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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

 

N°260, lundi 15 novembre 2010,

La Revue de Presse du lundi...

 

> Ententes Cargo : Air France-KLM juge « très arbitraire » les sanctions contre les membres du cartel

 

(source WK-transport-logistique.fr) 15 novembre - Au lendemain du verdict de la Commission européenne concernant les ententes dans le fret aérien, Air France-KLM s'insurge contre le traitement qu'elle juge « très arbitraire » des membres du cartel, au vu des diverses sanctions prononcées.

Air France-KLM ne digère pas les 339,6 millions d'euros d'amendes que vient de lui infliger la Commission européenne pour entente dans le fret aérien. La direction de la compagnie franco-néerlandaise n'a pas encore reçu le document de la Commission lui expliquant les raisons de ce montant pharaonique. Mais d'ores et déjà, elle s'interroge. L'impunité dont bénéficie Lufthansa, en particulier, pose problème. Certes, le transporteur allemand a dénoncé ce cartel et bénéficie à ce titre d'une grande clémence, comme le prévoit le droit européen de la concurrence. Néanmoins, il se dit à Bruxelles qu'il aurait été pourtant l'instigateur de cette entente illégale. Donc "responsable mais pas coupable".

Pourquoi British Airways, de son côté, n'a eu droit qu'à 10% de réduction de l'amende au titre de la "clémence" de la Commission, contre 50% à Martinair, par exemple, tandis que la compagnie scandinave SAS se voyait infliger un surplus de 50% à payer. "Est-ce le fait du Prince ?", ose lancer un lobbyiste européen.

Les compagnies américaines épargnées

Troisième très gros sujet de stupéfaction pour la compagnie franco-néerlandaise : l'absence totale de sanction à l'égard des compagnies américaines. Certes ces dernières ont déjà été condamnées outre-Atlantique. Mais les compagnies européennes l'ont été également et elles se verraient donc frappées par une double peine, qui plus est, colossale.

"On ne comprend pas", répète-t-on à Air France-KLM. Quoiqu'il en soit, son recours devant la Cour de justice européenne n'est pas suspensif. Elle va donc devoir s'acquitter immédiatement des 339,6 millions d'euros. Il lui faudra attendre pas mal de temps pour savoir si elle pourra récupérer un jour une partie de cette somme.

Mon commentaire : Le groupe AF-KLM savait depuis des mois qu'il serait frappé d'une amende européenne pour ce dossier initié. Il n'en conteste pas le fondement, mais son montant. L'amende infligée dépasse les provisions réservées pour son paiement. "Deux poids, deux mesures" c'est le sentiment engendré par le verdict de la commission européenne. D'une part, parce que la démonstration a été faite que les clients cargo des compagnies condamnées n'ont pas subi de préjudice des pratiques incriminées. D'autre part, le jeu joué par la compagnie Lufthansa est trouble. L'avantage compétitif que la compagnie allemande tire de cette situation est énorme.

A noter que le groupe renforce la formation des salariés et managers sur la définition des "pratiques anticoncurrentielles" pour ne plus se retrouver dans ce genre de situation

 

> Spinetta tire sur les compagnies du Golfe et les low-costs

 

(source express.be) 12 novembre - Le président du conseil d'administration d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, a accusé les compagnies aériennes du Golfe et les compagnies low-costs, notamment Ryanair, "de tuer notre industrie", dans un entretien publié vendredi par le quotidien Le Figaro.

M. Spinetta dénonce les soutiens publics qui permettent aux compagnies du Golfe d'être "gérées sans les contraintes économiques et financières de rentabilité" qui s'imposent aux autres (...).

Grâce au "soutien sans faille de leurs Etats respectifs", ces compagnies cumuleront d'ici 2020 une flotte de 800 avions long-courriers, soit "le double des flottes long-courriers cumulées des groupes Lufthansa, British Airways et Air France-KLM", poursuit-il. "Les Européens commencent à en prendre conscience, ces compagnies, en captant les trafics européens, importent chez elles de l'emploi et exportent chez nous du chômage", déplore M. Spinetta.

Le dirigeant juge en outre "inacceptable que les règles européennes soient à ce point bafouées par Ryanair", qui vient de quitter Marseille après avoir été obligé de se soumettre aux mêmes charges sociales que les autres compagnies.

Michael O'Leary, le patron de Ryanair, "fait ainsi la démonstration qu'il a besoin d'argent public pour soutenir son modèle" low-cost, selon M. Spinetta pour qui "sans subventions et avec des charges sociales équivalentes, l'écart de coût entre les deux modèles sera nettement moins grand".

 

> Air France-KLM se cherche un nouveau souffle

 

( source Easybourse.com) 12 novembre - Alors que la fusion entre Iberia et British Airways est imminente, et que Lufthansa se refait une santé, Air France-KLM fait figure de grande compagnie en perte de vitesse.

 Un nouveau géant des airs est en gestation ! British Airways et Iberia vont (enfin) fusionner, normalement en début d'année 2011. La nouvelle entité ressemblera à une énorme toile qui se déploiera entre l'Europe Occidentale et l'Amérique Latine où Iberia est numéro un, et l'Amérique du Nord, où British Airways (BA) a de fortes positions sur la fameuse et très rentable «liaison transatlantique». Pour parfaire le tableau, les deux compagnies viennent de divulguer des résultats trimestriels au-dessus des attentes.

Face à cela, Lufthansa n'est pas en reste. La compagnie allemande a multiplié par trois son bénéfice trimestriel. Lufthansa est quasiment en position dominante sur toute la partie Orientale de l'Europe grâce à sa politique active d'acquisitions. Après Swiss, Brussel Airlines, Germanwings et Austrian Airlines, SAS pourrait tomber dans l'escarcelle du mastodonte allemand.

Pris en sandwich

Ce big bang du ciel européen pourrait laisser un acteur sur le carreau. Air France-KLM, jadis réputée comme première compagnie européenne et parmi les premières au monde, voit sa stratégie s'essouffler.

Les synergies et les relais de croissances dégagés par sa fusion avec la compagnie hollandaise KLM sont quasiment épuisés, tandis que le développement des partenariats dans le cadre de l'Alliance Skyteam est désormais devenu insuffisant.

Aujourd'hui, Air France-KLM est comme pris en sandwich entre Lufthansa et BA-Iberia qui truste deux blocs géographiques. «Ba-Iberia essaie de sauver son réseau européen grâce à ses lignes long-courriers, notamment à cause des attaques des compagnies low-cost» observe Gilles Meynard, directeur général de Prosky, premier courtier aérien d'Europe. «Les grandes compagnies ont besoin de développer leurs réseaux internationaux afin d'attirer du trafic vers leur réseau domestique» explique-t-il.

D'où l'offensive d'Air France-KLM sur l'international. La compagnie française revient sur des lignes qu'elle a abandonnées il y a une dizaine d'années comme Paris-Lima (Pérou). Sur une ligne comme celle-ci, 40% des passagers font une correspondance vers Barcelone, ce qui permet d'amortir la concurrence des Ryanair et autres Easyjet.

Vers un nouveau Big Bang aérien

L'autre opportunité de développement pour Air France serait l'absorption d'Alitalia, comme cela a été suggéré par l'administrateur délégué de la compagnie italienne. «Ce rapprochement n'apportera rien en terme de développement de réseau international, mais étendra la zone de chalandise d'Air France-KLM sur un marché de 60 millions de consommateurs» estime Gilles Meynard.

Cette option est, pour l'immédiat, écartée par la direction d'Alitalia et par Silvio Berlusconi. D'ailleurs, Jean-Cyril Spinetta s'interroge dans une interview au Figaro : «Serons-nous demain des acteurs globaux présents sur tous les marchés mondiaux ?». Et de citer l'exemple de KLM qui possède 25% de Kenya Airways, tandis que les principales acquisitions de Lufthansa restent cantonnées à l'Europe germanique.

Une manière de dire que tandis que ses adversaires en sont encore au stade de la concentration intra-européenne, Air France-KLM se prépare déjà à un même mouvement mais cette fois au niveau mondial

Mon commentaire : Les groupes BA/Iberia et Lufthansa/Swiss vont être bien occupés à digérer leurs concentrations européennes récentes ou à venir. Ce qui ne les empêche pas, comme AF-KLM, d'envisager des regroupements à l'échelle mondiale.

 

> Lufthansa : le trafic passagers a augmenté de 9,7% en octobre

 

Francfort (source awp/afp) 9 novembre - La compagnie aérienne allemande Lufthansa, propriétaire de Swiss, a annoncé mardi une augmentation de 9,7% en octobre sur un an de son trafic passagers, avec 5,64 millions de personnes transportées.

Dans sa totalité le groupe qui, outre Swiss, inclue également Austrian Airlines et BMI, a transporté 6,7 millions de personnes le mois dernier, en hausse de 7,1% sur un an, selon un communiqué. Le taux de remplissage des appareils volant sous la marque Lufthansa s'est amélioré de 0,4% sur un an, à 80,9%, notamment grâce à une nette amélioration de la demande en Europe, son principal marché.

Mais Lufthansa s'est également renforcé en Amérique latine et en Afrique ces dernières semaines. La compagnie a rouvert fin octobre sa ligne Francfort-Bogota, qu'elle avait abandonnée en 2002, et a conclu la semaine dernière un partenariat avec la compagnie colombienne Avianca.

Lufthansa relie désormais aussi Francfort à Pointe-Noire, en République du Congo, depuis le 31 octobre, avec une escale à Libreville au Gabon, rivalisant ainsi directement avec Air France-KLM.

Lufthansa Cargo (...) a convoyé le mois dernier 18,6% de marchandises de plus qu'il y a un an, et ses ventes ont progressé de 16,2%.

Mon commentaire : Lufthansa, avec ses filiales, continue d'aligner des taux des croissance bien supérieurs aux nôtres. Notre position de leader sur les flux de trafic entre l'Europe et le reste du monde est menacée. Lufthansa progresse aussi fortement dans l'activité cargo, mais ses recettes unitaires semblent en pâtir alors que la nôtre est en forte croissance.

 

> Airbus A380 : Rolls Royce a reconnu des fuites ''potentiellement dangereuses'', 40 moteurs à modifier chez Qantas, Singapore et Lufthansa

 

(source Tourmag) 15 novembre - Les quarante premiers moteurs Trent 900 construits par Rolls Royce pour l’A 380 seraient susceptibles de subir des fuites d’huile potentiellement dangereuses. Qantas, Singapore Airlines et Lufthansa ont choisi ce type d’équipement.

Des modifications techniques s’imposent sur 40 moteurs : 2 chez LH, 14 chez QF et 24 chez SQ.

Après l’incident du vol QF32 de Qantas le 4 novembre dernier qui a vu un moteur Rolls Royce Trent 900 exploser partiellement en vol, l’enquête du constructeur avance à grands pas.

 Ceci même si Qantas ne donne plus de date pour la réutilisation de ses six A 380 (...).

L’incident aurait été causé par « un élément spécifique de la turbine du moteur » qui provoquerait une fuite d’huile.

Cette dernière, en s’enflammant, aurait entraîné une explosion et des dégâts importants dans l’ensemble du moteur.

Rolls Royce a admis, vendredi dernier, que certains moteurs Trent 900 équipant les A 380 étaient potentiellement dangereux et qu’ils devaient subir des modifications avant de reprendre du service.

Affaire délicate pour Rolls Royce mais aussi Airbus ?

Si l’on en croit certaines sources australiennes, ce sont les premiers moteurs de la chaîne qui pourraient poser problème. Le constructeur aurait apporté plusieurs modifications, dont au système de lubrification du moteur en 2009.

Rolls Royce aurait ainsi déterminé que les 40 moteurs équipant vingt appareils étaient concernés : 24 moteurs chez Singapore Airlines qui fut la compagnie de lancement de l‘A 380, 14 chez Qantas et 2 chez Lufthansa.

La compagnie australienne a déjà remplacé trois moteurs sur trois appareils. Idem pour Singapore Airlines qui a fait revoler deux d’entre eux.

Mais pour le reste, il se pose la question de la disponibilité de moteurs de remplacement. Le changement de moteur étant la solution la plus rapide (...).

Certains moteurs pourront être récupérés sur les lignes de production d’Airbus pour être envoyés en priorité aux trois compagnies aériennes concernées.

Airbus aurait déjà laissé entendre que cette initiative pourrait retarder la livraison de certains appareils en commande.

Rolls Royce prévoit aussi d’installer un logiciel qui stopperait automatiquement un moteur à la moindre fuite d’huile.

Autant dire qu’il faudra « un certain temps » pour que l’ensemble des A 380 concernés soient équipés de moteurs adéquats et sûrs. Il restera ensuite à déterminer le montant des pénalités financières. Une affaire qui pourrait être délicate pour Rolls Royce mais aussi Airbus.

Rappelons que les A 380 d’Air France/KLM et Emirates sont équipés de moteurs GP7200 fabriqués par Engine Alliance.

 

> A 380 : l'inspection continue chez Qantas

 

(source tourmagazine.fr) 9 novembre - Une trop forte poussée des moteurs au décollage pourrait être à l'origine des fuites d'huile ayant causé une avarie moteur sur un A380 de la compagnie Qantas, jeudi 4 novembre 2010.

Selon le quotidien The Australian, le transporteur australien procède actuellement à un réexamen de son mode d'exploitation des A380 après l'incident au cours un de ses appareils avait dû faire demi-tour et effectuer un atterrissage d'urgence à Singapour.

Qantas ferait tourner les moteurs à un régime plus élevé sur les vols long-courriers entre Los Angeles, Sydney et Melbourne, que d'autres compagnies. Ces moteurs ont "un niveau de puissance légèrement supérieur" à ceux utilisés sur la flotte de Singapore Airlines ou de la compagnie allemande Lufthansa, a déclaré son directeur général, Alan Joyce, lundi 8 novembre 2010.

Mon commentaire : A noter que le suivi électronique régulier des paramètres moteurs de Qantas n'a pas permis d'éviter l'incident, ce qui est surprenant.

 

> Transavia : nombre de sièges vendus en hausse de 31% en octobre

 

(source tourmag.com) 8 novembre - Transavia a annoncé avoir vendu +31% de sièges supplémentaires en octobre 2010, par rapport à la même période en 2009.

La compagnie a transporté 142 000 passagers en octobre, avec un taux de remplissage de 83,4%, ce qui représente près de 2 points de mieux par rapport à octobre 2009. Au départ de Paris Orly-Sud, transavia.com a transporté 118 000 passagers, soit une hausse de 9% par rapport à la même période l’an dernier. Le taux de remplissage en octobre 2010 atteint 84,15%, soit 2,6 points de mieux qu’en octobre 2009.

La compagnie a présenté une offre en hausse de 28% par rapport à la même période l’an dernier et ce malgré les trois jours de grève qui ont entrainé l’annulation de 50% des vols ces jours là.

Mon commentaire : Les taux de progression de Transavia sont enviables et supérieurs à ceux de Ryanair ou d'easyJet.

 

> La vente de chasseurs Rafale aux Émirats suspendue aux droits de trafic aérien français ?

 

(source Lepoint) 3 novembre - Les industriels aéronautiques français devaient vendre une soixantaine d'avions de combat Rafale aux Émirats.

Le contact semble ne plus passer entre les industriels aéronautiques français et les Émirats arabes unis (EAU). Pour preuve, la brusque interruption des négociations sur la vente d'une soixantaine d'avions de combat Rafale aux Émirats. Celles-ci, menées par l'État français avec Dassault Aviation, Snecma, Thales, avaient normalement suivi leur cours jusqu'au mois de juillet.

Depuis, ce contrat de six milliards d'euros est au point mort, sans raison apparente. Un article paru dans Le Figaro - qui appartient au même groupe que Dassault Aviation - sur les technologies de sécurité utilisées à Abu Dhabi aurait mécontenté, mais cela ne convainc personne. L'hebdomadaire Air & Cosmos soulève une piste bien plus intéressante en rapprochant ce blocage de celui des droits de trafic aérien.

Les compagnies locales Emirates et Etihad, qui souhaitaient augmenter la fréquence de leurs vols vers la France, ont, en effet, vu leurs demandes renvoyées à une date ultérieure de manière peu diplomatique. La négociation s'est déroulée en juin, rue de la Convention à Paris, dans une salle de l'annexe du ministère des Affaires étrangères et dans une ambiance semble-t-il plutôt glauque. Autour de la table, il n'y avait pas assez de sièges. À la pause, chacun fut prié de mettre des pièces dans la machine à café et le déjeuner servi à la brasserie du coin. Cette curieuse manière de négocier avec l'ambassadeur des Émirats arabes unis a porté ses fruits... .

Heureusement, une session de rattrapage est prévue à la fin du mois de novembre, sauf retard dû à la formation du nouveau gouvernement français. Son issue sera-t-elle plus positive ? Dans les coulisses, on s'en inquiète. Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée et bras droit de Nicolas Sarkozy, était ce week-end à Abu Dhabi, pour rencontrer son homologue. À Dubai, le consul français recevait Tim Clark, le P-DG de la compagnie Emirates. Rien n'a encore filtré.

La précédente négociation française de droits de trafic France-EAU, il y a sept ans avait déjà été houleuse, le Quai d'Orsay proposant notamment à Emirates de desservir Châlons-Vatry, dans la Marne, au milieu de nulle part. Un coup de fil de la direction générale d'Airbus avait recalé la négociation face à ses enjeux. Emirates représente aujourd'hui une part importante du carnet de commandes de l'avionneur européen, notamment avec 90 Airbus A380, dont 12 sont déjà en exploitation.

Mon commentaire : Le gouvernement français, sous la pression des Emirats, risque de sacrifier nos intérêts pour favoriser ceux de l'industrie aéronautique. D'où un certain lobbying d'Air France-KLM auprès des gouvernements européens, mais aussi de Lufthansa ou BA, confrontées au même problème.

 

> British Airways : nouvelle menace de grève pour Noël

 

(source airjournal) 12 novembre - Alors que l’on croyait le problème réglé, les syndicats de personnel navigant de la compagnie aérienne British Airways ont relancé leurs menaces de faire grève pendant les vacances de Noël.

Les dernières propositions de la direction de British Airways, qui avaient remporté l’adhésion des dirigeants du syndicat Unite, ont été rejetées par des militants de la branche personnel navigant du syndicat, le BASSA (British Airline Stewarts and Stewardess Association).

Ce dernier, déclarant que les choses avaient été trop loin, a refusé de soumettre l’accord au vote – obligatoire – des 14 000 employés et menace la compagnie une nouvelle vague de grèves si ses exigences sur les conditions de travail et le nombre de personnel à bord ne sont pas acceptées.

Le conflit qui va fêter son premier anniversaire a déjà coûté quelques 150 millions de livres à la compagnie de l’alliance Oneworld, avec 22 jours de grève depuis le début de l’année. La direction avait pourtant semblé céder sur l’essentiel des revendications, en particulier sur les privilèges supprimés aux grévistes (...). le PDG de British Airways, Willie Walsh, il a comme les fois précédentes promis de recourir à des personnels volontaires en cas de nouvelle grève.

 

Fin de la Revue de Presse

 

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 13.150 € le vendredi 12 novembre. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 15,02 €.

Le pétrole coûte 85 $ le baril. Il faut redouter une hausse du prix du pétrole, en cas d'accroissement de la demande mondiale.

Après une récession mondiale sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. Mais la vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions et sur la nôtre en particulier.

Une embellie s'est développée ces derniers mois et les cours des actions des compagnies aériennes remontent progressivement, suivant en cela les résultats en progrès publiés par les compagnies.

Plusieurs analystes ont réévalué récemment leur opinion sur notre action et ont remonté leurs objectifs de cours. C'est bénéfique sur le cours de l'action AFKL qui est passé de 10,5 à plus de 13€ en deux mois.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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