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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°282, lundi 18 avril 2011,

La Revue de Presse du lundi...

 

> Air France : Gourgeon reconduit ?

 

PARIS (source Reuters) 18 avril - Pierre-Henri Gourgeon pourrait être reconduit cet été à la tête d'Air France-KLM, mais peut-être seulement pour un demi-mandat de deux ans afin de laisser émerger un successeur, croit savoir Libération dans son édition de lundi.

C'est l'un des scénarios à l'étude pour un renouvellement du directeur général, dont le nom sera proposé fin mai par le conseil d'administration du groupe et avalisé en juillet lors de l'assemblée générale annuelle, précise le quotidien. Pierre-Henri Gourgeon, qui avait succédé à Jean-Cyril Spinetta en janvier 2009 après avoir été son adjoint pendant 11 ans, bénéficie du lobbying du président d'Air France-KLM auprès de Nicolas Sarkozy, ajoute Libération.

"Le dernier scénario à l'étude prévoit de renouveler Gourgeon pour un demi-mandat de deux ans et de nommer deux adjoints : l'un pour Air France, l'autre pour KLM", déclare un proche du président de la République cité par Libération.

L'Etat détient 15,65% du capital d'Air France-KLM. Le mandat de Jean-Cyril Spinetta arrive à échéance en 2014, selon le rapport annuel du groupe. Personne n'était immédiatement disponible pour commenter chez Air France-KLM.

Mon commentaire : Quelles que soient les intentions de l'état français et de ses trois représentants au conseil d'administration d'Air France-KLM, c'est bien l'ensemble des 15 membres du conseil qui fera ses propositions de candidatures à l'assemblée générale des actionnaires. Puis le conseil décidera en son sein du découpage des responsabilités et de qui les exercera. Les souhaits de l'Etat, qui reste au capital d'AF-KLM avec 15,7% des actions, seront évidemment examinés avec soin.

 

> Air France-KLM met en place un Plan de Déplacement à Roissy

 

(source CercleFinance.com) 12 avril - Air France annonce la mise en œuvre d'un Plan de Déplacement Inter-entreprises à Roissy, avec quatre partenaires.

Ainsi, la compagnie, Aéroports de Paris, CIF Keolis, FedEx et le groupe La Poste se sont engagés le 7 avril dernier dans une démarche collective visant à améliorer les conditions d'accès aux différents sites de Paris-CDG à la fois pour les salariés, les clients et les fournisseurs.

Cet engagement a pour objectif de développer une mutualisation des moyens de déplacement entre entreprises, de renforcer l'attractivité des transports collectifs publics, de réduire les déplacements inutiles et accessoires, de renforcer les possibilités d'usage des modes de 'circulation douce' et de développer un emploi raisonné de l'automobile.

Soutenu par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Versailles Val d'Oise/Yvelines, de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) et la région Ile-de-France, cet engagement s'est traduit par la signature d'une charte.

Les entreprises signataires représentent environ 50% des effectifs de la plate-forme aéroportuaire de Paris-Charles de Gaulle, soit 45.000 salariés.

 

> Air France ne sait pas quand son A380 pourra revoler après l'incident de New York

 

(source AFP) 13 avril - Air France fait travailler ses techniciens sur l'Airbus A380 qui a percuté un avion au roulage lundi sur le tarmac de l'aéroport JFK de New York mais ne sait pas encore quand elle pourra le faire voler de nouveau, a annoncé mercredi la compagnie.

"Nos techniciens de la maintenance et des spécialistes d'Airbus sont sur place à New York-JFK et mettent tout en oeuvre pour permettre une remise en service de l'A380 impliqué dans les meilleurs délais", a indiqué une porte-parole d'Air France. Toutefois, la compagnie ne sait pas quand elle pourra remettre l'appareil en service. "C'est un gros chantier", a estimé pour sa part une source proche du dossier. Air France dispose actuellement de quatre A380 et doit en recevoir un de plus en avril et un autre en mai.

Un Airbus A380 d'Air France a heurté un Bombardier CRJ 700 de Comair, filiale de Delta Airlines, lundi soir sur le tarmac de l'aéroport de JFK à New York, provoquant des dommages aux deux avions mais sans faire de blessés. Selon les images vidéo diffusées par des médias américains, l'avion d'Air France a percuté l'arrière de l'appareil de Comair à l'arrêt, lui faisant faire un quasi tête-à-queue de près de 90 degrés. Le Bureau américain de la sécurité du transport (NTSB) a annoncé avoir ouvert une enquête avec l'aide de l'administration de l'aviation civile (FAA), des deux compagnies aériennes impliquées, des constructeurs Airbus et Bombardier, ainsi que du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français. Le NTSB a demandé les enregistreurs de vol (voix et données) des deux appareils et va en analyser le contenu dans le cadre de son enquête. Il va aussi étudier le contenu des enregistrements de la tour de contrôle. L'A380 avait 485 passagers et 25 membre d'équipages à son bord et l'avion régional 52 passagers et 4 membres d'équipage.

Mon commentaire : Il semble que le CRJ n'était pas assez avancé sur son point de parking, selon les premières constatations. La presse évoque trois semaines d'immobilisation pour notre A380, lequel a déjà connu trois semaines de réparation l'année dernière après qu'un de nos A330 lui ait coupé son cône de queue ! N'est-ce que de la malchance ?

Difficile d'imaginer qu'avec la technologie d'aujourd'hui, le pilote d'un avion de 80 mètres d'envergure ne puisse "voir devant ses extrémités de voilure". Si une caméra peut filmer l'accident, comment expliquer que le pilote n'a pas lui, les images qui pourraient lui éviter ce type d'accrochage ? La vidéo circule sur le net et ce n'est pas de nature à redorer notre image de marque.

Une semaine avant cet incident, je m'étonnais auprès d'un de nos directeurs, qu'il n'y ait pas davantage de caméras sur les avions modernes. Il y en a sur les téléphones et bientôt sur les voitures. Quant à leur présence dans les cockpits pour comprendre le déroulement des accidents, il faudra encore, malheureusement, beaucoup de temps.

 

> Air France étudie l'A320neo d'Airbus

 

PARIS (source Reuters) 14 avril - Air France-KLM discute avec Airbus de son A320neo afin d'évaluer les gains qu'il est possible de réaliser avec cette version revue et améliorée de l'avion moyen-courrier, a déclaré jeudi un porte-parole de la compagnie aérienne.

La radio BFM Business rapportait plus tôt dans la journée qu'Airbus, la filiale du constructeur aéronautique européen EADS, était en bonne position pour vendre à Air France son A320 révisé. Le nouvel appareil, qui est équipé de nouveaux moteurs, doit entrer en service fin 2015. "Les discussions se poursuivent avec Airbus et les fabricants de moteurs pour évaluer les gains que l'A320neo apporterait au réseau Air France-KLM", a expliqué le porte-parole dans un e-mail à Reuters.

"Air France est particulièrement attentif aux projets de moyen-courriers proposés par des constructeurs, dont le plus important est l'A320 assorti de nouveaux moteurs", a-t-il poursuivi. Boeing, le concurrent d'Airbus, étudie quant à lui une nouvelle version de son modèle 737, rival de l'A320. Une décision est attendue à la mi-2011.

Mon commentaire : Quels seront les meilleurs avions moyen-courriers dans quelques années ? Russes et chinois lancent des projets qui gagnent en crédibilité. Airbus et Boeing se devaient de réagir en proposant une solution économe, adaptée à l'accroissement des dépenses de carburant.

C'est Airbus qui a innové en choisissant de remotoriser son A320 avec de nouveaux réacteurs plus économes. Boeing observe et devrait trancher à la mi-juin : entre une énième version remotorisée de son 737 déjà quinquagénaire et un projet tout neuf. S'il voit le jour, il laissera probablement "sur place", l'A320neo, développé sur une cellule des années 80.

L'un et l'autre constructeurs engagés sur des programmes qui accusent déjà du retard (787 Dreamliner chez Boeing, A350 et A400 militaire, chez Airbus) aurait bien du mal à lancer un modèle "tout neuf"

 

> Ryanair c'est 660 millions d'euros d'aides pour un résultat net de 400 millions d'euros !

 

(source lepost.fr) 13 avril - Le modèle économique de Ryanair repose bien sur le non-respect des règlements nationaux et communautaires, sur le dumping social et fiscal et, au bout du compte, sur le financement par le pillage des fonds publics aux frais des contribuables.

À l'échelle du continent européen, Ryanair toucherait 660 millions d'euros d'aides pour un résultat net de 400 millions : « Si le droit européen s'appliquait, toutes ces aides devraient être remboursées ». Ainsi selon une estimation d'Air France, les aides se seraient bien élevées à 660 millions d'euros en Europe en 2008, dont 35 millions en France, sous forme d'aides au démarrage, de ristournes sur l'assistance aux escales ou encore sur les redevances aéroportuaires.

D'après une enquête menée par Air France, les chambres de commerce et d'industrie, chargées de la gestion des aéroports, "soutiennent l'activité de Ryanair en France à hauteur de 9 à 32 euros par passager embarqué". Avec de telles subventions, on se demande pourquoi en retour, le service clientèle de Ryanair n'est pas à la hauteur des attentes des voyageurs en peine.

Contacter Ryanair coûte trop cher et par email c'est impossible ! En effet, Ryanair ne peut en aucun cas être contacté par email, en complète contradiction avec l'article 5 de la directive européenne sur le commerce électronique, qui exige des compagnies la fourniture d’une adresse e-mail à leurs clients.

 

> Sud-Ouest : Vueling débarque. Les bases province d'Air France ? Même pas peur !

 

(source tourmag) 15 avril - La compagnie à bas coûts espagnole, filiale d’Iberia, ouvre aujourd’hui 15 avril une ligne Bordeaux-Barcelone à raison de trois rotations hebdomadaires, un événement en soi puisque la compagnie n’opérait jusque-là que depuis Paris. Ce premier pas bordelais ressemble à une répétition pour ce qui sera la véritable implantation régionale à Toulouse, avec un A 319 basé à l’aéroport pour assurer huit lignes différentes, soit 25 rotations hebdomadaires. Le programme est avant tout Loisirs avec des destinations comme Ibiza, Malaga, Palma, Ténérife, Nice, Venise et même Prague. Barcelone sera également desservie en trois rotations/ semaine, avec l’objectif de nourrir le hub de la compagnie, et même, souligne Linda Moreira, la directrice France de Vueling, pour nourrir les vols longs courriers d’Iberia vers Miami et Sao Paulo.

Cette première base hors Espagne, même si le programme de vols est orienté Loisirs, Vueling entend l’investir à fond et pour longtemps. Plusieurs tour-opérateurs ont signé pour les vols de Toulouse « Nous avons fait rentrer cet A 319 de 144 sièges spécifiquement pour les opérations de Toulouse. Il n’est pas question d’en partir après la saison. Il faut se donner un an pour juger de la rentabilité des vols ». Et Linda Moreira ne tarit pas d’éloges sur les aides apportées par l’aéroport de Toulouse qui participe à l’effort marketing, aux opérations de démarchage ou de workshops avec les commerciaux de Vueling venus spécialement d’Espagne. La distribution dans le Sud-Ouest devrait logiquement se faire dans une proportion de 60% en ventes directes et 40% via la distribution. Plusieurs tour-opérateurs et non des moindres ont signé pour les vols de Toulouse : Marmara, Thomas Cook, Italowcost, Travelplan. « Même si Italowcost et Travelplan appartiennent à des compagnies aériennes concurrentes, nous savons faire la part des choses ! »

''Le projet d’Air France va booster les régions''

Quant à la menace que pourrait représenter l’implantation d’une base régionale low cost d’Air France, Linda Moreira positive. « Le projet d’Air France va booster les régions. Le développement du trafic local profitera à tout le monde. Et si Air France va bien, nous, les compagnies étrangères, nous irons bien aussi ! ».

Pour autant, si elle croit au projet low fare d’Air France, elle émet des réserves sur sa capacité d'opérer en low cost selon la théorie bien ancrée qu’une compagnie naît low cost mais ne le devient pas. Exemple d’opération low cost : Linda Moreira devrait rester la seule employée de Vueling en France. « Les 10 personnes dédiées au marché français sont dans le call center de Barcelone. Idem pour les trois autres au support commercial, et aussi les trois autres qui gèrent les relations BSP et GDS. Tout se fait par e-mail » .

Ce qui n’empêchera pas la compagnie espagnole de viser d’autres implantations françaises. Des études de marché sont en cours pour d’éventuelles ouvertures dans d’autres régions.

Mon commentaire : Produire des vols compétitifs en "base province" face aux low cost. C'est le pari du projet. S'il aboutit, les efforts de productivité des personnels concernés et l'optimisation des vols qui en résultera aboutira à des couts de production au niveau de ceux d'easyJet. L'ambition de ce projet a été saluée par un vote quasi-unanime des élus du CCE. Mais le démarrage du projet à Toulouse n'aurait lieu que dans un an. Bien tard face à l'ambition de Vueling.

 

> Jet Airways rêve d’un direct Delhi-New York

 

(source airjournal) 13 avril - La plus grande compagnie aérienne privée d’Inde a annoncé qu’elle aimerait lancer prochainement un vol direct à destination des Etats-Unis. Un pari risqué puisqu’elle entrera en concurrence frontale avec Air India et les compagnies américaines.

Jet Airways, qui relie quotidiennement Delhi à New York via son hub européen de Bruxelles, espère être en capacité de lancer d’ici la fin 2011 ou le début 2012 une nouvelle ligne directe à destination de la côte est des Etats-Unis. Elle serait d’ailleurs déjà en pourparlers avec Delta Air Lines pour un accord de partage de codes sur les lignes intérieures de la compagnie américaine. Jet Airways se retrouvait donc en concurrence avec Air India qui propose déjà des vols directs et quotidiens vers New York et Chicago, des routes prestigieuses mais déjà déficitaires, selon Indian Express.

En effet, le marché est dominé par les compagnies américaines United Airlines, Continental Airlines ou encore American Airlines. Jet Airways est d’ailleurs en accord de partage de codes avec cette dernière sur sa ligne directe Chicago – Delhi, ainsi qu’avec United Airlines sur ses vols entre Londres et Chicago, Denver, Los Angeles, San Francisco et Washington.

Mon commentaire : Air France et Skyteam manquent toujours d'un partenaire en Inde. Jet Airways est probablement la compagnie la plus intéressante à rallier. Mais elle est déjà en partenariat avec des compagnies membres d'autres alliances. Séduire un partenaire, voilà un enjeu d'importance.

 

> Iberia et British Airways fusionnent leur activité fret

 

(source WK-transport-logistique.fr) 13 avril - Iberia et British Airways ont annoncé le 8 avril 2011 la fusion de leurs activités fret dans une entité commune. Les responsables des activités fret des deux compagnies, Steve Gruning (BA World Cargo) et Ignacio Diez Barturen (Iberia Cargo), seront respectivement directeur général et directeur général adjoint, l'un depuis Londres et l'autre depuis Madrid.

"Les deux marques seront maintenues mais il y a aura une stratégie commerciale conjointe. La fusion devrait permettre de dégager des synergies notamment dans le domaine informatique", indique-t-on au siège d'Iberia à Madrid. Une équipe légère pilotera la business unit depuis Londres, chacun des deux réseaux poursuivant leur développement.

Des réseaux complémentaires

L'intérêt principal de la fusion réside en effet dans le rassemblement de deux réseaux largement complémentaires. British Airways est très présent dans le trafic avec l'Amérique du nord et l'Asie. L'Amérique latine est le point fort d'Iberia qui n'est pas présente en Asie.

Le nouvel ensemble se situera parmi les dix principaux opérateurs mondiaux du fret. Iberia, qui ne dispose pas d'une flotte cargo propre, entend profiter de l'extension continue de ses liaisons passagers avec l'Amérique latine pour renforcer le fret. Au cours des derniers mois, de nouvelles lignes directes ont été ouvertes depuis Madrid (Cordoba en Argentine, San Salvador, Panama, Recife et Fortaleza) et Barcelone (Miami, Sao Paulo en juin). "Il y a un gros potentiel à exploiter en matière de fret avec l'Amérique latine", dit-on chez Iberia. Les produits périssables représentent actuellement 68% du trafic.

 

> Alitalia : "aucun engagement pour vendre"

 

(source lefigaro/AFP) 18 avril - Le président d'Alitalia indique lundi dans un entretien à La Repubblica qu'aucun engagement n'a été pris pour vendre la compagnie aérienne italienne à Air France-KLM, qui détient déjà 25% du capital, et qu'il ne prévoit rien de tel actuellement.

"Il n'y a pas d'engagement, de lettres ou de pactes d'actionnaires qui nous imposent de vendre à Air France-KLM et aujourd'hui, je ne prévois rien de la sorte", déclare Roberto Colaninno dans cet entretien. "Je n'ai pas investi pour effectuer une spéculation financière mais pour réaliser un projet et les bases pour aller de l'avant sont là", ajoute le président de la compagnie, qui est lui-même actionnaire.

M. Colaninno souligne toutefois que la conservation des parts par les principaux actionnaires dépendra des investissements effectués par les gestionnaires des aéroports italiens au niveau des infrastructures qui conditionnent le développement de la compagnie. "Alitalia peut donner de grands résultats mais a besoin de ressources et d'infrastructures qui rendent compétitive la partie (des activités) au sol.

S'il y a un contexte de ce genre, mon intention et celle des principaux actionnaires est de porter notre projet de l'avant car il s'agit d'un investissement excellent", estime le président d'Alitalia. "Sinon, nous serons tous bien contents si quelqu'un d'autre prend (la compagnie). Et je ne me sentirai pas responsable de cela", poursuit-il.

Alitalia a été reprise début 2009 par une alliance de grands patrons italiens alors qu'elle était au bord de la faillite et s'est alliée avec Air France-KLM qui a pris une part de 25% de son capital, devenant son premier actionnaire.

Mon commentaire : 75% du capital d'Alitalia est entre les mains d'une quinzaine d'investisseurs italiens. Ce sont eux qui pourraient, chacun, décider à terme, de céder tout ou partie de leur part du capital d'Alitalia à un éventuel acheteur, Air France-KLM étant alors un prétendant logique.

 

> Le DG d'US Airways prêt à fusionner

 

(source Reuters) 6 avril - Le directeur général d'US Airways a dit mercredi qu'il souhaitait que son groupe reste fort et indépendant tout en étant prêt à fusionner avec une autre grande compagnie si l'opportunité se présentait. S'exprimant lors d'une conférence organisée par le transporteur, Doug Parker, avocat de longue date d'une consolidation du secteur aérien, a soutenu que les fusions-acquisitions renforçaient l'industrie.

"J'aimerais être dans la situation de Continental lorsqu'ils discutaient avec United (Airlines)", a-t-il déclaré.

Mon commentaire : Des six grandes compagnies américaines, quatre ont fusionné : Delta et Northwest parmi les compagnies de Skyteam, Continental a quitté Skyteam pour fusionner avec United de Star Alliance. Il reste Us Airways de Star Alliance et American Airlines de l'alliance oneWorld. La logique devrait pousser Us Airways vers American Airlines, ce qui lui ferait naturellement quitter Star Alliance pour oneWorld. Resteraient alors trois grandes compagnies américaines, chacune dans une alliance forte.

Les fusions transatlantiques ne sont pas autorisées, mais elles le seront peut-être dans quelques années. Nous assisterons alors à de nouvelles consolidations.

 

Fin de la Revue de Presse

 

La presse boursière

 

> Air France-KLM : Nomura abaisse son objectif de cours

 

(source AOF) 11 avril - Nomura a réduit son objectif de cours sur Air France-KLM de 14,2 à 12,25 euros avec une recommandation inchangée à Neutre. Le broker estime que les objectifs du groupe sont menacés à court terme en raison de performances décevantes au premier trimestre.

 

> Air France-KLM : Oddo abaisse son objectif de cours

 

(source AOF) 11 avril - Oddo a dégradé son objectif de cours sur Air France-KLM de 16,5 à 15 euros avec une recommandation inchangée à l'Achat. En dehors du profit warning du 9 février, l'évolution du carburant est, avec l'exposition africaine et japonaise, le facteur explicatif majeur de la contre performance du titre depuis janvier, estime l'analyste (...).

 

Mon bulletin d'administrateur n°36 est en cours de diffusion dans le groupe.

Les anciens salariés, retraités, ou encore ceux qui ne le trouvent pas dans leur secteur pourront le télécharger en format pdf ici

 

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert  0 800 04 2000

(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 11,565 € le vendredi 15 avril.
La publication de nos résultats du 3ème trimestre, inférieurs aux prévisions des analystes, a fait chuter l'action AFKL. La baisse s'est amplifiée du fait des tensions géopolitiques, en particulier à la suite de la hausse du carburant qu'elles entrainent. La catastrophe japonaise devrait affecter la clientèle touristique dans cette région.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL a baissé en quelques semaines de plus de deux euros à 14,86 €.

Le baril Brent (mer du nord) est à 123 $. Ce prix très élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente.

Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré en 2010. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la durabilité de la reprise, sur le cours des actions, dont la nôtre.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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