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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°287, lundi 23 mai 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Air France-KLM : éruption du volcan islandais Grimsvötn

 

(source AOF) 23 mai - Air France-KLM, comme l'ensemble des compagnies aériennes concernées, risque d'être pénalisé par l'éruption du volcan islandais Grimsvötn. L'espace aérien du pays a été fermé dimanche. Les cendres du nuage de fumée dû à cette éruption pourraient atteindre l'Europe de l'Ouest dans les prochains jours. Pour autant, les experts doutent de la répétition d'un scénario similaire à l'an dernier. L'éruption d'un autre volcan, Eyjafjöll, avait paralysé les compagnies plusieurs jours.

 

> Air France-KLM : 'pas de vol annulé à ce jour'.

 

(source CercleFinance.com) - Air France indique faire confiance aux autorités de l'aviation civile en France et en Europe pour trouver un équilibre entre sécurité et principe de précaution, suite à l'éruption du volcan islandais baptisé Grimsvötn.

Comme l'année dernière, la compagnie souligne sa volonté de travailler étroitement avec les autorités afin de minimiser toute perturbation des vols.

'A ce jour, bien entendu, il n'y a aucun vol annulé, ni aucune perturbation opérationnelle liée à l'éruption du volcan islandais', précise-t-elle.

'Aucune prévision de fermeture de l'espace aérien n'est d'ailleurs prévue à cette heure', ajoute Air France.

Mon commentaire : A ce stade, le risque d'une fermeture de l'espace aérien parait limité. Les éruptions de ce volcan sont généralement assez courtes, ses cendres sont lourdes et retombent rapidement au sol.

 

> Air France-KLM est sorti de la crise profondément assaini

 

(source francesoir) 20 mai - La hausse du carburant a été compensée par les réductions d’effectifs.

Le résultat d’exploitation est modeste : 122 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 23,6 milliards, en hausse de 13 %. Mais il doit se comparer à une perte de 1,29 milliard l’an dernier. Le groupe Air France-KLM est sorti de la crise épouvantable qu’il a traversé plus rapidement que prévu, grâce à des réductions de coûts qui ont permis de compenser l’augmentation de 1 milliard d’euros de sa facture de carburant. Et, sur ce plan, le pire est à venir : la compagnie franco-néerlandaise prévoit que sa facture de carburant atteindra 9,14 milliards de dollars cette année, contre 7,26 milliards en 2010.

Ses dirigeants croisent les doigts, après une succession d’événements défavorables qui ont marqué ces derniers mois : l’éruption du volcan islandais, les attentats terroristes au Sahel, la guerre civile en Côte d’Ivoire, la neige pendant les fêtes de fin de l’année ont été suivis cette année par le cataclysme du 11 mars au Japon et les révolutions arabes. Tout ceci a eu un impact direct sur le trafic, qui a néanmoins augmenté de 1,1 %. La grosse bonne surprise est venue de l’activité cargo, en hausse grâce à la reprise générale du business, en particulier en Asie : « elle est redevenue rentable en un an au lieu de deux », affirme Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général du groupe dont le mandat a été reconduit par le conseil jusqu’en 2015.

Mine de rien, Gourgeon a réalisé un véritable travail en profondeur avec un plan de réduction des coûts qui a permis de réaliser 600 millions d’économies : « Après un creux historique, le trafic est revenu à son niveau de 2008 alors que, entre-temps, le nombre de salariés d’Air France a diminué de 11 %, nous explique-t-il : et bien plus chez les seuls personnels au sol, qui bénéficient de programmes intensifs de formation, en vue de leur reconversion. »

Une deuxième vague de suppressions d’emplois est prévue, avec l’élargissement de la fusion entre Air France et KLM. Dans tous les domaines non visibles, les doublons vont être supprimés. Le holding sera renforcé. « Le groupe va se mettre en ordre de marche pour accueillir en son sein une ou plusieurs nouvelles compagnies », annonce Gourgeon. On pense évidemment à Alitalia.

La réduction des effectifs n’est pas près de s’arrêter avec l’irruption des nouvelles technologies. Ce sont les bornes électroniques qui assurent l’enregistrement. « D’ici trois ans elles seront obsolètes, explique Gourgeon : tout le monde payera et réservera sa place par Internet, avec en retour l’envoi d’un code-barres sur les portables qu’il suffira de passer devant un lecteur pour être enregistré. »

 

> Les cinq chantiers d'Air France-KLM

 

(source : La Tribune.fr) 20 mai - (...) Après deux ans de pertes opérationnelles, Air France-KLM renoue avec les bénéfices. (...) Si la perte annuelle abyssale de 1,3 milliard d'euros affichée l'an dernier semble bien loin, la performance présentée aujourd'hui reste encore modeste. Et en retrait par rapport à ses deux concurrents directs, Lufthansa et IAG (la structure qui coiffe British Airways et Iberia). (...) D'évidence, le groupe sort de la crise moins solide qu'avant. Sa dette s'est notamment fortement creusée.

Transformer l'essai

Beaucoup d'efforts ont été faits pour sortir de la crise (nouveau modèle dans le fret, adaptation du moyen-courrier, diminution des effectifs...), qui, combinés à une demande de transport aérien solide, devraient permettre d'augmenter fortement les profits en 2011. Pour autant, les défis à relever sont nombreux pour rester dans le peloton de tête. Ce sera la tâche de Pierre-Henri Gourgeon. À 65 ans, le directeur général d'Air France-KLM et d'Air France, dont le mandat au conseil d'administration va être renouvelé pour quatre ans, doit transformer l'essai. (...) : réussir la transformation du moyen-courrier pour regagner du terrain contre les compagnies à bas coûts. Réussir sa stratégie d'alliances à l'international pour lutter contre la montée en puissance des compagnies des pays émergents, du Golfe en particulier. Réussir à améliorer le bilan du groupe pour pouvoir dégainer si une opportunité de rachat se présente. Réussir enfin sa succession. Ce dernier mandat constituera la dernière étape du duo Spinetta-Gourgeon aux manettes depuis 1997.

1/ Développer des joint-ventures à l'international

Pour résister face aux compagnies aux coûts inférieurs sur le long-courrier comme les transporteurs asiatiques ou du golfe Persique, Air France cherche à créer des joint-ventures avec des compagnies alliées sur tous les grands marchés. Ce système de partage de coûts et de recettes sur des plans de vols harmonisés est le meilleur moyen de compenser les écarts de coûts avec un partenaire. Ce type de coopération débute à peine en Chine où l'objectif est d'avoir une puissance de feu égale à celle en vigueur avec Delta sur l'Atlantique Nord (120 avions). Le groupe a l'ambition de dupliquer ce modèle en Inde et au Brésil. Reste à trouver les bons partenaires et à les convaincre. Pour mener à bien cette stratégie, le groupe français devra convaincre ses pilotes. Un nouvel accord « périmètre » qui définit la partie du programme d'Air France pouvant être effectuée par une autre compagnie doit en effet être négocié d'ici à décembre.

2/ Préparer l'arrivée du futur patron

Deux ans après avoir pris les commandes exécutives d'Air France et d'Air France-KLM, quand Jean-Cyril Spinetta conservait la présidence, Pierre-Henri Gourgeon, 65 ans, va rempiler. Le directeur général, dont le mandat expire en juillet, sera reconduit. Ce mercredi, le conseil d'administration a présenté une résolution proposant à l'assemblée générale son renouvellement pour quatre ans. « Sa mission sera de préparer l'avenir », indique un proche. Pour cela, un dauphin sera désigné. Bruno Matheu (48 ans), l'un des directeurs généraux, est le grand favori. Dans les faits, il est déjà le numéro deux. Florence Parly, en charge du cargo, est également citée en interne. Mais une autre rumeur circule. Celle de Thierry Antinori (49 ans), un ancien d'Air France qui est parti chez Lufthansa en 1997 pour en devenir le numéro trois. À la surprise générale, il a quitté le groupe allemand à la fin mars alors qu'il s'était vu confier la présidence de la filiale Austrian Airlines. Pierre-Henri Gourgeon devra également modifier l'organisation du groupe afin d'intégrer de nouvelles compagnies.

3/ Organiser la riposte aux low-cost

C'est le projet stratégique le plus ambitieux depuis plus de dix ans à Air France. Il vise à reconquérir le marché court et moyen-courrier face à l'hégémonie des transporteurs low-cost. Ce projet dit « bases province » consiste, par le biais d'une baisse de coûts de 15 %, à augmenter l'offre de vols au départ de Marseille, Nice, Toulouse et Bordeaux, à des prix bon marché. Plus de 50 nouvelles routes sont prévues. La production d'heures de vols de la flotte basée sur ces aéroports (40 avions) doit augmenter de 40 %. La direction doit convaincre le personnel navigant d'augmenter la productivité de 25 % en contrepartie d'un gain de rémunération et plus de jours de repos. (...) Le SNPL, l'organisation majoritaire, parmi laquelle beaucoup sont favorables au projet, se réunira le 9 juin. Un référendum suivra. Les personnels de cabine ne semblent pas enthousiastes, mais la direction espère signer des accords en juin. La première base pourrait être lancée en septembre. Après les quatre premiers aéroports, le concept pourrait être dupliqué à Orly.

4/ Renforcer le bilan financier

Pour certains analystes, Air France-KLM doit renforcer son bilan pour être en mesure d'agir si une nouvelle vague de consolidation devait s'ouvrir. « La santé financière du groupe est plus faible que celle de Lufthansa ou de IAG. L'endettement est trop élevé. (...) Si une opportunité se présente et qu'elle nécessite un apport de cash, ce sera tendu. Surtout si le prix du baril augmente », explique Yan Derocles, analyste chez Oddo. (...).

5/ Achever la réforme de la sécurité

Après la mise en route de la modernisation de la sécurité aérienne en 2010, Air France continue sa réforme. « Il reste à mettre en œuvre la totalité des mesures préconisées par la commission externe », explique un pilote. De nombreuses réformes ont été lancées ou sont en cours (au niveau du management, des procédures, de la préparation des vols...). Demandées par les pilotes, elles avaient été décidées après l'accident du Rio-Paris le 1er juin 2009. Sans pour autant que les choses soient liées car les causes de l'accident restent inconnues. La première lecture des boîtes noires ne montre pas de « dysfonctionnement majeur » de l'avion selon le BEA, ce qui ne signifie pas que des dysfonctionnements moins importants n'ont pas eu lieu (...).

 

> Gourgeon, le PDG aux handicaps, reconduit à la tête d'Air France-KLM

 

(source lemonde.fr) 20 mai - C'est ce que l'on peut appeler un rétablissement spectaculaire. Pierre-Henri Gourgeon, 65 ans, qui cumulait pourtant les handicaps – et dont le groupe cumulait les déficits – a été reconduit pour quatre années supplémentaires à la direction générale d'Air France-KLM. En mai 2010, lorsqu'il avait annoncé un déficit record abyssal (1,3 milliard d'euros) pour l'exercice 2010-2011, rares étaient ceux qui misaient sur son avenir à la tête de la compagnie.

Certes, le contexte économique était particulièrement difficile, mais le plongeon des comptes était beaucoup plus accentué que celui de ses principaux concurrents, notamment Lufthansa.

Pierre-Henri Gourgeon, qui aurait pu prétendre faire valoir ses droits à la retraite, devait aussi faire avec l'effet désastreux du drame du Rio-Paris, survenu quelques mois après sa nomination en 2009. Sans compter que son parcours dans les cabinets ministériels socialistes ne constituait pas non plus un atout dans cette entreprise, dont 16 % du capital est détenu par l'Etat.

"PHG" va pourtant rempiler pour un mandat de quatre ans – et non de deux, comme certains le murmuraient. Moins charismatique que Jean-Cyril Spinetta, le président (non exécutif) du groupe, le directeur général est pourtant parvenu en douceur à sortir Air France-KLM de la zone de turbulence. Jeudi, il annonce un retour à des comptes positifs (122 millions de résultat) et la mise en route, en octobre à Marseille, de la première des quatre "bases de province".

Principe : demander au personnel navigant de réaliser autant d'heures de vol en moins de jours et accroitre la polyvalence du personnel au sol. "Une petite révolution a débuté", souligne-t-il dans un entretien accordé au Monde. "En utilisant beaucoup plus intensivement nos avions, les coûts seront réduits d'environ 15 %, ce qui permettra d'opérer des lignes supplémentaires en France et aussi vers l'Europe", explique M. Gourgeon.

Sur sa lancée, le directeur général annonce un renforcement de la direction du groupe. Selon lui, "mettre en place des fonctions beaucoup plus intégrées nous permettra de saisir l'opportunité d'accueillir une ou plusieurs autres compagnies dans le groupe Air France-KLM".

Reste que cette reconduction, qui devra être confirmée le 7 juillet par les actionnaires, n'apparait pas tout à fait comme un blanc-seing. A Pierre-Henri Gourgeon, sera adjoint dans quelques mois un numéro deux aux fonctions élargies qui sera appelé, à terme à lui succéder. Parmi les possibles élus, on évoque Bruno Matheu, l'un des actuels directeur généraux, l'ancienne secrétaire d'Etat socialiste Florence Parly, chargée de l'activité fret, ou encore Thierry Antinori un ancien de la maison passé par Lufthansa.

Mon commentaire : La presse spécule sur le nom d'éventuels successeurs pour PH Gourgeon. Le dernier conseil d'administration du 19 mai n'a pourtant pas évoqué ces hypothèses.

 

> Crash Rio-Paris : les circonstances du crash bientôt connues, la pression à son comble

 

(source AFP) 21 mai - Face à la pression et aux spéculations sur les causes de l'accident de l'AF447 qui ont perturbé la première semaine de travail sur les boîtes noires, les enquêteurs ont décidé d'avancer leur calendrier en rendant public en fin de semaine prochaine les circonstances du vol Rio-Paris.

"Le BEA publiera en fin de semaine des éléments factuels sur le déroulement du vol qui détermineront les circonstances de l'accident mais en aucune façon les causes", a appris l'AFP d'une porte-parole du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).

Les enquêteurs vont décrire précisément "l'enchaînement" des événements "qui a conduit à l'accident" de l'Airbus A330 d'Air France qui a coûté la vie à 228 personnes en juin 2009, a-t-elle détaillé.

Les enquêteurs ont choisi d'avancer leur calendrier en raison "des informations parcellaires et plus ou moins contradictoires rapportées dans la presse cette semaine (....) qui ne peuvent que troubler les familles et affecter la sérénité de l'enquête", a-t-elle ajouté.

Le secrétaire d'Etat aux Transports Thierry Mariani avait annoncé jeudi que les causes et les responsabilités de l'accident seraient connues fin juin. Le BEA avait pour sa part promis un rapport d'étape cet été, après l'analyse des enregistreurs de vol repêchés début mai.

Cette semaine des informations sur le contenu des ces enregistreurs sont sorties au compte-goutte et les rumeurs sont allées bon train, ce qu'ont regretté les proches des victimes.

"On voit apparaître le salon du Bourget à l'horizon fin juin et l'on sent un BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses, NDLR) complètement pressurisé pour sortir des informations, qui ne sont pas validées, qui sont contradictoires entre elles", a regretté Robert Soulas, vice-président de l'association des proches de victimes "Entraide et Solidarité AF447".

Mais, selon Robert Soulas, le secrétaire d'Etat aux Transports a justement déclaré jeudi que le rapport final devait être "prêt pour le salon du Bourget". Le salon du Bourget, grand-messe du secteur aéronautique, se tiendra fin juin aux portes de Paris.

Lundi, des médias rapportaient qu'Airbus était mis en hors de cause, informations qui ont suscité l'ire de tous les acteurs, en premier chef des enquêteurs.

Mercredi, le directeur de l'enquête expliquait à l'AFP qu'après une première lecture des boîtes noires, aucun "dysfonctionnement majeur" de l'avion n'a été mis en évidence. Mais cela ne préjuge pour l'instant en rien des conclusions.

Jeudi, une autre source proche du dossier expliquait que l'équipage d'Air France avait "réussi à contourner le nuage" orageux, tout comme les autres avions qui évoluaient dans cette région au même moment.

Autrement dit: l'équipage a pris la bonne décision. Alors qui d'Airbus ou d'Air France est responsable ?

La question agite les esprits mais, comme le rappellent tous les acteurs de cette affaire, ce débat est prématuré.

"On conçoit que le BEA doive travailler sereinement de manière à fournir des informations tangibles et non pas sous la pression pour faire plaisir à Pierre ou à Paul", plaide Robert Soulas au nom des proches de victimes.

Le BEA a assuré qu'il pourra faire toute la lumière sur cet accident grâce à l'analyse des boîtes noires. Mais ce n'est pas à lui de désigner des responsables, c'est à la justice de le faire.

Air France et Airbus sont mis en examen pour homicides involontaires dans ce dossier.

 

> Air France KLM : le BEA hausse le ton contre les rumeurs

 

(source Boursier.com) 17 mai - Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), en charge de l'enquête sur le crash de l'A330 d'Air France reliant Rio à Paris en 2009, n'a pas du tout goûté les informations révélées ce matin par 'Le Figaro', qui a affirmé que les "premiers éléments extraits des boîtes noires" mettraient Airbus hors de cause dans l'accident du vol AF 447. "Sacrifier au sensationnalisme en publiant des informations non validées alors que l'exploitation des données des enregistreurs de vol ne fait que commencer est une atteinte au respect des passagers et des membres d'équipage décédés et jette le trouble parmi les familles des victimes qui ont déjà subi de nombreux effets d'annonce", souligne le BEA, qui rappelle que lui seul peut communiquer sur les avancées de l'enquête.

L'organisme précise par ailleurs que le recueil de l'intégralité des données contenues dans les enregistrements phoniques et des paramètres du vol lui permet d'avoir la "quasi-certitude que toute la lumière va pouvoir être faite sur cet accident". La période d'analyse commence, un travail "long et minutieux" étant en cours, poursuit le BEA, qui confirme qu'il ne publiera aucun rapport intérimaire avant l'été et qu'à ce stade de l'enquête "aucune conclusion ne peut être tirée".

Ce matin, 'Le Figaro' laissait entendre que les informations collectées dans les boîtes noires pointeraient davantage vers une erreur de l'équipage qu'une défaillance technique de l'appareil. Le journal cite des sources au gouvernement et des proches de l'enquête. Ces mêmes sources laissaient entendre que rien ne semble indiquer de défaillance électronique ou mécanique dans le scénario de l'accident, le quotidien annonçant que le BEA pourrait être amené à communiquer rapidement ces éléments, et annonçait même que de nouveaux éléments sur la responsabilité d'Air France ou de son équipage seraient communiqués par les enquêteurs dans la journée de ce mardi. La mise au point du BEA invalide ces théories.

Mon commentaire : Il est tout à fait dommage qu'une enquête officielle, telle celle du BEA, ne puisse suivre son cours sereinement sans que des journaux à scandale se livrent à des scoops qui n'en sont pas pour vendre du papier.

Avant le pré-rapport officiel que le BEA publiera au cours de l'été, toute information parcellaire sur l'enquête ne pourrait apporter que confusion.

 

> Boîtes noires AF447 : pas de mesure à prendre sur les A330 selon 1ers éléments (Airbus)

 

(source AFP) 17 mai - Airbus "n'a pas de recommandation immédiate" à faire aux exploitants de l'A330, modèle de l'avion qui s'est abîmé en mer au large du Brésil, selon "les analyses préliminaires" de l'une des deux boîtes noires du vol AF447, indique-t-il dans un avis transmis à ses clients dont l'AFP a obtenu une copie.

Mon commentaire : Voilà le genre d'information qui jette le trouble dans l'opinion. Airbus veut seulement dire que les premières analyses des enregistreurs n'obligent pas à réaliser des interventions urgentes sur les A330. Cette info peut être traduite dans le grand public par "la responsabilité de l'accident est à chercher ailleurs", alors que rien n'est établi à ce jour.

 

> Air France-KLM : Le vol AF 447 aurait brusquement décroché

 

(source Tradingsat.com) - D'après le quotidien allemand Der Spiegel qui cite un expert ayant participé à l'analyse des données récupérées sur les boîtes noires de l'A330 d'Air France, le crash du vol Rio-Paris serait dû à un décrochage brutal de l'appareil suite au gel des sondes Pitot provoqué pendant la tempête.

Jusque là, rien de nouveau puisque de nombreux experts ont souligné à maintes reprises le rôle essentiel qu'ont joué les sondes de vitesse dans l'accident. Mais l'information qui risque de faire du bruit chez Air France et que révèle aujourd'hui Der Spiegel fait froid dans le dos.

D'après le magazine allemand, les analyses de l'une des deux boîtes noires de l'AF 447, le Cockpit Voice Recorder (CVR), indiquent que le commandant de bord ne se trouvait pas dans le cockpit au moment où l'avion a rencontré les premières difficultés sur sa route, et que le pilote a regagné à la hâte le cockpit et crié des instructions à ses deux copilotes, moins expérimentés que lui. L'accident n'aurait duré au total que quatre minutes, selon cet expert (...).

Mon commentaire : Encore un article qui jette le trouble... "une information qui va faire du bruit et qui fait froid dans le dos" Voilà comment un journaliste qui ne connait pas son sujet répand l'inquiétude. Nos équipages sur les vols longue-distance sont justement portés de 2 à 3 pour permettre aux pilotes de se reposer à tour de rôle tout en restant à deux dans le cockpit.

 

> Fret aérien : Cargolux en négociations exclusives avec Qatar Airways

 

(source lesechos.fr) 17 mai - Le leader du tout cargo en Europe pourrait vendre au moins un tiers de son capital à la compagnie de Doha. De quoi ouvrir à Qatar Airways l'accès au marché européen. L'offensive des compagnies du Golfe en Europe est entrée dans une nouvelle phase avec l'arrivée prochaine de Qatar Airways au tour de table de Cargolux.

La première compagnie cargo européenne, détenue par l'Etat luxembourgeois à travers la compagnie nationale Luxair, a en effet reconnu hier être en «négociations exclusives» avec Qatar Airways pour la cession d'au moins un tiers de son capital. L'opération pourrait être finalisée dès la semaine prochaine. Selon le ministre luxembourgeois des Transports, Claude Wiseler, Qatar rachèterait les 33,7% autrefois détenus par Swissair et que les différentes institutions luxembourgeoises avaient dû reprendre lors de la faillite de la compagnie suisse.

Au total, les pouvoirs publics avaient investi 123 millions de dollars dans le sauvetage de Cargolux et devraient donc en retirer au moins autant de cette opération. D'après la presse locale, les négociations porteraient sur au moins 35% du capital et pourraient même aller jusqu'à 49%. De quoi assurer à Qatar Airways une minorité de blocage et les moyens de peser sur les orientations stratégiques de Cargolux.

Redevenue bénéficiaire en 2010, après trois années de pertes, Cargolux, qui emploie 1.400 personnes pour une flotte de 11 Boeing 747 cargo, avait annoncé son intention de s'adosser à un grand partenaire industriel pour reprendre son développement. La compagnie avait exclu d'emblée les poids-lourds européens du cargo, au premier rang desquels Air France-KLM et Lufthansa, les jugeant trop proches concurrents pour assurer son avenir.

Une cible idéale

De son côté, Qatar Airways, qui peut compter sur les énormes ressources financières de l'émirat, cherchait à racheter une compagnie étrangère, afin d'accélérer sa croissance, de réduire l'écart avec sa grande rivale Emirates et de contourner les barrières protectionnistes. A cet égard, Cargolux fait figure de cible idéale, étant à la fois leader en Europe du tout cargo et parfaitement complémentaire de l'activité passager de Qatar Airways. Forte de ses droits de trafic européens, elle ouvre un boulevard à Qatar Airways sur un secteur du fret aérien encore convalescent, au sortir d'une crise historique qui a contraint Air France-KLM et Lufthansa à tailler dans leurs offres et à se recentrer sur l'activité passager. Nul doute que ces deux-là n'accueilleront pas de gaieté de coeur l'intrusion de Qatar Airways dans leur pré carré.

> L'intégration de British Airways et Iberia, priorité d'IAG

(source lesechos.fr) 10 mai - Le patron d'International Airlines Group, le nouveau géant du ciel européen né du mariage des compagnies britannique et espagnole, n'envisage pas de nouvelle acquisition pour l'heure. Le groupe doit d'abord mettre en œuvre l'harmonisation de ses réseaux.

Quatre mois après la mariage de British Airways et d'Iberia, la priorité reste la poursuite de l'intégration des deux compagnies au sein d'International Airlines Group (IAG), plutôt que la consolidation du secteur aérien, a indiqué hier son directeur général Willie Walsh, lors d'une rencontre avec la presse internationale. Le patron du nouveau géant européen a ainsi démenti l'information selon laquelle le groupe serait en discussion avec TAP Air Portugal, en vue de son éventuel rachat.

«Je peux vous assurer qu'il n'y a pas de discussion avec TAP en ce moment, a-t-il affirmé. La privatisation de TAP a été évoquée, mais c'était sous le précédent gouvernement. Nous ne sommes actuellement en discussion avec personne. Nous sommes concentrés sur l'intégration de British Airways et d'Iberia», a souligné Willie Walsh.

Le groupe toujours dans le rouge

Non pas que l'ancien patron de British Airways ait changé d'avis sur la consolidation, lui qui affirmait il y a quelques mois avoir une liste de compagnies à racheter. «Un jour la consolidation va avoir lieu et il faut être prêt. Mais aujourd'hui, c'est "wait and see", a-t-il ajouté, conscient que tout reste à faire pour réussir son union avec la compagnie espagnole.

Sur le papier, le nouvel ensemble est, certes, le nouveau numéro trois du ciel européen, derrière le groupe Lufthansa et Air France-KLM. Mais au vue des premiers résultats consolidés du premier trimestre, IAG reste loin derrière en chiffre d'affaires (3,6 milliards d'euros contre 6,43 pour Lufthansa et environ 6 milliards pour AF-KLM) et en nombre de passagers (11,5 millions contre 22 pour Lufthansa et 16,4 pour AF-KLM). (...)

49 nouvelles lignes prévues

Par ailleurs, si Willie Walsh table toujours sur 400 millions d'euros de synergies à 5 ans, la crise japonaise et les troubles au Moyen-Orient ont fait perdre à IAG de «90 à 100 millions d'euros», tandis que l'envolée du prix du pétrole devrait lui coûter 1 milliard d'euros supplémentaire, sur l'exercice en cours. A ces vents contraires s'ajoute le renforcement de la concurrence à Londres-Heathrow et sur les liaisons Europe-Amérique du Nord, où la position de leader d'IAG et de son allié American Airlines est contestée par le trio Air France-KLM-Delta.

A terme, l'harmonisation des réseaux de BA et Iberia, et la coentreprise avec American devraient permettre de dégager les moyens nécessaires à l'ouverture de 49 nouvelles lignes, dont 13 long-courriers. Ou encore de générer 150 millions d'euros de recettes annuelles additionnelles. La réouverture de la lignes Orly-Londres ou la mise en place d'une véritable navette entre Londres et New York en sont la première illustration. Mais ce travail complexe ne produira pas son plein effet avant 4 à 5 ans.

Mon commentaire : J'insiste au conseil d'administration pour qu'on surveille les projets et nouvelles liaisons d'IAG, en particulier en long-courrier. Grâce aux effets bénéfiques de la fusion AF-KLM, nous avons pris des passagers à BA et Iberia. Grâce à leur fusion et combinaison de hubs, ils devraient nous en reprendre.

 

> Sondage : Ryanair détestée, la compagnie nationale préférée

 

(source air-journal.fr) 21 mai - Un sondage réalisé pour la seconde année consécutive par TripAdvisor, filiale d’Expedia, l’agence de voyage en ligne basée aux Etats-Unis, indique que Ryanair est détestée autant par les Français que leurs voisins européens. Cela profite de façon générale à la compagnie « nationale » historique comme Air France en France, Lufthansa en Allemagne, Iberia en Espagne.

21 % des sondés internautes français de TripAdvisor pointent du doigt Ryanair –et près de la moitié des Anglais sondés, 33 % des Allemands- comme étant leur compagnie la moins aimée, ce qui n’a d’ailleurs pas l’air d’influencer la low cost Ryanair qui continue de battre des records en termes de trafic passagers annuels, devançant aujourd’hui Air France ou Lufthansa. En revanche, chaque ressortissant internaute indique sa préférence pour une compagnie de son pays. 24 % des Français élisant Air France (mais en baisse car ils étaient 37 % l’année dernière), 24 % des Allemands préférant Lufthansa. Le cœur des Anglais balance entre British Airways et Virgin Atlantic. Cette année, British Airways a remporté la palme de compagnie préférée (17 %) alors que c’était Virgin en 2010.

Les critères de choix sur la compagnie aérienne reposent avant tout et sans surprise sur le prix du vol pas cher (68,77 % des votants), puis la possibilité d’un vol direct (45 %), la préoccupation sécuritaire n’intervenant qu’en troisième position (38,71 %). Les sondés ont plébiscité (91 %) un niveau de responsabilité des compagnies low cost égal à celui des compagnies traditionnelles en ce qui concerne le niveau de dédommagement.

Pas de téléphone à bord

D’autres indications précieuses intéresseront les compagnies aériennes. Ainsi, 78 ,5 % des votants ont choisi un siège confortable avec la possibilité d’étendre ses jambes comme service amélioré prioritaire qu’ils souhaiteraient en premier lieu s’ils devaient débourser davantage dans le prix du billet, devant un repas complet de qualité (42 %) et un vrai lit (40 %).

L’avion reste un moyen à part de voyager pour les Français, qui estiment dans une quasi-totalité, vouloir l’interdiction du téléphone portable à bord des vols, même si la moitié souhaiterait l’arrivée du Wifi à bord. Surprise : quand près de 70 % des Français acceptent sans broncher le scanner corporel dans les aéroports, ils ne sont que 20 % des Allemands dans ce cas.

 

Fin de la Revue de Presse

 

> Air France-KLM : discours prudent sur les objectifs.

 

(source CercleFinance.com) - (...) UBS est passé à 'neutre' sur Air France-KLM, contre un conseil 'vente' précédemment, et rehausse son objectif de cours de 11 à 13 euros, en réaction aux résultats annuels dévoilés la semaine dernière par la compagnie aérienne, en ligne avec les attentes.

'Le ton, durant la réunion analystes, a mis en avant les progrès en train d'être réalisés en dépit d'un environnement difficile', rapporte le courtier. 'Le groupe observe des réservations en ligne avec ses capacités et une dynamique favorable en termes de rendements'.

Mon commentaire : UBS était l'analyste qui faisait la prévision de cours la plus basse, parmi les principaux analystes. Il est quasiment le seul à changer sa prévision, pour le moment.

 

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 12,005 € le vendredi 20 mai.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 14,86 €.

Les variations de cours terme : La publication des résultats annuels du groupe n'a pas entrainé de mouvements significatifs sur le cours de l'action, ceux-ci ayant été conformes aux derniers communiqués d'Air France-KLM et proches du consensus des analystes. Ceux-ci n'ont pas changé leurs prévisions de cours.

Les variations de cours terme : La catastrophe de Fukushima devrait réduire le volume de clientèle touristique du et vers le Japon.

Le baril Brent (mer du nord) est passé de 126 à 112 $, en quelques semaines. Le prix très élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente. Mais une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse. Les capacités des consommateurs à absorber la hausse étant atteinte, certains organismes financiers prévoient une chute des cours du pétrole. Ils vendent pour ne pas risquer d'avoir en portefeuille des valeurs inférieures à leur prix d'achat. C'est ce qui a entraîné une baisse de dix dollars du prix du baril, ces dernières semaines.

Les évolutions à moyen/long-terme : Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré en 2010. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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