Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici (accès Internet requis)

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°270, lundi 24 janvier 2011,

La Revue de Presse du lundi...

> Air France choisit Marseille comme base de reconquête du court-courrier

(Source La Tribune.fr) 19 janvier - La direction pousse pour ouvrir sa première base opérationnelle en juin. Des lignes de Ryanair seront reprises.

Mais le projet nécessite l'aval des syndicats sur la rémunération.

Changement de statut pour l'aéroport de Marseille. En construisant en 2006 un terminal "low cost" taillé sur mesure pour Ryanair, la plate-forme phocéenne faisait acte de félonie vis-à-vis d'Air France dans le paysage aéroportuaire français.

Quatre ans plus tard, Marseille est appelée à devenir le laboratoire de la stratégie de la reconquête du réseau court-courrier d'Air France, ébranlé depuis des années par la déferlante des compagnies à bas coûts et du TGV. C'est en effet à Marseille-Provence - mais pas dans le terminal low-cost - que la direction a décidé de lancer en juin son projet « bases province », qui consiste, par le biais d'une baisse de coûts de 15%, à développer fortement l'offre de vols, soutenue par des prix très agressifs.

"Un plan offensif" qui, pour être mené à bien, a besoin d'un accord avec les syndicats, notamment des navigants, en particulier les pilotes. Ce qui est loin d'être gagné.

En effet, pour augmenter le nombre d'heures de vols travaillées sans faire dériver le volume des rémunérations (les heures supplémentaires se déclenchent à partir de soixante heures de vols par mois chez les pilotes), la direction veut modifier, sur la base du volontariat, les règles de rémunération des navigants en passant d'un système de rémunération à l'heure de vol à un système de rémunération à la journée.

L'idée est de travailler plus d'heures dans la journée sur un nombre de jours plus restreint, en contrepartie d'une hausse de salaire. Un système destiné aux personnels volontaires à être basés à Marseille, Bordeaux, Toulouse et Nice, les quatre aéroports ciblés par Air France. Marseille sera donc la première. Cette escale étant considérée comme "chaude" socialement tout comme Toulouse, la direction estime que si le projet est accepté, il le sera aussi sur les trois autres aéroports.

En outre, l'arrêt de la base marseillaise, début janvier, de Ryanair donne des opportunités en termes de réseau. Air France va reprendre les meilleures lignes délaissées par la low-cost irlandaise et en ouvrir de nouvelles. Les prix seront très agressifs avec des baisses prévues du prix moyen du coupon allant de 40% à 70%.

"Dans certains cas, ils seront inférieurs à ceux d'Easyjet », indique une source informée.

Convaincre les salariés

Alors que des syndicats estiment impossible l'ouverture de la première base avant septembre, la direction pousse pour lancer le concept en juin. "Quitte à ne lancer la commercialisation qu'un mois avant le début des opérations avec une montée progressive du programme de vol prévu", précise-t-on.

A part peut-être une ligne, les destinations d'Air France ne vont pas se télescoper avec celles de sa filiale "low cost" et charter Transavia, qui a déjà annoncé un renforcement de ses activités à Marseille. Sur les lignes loisirs à forte présence des tour-opérateurs, Air France laissera Transavia.

Les trois autres bases seraient lancées d'ici à mars 2012. La question de Lyon, aujourd'hui le "hub" moyen-courrier de la filiale régionale Brit Air, se posera forcément. Celle d'Orly aussi. Pour l'heure, le projet bases ne porterait pas préjudice à Brit Air ni à l'autre filiale Régional.

"Leur activité sera peu ou prou la même, explique une source informée. L'objectif est en effet qu'elles conservent le même nombre d'avions et plus ou moins le même nombre d'heures d'utilisation des appareils".

Crainte d'une radicalisation

Mais la direction doit convaincre les syndicats et les salariés. Certains observateurs craignent une radicalisation des syndicats à l'approche des élections professionnelles en mars. Deux écoles s'affrontent pour savoir auprès de qui - des pilotes ou des personnels de cabine (PNC) -, il sera le plus compliqué d'obtenir le feu vert.

Certains syndicalistes estiment que la question de "la rémunération des PNC fera capoter le projet". Une chose est sûre, sans ce projet de croissance, Air France peut faire une croix définitive sur son activité court-courrier de point-à-point. Une menace pour l'emploi.

Mon commentaire : Les questions de rémunération pour les équipages PNC et PNT ne seront pas le seul sujet examiné de près par les syndicats.

Les PNC sont souvent fatigués par les rotations à quatre tronçons des bases parisiennes. La généralisation sur les bases province de rotations multi-tronçons inquiète. Cependant, des temps de roulage, bien inférieurs en province à ceux de Roissy, et les temps d'escale plus brefs, aboutiront à des rotations au "temps de service de vol" plus réduites que celles connues à CDG. Une organisation qui permettrait aux avions d'être utilisés bien plus intensément qu'à Roissy. L'enjeu de la reconquête tient en grande partie à cette évidence : un avion en l'air est plus rentable qu'un avion au sol.

> Air France-KLM : accroît son offre vers l'Afrique

(source CercleFinance.com) 18 janvier - Air France-KLM fait part d'une augmentation de 3,5% de son offre vers l'Afrique cet hiver, par rapport à l'année précédente.

Le groupe annonce ainsi l'ouverture de deux nouvelles destinations, à savoir Kigali au Rwanda, desservi cinq fois par semaine par KLM, et Bata en Guinée Equatoriale, desservi deux fois par semaine par Air France.

Air France-KLM augmente également ses fréquences vers Pointe Noire au Congo, Libreville au Gabon, Malabo en Guinée Equatoriale, Dar Es Salaam ainsi que Kilimandjaro en Tanzanie.

Par ailleurs, Air France desservira trois nouvelles destinations cet été, à savoir Freetown en Sierra Leone, avec deux vols hebdomadaires, Monrovia, au Liberia, avec trois vols hebdomadaires, et Tripoli en Libye, avec cinq vols hebdomadaires, en plus des vols quotidiens opérés par KLM.

De plus, la compagnie renforcera son offre vers Pointe Noire (République du Congo) avec cinq vols hebdomadaires et Libreville (Gabon) avec cinq vols hebdomadaires également.

Quant à KLM, elle va accroître son offre vers Dar Es Salaam et Kilimandjaro (Tanzanie) ainsi que Tripoli (Lybie) desservies quotidiennement, Abuja/Kano (Nigeria) avec quatre vols hebdomadaires et Entebbe/Kigali (Rwanda) avec six vols hebdomadaires.

Mon commentaire : Le retrait des compagnies Sabena et Swissair lors de leurs faillites en 2001, a permis à Air France d'accroître sa présence sur l'Afrique. Mais Lufthansa a repris Sn Brussels et Swiss, les deux compagnies nées des cendres de ces faillites. Sn Brussels vient s'installer sur des lignes où nous étions seuls. Air France-KLM élargit son offre en s'installant sur des lignes de ses concurrents.

> Comment Air France soutient l’Afrique

(source airjournal) 22 janvier - Air France-KLM soutient l’Afrique au travers de divers projets : protection à l’enfance, prévention sanitaire, formation, transfert de compétences ou développement durable, rappelle la compagnie aérienne franco-hollandaise dans un communiqué.

On ne le sait peut-être pas, mais une partie des repas servis à bord de certains vols Air-France sont réalisés à partir de produits locaux africains, Air France ayant signé des partenariats avec divers acteurs du continent noir. C’est le cas du poisson qui provient du Mali, l’ananas du Cameroun, … A Servair, la filiale d’Air France exerçant dans le catering (restauration ou le nettoyage), la cuisine sous vide mise en place à Libreville, Douala et Dakar constitue « une référence, progressivement développée dans d’autres implantations internationales », indique Air France.

Partenariats avec les compagnies africaines

Il y a aussi les accords de partenariat et partages de code avec des acteurs du transport aérien (Kenya Airways, TAAG Angola Airlines, Comair en Afrique du Sud). KLM et Kenya Airways travaillent aussi en commun à la création d’un centre de réparation aéronautique au Kenya, afin de former du personnel kenyan à l’entretien et à la réparation.

Air France-KLM possède quelque 2000 collaborateurs de statut local.

Fondation Air France

La Fondation Air France soutient les projets de développement en mobilisant environ 2000 salariés dans des actions de bénévolat et des collectes de dons. En 2009, la Fondation a accompagné 17 projets d’associations et d’ONG en Afrique et en 2010, 28 projets dans 10 pays du continent africain ont reçu son soutien.

Micro-crédits pour l’achat de vélos taxis au Kenya

KLM Air Cares soutient diverses initiatives comme l’accès à la technologie Internet pour tous les écoliers avec son programme ‘Close the Gap’, la reforestation au Kenya (120 000 arbres replantés près de Nairobi dans les collines de Ngong Hills) ou encore l’enfance en difficulté avec son programme ‘Wings of Support’. Depuis 2009, le projet ‘Cycling Out of Poverty’ au Kenya comprend l’offre de micro crédits pour l’achat de vélo taxi, l’achat de 180 vélos pour que les enfants puissent aller à l’école, le financement d’un centre de réparation et la formation de 75 réparateurs.

Entretien des avions pour les missions de l’ONG

Aviation Sans Frontières spécialiste de l’aide d’urgence qui acheminent du matériel médical dans des zones difficiles d’accès, font du transport de médicaments et du convoyage d’enfants malades en s’appuyant sur les volontaires salariés d’Air France et de KLM notamment. Avec d’autres acteurs du transport aérien et des particuliers, Air France et KLM financent le budget nécessaire à l’entretien et au fonctionnement des avions qui assurent ces missions pour le compte d’ONG.

> Air France-KLM : MEA - Air Liban va rejoindre SkyTeam

(source Cercle Finance) Air France-KLM étoffe la présence de SkyTeam au Moyen Orient. Elle annonce que la compagnie aérienne nationale libanaise, Middle East Airlines - Air Liban (MEA), signera le 28 février prochain l'accord par lequel elle rejoindra l'alliance commerciale à compter de 2012.

(...) L'alliance avait annoncé, le 10 janvier dernier, l'arrivée de Saudi Arabian Airlines à compter de 2012 également. Cette compagnie était alors la 1ère de la région à rejoindre l'organisation commerciale.

Ces dernières années, MEA a renouvelé et rationalisé sa flotte d'appareils tout en augmentant la densité de ses dessertes

> Martinair Cargo vole pour Air France Cargo

(source Clicanoo.com) 20 janvier - Avec un MD.11 tout cargo, Martinair a effectué lundi un vol pour Air France. La compagnie est depuis janvier 2009 une filiale du groupe Air France - KLM. Air France est engagée dans une profonde réforme de son secteur fret. La branche cargo qui perdait 197 millions d’euros à la fin du premier trimestre de l’exercice 2009 - 2010 a dégagé un bénéfice d’exploitation de 11 millions au premier trimestre de l’exercice 2010 - 2011.

Ce rétablissement fragile est dû à un changement de stratégie. L’offre en soute des avions passagers représente désormais 54% du total contre 41% il y a deux ans, tandis que la part des combis reste sensiblement inchangée à 12% et que celle des avions tout-cargo passe de 46% à 34%. Dans le même temps Air France a réduit la flotte dédiée au cargo de 11 à 5 avions. Deux des cinq appareils restant seront restitués au loueur ILFC en 2013. Martinair Cargo est depuis le 1er janvier 2009 une filiale du groupe Air France - KLM. KLM a déjà transféré à Martinair Cargo son activité tout fret ne conservant que la gestion des soutes de ses avions passagers et de ses combis. Air France n’a pas encore franchi le pas mais fait régulièrement appel à Martinair Cargo lorsqu’elle a besoin d’un appareil comme cela s’est produit en début de semaine sur la Réunion.

À partir de 2012, Martinair qui a encore pour l’instant une activité passagers ne sera plus qu’une compagnie cargo. Elle exploite actuellement sept MD-11F et quatre 747-400ERF. Air France Cargo opère pour sa part avec trois B747-400ERF, mis en ligne notamment sur la Réunion, et deux B777F au départ de CDG, en attendant la livraison en 2011 d’un troisième B777F qui devrait remplacer l’un des B747F.

Sur la Réunion, la part du fret transporté par des avions tout cargo a diminué de 14,8% en 2010, alors que celui acheminé dans les soutes des avions passagers est en progression de 16,4%. Avec ses deux vols tout cargo hebdomadaires ajoutés au fret transporté en soute d’avions passagers, Air France reste en 2010 le premier transporteur de fret mais recule de 2,7% là où Air Austral progresse de 23,2% et Corsairfly de 4% avec les seules soutes de leurs avions passagers

> 7 compagnies aériennes n'ont pas connu d'accidents mortels depuis au moins 30 ans

(source buzinesstravel.fr) 17 Janvier Qantas, Finnair, Air New Zealand, Tap Portugal et Cathay n'ont pas eu d'accidents mortels depuis 30 ans.

Si l'on prend en compte le nombre de vols effectués, les grandes compagnies comme Southwest*, Delta, British Airways, SAS, Northwest, Lufthansa sont les plus sures.

Attention, ces chiffres publiés par le JACDEC Jet Airliner Crash Data Evaluation Centre) sont sujets à controverse et sont à relativiser car ils ne prennent pas en compte le nombre de vols effectués mais le nombre d'accidents brut. Ce classement privilégie donc les petites compagnies (avec le moins de vols opérés) au détriment des plus grandes qui opèrent plus de vols et qui ont donc, plus de risques, statistiquement parlant, d'avoir un accident.

Selon l'organisme JACDEC, Qantas, Finnair, Air New Zealand, Tap Portugal et Cathay arrivent en tête en terme si l'on prend en compte le nombre accidents ayant entrainé la destruction de l'appareil et le nombre de personnes tuées ces dernières années. Toutes ces compagnies n'ont pas eu d'accident avec destruction d'appareil et n'ont pas comptabilisé de personnes tuées depuis plus de 30 ans.

Qantas est la championne du classement JACDEC : elle n'a pas eu d'accident mortel depuis 50 ans contre 48 ans pour Finnair et plus de 30 ans pour Air New Zealand, Tap Portugal, Cathay Pacific, All Nippon Airways et Air Berlin.

Il est à noter que plusieurs compagnies n'ont pas eu d'accidents mortels depuis leur création comme Emirates (9ème position), Virgin Atlantic (8ème), Qatar Airways (14ème), Easyjet (18ème position) ou Etihad (17ème position).

Lufthansa (21ème place) et British Airways (20ème place) se classent relativement bien avec 17 ans de vols sans accidents pour Lufthansa. Si l'on prend en compte le nombre de vols effectués, ces compagnies sont parmi les 5 compagnies les plus sures au monde.

Les compagnies les moins bien classées sont TAM (60ème position), China Airlines (59ème position), Gol Transportes (58ème position), Saudi Arabian Airlines (57ème), Garuda (56ème) et Korean Air (55ème position). Air France arrive en 41ème position du classement JACDEC du fait notamment du crash du vol AF447 Rio-Paris et du Concorde.

Il est important de relativiser le classement du JACED alors qu'un seul accident peut faire chuter le classement qui ne prend pas en compte le nombre de vols globaux d'une compagnie. Les grandes compagnies arrivent en tête si l'on comptabilise le nombre de vols effectués (classement AirSafe)

En prenant en compte ce critère, les résultats présentés par AirSafe sont bien différents : les grandes compagnies arrivent en tête comme Southwest (à relativiser, voir ci-dessous), Delta, British Airways, SAS, Northwest, Lufthansa, All Nippon Airways, Continental, United, Air Canada.

*Il est à noter que la compagnie Southwest est référencée par le JACDEC comme ayant occasionné un accident mortel en 2005 : cependant aucun passager de l'avion n'était mort du fait de cet accident. AirSafe de son côté estime que Southwest n'a pas connu d'accidents mortels en 2005 : l'avion avait cependant heurté trois voitures en occasionnant la mort d'une personne. La comptabilisation de Southwest reste donc sujette à controverse.

Mon commentaire : Air France ne fait partie du peloton de tête des compagnies sûres. Un travail est entrepris pour améliorer tout ce qui peut l'être. Je compte que cette démarche perdure et ne néglige rien.

> Alitalia voit l’avenir en rose

(source airjournal) 21 janvier - Célébrant le deuxième anniversaire de sa renaissance, la compagnie aérienne Alitalia veut augmenter son trafic de 10% cette année et continuer le renouvellement de sa flotte.

La compagnie nationale italienne compte avant tout poursuivre le redressement de son image de marque, qui avait souffert pendant les années 2004-2008 quand elle avait failli disparaître. Cela a commencé par le renouvellement de la flotte, dont la moyenne d’âge est passée de 17 à 10 ans, avec la mise au rencart de 60 McDonnell-Douglas MD80 et l’acquisition d’Airbus de la famille A320.

Depuis janvier 2009 et la fusion avec Air One, Alitalia a reçu 21 avions flambants neufs, sa flotte totalisant aujourd’hui 148 appareils. Et son carnet de commande comprend entre autres 25 A320, 10 A330-200 (dont trois livrables cette année), 12 A350 et 15 Embraer E175.

Ses efforts semblent payer puisque le trafic d’Alitalia a augmenté de 12% l’année dernière pour atteindre 23 millions de passagers. La compagnie de l’alliance SkyTeam espère poursuivre sur sa lancée et atteindre une hausse de 10% en 2011.

Le programme d’hiver d’Alitalia représente 4500 vols quotidiens sur 137 routes, avec 79 villes desservies dont 26 en Italie. Et elle a déjà annoncé le lancement de plusieurs routes internationale en 2011, entre Florence et Amsterdam en mars, et depuis Rome vers Pékin et Sao Paulo en juin.

> Aéroports De Paris : trafic passagers en baisse de 1,4% en décembre

(source AOF) 18 janvier - En décembre 2010, le trafic d'Aéroports de Paris est en baisse de 1,4 % par rapport au mois de décembre 2009, avec 6,2 millions de passagers accueillis, dont 4,3 millions à Paris-Charles de Gaulle (- 2,2 %) et 1,9 million à Paris-Orly (+ 0,5 %). Le trafic de ce mois a été impacté par des épisodes neigeux très rigoureux qui ont touché la France et l'Europe (en particulier les 8, 9 décembre et entre le 17 et 25 décembre).

Sans ces épisodes neigeux, Aéroports de Paris estime que son trafic aurait pu croître d'environ 2,1 % en décembre. Sur l'ensemble de l'année 2010, le trafic de passagers croît de 0,4 % comparé à la même période de l'année précédente. Le nombre de passagers en correspondance diminue de 5,7 % portant le taux de correspondance à 23,2 % contre 24,7 % pour l'année 2009.

> Delta Airlines : quatrième trimestre 2010 dans le vert

(source CercleFinance.com) 18 janvier - Delta Airlines a dégagé un bénéfice net hors éléments exceptionnels de 158 millions de dollars au titre de son dernier trimestre 2010, soit 19 cents par action, en amélioration de 383 millions de dollars en comparaison annuelle.

Le transporteur aérien a vu ses revenus progresser de 14% pour atteindre 7,8 milliards de dollars, une hausse de 15% dans le secteur passager compensant largement un repli de 7% dans le fret.

Dans le transport de passagers, le chiffre d'affaires de Delta Airlines a profité à la fois d'une augmentation de 7% de ses capacités et de 8% de son revenu passager par siège disponible.

Grâce à des synergies de coûts supplémentaires, les résultats de Delta Airlines n'ont été pénalisés que partiellement par une augmentation de ses dépenses opérationnelles associée à son programme de partage de bénéfices et à la hausse des frais de carburants.

Hors carburants et éléments exceptionnels, le coût unitaire consolidé a été réduit de 2% (...).

> Lufthansa augmente sa surcharge carburant

(source romandienews) 21 janvier -  BERLIN - La première compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé vendredi qu'elle allait augmenter à compter du 25 janvier sa surcharge carburant sur ses vols long et moyen-courriers en raison de la "hausse persistante du prix du pétrole". Pour les vols moyen-courriers, le prix augmente de 2 euros et pour les long-courriers de 10 euros, a précisé un porte-parole de la compagnie à l'AFP.

Lufthansa répercute ainsi sur ses clients la flambée des cours du pétrole brut. Lufthansa a augmenté il y a un peu plus d'une semaine son budget carburant pour 2011 à 6,5 milliards d'euros, alors qu'elle tablait auparavant sur une dépense de 6 milliards d'euros. 

> La neige a coûté cher à easyJet

(source reuters) 20 janvier - EasyJet a fait état jeudi d'une hausse de 7,5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, porté par la progression du nombre de passagers transportés, lui permettant d'atténuer les effets de la vague de froid qui a perturbé en décembre le trafic aérien. Mais la compagnie low cost a également annoncé une charge de 18 millions de livres liée aux intempéries et une autre de six millions pour fait de grève et les investisseurs ont immédiatement sanctionné le titre. (NDLR : l'action easyJet a perdu 16% en une journée).

(...) La fermeture de plusieurs aéroports européens, due aux conditions climatiques, a gelé le trafic pendant plusieurs jours. À cela est venue s'ajouter une grève des contrôleurs aériens en Espagne. Les diverses perturbations qui ont affecté l'activité de EasyJet ont coûté 98 millions de livres au transporteur l'an passé.

> L'action easyJet malmenée à Londres

(source AWP) 20 janvier - La compagnie aérienne à bas coûts easyJet, s'est effondrée de 16,19% à 382 pence, après avoir prévenu que la hausse du prix du kérosène allait fortement peser sur ses résultats du 1er semestre.

Mon commentaire :

Le prix du pétrole est soumis à la loi de l'offre et de la demande. Il était prévisible qu'un retour de la croissance mondiale entraîne une hausse de son cours. Depuis la flambée des cours en 2007, suivie de la rupture de la "bulle spéculative" qui fit passer le prix du baril d'environ 150 à 40 $ en quelques semaines, rien n'a été mis en place pour réguler ce marché. Il risque de se produire le même phénomène.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 13,50 € le vendredi 21 janvier. Elle perd plus d'un euro en une semaine.

Quelques publications de résultats mitigés de compagnies américaines et un profit warning d'easyJet ont "douché" les investisseurs qui se sont allégés, cette semaine, en titres de compagnies aériennes. C'est la montée du prix du pétrole qui est source d'inquiétude.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL reste néanmoins à 17,50 €.

Le pétrole US est à 92 $ le baril. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait encore monter car la demande mondiale augmente.

Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions, dont la nôtre.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM

D'autres infos sur mon site web navigaction.com

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes :

Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale d'AF ou AF-KLM - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos collègues m'a communiqué votre adresse.

Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6261 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse