Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici (accès Internet requis)

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°275, lundi 28 février 2011,

La Revue de Presse du lundi...

> Rio-Paris : Air France étonnée d'être convoquée faute d'élément nouveau

(source AFP) 24 février - Air France, convoquée par la justice le 17 mars en vue d'une éventuelle mise en examen dans l'enquête sur l'accident du Rio-Paris en 2009, s'est étonné d'une telle convocation en l'absence d'élément nouveau, tout en se félicitant de pouvoir consulter le dossier pénal.

Mon commentaire : Par définition, l'accident est ce qui ne devrait pas arriver. Impossible de ne pas imaginer que les sondes Pitot ont une part de responsabilité. Mais en l'absence de preuves irréfutables, puisque les boites noires gisent toujours au fond de l'eau, la probabilité se trouve entre zéro et cent. Impossible aussi de ne pas imaginer un scénario où s'accumule une série d'incidents improbables mais qui, mis bout à bout, conduisent à une catastrophe. La réaction des familles des victimes de porter l'affaire devant les juges est bien compréhensible et légitime. Le travail des experts apportera t-il des réponses à leurs questions et permettra t-il de déterminer des responsabilités ?

> Air France diffère l’ouverture de Paris-Tripoli

(source pros du tourisme) 24 février - Initialement prévue le 29 mars 2011, l'ouverture de la ligne Paris-Tripoli par Air France a été reportée à une date indéterminée, en raison des troubles agitant la Libye.

Les équipes d'Air France suivent la situation en permanence et adapteront le cas échéant leur programme de vols en fonction de l'évolution de cette situation, précise la compagnie. Air France avait annoncé le 11 janvier la réouverture de cette liaison, qui avait été fermée après l'attentat contre un avion de la compagnie UTA en 1989. De leur côté, Alitalia, Lufthansa et Austrian Airlines ont annoncé suspendre tous leurs vols vers la capitale libyenne, en attendant que la situation se pacifie.

Mon commentaire : Cette nouvelle ligne pourrait coïncider avec l'arrivée de nouveaux, et on l'espère, de plus démocratiques dirigeants. Ce sont tous les vœux qu'on formule pour cette ouverture.

> 406 passagers d'Air France bloqués pendant plus de deux jours à la Havane

(source AFP) 24 février - Quelque 400 passagers sont restés bloqués plus de deux jours à La Havane après que leur avion, de la compagnie Air France, eût été endommagé au sol par un escabeau de l'aéroport, a-t-on appris jeudi auprès d'un porte-parole du transporteur français.

Mon commentaire : Je continue d'insister, au Conseil d'administration et au Comité d'Audit d'Air France-KLM, pour qu'on accorde davantage d'attention au problème des "dommages avion", bien trop nombreux. A leur cout financier, il faut ajouter une détérioration de l'image de la compagnie, difficile à évaluer, mais bien réelle puisque les média se font l'écho des déboires des passagers.

> Alitalia 2010 : perte nette de 168 millions d'euros (2009 : -326 M€) Objectif confirmé

Milan (awp/afp) 25 février - La compagnie aérienne italienne Alitalia a quasiment divisé sa perte nette par deux en 2010 à 168 millions d'euros contre 326 millions en 2009 et a confirmé son objectif d'atteindre l'équilibre opérationnel cette année, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.

Le groupe a par ailleurs dépassé son objectif d'une division par deux de sa perte opérationnelle car cette dernière a été réduite à 107 millions d'euros contre 274 millions en 2009. Le chiffre d'affaires a augmenté de son côté de 14,1% à 3,225 milliards d'euros tandis que le nombre de passagers transportés par la compagnie a progressé de 7,4% à 23,4 millions.

Le chiffre d'affaires du groupe a été tiré par les liaisons intercontinentales et internationales qui ont respectivement enregistré une croissance de 32,9% et 15,3%.

(...) Le groupe a confirmé son objectif de revenir à l'équilibre opérationnel cette année malgré l'augmentation des prix du carburant qui frappe le transport aérien. La dette du groupe a par ailleurs légèrement reculé à 839 millions contre 847 millions fin 2009.

Le coefficient moyen de remplissage des avions a progressé de 5,5 points en 2010 à 70,5%. Alitalia, qui était au bord de la faillite en 2008, a été reprise par une alliance de grands patrons italiens et fusionnée avec Air One, la deuxième compagnie de la péninsule. La compagnie a démarré son activité sous sa nouvelle forme le 13 janvier 2009, au lendemain de l'annonce de son alliance avec Air France-KLM qui a pris une part de 25% de son capital (...).

Newsletter du CIRENA

Conflans (source Cirena), 24 février - Suite aux « Rencontres du Grand Roissy », le CIRENA avait exprimé dans un communiqué ses espoirs de voir enfin la situation des survolés du nord-ouest francilien s’améliorer durablement par l’adoption d’un certain nombre de mesures.

Force est de constater aujourd’hui que les propositions de l’Etat sont très loin de ce que le CIRENA était en droit d’attendre et que les espoirs des survolés du nord-ouest francilien se sont transformés, une fois de plus en désillusion :

- la plupart des mesures annoncées ne concernent que la période 0h – 5h., soit moins de 4% du trafic. Pour le CIRENA, comme pour l’OMS, une nuit de sommeil doit durer huit heures d’affilée ;

- les avions les plus bruyants seront interdits de circulation entre 22 heures et 6 heures mais la norme retenue par l’administration (10 EPNdb) est très en deçà de celle préconisée par l’ACNUSA (13 EPNdb) ;

- aucun calendrier n’a été fixé concernant la mise en oeuvre de la descente continue, procédure d’atterrissage de moindre nuisance que préconise l’ACNUSA depuis des années et que nous réclamons avec force à partir d’une altitude minimum de 1800 mètres ;

- les modifications de trajectoires, induites par le relèvement de 300 mètres d’altitude, et imposées par la DGAC, ne tiennent absolument pas compte des trois propositions présentées par le CIRENA et les associations, à l’ACNUSA, au Ministère des Transports et à la DGAC.

Elles vont entraîner une augmentation importante du nombre de survols de nos communes. Une fois de plus les populations et les associations sont méprisées par la DGAC qui fidèle à son habitude passe en force, sans tenir compte de leur avis. Aucune étude complémentaire, aucune réponse n’a été donnée aux associations en réponse à leurs 3 propositions.

Le CIRENA appelle tous ses adhérents à participer à l’enquête d’utilité publique, en allant dénoncer dans les registres se trouvant dans les mairies de leurs domiciles, les modifications de trajectoires inadmissibles que va subir notre région (...)

Le CIRENA dont les représentants ont joué le jeu du dialogue et de la concertation avec l’Administration ces deux dernières années, constate que tous ses efforts n’ont servi à rien et manifeste son indignation. Le CIRENA conteste la volonté de l’Etat de vouloir faire de Roissy le premier aéroport européen par une augmentation sans limite de son activité au détriment de la santé, de la qualité de vie et du patrimoine des franciliens.

Il réclame l’application immédiate de trois mesures de bon sens :

- arrêt des vols de nuit de 23h à 7h ;

- rehaussement des altitudes sans nuisances supplémentaires et mise en oeuvre de réelles procédures d’atterrissage de moindres nuisances.

- plafonnement à 500.000 du nombre des mouvements annuels à Roissy et élimination accélérée des avions les plus bruyants.

Le CIRENA fera connaître dans un communiqué ultérieur les formes d’action qu’il compte entreprendre contre ce coup de force inacceptable de la DGAC.

Mon commentaire : Priorité est donnée à l'activité économique sur la qualité de vie des riverains qui, malgré des années de lutte, ont bien du mal à faire entendre leurs voix !

> Air Portugal, Finnair dans le viseur d'IAG (BA+Iberia)

(source Reuters) 21 février - International Airlines Group (IAG), né de la fusion de British Airways et d'Iberia, cherchera des acquisitions de compagnies aériennes européennes de taille modeste avant de s'engager dans de grosses opérations.

Selon le directeur général d'IAG Willie Walsh, British Airways et Iberia ont établi une liste de douze cibles potentielles. IAG se veut le fer de lance de la consolidation mondiale du secteur aérien en intégrant à son réseau des transporteurs d'Asie et d'Amérique latine, mais les grandes manœuvres devraient commencer en Europe. "La première compagnie à rejoindre IAG sera très probablement européenne, simplement pour des raisons de réglementation" (...).

Le secteur aérien est l'un des plus réglementés en ce qui concerne la limitation des participations détenues par des investisseurs étrangers. Les législations de l'Union européenne, des Etats-Unis et de l'Australie compliquent les fusions entre compagnies locales et étrangères,(...).

Les Etats hongrois, polonais, tchèque, scandinaves et portugais ont déjà fait savoir qu'ils souhaiteraient céder leurs participations dans leurs compagnies aériennes nationales, et des analystes perçoivent Air Portugal (TAP) comme la meilleure affaire pour IAG compte tenu de l'attractivité de son réseau de vols long-courriers. "Air Portugal est leader en capacité pour les liaisons de l'Europe vers le Brésil, qui est un marché en forte croissance", note Andrew Lobbenberg, analyste chez RBS. "Il dispose également d'un portefeuille de dessertes en Afrique vers les anciennes colonies portugaises, qui sont désormais des marchés haut de gamme pour les voyages, l'Angola notamment." Une éventuelle fusion entre la première compagnie brésilienne, TAM Linhas Aereas et la chilienne LAN - qui donnerait naissance au premier groupe aérien d'Amérique latine si les autorités donnent leur feu vert - accélérerait la nécessité pour IAG de gagner des parts de marché dans cette région à forte croissance. "Dans tous les cas, le réseau brésilien de TAP serait très utile dans le portefeuille d'IAG", ajoute Andrew Lobbenberg.

DÉVELOPPEMENT VERS L'ASIE ?

Si IAG était contraint d'attendre pour obtenir ces dessertes brésiliennes lucratives, des analystes estiment qu'il pourrait se tourner vers une compagnie desservant le monde entier, comme la finlandaise Finnair avec laquelle il est déjà en partenariat. IAG se place en cinquième position pour les voyages reliant l'Europe à l'Asie avec une part de marché d'environ 5%, et pourrait s'intéresser aux liaisons long-courriers de Finnair vers l'Asie, qui représentent quasiment deux tiers du chiffre d'affaires de la compagnie finlandaise.

"Les liaisons vers cette région (l'Asie) dépasseront bientôt celles vers l'Atlantique Nord en termes de sièges/kilomètre", commente Andrew Evans, analyste chez Nomura. "En Europe, son partenaire Finnair a un avantage géographique naturel pour desservir le marché de l'Asie du Nord compte tenu des couloirs aériens, mais il manque d'un vaste marché point à point (c'est-à-dire sans escale)", ajoute-t-il (...).

> IAG (BA/Iberia) 2010 : retour au vert, bénéfice combiné de 100 millions

Londres (source awp/afp) 25 février - Le groupe aérien hispano-britannique International Airlines Group (IAG), né de la fusion de British Airways et Iberia, a annoncé vendredi avoir renoué avec les bénéfices en 2010 (...).

Le nouveau groupe a indiqué qu'il avait dégagé un bénéfice net combiné pro forma de 100 millions d'euros, contre une perte de 777 millions en 2009, sur un chiffre d'affaires en hausse de 10% à 14,8 milliards. Ces résultats combinés ont été calculés comme si la création d'IAG avait été réalisée dès l'an dernier. Ce retour dans le vert s'explique par un rétablissement simultané des comptes de la compagnie aérienne britannique British Airways (BA) et de sa partenaire espagnole Iberia, qui ont fusionné en janvier au sein d'IAG. Elles ont toutes deux bénéficié de la reprise du trafic aérien après la crise économique et financière, et de réductions de coûts tous azimuts.

Dans le détail, BA a dégagé un bénéfice net de 170 millions de livres sur son exercice 2010 (...) contre une perte de 425 millions sur l'exercice antérieur (...).

De son côté, Iberia a dégagé un bénéfice net de 89 millions d'euros en 2010, contre une perte de 273 millions un an plus tôt.

Concernant les perspectives, IAG, qui a décidé de ne pas payer de dividendes à ses actionnaires au titre de l'exercice 2010, a indiqué que ses vols d'affaires long-courrier restaient "solides", particulièrement en première classe.

En revanche, le segment des vols courts en Europe reste "hautement concurrentiel", a indiqué IAG, une allusion à la concurrence acharnée que les compagnies à bas coût, comme Ryanair et easyJet, livrent aux compagnies classiques (...).

Par ailleurs, IAG a dit surveiller attentivement "l'impact de l'instabilité au Moyen-Orient sur les prix des carburants" (...).

> IAG (BA/Iberia) envisage le rachat d’une compagnie low-cost

(source deplacements pro) 24 février - Le géant IAG, né de la fusion entre British Airways et Iberia, prévoit d’acquérir une compagnie low-cost, d’après des propos du CEO de la compagnie britannique relayés par Bloomberg.

Un tel développement permettrait d’alimenter le réseau court courrier du groupe, et de le consolider. On ne prête qu'aux riches ?

Près de deux mois après l’officialisation de la fusion entre British Airways et Iberia, les responsables du groupe songent à son développement. Nous avons parlé d'un projet vers Finnair et Air Portugal, mais ce ne serait pas tout. Tandis que les rumeurs circulent sur un possible rachat de Virgin Blue par Air France-KLM, IAG ne compte pas rester sur la touche. C’est en tous cas ce qu’indiquent les propos de Willie Walsh relayés mardi par Bloomberg. « Nous ne voyons pas pourquoi cela n’arriverait pas » prévient le CEO de British Airways au sujet de l’acquisition d’une compagnie low-cost.

Mon commentaire : Ce projet de rachat, s'il existe, pourrait concerner Air Berlin, troisième compagnie low cost européenne, qui a choisi d'intégrer l'alliance OneWorld.

> Air Austral fait escale en Asie : destination Star Alliance ?

(source deplacementspro) 27 février - Air Austral et Thaï Airways ont présenté ce vendredi un accord commercial, qui permettra à la compagnie réunionnaise de proposer des billets vers 35 destinations en Asie, via Bangkok (...). Air Austral assurera des liaisons vers Bangkok à partir du 2 avril 2011, et étendra ainsi son offre à 35 destinations asiatiques, notamment en Chine, au Japon, et en Thaïlande. La compagnie réunionnaise desservira ces nouvelles destinations avec ses propres appareils, via une escale dans la capitale thaïlandaise.

D’après les informations qui circulent au sein de la compagnie, Air Austral pourrait également rejoindre les rangs du réseau Star Alliance à partir du mois de mai 2012, aux côté de United Airlines et Lufthansa.

Mon commentaire : Air Austral est un rude concurrent d'Air France sur les lignes Paris/Réunion où elle est désormais première compagnie. Son ralliement à Star Alliance n'est-il qu'une rumeur ?

> Lufthansa achèterait 30 A320 Neo

(source Reuters) 24 février - La compagnie aérienne allemande Lufthansa pourrait commander à Airbus une trentaine d'exemplaires de son nouveau modèle A320 Neo, plus économe en carburant, soit un contrat de quelque 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros), selon l'agence Bloomberg qui cite des sources au fait de la situation. Les négociations entre la deuxième compagnie aérienne européenne et la filiale d'EADS pourraient être finalisées d'ici un mois, précise Bloomberg (...).

 Lufthansa est l'une des compagnies aériennes à avoir publiquement soutenu le projet d'Airbus, dévoilé en décembre, de développer une nouvelle version de son A320 avec un moteur à la pointe de la technologie permettant d'économiser 15% de carburant.

Mon commentaire : De son côté, Air France-KLM aurait préféré le lancement d'un avion moyen-courrier réellement nouveau. Mais les technologies ne sont pas encore disponibles et les constructeurs d'avions et de moteurs hésitent à engager les milliards nécessaires à son développement.

> Lufthansa et ANA visent une coentreprise pour les vols entre le Japon et l’Europe

(source deplacements pro) 24 février - La compagnie All Nippon Airways a dévoilé ce mercredi un plan de joint-venture avec Lufthansa, qui oncernera les vols entre le Japon et l’Europe. ANA annonce avoir déjà déposé un dossier auprès du gouvernement japonais (...). Les deux partenaires du réseau Star Alliance, déjà associés sur un partage de codes, veulent donc aller plus loin (...).

> La Charente réclame plus d'un million à Ryanair

(source charente libre) 22 février - Le syndicat mixte de l'aéroport de la Charente attaque en justice la compagnie Ryanair. Il lui réclame un million d'euros pour son départ précipité du ciel charentais (...).

Michel Boutant, le sénateur et président PS du conseil général de la Charente, n'est pas à court de flèches acides à décocher en direction de Ryanair, (...) qui a déserté le tarmac de l'aéroport de Brie-Champniers après avoir essoré quelques centaines de milliers d'euros de subventions publiques.

(...) Après avoir répété pendant de longs mois qu'il envisageait d'attaquer en justice Ryanair pour «rupture de contrat», Michel Boutant est finalement passé à l'acte en toute discrétion.

Si Michel Boutant est le premier élu à avoir fermé son portefeuille au nez de Ryanair, la compagnie irlandaise n'en finit pas, depuis, de hérisser le poil des collectivités de tous horizons. Et pas qu'en France. En fin de semaine, Ryanair claquait la porte de l'aéroport de Barcelone, jugé trop coûteux.

Conséquence en Poitou-Charentes: la ligne Poitiers-Barcelone (...) disparaît des radars (...). La semaine dernière toujours, c'était au tour de la CCI de Pau de dire bye-bye aux avions irlandais. Plus question de payer 1,4 million d'euros d'aides annuelles à Ryanair. «On ne peut plus être l'otage de Ryanair qui exerce un diktat permanent», disait le président de la CCI de Pau (...). Nuance stratégique par rapport à la méthode charentaise: l'aéroport de Pau a d'abord attiré sur son tarmac une compagnie danoise, ainsi que la compagnie low-cost Flybe et la filiale d'Air France, City Jet, avant de renvoyer Ryanair de son espace aérien.

En Charente, il n'y avait pas de plan B. Le projet City Line aurait pu en être un. Il a coûté 50 000 euros à la CCI et aucun avion de la compagnie helvetico-hongroise ne s'est jamais posé en Charente. Sur la stratégie employée, Michel Boutant confesse un regret: «Nous avons été les premiers à nous opposer à Ryanair et on a essuyé les plâtres. Sur ce dossier, nous sommes les cobayes. Honnêtement, je ne pensais pas qu'ils allaient partir du jour au lendemain alors que nous avions déjà déboursé 700 000 euros. Ils étaient payés pour un travail qu'ils n'ont pas fait. C'est scandaleux, c'est une position de malotrus.»

La convention liant le Syndicat mixte de l'aéroport de la Charente (Smac) à Ryanair a été signée en 2007. Elle prévoyait que le conseil général de la Charente verserait à la compagnie irlandaise des aides marketing d'un montant de 400 000 euros en 2008, 300 000 en 2009 et 225 000 en 2010. En contrepartie, Ryanair devait assurer pour cinq ans (2008-2012) la liaison Angoulême-Londres d'avril à octobre. Décembre 2009: Ryanair exige une rallonge de 175 000 euros et menace de cesser toutes ses liaisons en cas de refus. Le bras de fer s'engage (...).

Pour rompre le contrat, Ryanair dénonce la rupture d'une clause de confidentialité par les élus charentais. En clair : Michel Boutant n'aurait pas respecté le contrat liant les parties en exposant publiquement les exigences financières nouvelles de la compagnie.

L'actualité boursière

> Air France-KLM : Crédit Suisse abaisse l'objectif, carburant

(source cercle finance) 22 février - (...) Si le titre est toujours conseillé à 'surperformance', l'objectif de cours associé est sérieusement abaissé de 18,80 à 15,30 euros, soit un potentiel de hausse réduit à 3,5 euros environ, contre 6,5 euros précédemment. D'une manière générale, 'les craintes sur les surcapacités aériennes sont excessives', indique la note de recherche. 'Les capacités estivales de transport aérien sont en ligne avec leur tendance historique (...) et nous sommes confiants dans le fait que la hausse du kérosène va provoquer une baisse de capacités', indique la note de recherche.

Cependant, 'le prix des carburants a monté' (...). De plus, Air France-KLM est dans une situation particulière : le groupe avait récemment déçu quant aux comptes de son 3ème trimestre. Les analystes ont donc réduit leurs prévisions : ainsi, le résultat d'exploitation de 2010/2011 est maintenant attendu à 95 millions d'euros, contre 505 millions précédemment, et celui de 2012 à 724 millions contre 1.053 millions d'euros.

La prévision de bénéfice par action (BPA) reste de - 3,73 euros pour l'exercice qui se termine fin mars 2010. Mais celle de l'exercice 2011/2012 chute de 0,88 à 0,01 euro, et celle de 2012/2013 de 1,30 à 0,68 euro. C'est ce qui explique la réduction de l'objectif de cours.

A court terme, le titre Air France-KLM devrait rester sous pression, notamment en raison des tendances de la demande et d'une saison transatlantique estivale qui devrait s'annoncer peu encourageante. Cependant, le groupe vient de lancer une coentreprise prometteuse avec le transporteur chinois China Southern. 'Nous nous attendons à ce que le titre suscite un regain d'intérêt à partir de l'été', pronostique Crédit Suisse.

> Air France-KLM : Morgan Stanley dégrade

(source cerclefinance.com) 24 février - Morgan Stanley dégrade sa recommandation sur Air France-KLM de 'surpondérer' à 'pondérer en ligne' et son objectif de cours de 19,9 à 14,2 euros, en réaction aux résultats de troisième trimestre fiscal de la compagnie aérienne. 'Les conditions météorologiques, les problèmes géopolitiques et les capacités concurrentielles sont responsables de chiffres de troisième trimestre et de prévisions pour l'exercice plus faibles que prévu', indique l'intermédiaire.

Le courtier s'attend à ce que la croissance des rendements passagers, de 9% sur le trimestre écoulé contre 17% au précédent, continue de ralentir au quatrième trimestre à un taux à un chiffre. Néanmoins, Morgan Stanley salue le contrôle des coûts, avec une hausse du coût unitaire de 1,4% seulement, et une position de couverture de carburant meilleure que prévu  

Fin de la Revue de Presse

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000

(gratuit à partir d'un fixe en France)

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 11,87 € le vendredi 25 février. La publication de nos résultats du 3^ème trimestre, inférieurs aux prévisions des analystes, a fait chuter l'action AFKL. La baisse s'est amplifiée du fait des tensions géopolitiques, en particulier à la suite de la hausse du carburant qu'elles entrainent.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL a baissé d'environ un euro et demi à 16,06 € en quelques semaines.

Le baril Brent (mer du nord) monte à 114 $. Ce prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente.

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes :

Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale d'AF ou AF-KLM - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos collègues m'a communiqué votre adresse.

Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6307 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse