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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°269, lundi 17 janvier 2011,

La Revue de Presse du lundi...

 

> Neige - Aéroports de Paris : des sms et davantage de dégivrant

 

(source tourmagazine) 14 janvier - (...) La ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni, jeudi 13 janvier 2011, les acteurs du transport et du tourisme pour tirer les leçons du chaos de l'épisode neigeux de fin décembre 2011.

(...) "Nous sommes tous co-responsables", résumait François Bacchetta, le directeur Europe du Sud d’Easyjet. Et pour cause. Le rapport officiel sur les difficultés opérationnelles de CDG les 23 et 24 décembre 2010 fait ressortir aussi bien un déficit d’équipements de la plate-forme face aux circonstances exceptionnelles qu’un certain flottement dans les prises de décision et dans la gestion des passagers.

Une série de mesures ont donc été adoptées (...) Les aéroports devront désormais disposer de plus de stocks de glycol (...). Roissy-Charles-de-Gaulle devra aussi avoir un plus grand nombre d'aires de dégivrage. Aéroports de Paris devra dépenser 60 millions d'euros pour respecter ces nouvelles mesures. Mais sans pour autant augmenter ses redevances d'aéroport.

Le remboursement des billets aux bornes

(...) Les responsables ont décidé d'améliorer leur communication avec les voyageurs. Les solutions : des messages SMS envoyés, un meilleur affichage sur Internet et sur les écrans des aéroports, de l'information sur les capacités hôtelières. (...) Tous les opérateurs s’accordent à reconnaître que le nombre de chambres étant limité, des passagers resteront obligatoirement sur le carreau. Le Ministère souhaite également que chaque compagnie place (...) un chef d’escale capable de prendre des décisions rapides au nom de la compagnie qu’il représente. (...) Le remboursement des billets aux bornes électroniques sera mis à l'étude.

Enfin, l'accès aux aéroports devra être amélioré, les axes les reliant aux villes seront désormais déneigés en priorité et les horaires des transports en commun seront étendus. Le gouvernement a prévu une nouvelle réunion pour vérifier la mise en application de ces mesures, le 15 avril 2011. Objectif : que tout soit prêt l'hiver prochain.

 

> Air France-KLM prêt à présenter la facture neige à Aéroports de Paris

 

(source La Tribune.fr) 10 janvier - (...) Le groupe aérien indique dans un communiqué sur les statistiques de trafic que les perturbations ont affecté son chiffre d'affaires à hauteur de 70 millions d'euros. "Les activités passage et cargo ont été affectées par les épisodes neigeux qui ont sévi au cours du mois de décembre tant en Europe qu'aux Etats-Unis". Surtout, le groupe envisage de présenter la facture à ADP. "Il faut d'abord avoir les résultats du rapport qui va établir "des responsabilités" objectives. Si c'était le cas, les négociations avec ADP pourront avoir lieu pour voir dans quelles conditions ils peuvent nous aider à effacer une partie des coûts supplémentaires dont ils auraient été responsables", a indiqué (...) Philippe Calavia, directeur financier d'Air France-KLM (...).

 

> Glycol : les chiffres qui chargent ADP

 

(source Libération) 8 janvier - A Roissy, il restait moins de 50 tonnes de produit dégivrant le 24 décembre au matin, ce qui n’aurait pas permis à Aéroports de Paris d’assurer son programme normal de vols ce jour-là.

Pierre Graff résistera-t-il à la pression ? «Je n’ai pas l’intention de démissionner [...] J’ai le sentiment qu’on a fait notre travail», a assuré mercredi le patron d’Aéroports de Paris (ADP), en réponse aux violentes attaques sur sa gestion de l’épisode neigeux qui a provoqué une pagaille monstre à Roissy les 23 et 24 décembre. Les compagnies lui reprochent une information trop tardive et une pénurie de glycol, le produit chimique utilisé pour dégivrer les avions. La «responsabilité [d’ADP, ndlr] semble démontrée», écrit ainsi le Syndicat des compagnies aériennes autonomes (Scara) dans un mémorandum remis lundi au ministère des Transports.

La ministre de l’Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, recevra lundi le rapport d’enquête qu’elle a commandé et qui doit déterminer s’il y a bien eu pénurie. Selon les chiffres recueillis par Libération sur les stocks de glycol auprès de sources proches du dossier, ADP manquait bien de ce produit à Roissy la veille de la crise, et n’en aurait pas eu assez sans les annulations décidées dans la soirée du 23 décembre.

L’entreprise avait pourtant décidé de porter ses réserves à 900 tonnes, contre 600 l’année dernière. Mais lors des fortes chutes de neige des 8 et 9 décembre, ADP constate, selon un proche du dossier, que Roissy a consommé près de 200 tonnes par jour, ce qui réduit son stock à 500 tonnes. «Ils auraient dû en tirer les leçons et reconstituer leur stock tout de suite, car il était encore possible de se fournir à ce moment-là», déplore un cadre de l’aérien. «Nous avons essayé, mais c’était déjà difficile car tous les aéroports en voulaient», se défend ADP.

Sur ce, une nouvelle vague de flocons (18-20 décembre) vide les citernes. Il ne reste plus qu’environ 300 tonnes de glycol à Roissy. De quoi tenir moins de quarante-huit heures. Le mercredi 22 décembre, Pierre Graff admet «une très forte tension sur les stocks» dans un courrier à la ministre, révélé par le Figaro. Mais il assure pouvoir tenir jusqu’à la fin de l’épisode neigeux prévu les deux jours suivants. Il n’envisage de demander à l’Etat qu’il réquisitionne du glycol que si l’épisode se prolonge. Comme ADP l’a indiqué le jour même aux compagnies, elle compte bien sur une commande.

Mais les camions-citernes, ralentis ou bloqués par la neige, n’arriveront pas à temps. Le jeudi 23, certains employés d’Alyzia (filiale d’ADP) cessent le travail à deux reprises pour des raisons de sécurité. Ils exigent que le sol de la plateforme où ils dégivrent les avions, perchés sur des nacelles à 20 mètres de hauteur, soit dégivré. Ce qui interrompt à chaque fois les opérations pendant une heure trente. A ces déboires s’ajoute, selon ADP, une «neige très collante». En début d’après-midi, Roissy ne peut plus dégivrer que 10 avions par heure, trois fois moins que la normale.

Mais les compagnies assurent qu’elles n’ont pas été prévenues. Elles font donc embarquer des passagers dans des avions qui ne peuvent pas décoller. Le président du conseil d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, restera ainsi coincé plus de cinq heures dans un appareil. Rien à la conférence téléphonique de 16 heures, qui rassemble ADP, les compagnies et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Lors de celle de 19 heures, ADP évoque «des retards, mais pas d’annulations», selon un témoin. C’est d’ailleurs ce que dit un porte-parole dans une dépêche AFP datée de 23 h 37. Pourtant, à la conférence téléphonique de 22 heures, ADP avait admis pour la première fois un problème d’approvisionnement en glycol. «Ce qui est dommageable, c’est que nous ne l’ayons pas su à temps» pour prévenir les passagers, s’insurgera le lendemain le patron d’Air France, Pierre-Henri Gourgeon.

La compagnie annule à la dernière minute 100 vols qui devaient partir en soirée. Il faut débarquer des dizaines d’avions. Des milliers de personnes doivent dormir à Roissy, dont 2 000 dans l’aérogare. Urgence. En cette fin de soirée, il ne reste que 100 tonnes dans les cuves. A minuit et demi, la DGAC annonce qu’elle annule 50% du trafic du lendemain matin (environ 200 vols) à cause du gel et des «problèmes d’approvisionnement» en glycol.

Ce n’est que le vendredi 24, à l’audioconférence de 9 h 30, que Graff explique l’ampleur des difficultés. Les camions ne sont pas là. Et l’avion chargé de glycol affrété d’urgence depuis les Etats-Unis ne finira par atterrir qu’en fin de matinée. Selon nos informations, ADP ne disposait plus, juste avant ce réapprovisionnement, que de 19 à 48 tonnes de glycol. Ce qui n’aurait pas suffi à dégivrer les quelque 300 avions annulés depuis la veille (1). La rupture de stock a donc été évitée de justesse. Et les restrictions de trafic semblent bien avoir été décidées pour éviter une telle situation.

Pierre Graff a répété cette semaine qu’il n’y a pas eu pénurie. Un porte-parole assure qu’ADP aurait d’ailleurs pu «assumer le programme normal du vendredi matin». Une source interne ajoute qu’ADP a réussi à faire décoller plus d’avions que ses homologues européens. Et que, vu l’ampleur des perturbations (tarmac givré, véhicules entravés, avions déroutés depuis Londres), quelques tonnes de glycol de plus n’auraient rien changé.

(1) Il faut jusqu’à une tonne de glycol par avion selon ADP, le double selon une source interne.

 

> Neige : critiqué, ADP soutenu par Air Canada et Lufthansa

 

(source AFP) 11 janvier - Pierre Verdy Aéroports de Paris (ADP), critiqué par plusieurs compagnies aériennes, a reçu des remerciements d'Air Canada et Lufthansa pour sa "gestion efficace" des chutes de neige en décembre, selon des lettres dont l'AFP a eu connaissance mardi. Jeudi doit se tenir une réunion souhaitée par le gouvernement et réunissant les compagnies aériennes, des voyagistes, des associations et ADP.

ADP a été vivement critiqué par des compagnies aériennes, dont Air France-KLM, pour sa gestion des intempéries, la pénurie de glycol, utilisé pour dégivrer les avions, lui étant notamment reprochée. Une polémique est ainsi née sur la responsabilité des annulations de vols ayant contraint plus de 2.000 personnes à dormir à Roissy le 23 décembre.

Estimant que les intempéries lui avaient coûté 70 millions d'euros, Air France-KLM envisage notamment de demander des indemnités à ADP si sa responsabilité dans la désorganisation du trafic aérien était avérée.

D'autres compagnies ont cependant adressé des remerciements au gestionnaire des aéroports parisiens dans des lettres dont l'AFP a eu copie. Dans un courrier daté du 6 janvier, Air Canada transmet des "remerciements très sincères" aux équipes d'ADP "pour avoir maintenu l'exploitation de façon sécuritaire, malgré un contexte des plus difficiles et des plus tendus". "En discutant avec mes collègues de Londres et Francfort, dont les aéroports pourtant bien rodés ont été complètement fermés, force est d'admettre que d'avoir réussi à garder ouvert l'aéroport CDG relève de l'exploit", déclare le directeur général France et Europe du sud d'Air Canada, François Choquette. Si la compagnie souligne un long retard pour des passagers détournés de l'aéroport de Londres fermé, elle félicite une "gestion efficace (...) du personnel d'ADP" pour ses vols au départ de Roissy.

"Merci encore pour votre formidable travail !", écrit la Lufthansa dans un courrier du 21 décembre, soit avant la deuxième vague d'intempéries. "Ce furent en effet des journées très difficiles qui grâce à votre engagement et à votre implication nous ont permis de gérer au mieux les irrégularités rencontrées", est-il ajouté. Enfin, dans une lettre du 4 janvier, l'Airlines Operators Committee Paris (...) "remercie" ADP pour sa gestion de la crise à Orly et demande de "travailler ensemble" pour "trouver des solutions d'amélioration".

Mon commentaire : Air France envisage, en cas de responsabilité avérée d'ADP, de lui réclamer un dédommagement. Fort opportunément, Lufthansa et Air Canada, compagnies concurrentes d'Air France, membres de Star Alliance, éprouvent le besoin de remercier ADP pour sa gestion efficace.

 

> Neige : Virgin Atlantic ne paiera pas Heathrow

 

(source airjournal.fr) 10 janvier - La compagnie aérienne Virgin Atlantic a décidé de ne pas payer les taxes d’aéroport à Heathrow pendant un certain temps, suite à l’incapacité des autorités de l’aéroport londonien à faire face aux chutes de neige du 18 décembre 2010. La compagnie fondée par Sir Richard Branson a annoncé qu’elle ne paierait pas les taxes d’aéroport « au moins jusqu’à la remise du rapport d’enquête » de l’opérateur des aéroports britanniques BAA, rapport qui devrait être rendu public à la fin du mois de mars.

Virgin Atlantic, l’un des plus gros clients de BAA à Heathrow, estime en effet que la réaction de l’aéroport a été trop lente après les premières chutes de neige. On se souvient qu’il avait fallu cinq jours à Heathrow pour rouvrir toutes ses pistes, quand les autres aéroports londoniens retrouvaient un trafic à peu près normal en 48 heures.

De nombreuses compagnies aériennes s’étaient alors élevées contre le gestionnaire de l’aéroport, sans parler des dizaines de milliers de passagers qui avaient parfois dû y passer plusieurs nuits. British Airways avait estimé ses pertes à près de 60 millions d’euros. BAA a réagi en déclarant que les problèmes de décembre ne fournissaient « aucune base au non-paiement des taxes », dont le montant payable par Virgin Atlantic tournerait autour de 12 millions d’euros – justement ce qu’elle estime avoir perdu dans la crise de Noël. Mais l’opérateur a également promis de travailler avec les compagnies pendant l’enquête, le patron d’Heathrow annonçant de son côté qu’il refuserait son bonus annuel.

Mon commentaire : Quelle que soit la valeur des critiques à l'encontre d'ADP, il est avéré que beaucoup d'aéroports européens ont été dépassés par la durée et l'intensité de cet épisode neigeux.

 

> Air France rouvre la ligne Paris-Tripoli

 

(source AFP) 11 janvier - Air France va rouvrir à partir de la fin mars sa ligne entre Paris et Tripoli, qui avait été fermée après l'attentat contre un avion du transporteur UTA en 1989, a annoncé aujourd'hui la compagnie aérienne. Air France desservira Tripoli à partir du 29 mars au départ de Roissy, d'abord quatre fois par semaine, puis cinq à partir du 6 juin.

La capitale libyenne sera desservie en Airbus A320 d’une capacité de 150 sièges, précise Air France dans un communiqué. Cette nouvelle liaison s’ajoute aux six vols hebdomadaires déjà exploités par KLM entre Amsterdam et Tripoli. Après la levée en 2003 de l'embargo contre la Libye, des compagnies aériennes européennes comme Lufthansa, British Airways et KLM avaient déjà repris des vols vers Tripoli.

Mon commentaire : Il est difficile de concilier la raison et l'émotion sur certains sujets tel celui-ci. Le vol d'UTA 772 du 19 septembre 1989 a explosé au-dessus du Ténéré, entrainant la disparition de l'équipage et de ses passagers de 18 nationalités différentes. La responsabilité de la Lybie du colonel Kadhafi a été démontrée.

 

> Transavia : taux de remplissage en baisse en 2010

 

(source AFP) 11 janvier - Transavia, la filiale low cost d'Air France, a vendu 1,7 million de sièges en 2010, un chiffre meilleur qu'en 2009 mais a vu le taux de remplissage de ses avions reculer en raison notamment des cendres du volcan islandais qui ont paralysé le trafic aérien en Europe en avril.

Mon commentaire : Les difficultés de Transavia ont duré plus longtemps que les quelques jours de paralysie dus au volcan. Les voyageurs ont hésité à réserver des séjours dans la période qui a suivi, de crainte de ne pouvoir partir ou revenir aux dates prévues.

 

> Crash Rio-Paris : les autorités préparent une nouvelle règlementation

 

(source AFP) 11 janvier - Le directeur exécutif de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a annoncé qu'un projet de nouvelle règlementation sur la certification en matière de condition givrante, remise en cause avec le crash du Rio-Paris de 2009, serait publié à la fin du premier trimestre.

 

> La compagnie Saudi Arabian Airlines rejoint l'alliance SkyTeam

 

(source Reuters) 10 janvier - Air France a annoncé lundi l'arrivée prochaine de la compagnie nationale saoudienne Saudi Arabian Airlines au sein de l'alliance commerciale SkyTeam qui lui permettra de renforcer sa présence au Moyen-Orient. Le transporteur deviendra ainsi la première compagnie du Moyen-Orient à faire partie de cette alliance fondée en 2000 et qui permet à ses membres une mise en commun de leurs services de fidélisation et un partage de codes, notamment.

La procédure d'intégration de Saudi Arabian Airlines, qui ajoutera 35 nouvelles destinations au réseau de l'alliance, devrait s'achever en 2012, précise Air France dans un communiqué (...).

 

> British Airways inaugure sa liaison Orly – Londres

 

(source aerocontact) 10 janvier - British Airways s’installe à Orly. La compagnie britannique a inauguré le 10 janvier sa liaison entre l’aéroport du sud de Paris (Orly Ouest) et Londres Heathrow (terminal 5). Le vol inaugural, BA0335, a été réalisé par un A320 qui a décollé à 13h40. La liaison sera désormais assurée à une fréquence biquotidienne en monocouloir d’Airbus, hormis le dimanche (...).

 La liaison est assurée en association avec sa partenaire Iberia. Les voyageurs de classe Affaires pourront ainsi avoir accès au salon de la compagnie espagnole.

Cette nouvelle route doit faciliter les correspondances des passagers de British Airways avec les vols d’Iberia et d’OpenSkies.

 

> Lufthansa : 90,2 millions de passagers en 2010, +17,2%

 

Francfort (source awp/afp) 12 janvier - Le groupe aérien allemand Lufthansa a annoncé mercredi avoir enregistré une hausse de 17,2% du nombre de ses passagers en 2010 sur un an, soit 90,17 millions de voyageurs, à la faveur de la reprise de la demande du trafic aérien et de ses acquisitions.

Pour la seule compagnie maison mère Lufthansa, la hausse est plus modeste: 5,9% sur un an avec 58,9 millions de passagers transportés, selon un communiqué.

Le nombre de passagers du groupe Lufthansa a été notamment dopé par l'apport de ses nouvelles compagnies BMI et Austrian Airlines, respectivement consolidées dans ses comptes en juillet et septembre 2009.

Mais l'année dernière n'a pas été facile pour autant pour le groupe, d'une grève des pilotes de Lufthansa en février à la paralysie du trafic aérien européen en avril à cause du volcan islandais, en passant par les intempéries de décembre.

Profitant à plein de la reprise du commerce mondial, sa filiale de fret aérien Lufthansa Cargo a convoyé 1,8 million de tonnes de marchandises et courrier l'an dernier, en hausse de 18,2% par rapport à 2009.

(...) Signe de son regain de forme, Lufthansa prévoit de créer 4000 emplois en Allemagne cette année, tout en poursuivant un strict programme d'économies (...).

 

> Les vols low cost se dégradent

 

(source France Soir) 11 janvier - Annulations, retards record, défaut de personnel… les galères des usagers des vols low cost commencent à entamer sérieusement le crédit et l’image de ces avions à bas coût.

Ces dernières semaines, le leader Easyjet a été victime de perturbations majeures, sans rapport avec les rafales de neige. Début décembre, 80 passagers ont attendu vingt heures dans l’aéroport de Nice avant de pouvoir embarquer pour Paris en raison d’une succession d’incidents, dont un déficit de kérosène. Le 2 janvier, 180 voyageurs ont mis onze heures pour rallier Toulouse depuis Paris sur une ligne de la compagnie anglaise, selon un scénario quasi identique. Le même jour, un vol Easyjet Genève-Toulouse a accusé un retard de plus de quatre heures… principalement causé par l’absence de pilote ! La malchance n’explique pas tout. Les limites du système low cost trahissent de vraies faiblesses des compagnies à bas coût qui assurent maintenant à elles seules 45 % du trafic en Europe.

Des flux tendus à l’extrême

« Le principe du low cost est simple : un avion au sol coûte de l’argent, alors qu’un avion en l’air en rapporte », observe l’économiste Emmanuel Combe, expert du secteur (*). Pour être rentables, les compagnies à bas coût sont obligées de maximiser le nombre de vols quotidiens des appareils qui enchaînent les aller et retour. Les cadences sont effrénées : les avions low cost n’ont droit qu’à vingt-cinq minutes d’escale entre deux trajets, contre cinquante minutes pour ceux des compagnies classiques. L’effet domino est inévitable : si un appareil atterrit trop en retard, il rate le créneau de décollage suivant et reste bloqué à l’aéroport plusieurs heures. Cet incident se répercute sur tous les vols de la journée, d’où les retards historiques subis par des centaines de passagers.

Un modèle économique fragilisé

La forte croissance du trafic aérien ne présente donc pas que des avantages pour les compagnies low cost : l’engorgement des aéroports ne fait qu’augmenter maintenant leurs problèmes de ponctualité. Ce phénomène affecte fortement Easyjet : le groupe britannique est présent à Orly et à Roissy, alors que son concurrent irlandais Ryanair décolle essentiellement depuis des aéroports de petite taille. Les vols low cost deviennent, du même coup, ingérables à la moindre difficulté d’ordre météorologique ou technique. « Notre business model, qui explique nos prix bas, nous rend plus sensibles que les compagnies traditionnelles aux aléas externes », reconnaît la direction de la communication d’Easyjet.

Des effectifs insuffisants

Réduit au minimum, le personnel s’occupe aussi bien de l’enregistrement des passagers que du nettoyage de la cabine. La marge de manœuvre est faible : lorsqu’un appareil a accumulé du retard, l’équipage ayant enchaîné les heures supplémentaires doit parfois s’arrêter pour des raisons de sécurité. Comme personne ne peut les remplacer, les vols sont annulés. « Nous avons lancé à l’automne un plan de recrutement de 800 personnels navigant afin d’avoir plus de souplesse », répond Easyjet, qui admet aussi ce problème.

Des consommateurs négligés

« Aujourd’hui, le vrai souci du low cost, c’est le droit du consommateur », dénonce Emmanuel Combe. En l’absence de magasins physiques, les usagers peinent à faire valoir leurs droits. En cas de retards ou d’annulations, les compagnies à bas coûts invoquent fréquemment la présence de « circonstances extraordinaires » afin d’éviter d’indemniser les passagers. Easyjet justifie ainsi les onze heures de retard du vol Paris-Toulouse par de « mauvaises conditions météo ». Les voyageurs assurent qu’il s’agit d’un double problème technique (...). Excédés, ils ont contacté une association de consommateurs pour obtenir une réparation financière. La législation européenne est stricte : si la météo ne suffit pas à expliquer les perturbations du vol, les naufragés d’Easyjet recevront une indemnisation de 250 €, quel que soit le prix de leur billet.

 

> EasyJet vire ses passagers et menace de les faire arrêter !

 

(source deplacementspros) 10 janvier - Suite à une erreur de ravitaillement, 37 passagers du vol EasyJet reliant Birmingham à Genève ont été contraints de quitter l’appareil avant le décollage, sous peine d’arrestation. Pour Easyjet, à l'origine de l'incident, "la procédure est tout à fait normale".

Descente d’avion ou descente de police ? C’est à peu près le choix que se sont vus imposer les 37 passagers du vol EasyJet, qui refusaient de quitter l’appareil. Après avoir accidentellement chargé 10 tonnes de carburants de trop, le pilote de l’Airbus A319 avait, dans un premier temps, formulé une offre plus avenante – 100 livres, une nuit d’hôtel prise en charge, et l’assurance d’un vol dès le lendemain matin – acceptée d’ailleurs par sept passagers… mais pas suffisamment pour permettre à l’avion de décoller. Le pilote a alors opté pour une toute autre approche, indiquant que trois policiers étaient postés dans le terminal, et arrêteraient les récalcitrants. Les trente derniers passagers embarqués ont ainsi dû quitter l’appareil.

L’histoire ne s’arrête pas là : les passagers « chanceux », qui ont pu rallier Genève, ont découvert que les valises avaient été déchargées à Birmingham, toujours pour gagner du poids. EasyJet a finalement présenté ses excuses aux voyageurs concernés, qui devraient être indemnisés... Souhaitons qu'il n'y ait pas parmi eux de voyageurs d'affaires. Ce serait le premier exemple réussi d'un "speedboarding" très express !

 

La presse boursière

 

> Opinion d'Agence Option Finance sur Air France-KLM

 

(source AOF) 13 janvier - D'après le consensus de marché calculé à la date du 12/01/2011, les analystes conseillent d'acheter le titre AIR FRANCE-KLM. En effet, sur un total de 12 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 11 sont à l'achat et 1 est à la vente. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de 83%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 16,93 EUR (...).

 

Fin de la Revue de Presse

 

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000

(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 14,715 € le vendredi 14 janvier. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 17,50 €.

Le pétrole monte à 92 $ le baril. Il devrait encore monter en cas d'accroissement de la demande mondiale en l'absence d'accroissement des quotas de production.

Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions, dont la nôtre.

Une embellie s'est développée ces derniers mois et les cours des actions des compagnies aériennes remontent progressivement, suivant en cela les résultats en progrès publiés par les compagnies.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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