y opèrent sont Air France, Brit Air, Air Corsica (ex CCM), Baboo, et selon les saisons Niki, XL Airways et Thomson Airways.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 13.620 € le vendredi 5 novembre. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 15,02 €.

Le pétrole grimpe à 87 $ le baril. Il faut redouter une hausse du prix du pétrole, en cas d'accroissement de la demande mondiale.

Après une récession mondiale sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. Mais la vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions et sur la nôtre en particulier.

Une embellie s'est développée ces dernières semaines et les cours des actions des compagnies aériennes remontent progressivement, suivant en cela les résultats en progrès publiés par les compagnies.

Plusieurs analystes ont réévalué récemment leur opinion sur notre action et ont remonté leurs objectifs de cours. C'est bénéfique sur le cours de l'action AFKL qui est passé de 10,5 à plus de 13€ en deux mois.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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