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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Repr�sentant des salari�s actionnaires PS et PNC
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N�261, lundi
22 novembre 2010,
La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM rel�ve son objectif de r�sultat d'exploitation annuel
(source AOF) 17 novembre - Air France-KLM a r�vis� � la hausse son objectif de r�sultat d'exploitation pour l'exercice 2010-2011, clos fin mars. La compagnie a�rienne pr�voit d�sormais de d�gager un r�sultat d'exploitation sup�rieur � 300 millions d'euros contre un � r�sultat d'exploitation positif � auparavant. Au premier semestre, Air France-KLM a r�alis� un r�sultat net part du groupe de 1,03 milliard d'euros, apr�s 1,03 milliard d'euros de plus-value sur Amadeus et une provision compl�mentaire li�e � l'amende cargo, � comparer avec une perte de 573 millions d'euros au 30 septembre 2009. Le r�sultat d'exploitation courant s'est �lev� � 444 millions d'euros (-543 millions d'euros au 30 septembre 2009) et le r�sultat d'exploitation ajust� atteint 585 millions d'euros. La marge op�rationnelle ajust�e est de 4,7%. La perte d'exploitation imputable � la fermeture de l'espace a�rien europ�en au mois d'avril est estim�e � 158 millions d'euros. Le chiffre d'affaires total a atteint 12,37 milliards d'euros, en hausse de 14,8%. Dans le cadre de son plan � trois ans (2011-12/2013-14), le groupe s'est fix� pour objectifs financiers une baisse des co�ts unitaires de 3% � change et prix du carburant constants, une marge op�rationnelle ajust�e sup�rieure � 7%, un retour � un ratio d'endettement de 0,5 et un ROCE (retour sur capitaux employ�s) de 8% apr�s imp�t.
> Air France-KLM : 'cash flow disponible positif sur 3 ans'
(source CercleFinance.com) 17 novembre - Le patron d'Air-France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, a fait part des ambitions du groupe lors de la conf�rence de presse tenue ce mercredi soir, suite � la publication des r�sultats semestriels. 'Nous souhaitons renforcer nos positions sur les march�s de demain et conserver le leadership en mati�re de r�seau', a-t-il soulign�. Pierre-Henri Gourgeon a indiqu� que l'objectif du groupe consiste �galement � retrouver dans trois ans 'un niveau de rentabilit� cr�ateur de valeur'. 'Le montant du cash flow disponible devrait �tre sup�rieur � deux milliards d'euros sur les trois ans � venir', a-t-il pr�cis�. Mon commentaire : La d�marche d'investissements et la croissance est li�e � l'excellence de nos r�sultats � venir. La s�curit� de nos emplois en d�pend. Sans une belle sant� financi�re, nous n'aurons pas les moyens de combattre la concurrence accrue des groupes Lufthansa/Swiss et British/Iberia et le d�clin nous guettera.
> La strat�gie anti-low cost d'Air France
(source lepoint.fr) 19 novembre - Air France vise un gain de productivit� de l'ordre de 15 %. � partir de juin prochain, des avions et des �quipages d'Air France vont �tre bas�s en province au lieu de Paris. Dans un premier temps, le choix se portera sur l'a�roport de Nice-C�te d'Azur, qui offre le plus fort potentiel de destinations. Objectif, faire voler quarante avions douze heures par jour et non plus huit comme c'est le cas jusqu'� pr�sent. Un gain de productivit� de 15 % qui vise � r�sorber les pertes historiques sur l'exploitation des moyen-courriers en cr�ant de nouvelles dessertes au d�part de la province. Mais il s'agit surtout de faire face aux tarifs des compagnies low cost et du TGV. Dans son combat contre les flottes � "bas co�t", la compagnie nationale va donc utiliser les m�mes armes qu'easyJet. "Jouer gagnant-gagnant", selon Pierre-Henri Gourgeon, directeur g�n�ral d'Air France-KLM. En clair, cela signifie pour les �quipages volontaires de ne plus conna�tre le stress de remonter � Paris pour ne pas rater la prise de service qui n'est possible actuellement qu'� Roissy-CDG ou � Orly. En effet, une grande partie d'entre eux sont domicili�s en province o� les conditions de vie sont plus s�duisantes. En �tant affect�s � Nice, Marseille, Toulouse ou Bordeaux, ces navigants vont gagner entre trois et douze heures de mise en place, �conomiser une nuit d'h�tel et en finir avec la pression li�e au retard toujours possible surtout lorsque le premier vol est matinal. N�gociations syndicales En m�me temps, les conditions de travail des navigants vont devoir changer. Leur mode de r�mun�ration ne sera plus � l'heure de vol mais � la journ�e de travail. Globalement, les pilotes d'Air France qui volent 550 heures par an se rapprocheront alors des 700 � 800 heures r�alis�es par ceux d'easyJet et de Ryanair ou m�me de Transavia, la low cost du groupe Air France-KLM. � la cl�, outre un gain de temps sur les d�placements, une hausse de salaire de 5 % et une garantie de rentrer chez soi chaque soir. Ce changement, actuellement en n�gociation avec les organisations professionnelles, semble recueillir un avis d'autant plus favorable chez les pilotes qu'il permettra de r�duire le surplus d'effectif avec une augmentation de l'activit�. Le personnel navigant commercial (h�tesses et stewards) montre moins d'enthousiasme. Les discussions sont plus serr�es � mesure que s'approchent les �lections syndicales de mars prochain. Les surench�res sont toujours possibles. Autre cat�gorie impliqu�e, le personnel d'escale, en sureffectif dans le sud de la France, pourra �tre mieux employ�. La strat�gie du plan pr�voit, en effet, une dur�e d'escale de trente minutes contre souvent plus d'une heure actuellement, toujours dans le souci de faire voler plus les avions. Les temps morts r�duits et les rotations plus nombreuses devraient aussi rationaliser l'activit�. Et le TGV ? N�anmoins, cette productivit� am�lior�e concerne moins de la moiti� de la flotte moyen-courrier. Quid des vols au d�part de Roissy-CDG dont les horaires sont cal�s sur les correspondances long-courrier du hub ? Il est exclu de d�grader les services de l'activit� internationale ultra-rentable. Par ailleurs, les deux filiales fran�aises BritAir et Regional ont d�j� refus� une premi�re version du plan. Leurs avions - des appareils de moins de cent vingt si�ges - sont indispensables pour d�velopper les dessertes � faible trafic ou encore multiplier les fr�quences, ce qui reste toujours une excellente recette anti-low cost pour la client�le d'affaires. Ensuite, il faudra songer �galement � r�pondre � la mise en place, de plus en plus concurrentielle, des lignes TGV en Europe La derni�re en date, Paris-Gen�ve, va b�n�ficier dans quelques jours d'une r�duction du temps de parcours de vingt minutes qui rend l'int�r�t de l'avion plut�t marginal. Mon commentaires : Depuis trop longtemps, les compagnies low cost nous repoussent du secteur court/moyen courrier � chacune de leurs ouvertures de ligne. En cons�quence, il y a un enjeu majeur � r�ussir ce projet. Souhaitons alors que les conditions propos�es par nos managers, tant aux PNT, aux PNC qu'aux salari�s des escales de province soient acceptables. La mort lente de nos escales de province et, au-del�, de notre secteur moyen-courrier, ne doit pas rester notre seule perspective.
> Une nouvelle compagnie a�rienne � Toulouse
(source france3.fr) 10 novembre - La compagnie espagnole low cost Vueling va s'installer � Toulouse. A compter d'Avril 2011, elle proposera 7 destinations au d�part de la ville rose : Amsterdam, Venise, Pise, Paris, Barcelone, Ibiza et Malaga. Vueling, qui op�re depuis 2004, a fusionn� en 2009 avec Clickair, filiale low-cost du transporteur espagnol Iberia. Ce dernier poss�de un peu plus de 45 % du capital de Vueling. La base de Toulouse disposera au d�part d'un avion et offrira des vols vers sept villes europ�ennes dont Barcelone (nord-est de l'Espagne), la principale base de Vueling, qui est elle connect�e � plus de 40 destinations internationales. L'ouverture de cette base repr�sente un investissement de pr�s de 30 millions d'euros au cours des trois prochaines ann�es et va g�n�rer 150 postes de travail directs et indirects. Vueling est le quatri�me transporteur a�rien espagnol par nombre de personnes transport�s (2,8 millions au 2e trimestre) et num�ro un sur l'a�roport de Barcelone. Son chiffre d'affaires au premier semestre a grimp� de 100% � 211 millions d'euros. Mon commentaire : Ce projet de Vueling illustre la n�cessit�, pour Air France, d'avoir une pr�sence active et comp�titive dans les escales de province.
> Droits de trafic des compagnies du Golfe en France : n�gociations report�es � 2011
(source AFP) 18 novembre - Les n�gociations entre Paris et les Emirats Arabes Unis portant sur l'augmentation des droits de trafic des compagnies du Golfe en France ont �t� report�es au d�but de l'ann�e prochaine pour des raisons diplomatiques, a-t-on appris de sources proches du dossier. Mon commentaire : Le gouvernement fran�ais a-t-il anticip� les cons�quences n�gatives li�es aux droits de trafic suppl�mentaires accord�s aux compagnies du golfe, pour AF/KLM dont il est actionnaire ?
> Les billets easyJet vont devenir flexibles"
(source Interview Challenges) 16 novembre - Fran�ois Bacchetta, directeur g�n�ral easyJet France, fait le point apr�s la publication des r�sultats annonc�e dans la matin�e. easyJet envisage de verser des dividendes en 2011 Fran�ois Bacchetta, directeur g�n�ral easyJet France. easyJet a pr�sent� ce mardi matin ses r�sultats annuels. Comment s'est port� le march� fran�ais dans cet ensemble ? - La compagnie ne d�taille pas ses r�sultats pays par pays. Mais la France est un excellent march� pour easyJet, avec un tr�s fort potentiel: entre octobre 2009 et d�cembre 2010 (nous changeons d'exercice fiscal, pour d�sormais passer de janvier � janvier au lieu d'octobre � octobre, ce qui explique cette longueur inhabituelle d'exercice), nous avons transport� 10 millions de passagers, en hausse de 11,5%. En 2011, nous adapterons nos capacit�s en fonction de cette forte hausse. Que repr�sentez-vous sur le march� fran�ais ? - Sur le march� domestique, nous repr�sentons d�sormais 10% de parts de march�. Clairement, nous sommes une alternative � Air France. Sur une ligne comme Paris-Ajaccio, nous avons d� renforcer nos fr�quences, pour passer � deux par jour l'�t� dernier. Carolyn McCall a annonc� ce mardi matin vouloir augmenter la part des voyageurs d'affaires. Quelle est votre strat�gie ? - La part des "business travellers" est sup�rieure en France que pour easyJet groupe: 20% ici, contre 18% en moyenne. Depuis le d�but de la crise, il y a deux ans, nous augmentons tr�s r�guli�rement. Par exemple, sur Paris-Toulouse, nous en sommes � 7 fr�quences quotidiennes -cinq � Orly, deux � Roissy, avec 40% de voyageurs d'affaires! Pour aller plus loin, nous avons d�cid� de cr�er une offre d�di�e � cette client�le particuli�re, en partant du principe qu'un seul costume ne va pas � tout le monde. Vous allez cr�er une classe affaires ? - Non, certainement pas. En revanche, � partir de la fin du mois, les voyageurs d'affaires auront la possibilit� de changer leur date, et leur horaire de vol jusqu'� deux heures avant le d�part. C'�tait le grand argument d'Air France: seule une compagnie de ligne peut offrir de la flexibilit� aux voyageurs, alors que les low cost ne le peuvent pas... C'est une attaque en r�gle ? - Nous n'attaquons personne. Nous d�veloppons notre business. Mon commentaire : Ryanair et easyJet peinent � d�velopper davantage leur activit� en Europe. La saturation de l'activit� � petit prix et service minimum peut les conduire � d�velopper des produits qui se rapprochent de ceux des compagnies g�n�ralistes, � un prix de vente inf�rieur. Aujourd'hui, sur nos lignes, un passager peut accepter de "payer plus cher pour en avoir plus". Demain, il n'acceptera certainement pas de "payer plus cher pour avoir le m�me service".
> Ryanair mouch�e par Bruxelles, Air France contre-attaque
(source lagazette.fr) 18 novembre - La commission europ�enne a repouss� les arguments avanc�s par la compagnie � bas co�t pour employer tout son personnel sous le droit irlandais. Dans le m�me temps, Air France se repositionne en r�gions, et notamment � Marseille, l� o� Ryanair �tait implant�e. Le PDG subversif de Ryanair �tait venu annoncer en personne, le 14 octobre 2010, son d�part de Marseille. La compagnie � bas co�t avait implant� en Provence sa seule base en France, sans pour autant modifier le statut de ses employ�s, tous r�gis par le droit irlandais. Les collectivit�s locales avaient largement subventionn� la construction du terminal utilis� par la compagnie irlandaise, situ� dans l�enceinte-m�me de l�a�roport Marseille-Provence. Le conseil g�n�ral des Bouches-du-Rh�ne en avait financ� la moiti�, soit 7,6 millions d�euros. L�affectation des personnels sous le droit du travail irlandais avait conduit � la mise en examen de la compagnie pour travail dissimul�, pr�t illicite de main d��uvre et d�faut d�affiliation � la caisse de retraite du personnel navigant. Michael O�Leary avait invoqu� le droit europ�en qui, selon lui, lui permettait de ne pas se conformer aux droits social et du travail fran�ais. C�est tout sourire qu�il affirmait : � D�s que la France se mettra en conformit� avec la r�gle europ�enne, nous reviendrons � Marseille ! �. Or les autorit�s fran�aises avaient d�j� manifest� clairement leur point de vue par un d�cret de 2006. R�ponse de la Commission europ�enne L�eurod�put� du sud-est Jean-Luc Bennahmias (ADLE) a donc interrog� la Commission europ�enne sur le fond de ce dossier. La r�ponse qu�il a re�ue, si elle n��carte pas totalement les interpr�tations de Ryanair, envoie des signes clairs : � les employ�s de Ryanair auxquels [il] est fait r�f�rence [sont] bas�s � Marseille et travaillent (habituellement) � partir de cette ville. � ce titre, ils ne peuvent �tre consid�r�s comme des travailleurs d�tach�s d�Irlande en France et leur situation ne rel�ve pas de la directive 96/71/CE �. Le commissaire Andor, en charge de la concurrence, ajoute dans cette r�ponse : � Il convient �galement de noter que le r�glement [�] qui dispose que chaque transporteur a�rien doit d�signer une base d�affectation pour chaque membre d��quipage, peut contribuer � d�terminer le lieu dans lequel ou � partir duquel un salari� travaille habituellement �. Des �l�ments qui devraient �loigner Ryanair de sa base marseillaise pendant un moment (...).
> British Airways: "Nos offres �voluent vite et se simplifient pour les voyageurs d'affaires"
(source deplacementspro) 17 novembre - Bouscul�e il y a quelques mois encore par des gr�ves qui ont fortement perturb� son activit�, British Airways d�veloppe une combativit� commerciale qui l'a conduit � se d�velopper sur tous les segments du transport a�rien. La fusion avec Iberia ou l'accord avec American Airlines ouvrent de nouvelles perspectives dans un monde concurrentiel o� la bataille transatlantique est l'un des �l�ments cl�s du d�veloppement des compagnies europ�ennes. Pour Patrick Malval, le directeur commercial de la compagnie, il faut d�sormais d�velopper une r�elle lisibilit� des offres de British Airways pour simplifier les demandes des voyageurs d'affaires et de leurs acheteurs. D�placements Pros : L'annonce de l'ouverture d'une ligne au d�part d'Orly vers Heathrow marque-t-elle le d�but d'une nouvelle strat�gie de British Airways � Paris ? Patrick Malval : Oui et non. Nous avons d�j� exploit� de 1992 � 2000 des lignes r�guli�res au d�part d'Orly vers Londres en utilisant les slots d'Air Libert� qui �tait une propri�t� de British. Aujourd'hui, nous avons pu b�n�ficier de slots non utilis�s par une compagnie du groupe, OpenSkies. Il ne s'agit pas de la d�pouiller mais d'emprunter temporairement les cr�neaux non utilis�s. Demain, peut-�tre, nous pourrions trouver des accords avec Iberia pour augmenter le nombre de vols qui - id�alement - devrait passer de deux � trois par jour. Il est clair que nous allons nous appuyer sur la pr�sence d'Iberia pour assurer le d�veloppement de cette ligne. C'est � la fois un retour de British Airways � Orly mais aussi la volont� d'�tre pr�sent sur les deux plates-formes a�roportuaires parisiennes. D�placements Pros: Les diff�rents accords engag�s ces derni�res semaines, que ce soit avec American Airlines ou dans le cadre de la fusion avec Iberia, vont vous conduire � modifier vos ouvertures de ligne ? Patrick Malval : Oui, pour les optimiser. Et d'ailleurs l'un des premiers services mis en place est celui qui nous permet d'assister nos voyageurs en transit dans l'un de nos hubs. A Londres, nous avons embauch� 40 personnes qui sont charg�es d'assister les voyageurs, toutes classes confondues, dans leurs diff�rentes op�rations de transit. Nous avons appliqu� le m�me syst�me � Chicago et a priori, nous le ferons � Roissy ou � Orly en fonction des besoins rencontr�s par notre client�le. D�placements Pros : Tous ces accords ne sont-ils pas complexes � g�rer ? Patrick Malval : Je crois qu'il faut d'abord r�fl�chir en terme d'avantages pour les voyageurs. Je prends un exemple tr�s simple. Pour quelqu'un au d�part de Toulouse qui voudrait se rendre aux �tats-Unis, l'offre se d�multiplie. Il pourra passer par Londres pour un vol direct vers la destination de son choix mais pourquoi pas par Madrid avec Iberia ou m�me Barcelone si le vol qui l'int�resse existe au d�part de cette destination. Nous allons donc repenser l'offre globale et optimiser nos horaires pour offrir un plus grand nombre de choix aux voyageurs et leur simplifier au maximum la r�servation des vols. Il faut voir nos diff�rents accords comme autant de possibilit�s suppl�mentaires accord�es � nos clients pour se d�placer partout dans le monde. C'est ce qu'ils nous demandent et ce que nous leur proposons d�sormais, que ce soit avec Iberia ou American Airlines. L'optimisation globale devrait �tre termin�e en septembre 2011 avec une application totale des codes shares entre nos diff�rentes compagnies. D�placements Pros : N'y a-t-il pas confusion entre votre offre et celle de l'alliance � laquelle vous appartenez, oneWorld ? Patrick Malval : On pourrait le croire, mais notre travail a �t� de simplifier les b�n�fices de la fusion et de nos accords avec American Airlines au sein de l'alliance, afin d'offrir plus de choix, plus de simplicit� et une plus grande lisibilit� des offres que nous proposons dans le cadre de l'alliance. D�placements Pros: L'an dernier � la m�me �poque, nous parlions beaucoup de Best Buy, qu'en est-il aujourd'hui ? Patrick Malval : Globalement, les choses �voluent m�me si nous constatons pour l'instant les m�mes r�flexes d'�conomies et d'optimisation des achats que ce que nous constations en 2009. Il est clair que dans le cadre des contrats Corporate, leur utilisation n'est pas syst�matique si un meilleur prix est propos� par la compagnie aux dates choisies pour voyager. Nous nous sommes adapt�s � cette m�thode d'achat et nous avons tout naturellement optimis� nos tarifs. Nous continuons � le faire aujourd'hui mais plus � 10 jours comme l'an dernier. Pour avoir un tarif agressif, il faut d�sormais s'y prendre trois ou quatre semaines � l'avance. Cela ne veut pas dire, malgr� l'optimisme que nous constatons et l'am�lioration attendue de notre croissance pour 2010 et 2011, que nous avons une visibilit� parfaite sur les prochains mois. Nous ne sommes pas � l'abri d'une crise �conomique et nous restons prudents sur l'augmentation de nos capacit�s et le d�veloppement de nos lignes. Aujourd'hui ce qui est certain, c'est que nous ne perdons plus de clients gr�ce � la possibilit� d'utiliser la capacit� de nos partenaires pour r�partir les voyageurs sur l'ensemble des vols qui sont � notre disposition. C'est bien �videmment l'int�r�t de nos accords et de la fusion engag�e avec Iberia. D�placements Pros : Globalement, vous restez donc plut�t optimistes pour 2011 ? Patrick Malval : Optimiste et prudent, il y a incontestablement un vrai d�veloppement de British Airways engag� depuis quelques mois. Le climat social semble s'apaiser et on constate une grande fiert� du personnel face aux grands projets annonc�s. Nos clients ont per�u la strat�gie de d�veloppement mis en place et nous suivent, ce qui est tr�s positif pour nous.
> Air Asia invente le Lowcost long courier : 99 � Paris-Kuala-Lumpur
(source nouvelobs) 19 novembre - On connaissait les mod�les �conomiques Lowcost Europ�ens, Easyjet, Rayanair, Transavia, voil� aujourd�hui le mod�le asiatique. Air Asia lors d'une conf�rence de presse jeudi 18 novembre, vient d�annoncer des vols Paris Orly-Kuala-Lumpur pour 99� l�aller TTC. C�est une petite r�volution lorsque l�on sait que le billet le moins cher sur Air France s�ach�te � 850� et peut atteindre 3.336�. Apr�s l�ouverture des vols directs en lowcost � Londres c�est Paris qui a �t� choisi pour son fort potentiel touristique. C�est donc la deuxi�me ville � b�n�ficier des vols d�Air Asia. L�offre �tant plus que limit�e dans le temps, il faudra donc �tre derri�re son clavier entre le 22 novembre minuit (heure de Paris) et le 24 novembre pour payer son billet 99� sur l�un des 4 vols hebdomadaires (airasia.com). La ligne a�rienne est desservie par des Airbus A 340. Mon commentaire : Ce tarif de 99� ne sera sans doute qu'un tarif �ph�m�re. N�anmoins, le d�veloppement de compagnies low cost long-courrier est, � mes yeux, un risque r�el, sans doute insuffisamment pris en compte par nos dirigeants, � l'heure actuelle.
> USA : la low cost JetBlue s�allie avec Emirates
(source airjournal) 16 novembre - La compagnie a�rienne low cost JetBlue Airways a sign� un accord interligne avec Emirates qui permettra aux passagers des deux compagnies de voler sur les deux r�seaux avec un seul billet. Premi�re compagnie sur l�a�roport new-yorkais John Fitzgerald Kennedy, JetBlue va mettre au service des passagers d�Emirates un r�seau de 62 destinations aux Etats-Unis et dans 11 pays des Cara�bes et d�Am�rique Latine. De son c�t� Emirates propose deux vols par jour entre New York et Duba�, dont certains en Airbus A380, mais aussi des liaisons directes depuis Boston, Chicago, Orlando et Washington (...). Il s�agit de la troisi�me alliance de JetBlue avec des compagnies internationales, apr�s les accords de partage de codes sign�s avec Aer Lingus et Lufthansa, cette derni�re poss�dant 19% des parts de JetBlue. Mon commentaire : Lufthansa �tant pr�sente au capital de la low cost am�ricaine, on s'�tonne que celle-ci passe des accords avec des compagnies hors de Star Alliance, pilot�e par le groupe allemand. Soit Lufthansa le tol�re, ce qui n'a pas toujours �t� sa strat�gie, soit elle le subit, ce qui indiquerait que sa pr�sence au capital de Jetblue n'est pas suffisante pour peser sur la strat�gie, soit ces accords pourraient pr�figurer un rapprochement � venir entre Emirates et Star Alliance. Or, jusqu'ici Emirates est rest�e, d�lib�r�ment en dehors des alliances.
> L'A380 de Qantas aurait pu exploser en vol
(source L'Expansion.com avec AFP) 19 novembre - Selon certains m�dias australiens, l'avarie subie par un des moteurs de l'A380 de Qantas aurait pu provoquer une explosion de l'appareil. L'Airbus A380 de la compagnie australienne Qantas, victime d'un probl�me de r�acteur le 4 novembre, a �t� touch� lors de l'incident par la rupture d'un tuyau d'alimentation en carburant qui aurait pu provoquer une explosion de l'appareil, selon des medias australiens vendredi. Selon le Sydney Morning Herald, des rapports pr�liminaires officiels sur l'accident montrent que des �l�ments du moteur Rolls-Royce victime d'une explosion en plein vol ont perc� l'aile de l'appareil, ratant de peu un r�servoir mais sectionnant au passage un tuyau d'alimentation en carburant. Qantas a refus� de commenter les d�g�ts provoqu�s � l'appareil, qui transportait 466 passagers et membres d'�quipage, et a �galement refus� de confirmer les informations selon lesquelles plus de 50 messages d'alerte auraient �t� envoy�s au cockpit durant l'incident. "Nous ne ferons aucune sp�culation", a d�clar� un porte-parole de Qantas � l'AFP, pr�cisant que la compagnie poursuivait ses propres contr�les sur ses six A380 clou�s au sol depuis l'incident. Selon Richard Woodward, de l'Association australienne et internationale des pilotes, qui affirme avoir parl� avec le pilote de l'appareil touch�, les d�g�ts caus�s � l'avion �taient tels qu'il aurait pu exploser en vol : "Il aurait fallu pour cela une �tincelle, mais personne ne peut savoir ce qu'il en �tait", a-t-il d�clar� vendredi � la radio australienne ABC. Adrian Mouritz, directeur du service a�ronautique � l'universit� RMIT de Melbourne, estime lui que Qantas a �t� "tr�s, tr�s chanceux" que rien n'ait mis le feu aux milliers de litres de carburant contenus dans le r�servoir: "Si le carburant avait pris feu, l'appareil aurait explos�", a-t-il d�clar� au Sydney Morning Herald. Mon commentaire : Cet article exag�re peut-�tre la situation, mais l'incident est n�anmoins tr�s s�rieux : l'aile a subi des dommages importants et le pilotage de l'appareil, d�grad�, a �t� difficile jusqu'� son arr�t.
La presse boursi�re
> Air France-KLM : objectif revu a la hausse � 17.50� !
(source Cheuvreux) 18 novembre - Air France-KLM : solide rebond des recettes (+17.7% pour le trafic passagers contre +15% attendu, +34% pour le fret, en ligne) entra�nant un chiffre d'affaires meilleur qu'attendu (6.65 milliards d'euros contre 6.43 attendu), r�sultat op�rationnel tr�s solide (576 millions d'euros contre notre estimation de 385 millions et un consensus de 365 millions). Pr�visions du groupe pour 2010-11 relev�es de 'r�sultat op�rationnel positif' � 'r�sultat op�rationnel sup�rieur � 300 millions (nous attendons 250 millions). Objectifs du groupe � moyen terme au-dessus de nos attentes. Opinion positive maintenue. Objectif de cours : 17,50 � (15 � pr�c�demment).
> Air France-KLM : HSBC met les gaz
(source Tradingsat.com) 22 novembre - Air France-KLM poursuit sur sa lanc�e lundi 22 novembre avec un gain de 1,7% � 14,3 euros. Dop� en fin de semaine derni�re par des comptes semestriels jug�s solides, le titre de la compagnie a�rienne profite cette fois d'une note favorable de HSBC. Selon nos informations, la banque britannique a relev� de 16 � 17 euros son objectif de cours, en confirmant une recommandation "Surpond�rer" sur la valeur.
Fin de la Revue de Presse
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Mon commentaire sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM Le p�trole co�te 83 $ le baril. Il faut redouter une hausse du prix du p�trole, en cas d'accroissement de la demande mondiale.
Apr�s une r�cession mondiale
sans pr�c�dent, l'�conomie des pays �mergents, des Etats-Unis et d'une
partie de l'Europe a red�marr�. Mais
la vigilance est de mise tant que
les informations �conomiques ne s'am�liorent pas significativement.
Les d�s�quilibres budg�taires de nombreux �tats (Gr�ce, Portugal,
Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser
une menace sur la durabilit� de la reprise, sur le cours des
actions et sur la n�tre en particulier.
Une embellie s'est d�velopp�e ces derniers mois et les cours
des actions des compagnies a�riennes remontent progressivement, suivant
en cela
les r�sultats en progr�s publi�s par les compagnies.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.
A bient�t.
Vous pouvez r�agir � cette revue de presse ou me
poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou �
l'actionnariat salari�... D'autres infos sur mon site web navigaction.com Si vous appr�ciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message � chmagne@navigaction.com | Christian MagneAdministrateur Air France-KLM repr�sentant les salari�s actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de n�cessit�. Cette revue de presse traite de sujets li�s � l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y �tes inscrit - Nous avons �t� en contact - Vous m'avez confi� des pouvoirs lors d'une assembl�e g�n�rale d'AF ou AF-KLM - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos coll�gues m'a communiqu� votre adresse. D�sabonnement, cliquez ici : d�sabonnement. Si vous pr�f�rez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer. Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6193 salari�s actionnaires du groupe AF-KLM re�oivent cette revue de presse |