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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Repr�sentant des salari�s actionnaires PS et PNC
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N�262, lundi
29 novembre 2010,
La Revue de Presse du lundi...
Spinetta : �Les compagnies du Golfe tuent notre industrie�
(source lefigaro) 12 novembre - Jean-Cyril Spinetta, le pr�sident du conseil d'administration d'Air France-KLM tire sur Emirates et sur Ryanair. Jean-Cyril Spinetta, 66 ans, est pr�sident du conseil d'administration d'Air France-KLM. Sans complaisance, il s'insurge contre ces concurrents - compagnies low-costs ou du Golfe - qui se d�veloppent gr�ce � des subventions ou des soutiens publics. Des avantages dont p�tissent les compagnies historiques. LE FIGARO. - Pourquoi les compagnies du Golfe, comme Emirates ou Etihad, ne semblent-elles pas vouloir int�grer les alliances dans l'a�rien ? Jean-Cyril SPINETTA. - Elles disent tout simplement ne pas en avoir besoin ; c'est donc � elles qu'il faut poser la question. En r�alit�, ces compagnies trouvent la grande majorit� de leurs clients non pas dans leurs pays respectifs, dont la population est modeste, mais sur les march�s europ�ens, asiatiques ou africains. D�s lors, il est tr�s difficile d'int�grer une alliance, car il y a un d�s�quilibre des avantages. Quand nous signons un accord avec la Chine ou l'Inde, nous facilitons l'acc�s des compagnies de ces pays au grand march� europ�en. En contrepartie, nous avons un acc�s am�lior� au march� chinois ou indien. Il y a un �quilibre, une r�ciprocit�. Avec ces compagnies du Golfe, rien de tel : l'ouverture qu'elles r�clament est exclusivement � leur avantage. Mais il y a plus grave. Ces compagnies sont g�r�es sans les contraintes �conomiques et financi�res de rentabilit� qui s'imposent dans une �conomie ouverte � tous les acteurs �conomiques. L'exigence de profitabilit�, qui est l'exigence premi�re de tout acteur �conomique priv�, est tout � fait secondaire pour ces compagnies. J'ai �t�, je crois, le premier en 2002, lors du Cannes Airlines Forum, � d�noncer cette situation. � l'�poque, j'�tais un peu seul. Depuis, toutes les compagnies a�riennes du monde tirent la sonnette d'alarme. Pourquoi ? Parce qu'aucune autre grande activit� �conomique mondiale n'est confront�e � ce type de situation. Imagine-t-on par exemple qu'un ou plusieurs constructeurs automobiles puissent dire �Mon propos n'est pas de gagner de l'argent mais des parts de march� ? Si on les laissait faire sans r�agir, ils tueraient l'industrie automobile mondiale. C'est ce que sont en train de faire ces compagnies du Golfe pour notre industrie. Certains pr�tendent que ces compagnies a�riennes sont tr�s rentables. Personne ne le sait pr�cis�ment car aucune d'entre elles n'est cot�e. Ce qui est certain en revanche, c'est qu'elles b�n�ficient toutes d'un soutien sans faille de leurs �tats respectifs. Quand on cumule leurs flottes actuelles et leurs commandes d'ici � 2020, on arrive au chiffre de 800 avions long-courriers, soit le double des flottes long-courriers cumul�es des groupes Lufthansa, British Airways et Air France-KLM, qui sont pourtant aujourd'hui les trois premiers transporteurs long-courriers au monde. Il y a l� une d�mesure. Les Europ�ens commencent � en prendre conscience, ces compagnies, en captant les trafics europ�ens, importent chez elles de l'emploi et exportent chez nous du ch�mage. Pourquoi les compagnies traditionnelles se sont-elles laiss� grignoter des parts de march� importantes par les low-costs en Europe ? Simplement parce que les acteurs �conomiques fonctionnent selon le mod�le �conomique qui est le leur. Les grandes compagnies europ�ennes, qui sont toujours les plus grands transporteurs internationaux du monde, ont comme c�ur de m�tier l'optimisation des relations a�riennes entre l'Europe et le reste du monde. Elles se sont concentr�es avec succ�s sur leur mod�le, qui est d'alimenter les vols long-courriers en organisant ses correspondances entre ces vols et les vols europ�ens. C'est le mod�le du hub. Mais cela handicape la capacit� des avions moyen-courriers � voler plus de huit heures par jour. C'est l'�l�ment essentiel de la moindre comp�titivit� des transporteurs traditionnels face aux low-costs. Pourtant, Air France avait l'exp�rience d'Air Inter, qui �tait sp�cialiste des court-courriers ? Cette compagnie, qui n'assurait que des vols domestiques, s'�tait focalis�e sur l'optimisation du mod�le court-courrier, afin d'�tre comp�titive face au TGV ou � la voiture : rotation des avions, revenue management, densification des cabines, organisation des escales� Il est vrai que, dans la fusion, on a trop oubli� cette fa�on de travailler qui �tait la meilleure sur un r�seau court-courrier domestique. On a perdu cette culture et c'est dommage. Le nouveau projet d'Air France visant � cr�er des bases de province est une forme de retour � ce mod�le. Ryanair a-t-elle atteint son apog�e ? Lorsque le patron de Ryanair d�clare : �Si je suis soumis aux m�mes charges que les autres, alors je m'en vais, je quitte Marseille�, il reconna�t que son mod�le �conomique ne fonctionne plus s'il doit se plier aux m�mes r�gles que ses comp�titeurs d'Europe continentale. Il vient de faire la m�me chose � Francfort. Pourtant, le droit europ�en est clair : toute activit� bas�e dans un pays doit respecter les droits sociaux de ce pays. Il est inacceptable que les r�gles europ�ennes soient � ce point bafou�es par Ryanair. Sans subventions et avec des charges sociales �quivalentes, l'�cart de co�t entre les deux mod�les sera nettement moins grand. Moi qui suis corse, je suis effar� par ce qui se passe � Figari : il manquerait 60.000 euros sur la subvention promise � Ryanair, alors elle d�cide de tout arr�ter instantan�ment. Michael O'Leary fait ainsi la d�monstration qu'il a besoin d'argent public pour soutenir son mod�le. Que sera le transport a�rien dans dix ans ? Le paysage a�rien mondial a �t� boulevers� en dix ans avec l'�mergence des low-costs en Europe, l'apparition des compagnies du Golfe et surtout la consolidation r�gionale de notre industrie. Il reste aujourd'hui trois grands groupes en Europe, le m�me nombre aux �tats-Unis. La grande question est de savoir si, dans les dix ans � venir, une consolidation mondiale, comme dans les services financiers ou dans l'industrie, va avoir lieu. On en voit d�j� des pr�mices, par exemple avec KLM, qui a 25 % de Kenya Airways, ou avec Lufthansa, qui a pris position chez Jetblue aux �tats-Unis. Nous �tions, il y a dix ans, des acteurs nationaux reliant nos pays respectifs au reste du monde ; nous sommes devenus des acteurs europ�ens reliant l'Europe au reste du monde. Serons-nous demain des acteurs globaux pr�sents sur tous les march�s mondiaux ? C'est pour moi la question majeure des dix ans qui viennent. C'est � cela que nous devons nous pr�parer.
> Air France : plus de Premi�re Classe dans ses nouveaux avions
(source tourmagazine.fr) 24 novembre - La compagnie a�rienne a d�cid� de rentabiliser un maximum ses nouveaux appareils. Il ne disposeront plus de Premi�re Classe mais auront plus de si�ges �conomiques. Air France-KLM a d�cid� de supprimer la Premi�re sur ses B777-300 ER. Ces appareils livr�s prochainement, seront configur�s en 383 si�ges, selon le quotidien �conomique La Tribune. La Classe Affaires ne comptera que 42 si�ges au lieu de 67, et la classe �conomique disposera de 317 si�ges, soit +58% de capacit�s par rapport aux autres B777. Pour autant, la Premi�re ne disparait pas de la flotte de la compagnie, pr�cise Air France. Elle sera bel et bien pr�sente � bord des A380. D'ici fin 2012, la compagnie aura pris livraison des 8 derniers g�ants des airs. Mon commentaire : La compagnie ajuste son offre � la demande en augmentant la capacit� des si�ges �co, sans volont� de faire disparaitre la premi�re classe de toute sa flotte. Cette adaptation des �quipements cabine rendra la flotte moins homog�ne ce qui par voie de cons�quence peut entra�ner des surco�ts.
> AF 447 : Air France se d�charge sur Airbus
(source tf1news) 26 novembre - Dans un m�morandum rendu � la justice sur l'accident du vol Rio-Paris de 2009, Air France s'estime irr�prochable et met indirectement en cause Airbus et Thales, fabricant des sondes de vitesse d�fectueuses. Aucun manquement aux r�glements ne peut �tre �tabli � l'encontre d'Air France", conclut le m�morandum remis "r�cemment" � la juge d'instruction parisienne Sylvie Zimmermann charg�e d'enqu�ter sur le crash du vol Rio-Paris, qui a fait 228 morts en 2009. "L'analyse chronologique d�montre qu'Air France n'a eu de cesse d'�tre proactive pour tenter de rem�dier aux �v�nements li�s aux dysfonctionnements des sondes (de vitesse) Pitot", indique encore le document, consult� par l'Afp. "Airbus et Thales ont consid�r� ces �v�nements comme mineurs et sans cons�quence potentiellement catastrophique", pointe-t-il en revanche, tout en conc�dant qu'"il est impossible d'�tablir avec certitude un lien de cause � effet entre le dysfonctionnement des sondes Pitot et l'accident". Air France d�douane en outre l'�quipage, estimant que la pr�paration et le suivi du vol ne pouvaient �tre mis en cause. La d�faillance des sondes de mesure de vitesse Pitot a jou� un r�le dans l'accident, selon les conclusions provisoires du Bureau d'enqu�tes et d'analyse (BEA) charg� des investigations techniques sur le crash, pour qui cependant cette d�faillance ne peut expliquer � elle seule la catastrophe. Le vol AF 447 Rio-Paris s'�tait ab�m� en mer le 1er juin 2009 au large du Br�sil, faisant 228 morts. Nouvelles recherches en 2011 Le minist�re des Transports a pour sa part annonc� jeudi une nouvelle phase de recherches destin�e � retrouver l'�pave. "La quatri�me phase de recherche en mer devrait commencer en f�vrier 2011", selon un communiqu� du minist�re. "Cette campagne de localisation fera appel aux meilleurs �quipements disponibles actuellement", a assur� le nouveau secr�taire d'Etat Thierry Mariani qui recevra lundi prochain les associations fran�aises des familles de victimes. Pour l'heure, seuls 3% de l'avion et une cinquantaine de corps ont �t� rep�ch�s. Les bo�tes noires, enregistrant les param�tres de vols et les conversations des pilotes qui permettraient d'expliquer l'origine de la catastrophe, sont rest�es jusqu'alors introuvables. Quelque 20 millions d'euros ont d�j� �t� d�pens�s en majeure partie par le constructeur Airbus et Air France. Mon commentaire : Pas d'�l�ments nouveaux dans la compr�hension de l'accident ces derniers mois. On comprend l'obstination � rechercher les boites noires.
> Transavia ouvre les r�servations de l��t� 2011
(source tourhebdo) 25 novembre - Transavia annonce l�ouverture des r�servations pour une partie de son plan de vol de l��t� 2011 au d�part de Paris-Orly mais aussi de Nantes et Lyon. Les tarifs affich�s d�butent � partir de 49 � l�aller simple. Sont concern�s depuis Orly Sud les dessertes vers Agadir, Djerba, Porto, Funchal, H�raklion, Rhodes, Palerme, Marrakech, Reykjavik, S�ville et Antalya. Au d�part de Nantes-Atlantique, la low cost du groupe Air France-KLM volera vers Djerba, Marrakech, Porto, Funchal, sans oublier Antalya � partir du 27 avril. Enfin, depuis Lyon-Saint-Exup�ry, la compagnie a ouvert � ce jour les ventes vers Djerba. Transavia pr�cise que d�autres destinations et fr�quences viendront s�ajouter � ce plan de vol initial en fonction notamment des remplissages et des engagements de ses partenaires tour-op�rateurs. Transavia qui a r�cemment sign� des accords avec Transat France et Thomas Cook France op�re en effet � 75% en r�gulier mais �galement pour 25% via des affr�tements. "Transavia va se d�velopper de fa�on notable et rentable en 2011 sur ce march� loisir", nous avait r�cemment affirm� Lionel Gu�rin, le PDG de la compagnie.
> Alitalia n'exclut pas une fusion avec Air France-KLM
MILAN (source MF-Dow Jones) 24 novembre - Le pr�sident d'Alitalia, Roberto Colaninno, a affirm� mercredi qu'il n'excluait rien, m�me pas une fusion avec Air France-KLM, a indiqu� un actionnaire de la compagnie a�rienne italienne. Le directeur g�n�ral d'Alitalia, Rocco Sabelli, a de son c�t� indiqu� qu'il pr�voyait de recommander aux actionnaires une fusion avec Air France-KLM en 2013, lorsque ces derniers auront la possibilit� de vendre leurs actions (...).
> Les actionnaires de British Airways pl�biscitent la fusion avec Iberia
(source AFP) 29 novembre - Les actionnaires de British Airways (BA) ont approuv� lundi � Londres, avec 99% des voix, la fusion de la compagnie britannique avec l'espagnole Iberia, qui doit donner naissance � un des trois premiers groupes a�riens europ�ens, a annonc� BA.
> British/Iberia : les actionnaires votent la fusion ce lundi 29 novembre
(source tourmag) 29 novembre - (...) Ce nouvel ensemble, op�rationnel � partir du 1er janvier 2011, p�sera 6,6 milliards d�euros et se placera juste derri�re le groupe Lufthansa et devant Air France/KLM. Il transportera 60 millions de passagers et emploiera 57 000 salari�s. La flotte d�passera les 400 appareils. La fusion devrait permettre une �conomie de co�ts estim�e � 400 millions d�euros. C�est Willy Walsh, le patron de BA, qui prendra la t�te de ce nouveau groupe dont le quartier g�n�ral sera situ� � Londres. Les deux compagnies continueront cependant d�op�rer sous leurs marques et leurs couleurs actuelles. La plupart des vols effectu�s par l�une ou l�autre compagnie porteront un double code. Mon commentaire : La concurrence va s'intensifier avec la constitution de ce nouveau groupe a�rien, lequel a l'ambition d'agr�ger de nombreuses autres compagnies. A noter : Bien que les volumes d'activit� et le chiffre d'affaires d'Air France-KLM soient bien plus �lev�s que ceux d'Iberia et BA r�unis, la capitalisation boursi�re d'Air France-KLM (valeur de l'action multipli�e par le nombre d'actions) est plus faible que celle du nouvel ensemble. Cela d�montre une certaine sous-valorisation historique de l'action Air France-KLM par rapport � la qualit� de ses "fondamentaux".
> Iata : Le trafic a�rien international confirme sa reprise en octobre
(source AFP) 25 novembre - Le trafic a�rien international de passagers, qui sort d'une ann�e noire, a confirm� sa reprise en octobre avec une demande se situant d�sormais au-dessus de son niveau d'avant crise, a indiqu� jeudi l'Association internationale du transport a�rien (IATA). Le trafic passager a augment� de 10,1% en octobre sur un an, contre 10,7% le mois pr�c�dent tandis que le fret a progress� de 14,4% durant le mois sous revue, contre 14,8% en septembre, a pr�cis� l'organisation dans un communiqu�. "Alors que nous nous approchons de la fin de 2010, la croissance est en train de revenir � la normale. La demande passag�re est 5% au-dessus de son niveau d'avant crise d�but 2008, tandis que celle du fret est sup�rieure de 1%", a relev� le patron de l'IATA, Giovanni Bisignani, cit� dans le communiqu�. Si la reprise semble se confirmer, M. Bisignani reste toutefois prudent sur l'�volution du trafic, fortement li� � la conjoncture �conomique mondiale encore tr�s incertaine. "La direction que cela va prendre � partir de maintenant d�pend du d�veloppement de l'�conomie mondiale", explique-t-il, relevant que "les Etats-Unis d�pensent plus pour doper leur �conomie, l'Asie en dehors du Japon va de l'avant avec une croissance � grande vitesse, tandis que l'Europe se serre la ceinture en raison d'une crise persistante de sa monnaie". "Le tableau qui se pr�sente est tout sauf clair mais pour l'instant, la reprise semble se confirmer", a reconnu le patron de l'association, qui repr�sente pr�s de 230 compagnies a�riennes assurant 93% du trafic commercial. Pour 2010, l'IATA s'attend � un b�n�fice de 8,9 milliards de dollars (6,4 milliards d'euros) pour l'ensemble de secteur, gr�ce � une reprise plus importante et rapide que pr�vu.
> Qatar Airways ne veut pas empi�ter sur l'activit� des compagnies europ�ennes
(source AFP) 24 novembre - Le PDG de Qatar Airways Akbar Al-Baker a estim� mercredi que les compagnies a�riennes europ�ennes ne devaient pas craindre la mont�e en puissance de sa compagnie, car celle-ci n'avait pas l'intention d'"empi�ter sur leur activit�".
> Emirates r�pond � Air France
(source Reuters) 24 novembre - Tim Clark, le PDG de la compagnie de Duba� assure qu'Emirates ne b�n�ficie pas de subventions. Pour lui, � la subvention la plus importante est de prot�ger son march� � la concurrence �, alors qu'Emirates demande de pouvoir disposer de plus de vols vers la France. "Le gouvernement de Dubai ne fournit aucun fonds. Si on trouve le moindre euro de subvention, je d�missionnerai le lendemain". D�sireux de r�pondre aux attaques d'Air France-KLM, le PDG d�Emirates, Tim Clark, a pris la parole ce mercredi � Paris devant la presse pour r�futer l'argumentaire du groupe fran�ais qui accuse les compagnies du Golfe de venir piller le march� europ�en gr�ce, en partie, aux soutiens massifs de leur Etat-actionnaire sans lesquels ils seraient dans l'incapacit� de mener leur politique tarifaire tr�s agressive. "Nous ne repr�sentons pas une menace pour quiconque. Nous n�allons tuer personne", a-t-il ajout� en r�ponse aux craintes du pr�sident d�Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta qui affirmait r�cemment que les compagnies du Golfe �taient en train de "tuer" le transport a�rien europ�en. Pour Tim Clark, la "subvention la plus importante est de prot�ger son march� � la concurrence". Une allusion aux demandes d�Air France qui pousse les autorit�s europ�ennes, en particulier fran�aises, � refuser aux compagnies du Golfe l�octroi de vols suppl�mentaires (droits de trafic), alors qu�une r�union sur le sujet est pr�vue en janvier entre les Emirats arabes unis et la France. Pour autant, il existe une diff�rence entre les compagnies du Golfe. Entre Emirates d�une part qui publie ses comptes, certifi�s par PricewaterhouseCoopers, et Etihad Airways, (Abou Dhabi) et Qatar Airways, dont les comptes n�ont jamais �t� publi�s. Il y a quelques ann�es, l�association des compagnies europ�ennes (AEA) avait indiqu� en interne avoir des preuves de subventions accord�es � Etihad et Qatar Airways mais pas � Emirates. Autre point, l�agressivit� tarifaire. S�il est difficile de donner la tendance sur l�ensemble des march�s de la plan�te, il appara�t qu�en France, Emirates ne casse pas les prix. "Nous suivons au jour le jour les prix d�Emirates pratiqu�s en France, explique un dirigeant d�une grande compagnie asiatique bas� � Paris, et ce transporteur n�est pas agressif sur les prix, contrairement � Etihad ou Qatar Airways". Pour le PDG d�Emirates, la concurrence de sa compagnie est loin d��tre aussi forte que le pr�tend Air France. "Il y a en fait tr�s peu de destinations o� nous sommes en concurrence frontale. Nous offrons plus de choix aux clients". Et d�ajouter: "Que s�est-il pass� depuis les premi�res attaques de Jean-Cyril Spinetta en 2003 ? Air France n�est pas mort. Il est devenu l�un des plus gros groupes du monde avec le rachat de KLM et a d�gag� de tr�s bons r�sultats semestriels ; Lufthansa a rachet� Swiss, BMI� et d�gage des b�n�fices (�) Comment pouvez-vous argumenter qu�Emirates constitue un danger. Tout ce qui avait �t� pr�dit par Air France il y a sept, ne s�est pas produit". Chez Air France, on r�pond que le v�ritable danger, si rien n�est fait, se situe dans cinq � dix ans, une fois qu�Emirates aura fait entrer l�ensemble de ses commandes d�avions dans sa flotte. Mon commentaire : Tim Clark r�pond "� c�t�" des critiques formul�es � l'encontre des compagnies du golfe. Il est vrai qu'Emirates ne re�oit pas de subvention directe. C'est par le biais de tarifs ou charges extr�mement faibles qu'elle est aid�e : redevances a�roportuaires, charges sociales, taxes ou imp�ts inexistants ou de tr�s faible niveau, etc.
> EasyJet : nouvelle ligne Bordeaux � Madrid en mars 2011
(source quellecompagnie.com) 24 novembre - La compagnie britannique easyJet va bient�t annoncer officiellement l�ouverture d�une nouvelle liaison entre l�a�roport de Bordeaux-M�rignac et l�a�roport de Madrid - Barajas, en Espagne. Si les d�tails pr�cis concernant les jours d�op�ration de cette ligne ne sont pas connus pour l�instant, cette nouvelle liaison devrait d�buter d�s le mois de mars 2011. Cette ligne sera la 9e ligne op�r�e par easyJet depuis le terminal low cost � Billi � de l�a�roport girondin (...).
> Air Cara�bes propose le train pour 1 euro de plus
(source quotidien du tourisme) 25 novembre - Dans le cadre d�une campagne de communication Cara�bes fran�aises du 8 novembre au 31 d�cembre 2010 � destination de la province, Air Cara�bes met en place une offre originale : "Votre billet de train pour 1 euro de plus". Air Cara�bes annonce le lancement d�une campagne de communication en partenariat avec la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin. Cette campagne a pour objectif de promouvoir les destinations au travers du produit tgvair, propos�e par Air Cara�bes au d�part d�Orly Sud, via la gare de Massy TGV. Dans le cadre de cette offre des navettes gratuites aux couleurs d'Air Cara�bes assurent le transfert des clients entre Massy TGV et Orly Sud. Rappelons que la compagnie propose au d�part d�Orly des vols quotidiens vers la Guadeloupe et la Martinique, mais �galement 2 vols directs par semaine � destination de Saint-Martin, desserte renforc�e par des liaisons r�gionales quotidiennes entre Pointe-�-Pitre et l�a�roport Esp�rance Grand Case (en partie fran�aise).
> Le projet a�roportuaire de Mayotte favorise Air Austral
(source zinfo974.com) 26 novembre - Mayotte disposera d'une nouvelle a�rogare en 2013. Un projet qui doit r�pondre � la forte augmentation du trafic pr�vue dans l'�le. Seulement cette a�rogare fait passer l'allongement de la piste comme secondaire, privil�giant ainsi la strat�gie d'Air Austral qui sera, avec ses deux nouveaux Boeing, la seule compagnie � pouvoir relier directement Mayotte � la m�tropole. De 310.000 visiteurs cette ann�e, l'a�roport de Mayotte devrait passer � 615.000 d'ici 2025. Et m�me si les mahorais ont le temps de voir venir, ils ont pris le taureau par les cornes avec la construction d'une nouvelle a�rogare qui doit �tre pr�te d�s 2013. Une a�rogare dont les plans ont �t� pr�sent�s � la presse locale en d�but de semaine (...). Mon commentaire : Mayotte va devenir un nouveau d�partement � desservir. Air Austral, qui nous livre une intense concurrence dans l'oc�an indien, pourrait saisir cette opportunit� pour se d�velopper. Air France va devoir s'y adapter
Fin de la Revue de Presse
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Mon commentaire sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM Le p�trole co�te 84 $ le baril. Il devrait encore monter en cas d'accroissement de la demande mondiale.
Apr�s une r�cession
sans pr�c�dent, l'�conomie des pays �mergents, des Etats-Unis et d'une
partie de l'Europe a red�marr�. La vigilance est de mise tant que
les informations �conomiques ne s'am�liorent pas significativement.
Les d�s�quilibres budg�taires de nombreux �tats (Gr�ce, Portugal,
Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser
une menace sur la durabilit� de la reprise, sur le cours des
actions, dont la n�tre.
Une embellie s'est d�velopp�e ces derniers mois et les cours
des actions des compagnies a�riennes remontent progressivement, suivant
en cela
les r�sultats en progr�s publi�s par les compagnies.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.
A bient�t.
Vous pouvez r�agir � cette revue de presse ou me
poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou �
l'actionnariat salari�... D'autres infos sur mon site web navigaction.com Si vous appr�ciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message � chmagne@navigaction.com | Christian MagneAdministrateur Air France-KLM repr�sentant les salari�s actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de n�cessit�. Cette revue de presse traite de sujets li�s � l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y �tes inscrit - Nous avons �t� en contact - Vous m'avez confi� des pouvoirs lors d'une assembl�e g�n�rale d'AF ou AF-KLM - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos coll�gues m'a communiqu� votre adresse. D�sabonnement, cliquez ici : d�sabonnement. Si vous pr�f�rez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer. Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6197 salari�s actionnaires du groupe AF-KLM re�oivent cette revue de presse |