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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

 

N°261, lundi 22 novembre 2010,

La Revue de Presse du lundi...

 

> Air France-KLM relève son objectif de résultat d'exploitation annuel

 

(source AOF) 17 novembre - Air France-KLM a révisé à la hausse son objectif de résultat d'exploitation pour l'exercice 2010-2011, clos fin mars. La compagnie aérienne prévoit désormais de dégager un résultat d'exploitation supérieur à 300 millions d'euros contre un « résultat d'exploitation positif » auparavant.

Au premier semestre, Air France-KLM a réalisé un résultat net part du groupe de 1,03 milliard d'euros, après 1,03 milliard d'euros de plus-value sur Amadeus et une provision complémentaire liée à l'amende cargo, à comparer avec une perte de 573 millions d'euros au 30 septembre 2009. Le résultat d'exploitation courant s'est élevé à 444 millions d'euros (-543 millions d'euros au 30 septembre 2009) et le résultat d'exploitation ajusté atteint 585 millions d'euros. La marge opérationnelle ajustée est de 4,7%. La perte d'exploitation imputable à la fermeture de l'espace aérien européen au mois d'avril est estimée à 158 millions d'euros. Le chiffre d'affaires total a atteint 12,37 milliards d'euros, en hausse de 14,8%.

Dans le cadre de son plan à trois ans (2011-12/2013-14), le groupe s'est fixé pour objectifs financiers une baisse des coûts unitaires de 3% à change et prix du carburant constants, une marge opérationnelle ajustée supérieure à 7%, un retour à un ratio d'endettement de 0,5 et un ROCE (retour sur capitaux employés) de 8% après impôt.

 

> Air France-KLM : 'cash flow disponible positif sur 3 ans'

 

(source CercleFinance.com) 17 novembre - Le patron d'Air-France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, a fait part des ambitions du groupe lors de la conférence de presse tenue ce mercredi soir, suite à la publication des résultats semestriels. 'Nous souhaitons renforcer nos positions sur les marchés de demain et conserver le leadership en matière de réseau', a-t-il souligné. Pierre-Henri Gourgeon a indiqué que l'objectif du groupe consiste également à retrouver dans trois ans 'un niveau de rentabilité créateur de valeur'. 'Le montant du cash flow disponible devrait être supérieur à deux milliards d'euros sur les trois ans à venir', a-t-il précisé.

Mon commentaire : La démarche d'investissements et la croissance est liée à l'excellence de nos résultats à venir. La sécurité de nos emplois en dépend. Sans une belle santé financière, nous n'aurons pas les moyens de combattre la concurrence accrue des groupes Lufthansa/Swiss et British/Iberia et le déclin nous guettera.

 

> La stratégie anti-low cost d'Air France

 

(source lepoint.fr) 19 novembre - Air France vise un gain de productivité de l'ordre de 15 %. À partir de juin prochain, des avions et des équipages d'Air France vont être basés en province au lieu de Paris.

Dans un premier temps, le choix se portera sur l'aéroport de Nice-Côte d'Azur, qui offre le plus fort potentiel de destinations. Objectif, faire voler quarante avions douze heures par jour et non plus huit comme c'est le cas jusqu'à présent. Un gain de productivité de 15 % qui vise à résorber les pertes historiques sur l'exploitation des moyen-courriers en créant de nouvelles dessertes au départ de la province.

Mais il s'agit surtout de faire face aux tarifs des compagnies low cost et du TGV. Dans son combat contre les flottes à "bas coût", la compagnie nationale va donc utiliser les mêmes armes qu'easyJet. "Jouer gagnant-gagnant", selon Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d'Air France-KLM.

En clair, cela signifie pour les équipages volontaires de ne plus connaître le stress de remonter à Paris pour ne pas rater la prise de service qui n'est possible actuellement qu'à Roissy-CDG ou à Orly. En effet, une grande partie d'entre eux sont domiciliés en province où les conditions de vie sont plus séduisantes. En étant affectés à Nice, Marseille, Toulouse ou Bordeaux, ces navigants vont gagner entre trois et douze heures de mise en place, économiser une nuit d'hôtel et en finir avec la pression liée au retard toujours possible surtout lorsque le premier vol est matinal.

Négociations syndicales

En même temps, les conditions de travail des navigants vont devoir changer. Leur mode de rémunération ne sera plus à l'heure de vol mais à la journée de travail. Globalement, les pilotes d'Air France qui volent 550 heures par an se rapprocheront alors des 700 à 800 heures réalisées par ceux d'easyJet et de Ryanair ou même de Transavia, la low cost du groupe Air France-KLM. À la clé, outre un gain de temps sur les déplacements, une hausse de salaire de 5 % et une garantie de rentrer chez soi chaque soir. Ce changement, actuellement en négociation avec les organisations professionnelles, semble recueillir un avis d'autant plus favorable chez les pilotes qu'il permettra de réduire le surplus d'effectif avec une augmentation de l'activité.

Le personnel navigant commercial (hôtesses et stewards) montre moins d'enthousiasme. Les discussions sont plus serrées à mesure que s'approchent les élections syndicales de mars prochain. Les surenchères sont toujours possibles.

Autre catégorie impliquée, le personnel d'escale, en sureffectif dans le sud de la France, pourra être mieux employé. La stratégie du plan prévoit, en effet, une durée d'escale de trente minutes contre souvent plus d'une heure actuellement, toujours dans le souci de faire voler plus les avions. Les temps morts réduits et les rotations plus nombreuses devraient aussi rationaliser l'activité.

Et le TGV ?

Néanmoins, cette productivité améliorée concerne moins de la moitié de la flotte moyen-courrier. Quid des vols au départ de Roissy-CDG dont les horaires sont calés sur les correspondances long-courrier du hub ? Il est exclu de dégrader les services de l'activité internationale ultra-rentable.

Par ailleurs, les deux filiales françaises BritAir et Regional ont déjà refusé une première version du plan. Leurs avions - des appareils de moins de cent vingt sièges - sont indispensables pour développer les dessertes à faible trafic ou encore multiplier les fréquences, ce qui reste toujours une excellente recette anti-low cost pour la clientèle d'affaires. Ensuite, il faudra songer également à répondre à la mise en place, de plus en plus concurrentielle, des lignes TGV en Europe La dernière en date, Paris-Genève, va bénéficier dans quelques jours d'une réduction du temps de parcours de vingt minutes qui rend l'intérêt de l'avion plutôt marginal.

Mon commentaires : Depuis trop longtemps, les compagnies low cost nous repoussent du secteur court/moyen courrier à chacune de leurs ouvertures de ligne. En conséquence, il y a un enjeu majeur à réussir ce projet. Souhaitons alors que les conditions proposées par nos managers, tant aux PNT, aux PNC qu'aux salariés des escales de province soient acceptables. La mort lente de nos escales de province et, au-delà, de notre secteur moyen-courrier, ne doit pas rester notre seule perspective.

 

> Une nouvelle compagnie aérienne à Toulouse

 

(source france3.fr) 10 novembre - La compagnie espagnole low cost Vueling va s'installer à Toulouse.

A compter d'Avril 2011, elle proposera 7 destinations au départ de la ville rose : Amsterdam, Venise, Pise, Paris, Barcelone, Ibiza et Malaga. Vueling, qui opère depuis 2004, a fusionné en 2009 avec Clickair, filiale low-cost du transporteur espagnol Iberia. Ce dernier possède un peu plus de 45 % du capital de Vueling.

La base de Toulouse disposera au départ d'un avion et offrira des vols vers sept villes européennes dont Barcelone (nord-est de l'Espagne), la principale base de Vueling, qui est elle connectée à plus de 40 destinations internationales. L'ouverture de cette base représente un investissement de près de 30 millions d'euros au cours des trois prochaines années et va générer 150 postes de travail directs et indirects.

Vueling est le quatrième transporteur aérien espagnol par nombre de personnes transportés (2,8 millions au 2e trimestre) et numéro un sur l'aéroport de Barcelone. Son chiffre d'affaires au premier semestre a grimpé de 100% à 211 millions d'euros.

Mon commentaire : Ce projet de Vueling illustre la nécessité, pour Air France, d'avoir une présence active et compétitive dans les escales de province.

 

> Droits de trafic des compagnies du Golfe en France : négociations reportées à 2011

 

(source AFP) 18 novembre - Les négociations entre Paris et les Emirats Arabes Unis portant sur l'augmentation des droits de trafic des compagnies du Golfe en France ont été reportées au début de l'année prochaine pour des raisons diplomatiques, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Mon commentaire : Le gouvernement français a-t-il anticipé les conséquences négatives liées aux droits de trafic supplémentaires accordés aux compagnies du golfe, pour AF/KLM dont il est actionnaire ?

 

> Les billets easyJet vont devenir flexibles"

 

(source Interview Challenges) 16 novembre - François Bacchetta, directeur général easyJet France, fait le point après la publication des résultats annoncée dans la matinée. easyJet envisage de verser des dividendes en 2011 François Bacchetta, directeur général easyJet France. easyJet a présenté ce mardi matin ses résultats annuels.

Comment s'est porté le marché français dans cet ensemble ?

- La compagnie ne détaille pas ses résultats pays par pays. Mais la France est un excellent marché pour easyJet, avec un très fort potentiel: entre octobre 2009 et décembre 2010 (nous changeons d'exercice fiscal, pour désormais passer de janvier à janvier au lieu d'octobre à octobre, ce qui explique cette longueur inhabituelle d'exercice), nous avons transporté 10 millions de passagers, en hausse de 11,5%. En 2011, nous adapterons nos capacités en fonction de cette forte hausse.

Que représentez-vous sur le marché français ?

- Sur le marché domestique, nous représentons désormais 10% de parts de marché. Clairement, nous sommes une alternative à Air France. Sur une ligne comme Paris-Ajaccio, nous avons dû renforcer nos fréquences, pour passer à deux par jour l'été dernier. Carolyn McCall a annoncé ce mardi matin vouloir augmenter la part des voyageurs d'affaires.

Quelle est votre stratégie ?

- La part des "business travellers" est supérieure en France que pour easyJet groupe: 20% ici, contre 18% en moyenne. Depuis le début de la crise, il y a deux ans, nous augmentons très régulièrement. Par exemple, sur Paris-Toulouse, nous en sommes à 7 fréquences quotidiennes -cinq à Orly, deux à Roissy, avec 40% de voyageurs d'affaires! Pour aller plus loin, nous avons décidé de créer une offre dédiée à cette clientèle particulière, en partant du principe qu'un seul costume ne va pas à tout le monde.

Vous allez créer une classe affaires ?

- Non, certainement pas. En revanche, à partir de la fin du mois, les voyageurs d'affaires auront la possibilité de changer leur date, et leur horaire de vol jusqu'à deux heures avant le départ. C'était le grand argument d'Air France: seule une compagnie de ligne peut offrir de la flexibilité aux voyageurs, alors que les low cost ne le peuvent pas...

C'est une attaque en règle ?

- Nous n'attaquons personne. Nous développons notre business.

Mon commentaire : Ryanair et easyJet peinent à développer davantage leur activité en Europe. La saturation de l'activité à petit prix et service minimum peut les conduire à développer des produits qui se rapprochent de ceux des compagnies généralistes, à un prix de vente inférieur. Aujourd'hui, sur nos lignes, un passager peut accepter de "payer plus cher pour en avoir plus". Demain, il n'acceptera certainement pas de "payer plus cher pour avoir le même service".

 

> Ryanair mouchée par Bruxelles, Air France contre-attaque

 

(source lagazette.fr) 18 novembre - La commission européenne a repoussé les arguments avancés par la compagnie à bas coût pour employer tout son personnel sous le droit irlandais. Dans le même temps, Air France se repositionne en régions, et notamment à Marseille, là où Ryanair était implantée.

Le PDG subversif de Ryanair était venu annoncer en personne, le 14 octobre 2010, son départ de Marseille. La compagnie à bas coût avait implanté en Provence sa seule base en France, sans pour autant modifier le statut de ses employés, tous régis par le droit irlandais.

Les collectivités locales avaient largement subventionné la construction du terminal utilisé par la compagnie irlandaise, situé dans l’enceinte-même de l’aéroport Marseille-Provence. Le conseil général des Bouches-du-Rhône en avait financé la moitié, soit 7,6 millions d’euros.

L’affectation des personnels sous le droit du travail irlandais avait conduit à la mise en examen de la compagnie pour travail dissimulé, prêt illicite de main d’œuvre et défaut d’affiliation à la caisse de retraite du personnel navigant. Michael O’Leary avait invoqué le droit européen qui, selon lui, lui permettait de ne pas se conformer aux droits social et du travail français.

C’est tout sourire qu’il affirmait : « Dès que la France se mettra en conformité avec la règle européenne, nous reviendrons à Marseille ! ». Or les autorités françaises avaient déjà manifesté clairement leur point de vue par un décret de 2006.

Réponse de la Commission européenne

L’eurodéputé du sud-est Jean-Luc Bennahmias (ADLE) a donc interrogé la Commission européenne sur le fond de ce dossier. La réponse qu’il a reçue, si elle n’écarte pas totalement les interprétations de Ryanair, envoie des signes clairs : « les employés de Ryanair auxquels [il] est fait référence [sont] basés à Marseille et travaillent (habituellement) à partir de cette ville. À ce titre, ils ne peuvent être considérés comme des travailleurs détachés d’Irlande en France et leur situation ne relève pas de la directive 96/71/CE ».

Le commissaire Andor, en charge de la concurrence, ajoute dans cette réponse : « Il convient également de noter que le règlement […] qui dispose que chaque transporteur aérien doit désigner une base d’affectation pour chaque membre d’équipage, peut contribuer à déterminer le lieu dans lequel ou à partir duquel un salarié travaille habituellement ».

Des éléments qui devraient éloigner Ryanair de sa base marseillaise pendant un moment (...).

 

> British Airways: "Nos offres évoluent vite et se simplifient pour les voyageurs d'affaires"

 

(source deplacementspro) 17 novembre - Bousculée il y a quelques mois encore par des grèves qui ont fortement perturbé son activité, British Airways développe une combativité commerciale qui l'a conduit à se développer sur tous les segments du transport aérien. La fusion avec Iberia ou l'accord avec American Airlines ouvrent de nouvelles perspectives dans un monde concurrentiel où la bataille transatlantique est l'un des éléments clés du développement des compagnies européennes.

Pour Patrick Malval, le directeur commercial de la compagnie, il faut désormais développer une réelle lisibilité des offres de British Airways pour simplifier les demandes des voyageurs d'affaires et de leurs acheteurs.

Déplacements Pros : L'annonce de l'ouverture d'une ligne au départ d'Orly vers Heathrow marque-t-elle le début d'une nouvelle stratégie de British Airways à Paris ?

Patrick Malval : Oui et non. Nous avons déjà exploité de 1992 à 2000 des lignes régulières au départ d'Orly vers Londres en utilisant les slots d'Air Liberté qui était une propriété de British. Aujourd'hui, nous avons pu bénéficier de slots non utilisés par une compagnie du groupe, OpenSkies. Il ne s'agit pas de la dépouiller mais d'emprunter temporairement les créneaux non utilisés. Demain, peut-être, nous pourrions trouver des accords avec Iberia pour augmenter le nombre de vols qui - idéalement - devrait passer de deux à trois par jour. Il est clair que nous allons nous appuyer sur la présence d'Iberia pour assurer le développement de cette ligne. C'est à la fois un retour de British Airways à Orly mais aussi la volonté d'être présent sur les deux plates-formes aéroportuaires parisiennes.

Déplacements Pros: Les différents accords engagés ces dernières semaines, que ce soit avec American Airlines ou dans le cadre de la fusion avec Iberia, vont vous conduire à modifier vos ouvertures de ligne ?

Patrick Malval : Oui, pour les optimiser. Et d'ailleurs l'un des premiers services mis en place est celui qui nous permet d'assister nos voyageurs en transit dans l'un de nos hubs. A Londres, nous avons embauché 40 personnes qui sont chargées d'assister les voyageurs, toutes classes confondues, dans leurs différentes opérations de transit. Nous avons appliqué le même système à Chicago et a priori, nous le ferons à Roissy ou à Orly en fonction des besoins rencontrés par notre clientèle.

Déplacements Pros : Tous ces accords ne sont-ils pas complexes à gérer ?

Patrick Malval : Je crois qu'il faut d'abord réfléchir en terme d'avantages pour les voyageurs. Je prends un exemple très simple. Pour quelqu'un au départ de Toulouse qui voudrait se rendre aux États-Unis, l'offre se démultiplie. Il pourra passer par Londres pour un vol direct vers la destination de son choix mais pourquoi pas par Madrid avec Iberia ou même Barcelone si le vol qui l'intéresse existe au départ de cette destination. Nous allons donc repenser l'offre globale et optimiser nos horaires pour offrir un plus grand nombre de choix aux voyageurs et leur simplifier au maximum la réservation des vols. Il faut voir nos différents accords comme autant de possibilités supplémentaires accordées à nos clients pour se déplacer partout dans le monde. C'est ce qu'ils nous demandent et ce que nous leur proposons désormais, que ce soit avec Iberia ou American Airlines. L'optimisation globale devrait être terminée en septembre 2011 avec une application totale des codes shares entre nos différentes compagnies.

Déplacements Pros : N'y a-t-il pas confusion entre votre offre et celle de l'alliance à laquelle vous appartenez, oneWorld ?

Patrick Malval : On pourrait le croire, mais notre travail a été de simplifier les bénéfices de la fusion et de nos accords avec American Airlines au sein de l'alliance, afin d'offrir plus de choix, plus de simplicité et une plus grande lisibilité des offres que nous proposons dans le cadre de l'alliance.

Déplacements Pros: L'an dernier à la même époque, nous parlions beaucoup de Best Buy, qu'en est-il aujourd'hui ?

Patrick Malval : Globalement, les choses évoluent même si nous constatons pour l'instant les mêmes réflexes d'économies et d'optimisation des achats que ce que nous constations en 2009. Il est clair que dans le cadre des contrats Corporate, leur utilisation n'est pas systématique si un meilleur prix est proposé par la compagnie aux dates choisies pour voyager. Nous nous sommes adaptés à cette méthode d'achat et nous avons tout naturellement optimisé nos tarifs. Nous continuons à le faire aujourd'hui mais plus à 10 jours comme l'an dernier.

Pour avoir un tarif agressif, il faut désormais s'y prendre trois ou quatre semaines à l'avance. Cela ne veut pas dire, malgré l'optimisme que nous constatons et l'amélioration attendue de notre croissance pour 2010 et 2011, que nous avons une visibilité parfaite sur les prochains mois. Nous ne sommes pas à l'abri d'une crise économique et nous restons prudents sur l'augmentation de nos capacités et le développement de nos lignes. Aujourd'hui ce qui est certain, c'est que nous ne perdons plus de clients grâce à la possibilité d'utiliser la capacité de nos partenaires pour répartir les voyageurs sur l'ensemble des vols qui sont à notre disposition. C'est bien évidemment l'intérêt de nos accords et de la fusion engagée avec Iberia.

Déplacements Pros : Globalement, vous restez donc plutôt optimistes pour 2011 ?

Patrick Malval : Optimiste et prudent, il y a incontestablement un vrai développement de British Airways engagé depuis quelques mois. Le climat social semble s'apaiser et on constate une grande fierté du personnel face aux grands projets annoncés. Nos clients ont perçu la stratégie de développement mis en place et nous suivent, ce qui est très positif pour nous.

 

> Air Asia invente le Lowcost long courier : 99 € Paris-Kuala-Lumpur

 

(source nouvelobs) 19 novembre - On connaissait les modèles économiques Lowcost Européens, Easyjet, Rayanair, Transavia, voilà aujourd’hui le modèle asiatique. Air Asia lors d'une conférence de presse jeudi 18 novembre, vient d’annoncer des vols Paris Orly-Kuala-Lumpur pour 99€ l’aller TTC. C’est une petite révolution lorsque l’on sait que le billet le moins cher sur Air France s’achète à 850€ et peut atteindre 3.336€.

Après l’ouverture des vols directs en lowcost à Londres c’est Paris qui a été choisi pour son fort potentiel touristique. C’est donc la deuxième ville à bénéficier des vols d’Air Asia. L’offre étant plus que limitée dans le temps, il faudra donc être derrière son clavier entre le 22 novembre minuit (heure de Paris) et le 24 novembre pour payer son billet 99€ sur l’un des 4 vols hebdomadaires (airasia.com). La ligne aérienne est desservie par des Airbus A 340.

Mon commentaire : Ce tarif de 99€ ne sera sans doute qu'un tarif éphémère. Néanmoins, le développement de compagnies low cost long-courrier est, à mes yeux, un risque réel, sans doute insuffisamment pris en compte par nos dirigeants, à l'heure actuelle.

 

> USA : la low cost JetBlue s’allie avec Emirates

 

(source airjournal) 16 novembre -  La compagnie aérienne low cost JetBlue Airways a signé un accord interligne avec Emirates qui permettra aux passagers des deux compagnies de voler sur les deux réseaux avec un seul billet.

Première compagnie sur l’aéroport new-yorkais John Fitzgerald Kennedy, JetBlue va mettre au service des passagers d’Emirates un réseau de 62 destinations aux Etats-Unis et dans 11 pays des Caraïbes et d’Amérique Latine. De son côté Emirates propose deux vols par jour entre New York et Dubaï, dont certains en Airbus A380, mais aussi des liaisons directes depuis Boston, Chicago, Orlando et Washington (...).

Il s’agit de la troisième alliance de JetBlue avec des compagnies internationales, après les accords de partage de codes signés avec Aer Lingus et Lufthansa, cette dernière possédant 19% des parts de JetBlue.

Mon commentaire : Lufthansa étant présente au capital de la low cost américaine, on s'étonne que celle-ci passe des accords avec des compagnies hors de Star Alliance, pilotée par le groupe allemand. Soit Lufthansa le tolère, ce qui n'a pas toujours été sa stratégie, soit elle le subit, ce qui indiquerait que sa présence au capital de Jetblue n'est pas suffisante pour peser sur la stratégie, soit ces accords pourraient préfigurer un rapprochement à venir entre Emirates et Star Alliance. Or, jusqu'ici Emirates est restée, délibérément en dehors des alliances.

 

> L'A380 de Qantas aurait pu exploser en vol

 

(source L'Expansion.com avec AFP) 19 novembre - Selon certains médias australiens, l'avarie subie par un des moteurs de l'A380 de Qantas aurait pu provoquer une explosion de l'appareil.

L'Airbus A380 de la compagnie australienne Qantas, victime d'un problème de réacteur le 4 novembre, a été touché lors de l'incident par la rupture d'un tuyau d'alimentation en carburant qui aurait pu provoquer une explosion de l'appareil, selon des medias australiens vendredi.

Selon le Sydney Morning Herald, des rapports préliminaires officiels sur l'accident montrent que des éléments du moteur Rolls-Royce victime d'une explosion en plein vol ont percé l'aile de l'appareil, ratant de peu un réservoir mais sectionnant au passage un tuyau d'alimentation en carburant.

Qantas a refusé de commenter les dégâts provoqués à l'appareil, qui transportait 466 passagers et membres d'équipage, et a également refusé de confirmer les informations selon lesquelles plus de 50 messages d'alerte auraient été envoyés au cockpit durant l'incident.

"Nous ne ferons aucune spéculation", a déclaré un porte-parole de Qantas à l'AFP, précisant que la compagnie poursuivait ses propres contrôles sur ses six A380 cloués au sol depuis l'incident.

Selon Richard Woodward, de l'Association australienne et internationale des pilotes, qui affirme avoir parlé avec le pilote de l'appareil touché, les dégâts causés à l'avion étaient tels qu'il aurait pu exploser en vol : "Il aurait fallu pour cela une étincelle, mais personne ne peut savoir ce qu'il en était", a-t-il déclaré vendredi à la radio australienne ABC.

Adrian Mouritz, directeur du service aéronautique à l'université RMIT de Melbourne, estime lui que Qantas a été "très, très chanceux" que rien n'ait mis le feu aux milliers de litres de carburant contenus dans le réservoir: "Si le carburant avait pris feu, l'appareil aurait explosé", a-t-il déclaré au Sydney Morning Herald.

Mon commentaire : Cet article exagère peut-être la situation, mais l'incident est néanmoins très sérieux : l'aile a subi des dommages importants et le pilotage de l'appareil, dégradé, a été difficile jusqu'à son arrêt.

 

La presse boursière

 

> Air France-KLM : objectif revu a la hausse à 17.50€ !

 

(source Cheuvreux) 18 novembre - Air France-KLM : solide rebond des recettes (+17.7% pour le trafic passagers contre +15% attendu, +34% pour le fret, en ligne) entraînant un chiffre d'affaires meilleur qu'attendu (6.65 milliards d'euros contre 6.43 attendu), résultat opérationnel très solide (576 millions d'euros contre notre estimation de 385 millions et un consensus de 365 millions).

Prévisions du groupe pour 2010-11 relevées de 'résultat opérationnel positif' à 'résultat opérationnel supérieur à 300 millions (nous attendons 250 millions). Objectifs du groupe à moyen terme au-dessus de nos attentes. Opinion positive maintenue. Objectif de cours : 17,50 € (15 € précédemment).

 

> Air France-KLM : HSBC met les gaz

 

(source Tradingsat.com) 22 novembre - Air France-KLM poursuit sur sa lancée lundi 22 novembre avec un gain de 1,7% à 14,3 euros. Dopé en fin de semaine dernière par des comptes semestriels jugés solides, le titre de la compagnie aérienne profite cette fois d'une note favorable de HSBC.

Selon nos informations, la banque britannique a relevé de 16 à 17 euros son objectif de cours, en confirmant une recommandation "Surpondérer" sur la valeur.

 

Fin de la Revue de Presse

 

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 14.05 € le vendredi 19 novembre. A la suite de la publication de nos résultats semestriels, la moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL a progressé, la semaine passée, de 15,02 à 15,77 €.

Le pétrole coûte 83 $ le baril. Il faut redouter une hausse du prix du pétrole, en cas d'accroissement de la demande mondiale.

Après une récession mondiale sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. Mais la vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions et sur la nôtre en particulier.

Une embellie s'est développée ces derniers mois et les cours des actions des compagnies aériennes remontent progressivement, suivant en cela les résultats en progrès publiés par les compagnies.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

 

A bientôt.

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