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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°281, lundi 11 avril 2011,

La Revue de Presse du lundi...

 

> Le Japon pèse sur le trafic d’Air France-KLM (+1%)

 

(source lefigaro) 8 avril - Le trafic passager s’est tassé en mars (+1%), affecté par le Japon et l’instabilité politique au Moyen-Orient et en Afrique.

Le groupe mise sur la bonne tenue des réservations pour cet été. Après le volcan islandais l’année dernière, Air France-KLM subit une nouvelle fois les conséquences des aléas météorologiques et naturels. Le mois dernier, le séisme suivi d’un tsunami puis d’une crise nucléaire au Japon a pesé sur le trafic passager de la compagnie aérienne.

Sur le mois de mars, la croissance du trafic passager (80% du chiffre d’affaires du groupe), n’a pas dépassé les 1%, contre une progression de 4,9% en février 2011. Alors que les capacités de transport de la compagnie aérienne affichent une augmentation de 3,5%, le coefficient d’occupation baisse mécaniquement de 1,9% sur un an, à 78,6%, a précisé le groupe.

Reprise des vols directs vers Tokyo

Par zones géographiques, le réseau Asie a reculé au mois dernier (-0,2%). «La bonne tenue des recettes unitaires sur les réseaux Asie hors Japon, Amérique Latine et Caraïbes et Océan Indien n’a pas totalement compensé la baisse enregistrée sur les réseaux difficiles» explique en effet Air France-KLM. Dans la zone Afrique et Moyen-Orient, la baisse est encore plus marquée (-5,1%). Les évènements tunisiens et égyptiens, et actuellement ivoiriens pèsent sur l’activité. Depuis le 1er avril, la compagnie a suspendu tous ses vols vers Abidjan. Aujourd’hui encore, la liaison n’est pas rétablie. Par contre, Air France a annoncé jeudi qu’elle reprendrait des vols directs vers Tokyo, alors que jusque là, les vols vers l’Archipel faisaient escale à Séoul.

Stabilité de l’activité cargo

À Paris, ces chiffres ont déçu, le titre reculant de 0,82%, à 11,53 euros, dans un marché haussier. Ce trafic ralenti doit néanmoins être mis en regard d’un mois de mars 2010 ayant marqué le début de la reprise de l’activité pour Air France-KLM. À l’époque, le trafic passager avait progressé de 4,7%. Malgré cet effet de base défavorable, le groupe continue donc de voir son trafic augmenter. Toutefois, la recette unitaire au siège kilomètre offert a reculé sur un an.

À noter par ailleurs que l’activité cargo, qui regroupe les activités de fret d’Air-France-KLM, s’est maintenue (12% des ventes) «malgré les crises». Le trafic n’a reculé que de 0,3%, pour des capacités en hausse de 2,9% a précisé le groupe. Air France-KLM, qui publiera ses résultats annuels le 18 mai prochain ne devrait pas communiquer jusqu’à cette date sur les pertes liées à ces troubles internationaux. D’autant que la situation politique encore incertaine aujourd’hui rend difficile un chiffrage précis des conséquences financières. Seule l’Association du transport aérien international (IATA) a détaillé mi-mars l’exposition des compagnies aériennes nationales au Japon, précisant que la France arrivait en 7e position, devant tous les autres pays européens.

La direction se veut néanmoins optimiste pour le début de l’exercice 2011-2012; entamé le premier avril dernier. «Les réservations pour la saison été restent de qualité tant en termes de volume que de recettes» estime la compagnie aérienne, sans donner de précisions chiffrées.

 

> AF 447 : l'épave retrouvée livre ses premiers indices

 

(source produtourisme) 4 avril - Détectée une première fois samedi, identifiée dimanche soir grâce aux photos ramenées par les robots Remus équipés de sonars, l'épave du Rio-Paris a été retrouvée dans l'Atlantique au nord de la dernière position connue de l'Airbus A330 d'Air France qui avait disparu le 1er juin 2009.

(...) Par 3 900 mètres de fond, l'avion repose, par chance, sur une plaine abyssale. Le fond semble être de vase ou de sable. La position générale de l'épave corrobore l'analyse du BEA selon laquelle l'avion aurait touché la mer en ligne de vol avec une assiette légèrement positive.

"Dans un premier temps, nous allons géo-référencer tous les débris avec les photos, explique Alain Bouillard, directeur de l'enquête au BEA (...)" C'est une véritable mosaïque à reconstituer très utile pour la connaissance de l'accident. Simultanément, un appel d'offre a été lancé, qui doit être rendu dès jeudi, pour choisir le navire qui ira repêcher l'épave.

Pour le BEA, c'est une opération de routine ou presque. L'enquêteur technique français a déjà coordonné la récupération des épaves du charter de Charm el-Cheikh, du crash du Twin Otter de Moorea en Polynésie et de l'A310 de Yemenia près des Comores.

"Notre priorité, c'est de récupérer les enregistreurs de vol puis de les analyser", martèle Jean-Yves Troadec, directeur du BEA. En fonction des données obtenues (ou de la non-lecture des boîtes noires), d'autres pièces seront remontées, notamment d'autres présentes à bord de l'avion.

Les robots de relevage travaillent en direct grâce à des caméras HD qui permettent à l'opérateur à bord du navire de télécommander les bras, de découper des pièces et même d'attacher les plus lourdes au câble d'une grue. Des corps qui pourront être identifiés ultérieurement par les techniques de médecine légale, ont été aperçus sur les photos et seront remontés également.

Le BEA confirme qu'il sortira un rapport définitif sur le crash de l'AF447 à la fin de cette année et semble confiant dans ce calendrier.

 

> Rio-Paris : la zone de l'épave d'Air France avait été explorée après le crash

 

(source AFP) 8 avril - La zone où l'épave du vol Air France AF 447 a été localisée dimanche avait été explorée dans les jours qui ont suivi l'accident survenu en mer au large du Brésil le 1er juin 2009, a indiqué vendredi le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'enquête technique.

Mon commentaire : Il faudra comprendre pourquoi les balises émettrices n'ont pas été repérées lors de la première campagne de recherche. Dans 5% des cas, elles ne fonctionnent pas après un crash.

 

> Crash Rio-Paris : un navire de Brest pour repêcher les débris de l'avion

 

(source ouestfrance) 9 avril - Le navire +Ile de Sein+ de la société Alcatel-Lucent Submarine Networks, équipé d'un robot téléguidé de la société (américaine) Phoenix International, est pressenti pour assurer la cinquième phase des opérations maritimes relative à l'enquête sur l'accident de l'A330, vol AF 447«, indique le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargé de l'enquête technique.

"L'Ile de Sein" est un navire spécialisé doté d'équipements spéciaux pour la pose de câbles par 6.000 mètres de profondeur. «Ce navire, habituellement basé à Brest, se trouve actuellement aux Canaries où il effectuait une mission pour un client», Alcatel-Lucent tient ce bateau "à l'entière disposition de l'Etat français pour cette opération. Nos équipements nous permettront de soulever jusqu'à 10 tonnes. Nous avons déjà effectué ce type d'opération en Egypte", a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que le robot ROV est un petit sous-marin guidé par ordinateur capable d'intervenir à 4.000 mètres de profondeur. La mission de repêchage, d'un coût de plusieurs millions d'euros, "sera dirigée par le BEA et financée par l'Etat français", a rappelé le bureau d'enquêtes dans un bref communiqué. 15.000 clichés du champ de débris de l'accident avaient été pris par les Remus, ces petits sous-marins utilisés lors de la dernière opération sous-marine qui avait permis de localiser l'épave (...).

Les autorités françaises prévoient maintenant d'engager une délicate opération de repêchage de l'épave et des corps des victimes d'ici un mois (...).

 

> Air France-KLM : bientôt une ligne Paris-Le Cap

 

(source cerclefinance) 6 avril - A partir du 3 novembre 2011, Air France desservira Le Cap (Afrique du Sud) au départ de Paris-Charles de Gaulle, à raison de 3 fréquences hebdomadaires. Les vols seront assurés en Boeing 777-200 d'une capacité totale de 309 sièges, équipés de 35 sièges en cabine Affaires, 24 sièges en cabine Premium Voyageur et 250 sièges en cabine Voyageur.

Cette ouverture de ligne s'inscrit dans une dynamique de croissance d'Air France et de KLM sur le continent africain, avec 4 nouvelles destinations en 2011 : Freetown (Sierra Leone), Monrovia (Libéria), Bata (Guinée Equatoriale) et Le Cap.

 

> Air France-KLM : Renouvelle sa ligne de crédit syndiqué pour un montant de 1,06 Md€

 

(source Tradingsat.com) 5 avril - Air France vient de signer auprès de 14 banques internationales un contrat de crédit revolving d'un montant de 1.060.000.000 euros et d'une durée de cinq ans. Tirant profit des conditions actuellement favorables du marché, Air France a procédé, le 4 avril 2011, au refinancement anticipé de sa ligne de crédit syndiqué qui expirait en avril 2012.

Cette nouvelle ligne de crédit, d'une durée de cinq ans, permettra à Air France de bénéficier d'un outil de financement flexible lui permettant d'optimiser sa trésorerie.

Le syndicat se compose de 14 banques de premier plan parmi lesquelles cinq françaises, deux britanniques, deux allemandes, deux américaines, une espagnole, une japonaise et une chinoise.

Les sociétés Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, Ltd., BNP Paribas, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Crédit Mutuel-CIC, HSBC France, Natixis, Royal Bank of Scotland plc et Société Générale Corporate & Investment Banking se sont vues confier le rôle de Bookrunners et la qualité d'Arrangeurs Mandatés (....). Le Groupe Air France-KLM dispose de trois lignes de crédit pour un montant total de 1,84 milliard d'euros.

Mon commentaire : Les taux d'intérêt sont au plus bas aujourd'hui. Ils ne peuvent que remonter à terme. Notre groupe a bien fait de négocier par anticipation le renouvellement de sa ligne de crédit.

 

> Air France KLM veut être exemplaire en matière de développement durable

 

(source Boursier.com) 5 avril - Air France et KLM indiquent aujourd'hui que leurs engagements pris pour réduire leurs émissions de CO2 sont plus que jamais d'actualité, en cette semaine du Développement Durable.

"L'ambition du Groupe est d'être exemplaire en matière de développement durable pour le secteur aérien, et tous les moyens sont mis en oeuvre pour atteindre cet objectif", explique Air France. En développant des nouvelles compétences comme l'éco-conception ou la valorisation des produits en fin de vie, Air France explique chercher à réduire de façon pertinente l'impact environnemental de son offre de service avec une exigence de qualité qui demeure inchangée.

"L'éco-conception consiste à développer des produits en tenant compte d'une triple composante : leur valeur ajoutée pour le client, leur impact écologique, et le gain pour l'entreprise. Des formations à l'éco-conception sont aujourd'hui réalisées en collaboration avec des analystes de cycle de vie, dans tous les domaines d'Air France : marketing, achats, maintenance...", ajoute la compagnie.

Près de 50% des experts métiers sont aujourd'hui formés, précise Air France. "L'objectif est de généraliser cette sensibilisation, afin d'amener la compétence au sein de l'entreprise". Le Groupe indique que le fauteuil court-courrier, mis en place dès janvier 2010 est un exemple abouti d'éco-conception : "sur toute la flotte court-courrier, il offre davantage de confort et d'espace aux passagers, tout en étant plus léger, donc plus économe en carburant".

Le Groupe ajoute que la réduction des émissions de CO2 passe aussi largement par une gestion pointue de la flotte. Ainsi la flotte d'Air France, d'un âge moyen de 9,6, est, selon le Groupe, "l'une des flottes les plus modernes et les plus rationnelles du secteur".

La compagnie indique investir en permanence pour la moderniser, et là encore offrir un meilleur confort à ses passagers tout en respectant ses engagements de développement durable et en réalisant des économies d'énergie.

Mon commentaire : Il reste des marges de progrès, notamment en matière de consommation de carburant.

 

> Air France KLM : le nouveau siège Affaires long-courrier plébiscité par les passagers

 

(source Boursier.com) 29 mars - Depuis décembre dernier, Air France propose progressivement sur son réseau long-courrier une nouvelle cabine Affaires équipée d'un fauteuil "full sleep", plus long, plus large et spacieux dont l'architecture a été entièrement repensée pour apporter plus de confort.

Après trois mois d'exploitation et une étude menée auprès des clients de la compagnie, ce nouveau siège Affaires long-courrier est plébiscité par 97% d'entre eux qui jugent le confort du nouveau fauteuil pour dormir de "bon" à "excellent".

Les commentaires positifs portent principalement sur la qualité du sommeil durant le voyage, sa position horizontale mais aussi sur la place pour les jambes. Inaugurés le 8 décembre 2010 entre Paris-Charles de Gaulle et New York-Newark, les nouveaux sièges Affaires long-courrier équiperont 26 appareils dès l'été 2011.

Au vu de ces résultats positifs, Air France a décidé d'accélérer le déploiement de ces sièges en équipant 63 appareils d'ici à l'été 2012.

 

> Air France-KLM : un A380 entre Paris et San Francisco cet été

 

(source cerclefinance) 11 avril - (...) Air France effectuera une liaison quotidienne entre Paris et San Francisco en Airbus A380, du 6 juin au 4 septembre 2011. Pour la période estivale, Air France offre ainsi l'opportunité à ses clients de découvrir la côte ouest des Etats-Unis à bord de ce très gros porteur, équipé de 538 sièges, répartis en trois classes : 9 sièges La Première, 80 sièges Affaires et 449 sièges Voyageur. Avec l'A380, Air France explique disposer d'un appareil ' lui permettant de poursuivre l'amélioration du service offert à la clientèle tout en étant économiquement plus efficace ' (...).

 

> easyJet : hausse de 12% du trafic passager en mars

 

(source Cercle Finance) 6 avril - easyJet indique avoir transporté 4,44 millions de passagers le mois dernier, contre 3,96 millions de personnes en mars 2010, soit une augmentation de 11,9%. Son coefficient d'occupation est ramené à 86,9%, contre 87,5% un an plus tôt, soit une dégradation de 0,6 point (...).

 

> IAG : bond du trafic de 8,8% en mars

 

(source Boursier.com) 5 avril - IAG fait état d'une hausse de 8,8% de son trafic passagers au mois de mars à 13,247 Milliards de "Revenue Passenger Kilometers" tandis que le coefficient d'occupation recule de 1,9 point de pourcentage à 75%. Le nouveau groupe constitué du rapprochement entre Iberia et British Airways précise avoir transporté 4,165 millions de personnes, soit 6,3% de plus qu'en mars 2010.

 

> Lufthansa : très légère hausse du nombre de passagers en mars (+0,5%)

 

 Berlin (source awp/afp) 11 avril - Le groupe aérien allemand Lufthansa, qui fédère la compagnie du même nom, Swiss, Austrian Airlines et BMI, a annoncé lundi une légère hausse du nombre de ses passagers sur un an en mars, un mois affecté par la catastrophe au Japon et les troubles en Afrique du Nord.

Le groupe a transporté le mois dernier 8,16 millions de passagers, 0,5% de plus qu'en mars 2010, un taux sans commune mesure avec les progressions enregistrées ces derniers mois.

En février, la hausse sur un an s'affichait à plus de 13%, en janvier à près de 12%. "Les événements au Japon et les troubles persistants en Afrique et au Moyen-Orient" ont joué un rôle dans cette évolution, selon un communiqué de Lufthansa, dont le taux de remplissage a accusé le coup avec une baisse de 5,3 points à 73,5%.

Juste après le tremblement de terre qui a ravagé le Japon le 11 mars, Lufthansa avait redirigé ses vols à destination de Tokyo vers d'autres villes, mais les a repris plus tôt que prévu, le 24 mars. En mars, les compagnies Lufthansa et Swiss ont augmenté leur nombre de passagers, tandis qu'Austrian Airlines, rachetée l'an dernier, la low-cost Germanwings et la britannique BMI affichent un recul.

Les activités de fret de la filiale Lufthansa Cargo ont continué à bien se comporter, avec une hausse de près de 18% sur un an des volumes transportés, à 183.000 tonnes.

 

> British Airways augmente à nouveau sa surcharge kérosène

 

(sourceLa Tribune.fr) 5 avril - Pour la troisième fois en quatre mois, la compagnie relève ses prix sur les vols long-courriers. British Airways relève pour la troisième fois en quatre mois sa surcharge kérosène sur ses vols long-courriers. Cette augmentation qui vise à compenser l'envolée du prix du baril, varie entre 10 et 20 livres (11,3 à 20,6 euros) selon les billets.

Elle s'élève à 85 livres pour un vol aller simple en classe économique de moins de neuf heures, à 145 livres pour un trajet en classe affaires ou première classe de plus de neuf heures. Malgré les risques que font peser ces hausses de prix sur la demande, British Airways a fait état d'une hausse de trafic passagers (mesuré en passagers kilomètres transportés) de 8,8% en mars par rapport au même mois de l'année dernière, alors que son coefficient d'occupation a baissé de 1,9 point, à 75%.

 

> Air Caraïbes et Corsairfly ensemble sur la ligne Paris-Saint-Martin

 

(source deplacements pro) 11 avril - Air Caraïbes et Corsairfly ont signé jeudi un accord de partenariat commercial sur le développement de la ligne Paris-Saint-Martin.

L’objectif faire face à la demande en constante augmentation sur cette ligne. Il s’agit avant tout d’un accord historique entre les deux compagnies françaises. A partir de jeudi, les passagers d'Air Caraïbes pourront prendre les vols de Corsairfly et inversement. A l’heure actuelle l’offre commune concerne 1300 sièges par semaine sur la destination avec des vols le jeudi, le samedi et le dimanche.

Dans un contexte économique encore fragile, les deux compagnies ont trouvé une parade pour limiter leur coûts. Ce premier partenariat commercial du genre devrait favoriser le développement de l'offre proposée aux clients de Corsairfly et d'Air Caraïbes, deux compagnies qui souhaitent en permanence proposer le meilleur rapport qualité pris à leur client. Filiale de TUI, Corsairfly se veut être la deuxième compagnie aérienne française régulière, spécialiste du long-courrier international et Air Caraïbes est spécialisé sur la desserte des Antilles et de la Guyane. Les voila donc unies pour le meilleur.

 

> Bruxelles planches sur de nouvelles règles en matière d'aides européennes


(source latribune) 30 mars -  (...) La Commission européenne réfléchit sur la possibilité de mettre en place de nouvelles règles concernant les aides financières que peuvent accorder les aéroports pour attirer les compagnies aériennes.

Bruxelles va en effet lancer une consultation publique sur une éventuelle révision des lignes directrices de 2005. Celles-ci avaient été édictées dans le but d’encadrer ces aides tout en permettant le développement des petits aéroports. Le sujet est polémique en Europe, où les opérateurs sont en grande majorité des acteurs publics.

Ces soutiens financiers doivent donc se conformer au droit communautaire en matière d’État. Elles ne doivent donc pas conférer à une compagnie aérienne un avantage faussant la concurrence. Ryanair est impliquée dans la quasi-totalité des plaintes déposées en Europe.

À l’opposé, Air France est le transporteur qui traque le moindre écart des aéroports (27 aéroports français font l’objet d’une plainte). Or, pour beaucoup d’experts, ce cadre réglementaire est inadapté au secteur. « Les règles européennes ne sont pas respectées », constatait la semaine dernière à Lille Annabelle Lepièce, avocate chez CMS DeBacker, lors d’un débat sur le sujet au colloque French Connect.

En effet, toutes les aides accordées au démarrage d’une ligne pour une durée de trois ans doivent être notifiées à la Commission. Sauf si l’aéroport prouve qu’il agit en tant qu’investisseur avisé. Et qu’il y a donc un retour sur investissement à la clé.

Or depuis 2005, il n’y a eu qu’une trentaine de notifications à l’échelle européenne, alors que la moitié des aéroports européens ne sont pas rentables. « Il y a donc beaucoup d’aides illégales », a rappelé Annabelle Lepièce. Dans les faits, très peu d’aéroports notifient, de peur de se faire retoquer. Et l’avocate de poser la question : « Faut-il que la norme européenne s’adapte au secteur ou l’inverse ? »

Car, rappelle, Gérard Borel, l’un des responsables de l’ACI Europe (Airport Concils international), « les mesures incitatives pour attirer les transporteurs sont une condition de survie pour les petits aéroports (...) Doivent-ils fermer alors que la région dont ils dépendent en a besoin ? ». il n’en demeure pas moins propriétaire des aéroports et concédant.

C’est notamment lui qui va concocter le cahier des charges des aéroports. Certains craignent qu’il soit rédigé de manière à favoriser les groupes français afin de « leur donner des références pour se développer à l’international ». « Il ne faut pas se voiler la face, assure Lilian Lacroix, directeur du développement de la société canadienne SNC Lavalin.

Il y a, en France, un vrai blocage à la fois vis-à-vis des acteurs privés que des entreprises étrangères. »

 

Fin de la Revue de Presse

 

La presse boursière

 

> Air France-KLM : CM-CIC Securities reste à l' "Achat"

 

(source Tradingsat.com) 8 avril - Suite à la publication vendredi matin par Air France - KLM d'une hausse de son trafic passagers limitée à 1% au mois de mars et accompagnée d'une baisse du coefficient d'occupation de 1,9 point à 78,6%, CM-CIC Securities a réitéré son opinion d' "Achat" et son objectif de cours de 18 euros sur la compagnie aérienne.

"La tendance de fond dans le trafic aérien reste orientée à la hausse", souligne le broker.

 

> Air France-KLM : UBS abaisse son objectif de cours

 

(source AOF) 6 avril - UBS a dégradé son objectif de cours sur Air France-KLM de 12 à 11 euros avec une recommandation inchangée à Vendre. Le broker remarque que le titre a perdu plus de 20% depuis le début de l'année, sous-performant l'indice Ftse 300 de 24%. Il attribue cette chute à la hausse des prix du carburant ainsi qu'à l'avertissement de la société selon lequel les bénéfices 2011 devraient se situer en dessous de la guidance de 300 millions d'euros.

UBS estime que le prix de l'action ne devrait pas performer tant que les prix du carburant continueront à monter.

 

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert  0 800 04 2000

(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 11,46 € le vendredi 8 avril.
La publication de nos résultats du 3ème trimestre, inférieurs aux prévisions des analystes, a fait chuter l'action AFKL. La baisse s'est amplifiée du fait des tensions géopolitiques, en particulier à la suite de la hausse du carburant qu'elles entrainent. La catastrophe japonaise devrait affecter la clientèle touristique dans cette région.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL a baissé en quelques semaines de plus de deux euros à 15,19 €.

Le baril Brent (mer du nord) est à 123 $. Ce prix très élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente.

Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré en 2010. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions, dont la nôtre.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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