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| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°263, lundi 6 décembre 2010,

La Revue de Presse du lundi...

> "Gourgeon : "Air France-KLM va revenir à une forte croissance rentable"

(source lesechos) 1er décembre - PIERRE-HENRI GOURGEON, DIRECTEUR GÉNÉRAL D'AIR FRANCE-KLM : «Air France-KLM va revenir à une forte croissance rentable». Le patron d'Air France-KLM a présenté hier aux principaux cadres du groupe les grandes lignes de sa stratégie pour les trois prochaines années, axée sur le retour à la croissance et l'amélioration de la rentabilité

Les Echos : Vous avez présenté hier, lors de la convention des cadres, un nouveau projet d'entreprise. De quoi s'agit-il ?

PH Gourgeon : Nous avons traversé une période très difficile, durant laquelle nous nous sommes concentrés sur les moyens d'arrêter l'hémorragie. Nous y sommes parvenus beaucoup plus rapidement que prévu. Tout le monde s'est mobilisé : on n'a jamais changé autant de choses en si peu de temps. Mais notre environnement a beaucoup évolué sous l'effet de la crise, ce qui appelle des adaptations de notre part. Nous avons donc lancé, il y a quelques mois, un travail de réflexion sur notre avenir. C'est le fruit de ce travail, réalisé en interne par les managers de l'entreprise, que nous avons voulu synthétiser dans ce projet d'entreprise, baptisé «Embark», qui présente les éléments clef de notre stratégie pour les trois prochaines années.

Quels sont les principaux axes de ce plan ?

Le premier de ces éléments est le retour à la croissance rentable. Notre objectif est d'atteindre une marge opérationnelle de 7% d'ici trois ans et un ROCE (retour sur capitaux employés) d'environ 8%. C'est un objectif supérieur à celui atteint avant la crise (qui ne dépassait pas 7% de ROCE). Mais c'est le niveau de rentabilité nécessaire pour pouvoir financer nos investissements et réduire notre endettement.

Le deuxième axe stratégique est le développement des partenariats internationaux, à travers l'alliance Skyteam, qui va s'élargir considérablement dans les prochains mois. Pour être efficaces dans une économie globalisée de plus en plus tirée par les pays émergents, nous avons besoin de partenaires efficaces sur ces marchés. Nous leur apporterons notre savoir-faire et notre base de consommateurs à revenus élevés en contrepartie d'un accès à leurs énormes marchés. Le meilleur exemple est la Chine, où nos trois nouveaux partenaires China Southern, China Eastern et Shanghai Airlines, représentent plus de 40% du trafic. Dans les prochains mois, nous devrions également accueillir China Airlines, Aerolinas Argentinas, l'indonésienne Garuda, la libanaise Middle East Airlines, ainsi que la compagnie d'Arabie Saoudite (Saudi Arabian Airlines) chez qui je me rendrai dans les prochains jours.

Le troisième axe stratégique est le développement de la relation avec le client, dont les attentes ont également changé. Il demande plus d'autonomie, mais s'attend également à être traité comme un V.I.P., en particulier en cas de problèmes. Nous devons donc poursuivre nos efforts, en étant notamment à la pointe en matière d'utilisation des nouveaux outils technologiques ou encore, en laissant aux personnels en contact avec le client, une plus grande marge de manœuvre pour traiter les aléas.

Vous avez annoncé des objectifs de rentabilité. Mais quels sont vos objectifs de croissance ? Pensez-vous pouvoir repasser devant le groupe Lufthansa ?

Notre métier, c'est le transport aérien long-courrier. Or dans ce domaine, Air France-KLM reste leader, avec l'offre la plus importante de destinations long-courriers au départ de l'Europe, devant Lufthansa et British Airways. Le groupe Lufthansa a certes, un chiffre d'affaires plus important, mais avec une activité moyen-courrier plus importante que la nôtre, ainsi que dans la maintenance et le catering. Nous avons donc bien l'intention de conserver cet avantage compétitif. Non pas pour le plaisir d'être le plus gros, mais parce que dans notre métier, plus le réseau est grand, plus il est attractif. Pour préserver cet avantage, nous nous sommes donc fixé un objectif de forte croissance rentable. L'an prochain, notre offre long-courrier progressera ainsi de l'ordre de 7% et de 5% en moyenne entre 2011 et 2013 (et même 6% sur les émergents).

Et pour le réseau moyen-courrier ?

La priorité est clairement le retour à l'équilibre en 2011. Nous avons déjà fait une bonne part du chemin, grâce au succès de l'offre NEO, qui a fait revenir les passagers d'affaires. La phase suivante sera l'implantation de notre projet « bases de province », qui, s'il aboutit, nous permettra de baisser sensiblement nos coûts (de l'ordre de 15% NDLR) sur les lignes point à point, tout en augmentant fortement la productivité. Nous prévoyons d'ouvrir une première base en juin (probablement à Nice NDLR) et trois autres avant avril 2012. Mais si tout se passe comme prévu, cela nous permettra également d'ouvrir de nouvelles lignes. Au total, nous pensons que ce projet « bases province » permettra d'ajouter l'équivalent de huit avions à l'offre moyen-courrier, à l'horizon 2012.

Quels seront les effets de ce retour à la croissance sur l'emploi ?

Même si une part de cette croissance se fera par augmentation de la productivité, il aura mécaniquement un effet positif sur l'emploi. Nous devrions ainsi reprendre le recrutement de personnels navigants commerciaux (hôtesses et stewards NDLR) dès le printemps prochain. Pour les pilotes, ça sera un peu plus long, car nous avons des sureffectifs, mais l'ouverture des bases de province se traduira par des embauches à partir de 2012. Concernant le personnel au sol, cela dépendra de l'évolution des métiers. Nous devons continuer à gérer le développement des nouvelles technologies et leurs effets sur certaines fonctions et rendre nos processus plus efficaces.

La forte reprise de l'activité cargo vous amènera-t-elle à reconsidérer la réduction de la flotte cargo ?

Il est vrai que le redressement de l'activité cargo a été spectaculaire, bien au delà de nos attentes. Nous pensions perdre encore 150 millions d'euros cette année et nous devrions finalement dégager un bénéfice de 50 millions. Mais cela valide notre stratégie de recentrage sur l'utilisation des capacités en soute et la recherche d'une meilleure recette possible. Par ailleurs, même avec une offre réduire de 17% en deux ans, nous sommes encore devant Lufthansa en chiffre d'affaires cargo, et nous conservons une flotte de 14 appareils tout cargo.

L'annonce d'une commande d'une centaine d'appareils long-courriers, à choisir entre le Boeing 787 et l'Airbus A350 est-elle toujours d'actualité dans un proche avenir, compte tenu de la décision annoncée de reporter le remplacement de certains appareils, comme les Boeing 747-400 ?

Nous y travaillons toujours, mais cela prendra encore du temps. Aucun des deux appareils qui nous intéressent _ le Boeing 787-900 et l'A350 -n'a encore volé et nous manquons encore de visibilité sur leurs mérites respectifs. De plus, le calendrier des deux constructeurs continue de glisser. Airbus a décalé de six mois le programme A350 et Boeing rencontre de nouvelles difficultés sur son « dreamliner ». Quant à la décision de prolonger certains appareils, comme les Boeing 747 qui resteront quatre ans de plus, elle nous permettra d'économiser du cash, mais elle s'accompagne d'un effort de rénovation des cabines des appareils anciens, qui offriront ainsi le même niveau de confort que les appareils plus récents.

Votre stratégie d'alliance pourrait-elle concerner, un jour, l'une des compagnies du Golfe ?

Dans une alliance, comme dans un couple, les partenaires doivent marcher à la même vitesse, sous peine de se retrouver seuls. C'est la raison pour laquelle il est impossible pour les compagnies du Golfe de rejoindre une alliance. Leurs dirigeants ont reçu le mandat de leurs Etats pour se développer le plus vite possible. Pour cela, ils savent pouvoir compter sur le plein soutien de leurs gouvernements. C'est une volonté respectable, pour autant qu'elle ne s'exerce pas à notre détriment, comme c'est aujourd'hui le cas. Les compagnies du Golfe opèrent en effet 35 fréquences par semaine sur la France, alors que nous pouvons difficilement en opérer plus de 12, compte tenu de l'étroitesse de leurs marché. Quand ces compagnies proposent un accord de ciel ouvert, elles proposent d'échanger l'accès à leur marché domestique de 8 millions d'habitants contre l'accès au marché européen et ses 500 millions d'habitants. Nous n'avons pas l'intention de les y aider.

> Air France-KLM : Skyteam se renforce en Amérique du Sud

(source CercleFinance.com) 30 novembre - Aerolíneas Argentinas a signé un protocole d'accord pour rejoindre en 2012 SkyTeam, l'alliance dont fait partie notamment Air France-KLM. La compagnie nationale de l'Argentine sera ainsi la première compagnie sud-américaine membre de l'alliance et ajoutera 38 nouvelles destinations au réseau de SkyTeam, comme par exemple, Córdoba, Mendoza, Asunción et Montevideo (...).

Mon commentaire : Il était temps de trouver un partenaire Skyteam en Amérique du Sud. Gol, la compagnie brésilienne low cost avec laquelle nous avons un partenariat, serait aussi bienvenue.

> Air France-KLM : Nouvelle destination pour l'A380

(source CercleFinance.com) 30 novembre - A compter du 6 juin 2011, l'A380 d'Air France assurera une liaison quotidienne entre Paris et Washington. La capitale fédérale des Etats-Unis sera ainsi la 2ème destination desservie par le très gros porteur de la compagnie aux USA, après New York dont la desserte en A380 a été lancée il y a tout juste un an (...).

Dans son communiqué, la compagnie aérienne indique qu'à compter de l'été 2011, les A380 seront progressivement équipés de la ' Premium Voyageur ', située entre la classe Affaires et la classe Voyageur, avec un aménagement de 9 sièges en Première, 80 en Affaires, 38 en Premium Voyageur et 389 en Voyageur.

Mon commentaire : Positionner l'A380 sur Washington et New-York, avec des avions équipés de la classe premium voyageur, va nous permettre de contrer Openskies, la filiale de British Airways basée à Orly.

> Transavia exploitera Marseille - Marrakech en février 2011

(source yabiladi.com) 30 novembre - Transavia proposera à partir du 20 février prochain, une nouvelle route aérienne entre Marseille vers Marrakech. Deux vols hebdomadaires sont prévus, les jeudis et dimanches. Le billet aller simple de cette liaison est disponible à partir de 70 euros TTC.

La future ligne vient à point nommé car la compagnie irlandaise à bas prix, Ryanair, a décidé de fermer quatre liaisons marocaines dont Marrakech, au départ de Marseille en janvier 2011 (...).

> Continental : 200 000 euros d'amende pour le crash du Concorde

(source AOF) 6 décembre - Continental Airlines a été déclaré coupable par le tribunal de Pontoise (Val d'Oise) du crash du Concorde en juillet 2000. La compagnie aérienne américaine a été condamnée à 200 000 euros d'amende. L'affaire portait sur l'accident d'un appareil transportant 109 passagers, et qui s'était écrasé sur un hôtel de Gonesse, y tuant quatre personnes.

L'avocat de Continental a indiqué que la compagnie fera appel. « La justice en France doit être rendue au nom du peuple français, elle a été rendue ce matin au nom du patriotisme français. C'est un jugement protectionniste », a-t-il déclaré.

Mon commentaire : L'avocat de Continental prétend que le concorde était déjà en flammes lorsqu'il a roulé sur la lamelle incriminée.

> British Airways : trafic en rebond de 3,5% en novembre

(source CercleFinance.com) 3 décembre - British Airways fait part d'un trafic passagers en progression de 3,5% pour le mois de novembre, pour des capacités en hausse de 5,1% sur le même mois. Par ailleurs, le coefficient d'occupation accuse une baisse de 1,2 point, à 74,7%. La compagnie aérienne britannique précise avoir enregistré une progression de 4,5% de son trafic passager en classe affaires et de 3,2% en classe économique.

Dans l'activité cargo, le trafic de British Airways a diminué de 0,4% au mois de novembre. Le groupe précise que le trafic de décembre sera pénalisé par les conditions météorologiques difficiles que doivent subir le Royaume-Uni et le reste de l'Europe.

> Le trafic de Ryanair progresse de 2% en novembre

(source tourmag) 3 décembre - Le trafic passagers Ryanair pour novembre 2010 a progressé de 2%, avec un taux de remplissage identique à celui de l'année précédente. En cumulé, la compagnie affiche sur 12 mois un total de 72,6 millions de passagers avec un remplissage de 82%.

Mon commentaire : On n'a jamais vu une croissance d'activité aussi faible chez Ryanair. La compagnie low cost a choisi de réduire ou supprimer ses vols d'un certain nombre d'escales, telles Marseille ou Francfort. Transavia, puis la réalisation de notre projet de bases province, pourraient nous permettre de reconquérir la place laissée vacante.

> easyJet : hausse de 10% du trafic en novembre

(source CercleFinance.com) 6 décembre - easyJet indique ce matin qu'au mois de novembre, son trafic a augmenté de 10,2% par rapport à novembre 2009, pour s'établir à 3,7 millions de passagers transportés. Le taux de charge des appareils de la compagnie aérienne britannique à bas coûts atteignait le mois dernier 85,7%, contre 84,8% un an plus tôt. En cumul sur les douze derniers mois, le trafic a augmenté de 8% à près de 49,5 millions de passagers quand son facteur de charge s'est amélioré de 1,4 point à 87,2%.

> Lufthansa va s'engager dans une mutation aérienne sur le court courrier

(source deplacementspro) 30 novembre - Selon Bloomberg, Lufthansa engagerait une mutation sans précédent de ses services en Europe avec l'implantation de 2000 sièges supplémentaires dans sa flotte monocouloir. A l'image de ce qu'avait fait Air France, il y a quelques mois, la compagnie allemande a repensé des sièges plus fins, plus légers et mieux adaptés aux grandes tailles avec 5 centimètres d'espace supplémentaire pour les jambes.

200 avions sont concernés et la mise à niveau se fera avant la fin 2011. Dévoilées le 15 décembre prochain, les grandes mutations du court et moyen courrier de la compagnie allemande passeront pas le retour des snacks à bord pour les courts courriers (voilà 15 ans que la Lufthansa avait supprimé un tel service) ainsi que par une refonte des services au sol et à bord (...).

Le retour des clients dans les avions et la hausse constatée (mais limitée) des tarifs pourraient confirmer la stratégie de la compagnie allemande qui veut ainsi répondre au départ de Ryanair de Francfort (...). 

> Lufthansa : met en place un service Internet haut débit

(source CercleFinance.com) 30 novembre - Lufthansa annonce la mise en place, avec Panasonic, d'un service Internet haut débit sur les vols long-courriers, faisant de la compagnie aérienne allemande, la première à offrir ce service à ses clients sur des vols internationaux.

Plusieurs solutions de paiement sont proposées avec Deutsche Telekom. Dans un premier temps, le service sera mis en place sur un certain nombre de vols de la zone Atlantique, avant d'être étendu à l'ensemble du réseau Lufthansa d'ici la fin 2011. Une offre découverte permet d'ores et déjà aux voyageurs de tester gratuitement le service jusqu'à fin janvier 2011.

Dans le cadre de voyages professionnels, les usagers peuvent également accéder au réseau privé virtuel (VPN) de leur entreprise. D'ici le printemps 2011, l'échange de données devrait également être possible via les téléphones mobiles compatibles avec les normes GSM et GPRS.

Outre l'usage du service Internet sans fil, les voyageurs Lufthansa pourront envoyer et recevoir des SMS mais aussi transférer des données grâce à des smartphones tels que l'iPhone ou encore des PDA type Blackberry

Mon commentaire : L'enjeu est de taille : Internet haut débit à bord des avions. La technologie, à peine au point, est vraisemblablement incertaine en ce domaine. Lufthansa se lance, en premier. Elle "essuiera" les plâtres. Air France-KLM continue de surveiller l'offre disponible et la mettra en œuvre lorsqu'un bon rapport qualité/fiabilité/prix sera disponible.

> La holding Iberia-BA veut "mener la consolidation de l'industrie" aérienne

(source AFP) 30 novembre - L'objectif d'IAG est de "mener la consolidation de l'industrie" aérienne au cours des prochaines années, a annoncé mardi à Madrid Willie Walsh, directeur général de International Airlines Group, nouvelle holding regroupant les compagnies Iberia et British Airways.

"Nous ne voulons pas rester sur le bord de la route, nous voulons mener la consolidation de l'industrie", a déclaré M. Walsh, également directeur général de British Airways, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président d'Iberia et d'IAG, Antonio Vazquez. "Nous créons un groupe leader dans le secteur aérien dans un moment où le processus de consolidation est en marche et va continuer", a ajouté M. Vazquez.

BA et Iberia ont fait savoir récemment qu'elles avaient dressé une liste - restée secrète - de douze compagnies dont le nouveau groupe pourrait se porter acquéreur dans le cadre d'un plan "visant à créer le plus grosse compagnie aérienne mondiale". Il pourrait s'agir d'"alliances, de fusions, d'acquisitions", a précisé M. Vazquez.

Les deux dirigeants ont plaidé pour une législation plus souple dans ce domaine, pour faciliter les rapprochements. "Notre avenir est d'être un groupe aérien multinational, avec plusieurs marques", a indiqué M. Walsh, qui a dit avoir "hâte d'accueillir d'autres marques" au sein d'IAG (...).

Mon commentaire : Air France-KLM a le devoir de rester actif dans le domaine de la consolidation, sous peine de voir son rythme imposé par d'autres.

> Emirates Airlines pourrait ouvrir son capital

(source TWC media) 30 novembre - Face à l'envolée du montant de la dette de Dubaï, l'émirat envisage de vendre un morceau de l'un de ses plus précieux actifs. L'émirat pourrait mettre une part d'Emirates Airlines en vente. Dubaï et ses sociétés contrôlées par l'État représentent environ 110 milliards de dollars de la dette, même après un coup de main d'Abu Dhabi l'année dernière. Une grande partie de la dette arrive à échéance au cours des deux prochaines années et d'extrêmes mesures de redressement sont nécessaires (...). 

> Qantas : l'avarie de l'A380 due à un défaut de fabrication du moteur Rolls Royce

(source AFP) 2 décembre - La grave avarie en plein vol d'un moteur Rolls Royce sur un Airbus A380 de la compagnie Qantas en novembre a été provoquée par le frottement d'un composant mal placé contre la paroi d'un tuyau, ont indiqué jeudi les enquêteurs australiens, soulignant qu'il s'agissait d'un défaut à la fabrication.

Ce "problème crucial de sécurité" avec le moteur peut mener à "une panne catastrophique", selon les enquêteurs du Bureau australien pour la sécurité du transport. Un composant mal placé a usé la paroi d'un tuyau amenant le carburant dans le moteur, ce qui provoqué des fissures, puis des fuites et enfin un feu qui a expliqué la panne du moteur, a indiqué le Bureau.

Ce composant mal installé peut mener à une "panne potentiellement catastrophique, en raison de l'incendie", ajoutent les enquêteurs, notant qu'il s'agit d'un problème de fabrication (...).

Mon commentaire : Emirates et Air France disposent d'A380 heureusement équipés du moteur GP7200 d'Engine Alliance, concurrent de celui de Rolls-Royce.

> Air France-KLM Goldman Sachs relève son objectif de cours

(source lerevenu.com) 1er décembre - Goldman Sachs confirme son avis positif. Le broker a, en effet, relevé son objectif de cours de 12,35 à 18,90 euros sur la valeur.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 14,285 € le vendredi 3 décembre. A la suite de la publication de nos résultats semestriels, la moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL a progressé en trois semaines de 15,02 à 16,91 €.

Le pétrole grimpe à 89 $ le baril. Il devrait encore monter en cas d'accroissement de la demande mondiale.

Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions, dont la nôtre.

Une embellie s'est développée ces derniers mois et les cours des actions des compagnies aériennes remontent progressivement, suivant en cela les résultats en progrès publiés par les compagnies.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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