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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

 

N°262, lundi 29 novembre 2010,

La Revue de Presse du lundi...

 

Spinetta : «Les compagnies du Golfe tuent notre industrie»

 

(source lefigaro) 12 novembre - Jean-Cyril Spinetta, le président du conseil d'administration d'Air France-KLM tire sur Emirates et sur Ryanair.

Jean-Cyril Spinetta, 66 ans, est président du conseil d'administration d'Air France-KLM. Sans complaisance, il s'insurge contre ces concurrents - compagnies low-costs ou du Golfe - qui se développent grâce à des subventions ou des soutiens publics. Des avantages dont pâtissent les compagnies historiques.

LE FIGARO. - Pourquoi les compagnies du Golfe, comme Emirates ou Etihad, ne semblent-elles pas vouloir intégrer les alliances dans l'aérien ?

Jean-Cyril SPINETTA. - Elles disent tout simplement ne pas en avoir besoin ; c'est donc à elles qu'il faut poser la question. En réalité, ces compagnies trouvent la grande majorité de leurs clients non pas dans leurs pays respectifs, dont la population est modeste, mais sur les marchés européens, asiatiques ou africains. Dès lors, il est très difficile d'intégrer une alliance, car il y a un déséquilibre des avantages. Quand nous signons un accord avec la Chine ou l'Inde, nous facilitons l'accès des compagnies de ces pays au grand marché européen. En contrepartie, nous avons un accès amélioré au marché chinois ou indien. Il y a un équilibre, une réciprocité. Avec ces compagnies du Golfe, rien de tel : l'ouverture qu'elles réclament est exclusivement à leur avantage.

Mais il y a plus grave. Ces compagnies sont gérées sans les contraintes économiques et financières de rentabilité qui s'imposent dans une économie ouverte à tous les acteurs économiques. L'exigence de profitabilité, qui est l'exigence première de tout acteur économique privé, est tout à fait secondaire pour ces compagnies. J'ai été, je crois, le premier en 2002, lors du Cannes Airlines Forum, à dénoncer cette situation. À l'époque, j'étais un peu seul. Depuis, toutes les compagnies aériennes du monde tirent la sonnette d'alarme. Pourquoi ? Parce qu'aucune autre grande activité économique mondiale n'est confrontée à ce type de situation. Imagine-t-on par exemple qu'un ou plusieurs constructeurs automobiles puissent dire «Mon propos n'est pas de gagner de l'argent mais des parts de marché» ? Si on les laissait faire sans réagir, ils tueraient l'industrie automobile mondiale. C'est ce que sont en train de faire ces compagnies du Golfe pour notre industrie.

Certains prétendent que ces compagnies aériennes sont très rentables.

Personne ne le sait précisément car aucune d'entre elles n'est cotée. Ce qui est certain en revanche, c'est qu'elles bénéficient toutes d'un soutien sans faille de leurs États respectifs. Quand on cumule leurs flottes actuelles et leurs commandes d'ici à 2020, on arrive au chiffre de 800 avions long-courriers, soit le double des flottes long-courriers cumulées des groupes Lufthansa, British Airways et Air France-KLM, qui sont pourtant aujourd'hui les trois premiers transporteurs long-courriers au monde. Il y a là une démesure. Les Européens commencent à en prendre conscience, ces compagnies, en captant les trafics européens, importent chez elles de l'emploi et exportent chez nous du chômage.

Pourquoi les compagnies traditionnelles se sont-elles laissé grignoter des parts de marché importantes par les low-costs en Europe ?

Simplement parce que les acteurs économiques fonctionnent selon le modèle économique qui est le leur. Les grandes compagnies européennes, qui sont toujours les plus grands transporteurs internationaux du monde, ont comme cœur de métier l'optimisation des relations aériennes entre l'Europe et le reste du monde. Elles se sont concentrées avec succès sur leur modèle, qui est d'alimenter les vols long-courriers en organisant ses correspondances entre ces vols et les vols européens. C'est le modèle du hub. Mais cela handicape la capacité des avions moyen-courriers à voler plus de huit heures par jour. C'est l'élément essentiel de la moindre compétitivité des transporteurs traditionnels face aux low-costs.

Pourtant, Air France avait l'expérience d'Air Inter, qui était spécialiste des court-courriers ?

Cette compagnie, qui n'assurait que des vols domestiques, s'était focalisée sur l'optimisation du modèle court-courrier, afin d'être compétitive face au TGV ou à la voiture : rotation des avions, revenue management, densification des cabines, organisation des escales… Il est vrai que, dans la fusion, on a trop oublié cette façon de travailler qui était la meilleure sur un réseau court-courrier domestique. On a perdu cette culture et c'est dommage. Le nouveau projet d'Air France visant à créer des bases de province est une forme de retour à ce modèle.

Ryanair a-t-elle atteint son apogée ?

Lorsque le patron de Ryanair déclare : «Si je suis soumis aux mêmes charges que les autres, alors je m'en vais, je quitte Marseille», il reconnaît que son modèle économique ne fonctionne plus s'il doit se plier aux mêmes règles que ses compétiteurs d'Europe continentale. Il vient de faire la même chose à Francfort. Pourtant, le droit européen est clair : toute activité basée dans un pays doit respecter les droits sociaux de ce pays. Il est inacceptable que les règles européennes soient à ce point bafouées par Ryanair. Sans subventions et avec des charges sociales équivalentes, l'écart de coût entre les deux modèles sera nettement moins grand. Moi qui suis corse, je suis effaré par ce qui se passe à Figari : il manquerait 60.000 euros sur la subvention promise à Ryanair, alors elle décide de tout arrêter instantanément. Michael O'Leary fait ainsi la démonstration qu'il a besoin d'argent public pour soutenir son modèle.

Que sera le transport aérien dans dix ans ?

Le paysage aérien mondial a été bouleversé en dix ans avec l'émergence des low-costs en Europe, l'apparition des compagnies du Golfe et surtout la consolidation régionale de notre industrie. Il reste aujourd'hui trois grands groupes en Europe, le même nombre aux États-Unis. La grande question est de savoir si, dans les dix ans à venir, une consolidation mondiale, comme dans les services financiers ou dans l'industrie, va avoir lieu. On en voit déjà des prémices, par exemple avec KLM, qui a 25 % de Kenya Airways, ou avec Lufthansa, qui a pris position chez Jetblue aux États-Unis. Nous étions, il y a dix ans, des acteurs nationaux reliant nos pays respectifs au reste du monde ; nous sommes devenus des acteurs européens reliant l'Europe au reste du monde. Serons-nous demain des acteurs globaux présents sur tous les marchés mondiaux ? C'est pour moi la question majeure des dix ans qui viennent. C'est à cela que nous devons nous préparer.

 

> Air France : plus de Première Classe dans ses nouveaux avions

 

(source tourmagazine.fr) 24 novembre - La compagnie aérienne a décidé de rentabiliser un maximum ses nouveaux appareils. Il ne disposeront plus de Première Classe mais auront plus de sièges économiques. Air France-KLM a décidé de supprimer la Première sur ses B777-300 ER. Ces appareils livrés prochainement, seront configurés en 383 sièges, selon le quotidien économique La Tribune.

La Classe Affaires ne comptera que 42 sièges au lieu de 67, et la classe économique disposera de 317 sièges, soit +58% de capacités par rapport aux autres B777. Pour autant, la Première ne disparait pas de la flotte de la compagnie, précise Air France. Elle sera bel et bien présente à bord des A380. D'ici fin 2012, la compagnie aura pris livraison des 8 derniers géants des airs.

Mon commentaire : La compagnie ajuste son offre à la demande en augmentant la capacité des sièges éco, sans volonté de faire disparaitre la première classe de toute sa flotte. Cette adaptation des équipements cabine rendra la flotte moins homogène ce qui par voie de conséquence peut entraîner des surcoûts.

 

> AF 447 : Air France se décharge sur Airbus

 

(source tf1news) 26 novembre - Dans un mémorandum rendu à la justice sur l'accident du vol Rio-Paris de 2009, Air France s'estime irréprochable et met indirectement en cause Airbus et Thales, fabricant des sondes de vitesse défectueuses. Aucun manquement aux règlements ne peut être établi à l'encontre d'Air France", conclut le mémorandum remis "récemment" à la juge d'instruction parisienne Sylvie Zimmermann chargée d'enquêter sur le crash du vol Rio-Paris, qui a fait 228 morts en 2009.

"L'analyse chronologique démontre qu'Air France n'a eu de cesse d'être proactive pour tenter de remédier aux événements liés aux dysfonctionnements des sondes (de vitesse) Pitot", indique encore le document, consulté par l'Afp. "Airbus et Thales ont considéré ces événements comme mineurs et sans conséquence potentiellement catastrophique", pointe-t-il en revanche, tout en concédant qu'"il est impossible d'établir avec certitude un lien de cause à effet entre le dysfonctionnement des sondes Pitot et l'accident".

Air France dédouane en outre l'équipage, estimant que la préparation et le suivi du vol ne pouvaient être mis en cause. La défaillance des sondes de mesure de vitesse Pitot a joué un rôle dans l'accident, selon les conclusions provisoires du Bureau d'enquêtes et d'analyse (BEA) chargé des investigations techniques sur le crash, pour qui cependant cette défaillance ne peut expliquer à elle seule la catastrophe. Le vol AF 447 Rio-Paris s'était abîmé en mer le 1er juin 2009 au large du Brésil, faisant 228 morts.

Nouvelles recherches en 2011

Le ministère des Transports a pour sa part annoncé jeudi une nouvelle phase de recherches destinée à retrouver l'épave. "La quatrième phase de recherche en mer devrait commencer en février 2011", selon un communiqué du ministère. "Cette campagne de localisation fera appel aux meilleurs équipements disponibles actuellement", a assuré le nouveau secrétaire d'Etat Thierry Mariani qui recevra lundi prochain les associations françaises des familles de victimes.

Pour l'heure, seuls 3% de l'avion et une cinquantaine de corps ont été repêchés. Les boîtes noires, enregistrant les paramètres de vols et les conversations des pilotes qui permettraient d'expliquer l'origine de la catastrophe, sont restées jusqu'alors introuvables. Quelque 20 millions d'euros ont déjà été dépensés en majeure partie par le constructeur Airbus et Air France.

Mon commentaire : Pas d'éléments nouveaux dans la compréhension de l'accident ces derniers mois. On comprend l'obstination à rechercher les boites noires.

 

> Transavia ouvre les réservations de l’été 2011

 

(source tourhebdo) 25 novembre -  Transavia annonce l’ouverture des réservations pour une partie de son plan de vol de l’été 2011 au départ de Paris-Orly mais aussi de Nantes et Lyon. Les tarifs affichés débutent à partir de 49 € l’aller simple.

Sont concernés depuis Orly Sud les dessertes vers Agadir, Djerba, Porto, Funchal, Héraklion, Rhodes, Palerme, Marrakech, Reykjavik, Séville et Antalya. Au départ de Nantes-Atlantique, la low cost du groupe Air France-KLM volera vers Djerba, Marrakech, Porto, Funchal, sans oublier Antalya à partir du 27 avril.

Enfin, depuis Lyon-Saint-Exupéry, la compagnie a ouvert à ce jour les ventes vers Djerba. Transavia précise que d’autres destinations et fréquences viendront s’ajouter à ce plan de vol initial en fonction notamment des remplissages et des engagements de ses partenaires tour-opérateurs.

Transavia qui a récemment signé des accords avec Transat France et Thomas Cook France opère en effet à 75% en régulier mais également pour 25% via des affrètements. "Transavia va se développer de façon notable et rentable en 2011 sur ce marché loisir", nous avait récemment affirmé Lionel Guérin, le PDG de la compagnie.

 

> Alitalia n'exclut pas une fusion avec Air France-KLM

 

MILAN (source MF-Dow Jones) 24 novembre - Le président d'Alitalia, Roberto Colaninno, a affirmé mercredi qu'il n'excluait rien, même pas une fusion avec Air France-KLM, a indiqué un actionnaire de la compagnie aérienne italienne.

Le directeur général d'Alitalia, Rocco Sabelli, a de son côté indiqué qu'il prévoyait de recommander aux actionnaires une fusion avec Air France-KLM en 2013, lorsque ces derniers auront la possibilité de vendre leurs actions (...).

 

> Les actionnaires de British Airways plébiscitent la fusion avec Iberia

 

(source AFP) 29 novembre - Les actionnaires de British Airways (BA) ont approuvé lundi à Londres, avec 99% des voix, la fusion de la compagnie britannique avec l'espagnole Iberia, qui doit donner naissance à un des trois premiers groupes aériens européens, a annoncé BA.

 

> British/Iberia : les actionnaires votent la fusion ce lundi 29 novembre

 

(source tourmag) 29 novembre - (...) Ce nouvel ensemble, opérationnel à partir du 1er janvier 2011, pèsera 6,6 milliards d’euros et se placera juste derrière le groupe Lufthansa et devant Air France/KLM. Il transportera 60 millions de passagers et emploiera 57 000 salariés. La flotte dépassera les 400 appareils.

La fusion devrait permettre une économie de coûts estimée à 400 millions d’euros. C’est Willy Walsh, le patron de BA, qui prendra la tête de ce nouveau groupe dont le quartier général sera situé à Londres. Les deux compagnies continueront cependant d’opérer sous leurs marques et leurs couleurs actuelles. La plupart des vols effectués par l’une ou l’autre compagnie porteront un double code.

Mon commentaire : La concurrence va s'intensifier avec la constitution de ce nouveau groupe aérien, lequel a l'ambition d'agréger de nombreuses autres compagnies.

A noter : Bien que les volumes d'activité et le chiffre d'affaires d'Air France-KLM soient bien plus élevés que ceux d'Iberia et BA réunis, la capitalisation boursière d'Air France-KLM (valeur de l'action multipliée par le nombre d'actions) est plus faible que celle du nouvel ensemble. Cela démontre une certaine sous-valorisation historique de l'action Air France-KLM par rapport à la qualité de ses "fondamentaux".

 

> Iata : Le trafic aérien international confirme sa reprise en octobre

 

(source AFP) 25 novembre - Le trafic aérien international de passagers, qui sort d'une année noire, a confirmé sa reprise en octobre avec une demande se situant désormais au-dessus de son niveau d'avant crise, a indiqué jeudi l'Association internationale du transport aérien (IATA).

Le trafic passager a augmenté de 10,1% en octobre sur un an, contre 10,7% le mois précédent tandis que le fret a progressé de 14,4% durant le mois sous revue, contre 14,8% en septembre, a précisé l'organisation dans un communiqué.

"Alors que nous nous approchons de la fin de 2010, la croissance est en train de revenir à la normale. La demande passagère est 5% au-dessus de son niveau d'avant crise début 2008, tandis que celle du fret est supérieure de 1%", a relevé le patron de l'IATA, Giovanni Bisignani, cité dans le communiqué.

Si la reprise semble se confirmer, M. Bisignani reste toutefois prudent sur l'évolution du trafic, fortement lié à la conjoncture économique mondiale encore très incertaine.

"La direction que cela va prendre à partir de maintenant dépend du développement de l'économie mondiale", explique-t-il, relevant que "les Etats-Unis dépensent plus pour doper leur économie, l'Asie en dehors du Japon va de l'avant avec une croissance à grande vitesse, tandis que l'Europe se serre la ceinture en raison d'une crise persistante de sa monnaie".

"Le tableau qui se présente est tout sauf clair mais pour l'instant, la reprise semble se confirmer", a reconnu le patron de l'association, qui représente près de 230 compagnies aériennes assurant 93% du trafic commercial. Pour 2010, l'IATA s'attend à un bénéfice de 8,9 milliards de dollars (6,4 milliards d'euros) pour l'ensemble de secteur, grâce à une reprise plus importante et rapide que prévu.

 

> Qatar Airways ne veut pas empiéter sur l'activité des compagnies européennes

 

(source AFP) 24 novembre - Le PDG de Qatar Airways Akbar Al-Baker a estimé mercredi que les compagnies aériennes européennes ne devaient pas craindre la montée en puissance de sa compagnie, car celle-ci n'avait pas l'intention d'"empiéter sur leur activité".

 

> Emirates répond à Air France

 

(source Reuters) 24 novembre - Tim Clark, le PDG de la compagnie de Dubaï assure qu'Emirates ne bénéficie pas de subventions.

Pour lui, « la subvention la plus importante est de protéger son marché à la concurrence », alors qu'Emirates demande de pouvoir disposer de plus de vols vers la France.

"Le gouvernement de Dubai ne fournit aucun fonds. Si on trouve le moindre euro de subvention, je démissionnerai le lendemain".

Désireux de répondre aux attaques d'Air France-KLM, le PDG d’Emirates, Tim Clark, a pris la parole ce mercredi à Paris devant la presse pour réfuter l'argumentaire du groupe français qui accuse les compagnies du Golfe de venir piller le marché européen grâce, en partie, aux soutiens massifs de leur Etat-actionnaire sans lesquels ils seraient dans l'incapacité de mener leur politique tarifaire très agressive.

"Nous ne représentons pas une menace pour quiconque. Nous n’allons tuer personne", a-t-il ajouté en réponse aux craintes du président d’Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta qui affirmait récemment que les compagnies du Golfe étaient en train de "tuer" le transport aérien européen. Pour Tim Clark, la "subvention la plus importante est de protéger son marché à la concurrence". Une allusion aux demandes d’Air France qui pousse les autorités européennes, en particulier françaises, à refuser aux compagnies du Golfe l’octroi de vols supplémentaires (droits de trafic), alors qu’une réunion sur le sujet est prévue en janvier entre les Emirats arabes unis et la France.

Pour autant, il existe une différence entre les compagnies du Golfe. Entre Emirates d’une part qui publie ses comptes, certifiés par PricewaterhouseCoopers, et Etihad Airways, (Abou Dhabi) et Qatar Airways, dont les comptes n’ont jamais été publiés. Il y a quelques années, l’association des compagnies européennes (AEA) avait indiqué en interne avoir des preuves de subventions accordées à Etihad et Qatar Airways mais pas à Emirates.

Autre point, l’agressivité tarifaire.

S’il est difficile de donner la tendance sur l’ensemble des marchés de la planète, il apparaît qu’en France, Emirates ne casse pas les prix. "Nous suivons au jour le jour les prix d’Emirates pratiqués en France, explique un dirigeant d’une grande compagnie asiatique basé à Paris, et ce transporteur n’est pas agressif sur les prix, contrairement à Etihad ou Qatar Airways".

Pour le PDG d’Emirates, la concurrence de sa compagnie est loin d’être aussi forte que le prétend Air France. "Il y a en fait très peu de destinations où nous sommes en concurrence frontale. Nous offrons plus de choix aux clients". Et d’ajouter: "Que s’est-il passé depuis les premières attaques de Jean-Cyril Spinetta en 2003 ? Air France n’est pas mort. Il est devenu l’un des plus gros groupes du monde avec le rachat de KLM et a dégagé de très bons résultats semestriels ; Lufthansa a racheté Swiss, BMI… et dégage des bénéfices (…)

Comment pouvez-vous argumenter qu’Emirates constitue un danger. Tout ce qui avait été prédit par Air France il y a sept, ne s’est pas produit". Chez Air France, on répond que le véritable danger, si rien n’est fait, se situe dans cinq à dix ans, une fois qu’Emirates aura fait entrer l’ensemble de ses commandes d’avions dans sa flotte.

Mon commentaire : Tim Clark répond "à côté" des critiques formulées à l'encontre des compagnies du golfe. Il est vrai qu'Emirates ne reçoit pas de subvention directe. C'est par le biais de tarifs ou charges extrêmement faibles qu'elle est aidée : redevances aéroportuaires, charges sociales, taxes ou impôts inexistants ou de très faible niveau, etc.

 

> EasyJet : nouvelle ligne Bordeaux – Madrid en mars 2011

 

(source quellecompagnie.com) 24 novembre -  La compagnie britannique easyJet va bientôt annoncer officiellement l’ouverture d’une nouvelle liaison entre l’aéroport de Bordeaux-Mérignac et l’aéroport de Madrid - Barajas, en Espagne.

Si les détails précis concernant les jours d’opération de cette ligne ne sont pas connus pour l’instant, cette nouvelle liaison devrait débuter dès le mois de mars 2011. Cette ligne sera la 9e ligne opérée par easyJet depuis le terminal low cost « Billi » de l’aéroport girondin (...).

 

> Air Caraïbes propose le train pour 1 euro de plus

 

(source quotidien du tourisme) 25 novembre - Dans le cadre d’une campagne de communication Caraïbes françaises du 8 novembre au 31 décembre 2010 à destination de la province, Air Caraïbes met en place une offre originale : "Votre billet de train pour 1 euro de plus". Air Caraïbes annonce le lancement d’une campagne de communication en partenariat avec la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin. Cette campagne a pour objectif de promouvoir les destinations au travers du produit tgvair, proposée par Air Caraïbes au départ d’Orly Sud, via la gare de Massy TGV.

Dans le cadre de cette offre des navettes gratuites aux couleurs d'Air Caraïbes assurent le transfert des clients entre Massy TGV et Orly Sud. Rappelons que la compagnie propose au départ d’Orly des vols quotidiens vers la Guadeloupe et la Martinique, mais également 2 vols directs par semaine à destination de Saint-Martin, desserte renforcée par des liaisons régionales quotidiennes entre Pointe-à-Pitre et l’aéroport Espérance Grand Case (en partie française).

 

> Le projet aéroportuaire de Mayotte favorise Air Austral

 

(source zinfo974.com) 26 novembre - Mayotte disposera d'une nouvelle aérogare en 2013. Un projet qui doit répondre à la forte augmentation du trafic prévue dans l'île. Seulement cette aérogare fait passer l'allongement de la piste comme secondaire, privilégiant ainsi la stratégie d'Air Austral qui sera, avec ses deux nouveaux Boeing, la seule compagnie à pouvoir relier directement Mayotte à la métropole.

De 310.000 visiteurs cette année, l'aéroport de Mayotte devrait passer à 615.000 d'ici 2025. Et même si les mahorais ont le temps de voir venir, ils ont pris le taureau par les cornes avec la construction d'une nouvelle aérogare qui doit être prête dès 2013. Une aérogare dont les plans ont été présentés à la presse locale en début de semaine (...).

Mon commentaire : Mayotte va devenir un nouveau département à desservir. Air Austral, qui nous livre une intense concurrence dans l'océan indien, pourrait saisir cette opportunité pour se développer. Air France va devoir s'y adapter

 

Fin de la Revue de Presse

 

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 13,89 € le vendredi 26 novembre. A la suite de la publication de nos résultats semestriels, la moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL a progressé en deux semaines de 15,02 à 16,15 €.

Le pétrole coûte 84 $ le baril. Il devrait encore monter en cas d'accroissement de la demande mondiale.

Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions, dont la nôtre.

Une embellie s'est développée ces derniers mois et les cours des actions des compagnies aériennes remontent progressivement, suivant en cela les résultats en progrès publiés par les compagnies.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

 

A bientôt.

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| Christian Magne

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