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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°288, lundi 30 mai 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Rio-Paris : l'avion a décroché, la descente a duré 3 min 30

 

(source AFP) 27 mai - L'Airbus A330 du vol Air France 447 Rio-Paris a décroché et sa descente a duré 3 minutes 30 avant de toucher la surface de l'océan Atlantique, le 1er juin 2009, avec 228 personnes à bord, a expliqué vendredi le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) dans une note.

Peu après être entré dans une zone de plus fortes turbulences, les pilotes ont eu des informations de vitesse contradictoires sur leurs écrans pendant un peu moins d'une minute. L'une d'entre elles indiquait "une chute brutale" de la vitesse, selon cette note du BEA qui détaille les circonstances de l'accident mais pas ses causes.

Près de deux minutes 30 avant la fin des enregistrements des boîtes noires, l'un d'entre eux a dit: "On a aucune indication qui soit valable". Les deux copilotes présents dans le cockpit avant le décrochage de l'appareil avaient prévenu l'équipage qu'ils allaient entrer dans une zone de plus fortes turbulences, selon les premiers éléments fournis par les boîtes noires de l'appareil.

"On devrait attaquer une zone où ça devrait bouger un peu plus que maintenant, il faudrait vous méfier, là", a dit l'un des copilotes au personnel navigant commercial. Le commandant de bord est parti se reposer quelques minutes avant le début des incidents. Les copilotes ont tenté de l'appeler plusieurs fois avant qu'il ne rejoigne le poste de pilotage. Il n'a toutefois pas repris les commandes, restées jusqu'à la fin entre les mains d'un de ses copilotes, ont détaillé les enquêteurs lors d'une conférence téléphonique.

Sur un vol de ce type, l'équipage est composé d'un commandant de bord et de deux copilotes. Ils peuvent aller à tour de rôle se reposer à condition que deux d'entre eux restent aux commandes.

Depuis l'arrivée des boîtes noires en France mi-mai, des informations parcellaires et des rumeurs fuitent sur le contenu des boîtes noires, censées faire la lumière sur cette catastrophe qui reste, à ce jour, inexpliquée. Le BEA a promis un rapport d'étape "d'ici fin juillet", a-t-il précisé vendredi (...).

La page du site du BEA sur ce dernier communiqué

 

> Airbus réagit à une note d'information du BEA.

 

(source CercleFinance.com) 27 mai - En réaction à la publication par le BEA (Bureau d'Enquête et d'Analyse) au sujet de l'accident du vol 447 d'Air France en juin 2009, Airbus déclare 's'engager à continuer à fournir son support au BEA dans le cadre de son enquête en vue d'en tirer tous les enseignements possibles.'

L'avionneur note que les informations préliminaires rendues publiques ce jour confirment les faits publiés dans son rapport préliminaire et son rapport d'étape.

'Airbus est convaincu que la récupération des données de l'enregistreur de paramètres de vol (DFDR) et de l'enregistreur de conversations (CVR) servira sans aucun doute à renforcer encore davantage la sécurité du transport aérien,' affirme la filiale d'EADS.

 

> Air France-KLM réagit aux propos du BEA.

 

(source CercleFinance.com) 27 mai - Air France annonce que le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses se trouve en mesure de faire connaître la séquence des événements ayant abouti à l'accident du vol AF 447 Rio/Paris le 1er juin 2009.

La compagnie souligne que cette description des faits se substitue aux hypothèses émises depuis deux ans.

Selon le groupe, il apparaît que l'équipage en fonction a suivi l'évolution météorologique et a effectué un écart de route, que la panne des sondes de vitesse est l'événement initial qui entraîne la déconnexion du pilote automatique et la perte des protections de pilotage associées, que l'avion décroche à haute altitude.

Il apparaît également que le commandant de bord a rapidement interrompu son repos pour rejoindre le poste de pilotage.

Air France indique enfin que les données recueillies doivent à présent être analysées.

Mon commentaire : Les rumeurs les plus fantaisistes sont désormais éliminées. Il reste à comprendre pourquoi l'équipage n'a pu, en pilotage manuel, garder  le contrôle de l'avion. A cette altitude, la fourchette de vitesse est étroite entre le risque de décrochage et le risque de désintégration. Or, pendant quelques dizaines de secondes, l'équipage n'a pas eu d'indication de vitesse et a dû vérifier la nature des alarmes causées par le débrayage des différents automatismes. Le tout sans disposer de repères visuels, en pleine nuit.

La procédure requise en la circonstance a-t-elle été appliquée ? Et si elle a été appliquée comme définie de longue date, est-elle la meilleure possible dans cette situation ? Il faudra désormais attendre jusqu'à fin juillet pour en savoir davantage

 

> Air France-KLM : les Antilles desservies de CDG en novembre

 

(source cercle finance) 25 mai - Air France annonce avoir signé un contrat de destination avec les acteurs du tourisme aux Antilles, concernant la prochaine ouverture de lignes desservant les Antilles au départ de Paris-CDG.

Aux termes de ce contrat, Air France s'engage à desservir Fort de France et Pointe à Pitre à partir du 5 novembre 2011 une fois par semaine depuis l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

Air France s'est également engagé à mettre en place des grilles tarifaires de bout en bout à partir des principales escales européennes, de tarifs via Paris-CDG combinables aux tarifs via Paris-Orly ou inversement, et d'un tarif aller Pointe-à-Pitre et retour Fort-de-France ou inversement avec la possibilité d'inclure le transfert inter îles pour un coût compétitif.

A compter de l'hiver 2011, Air France exploitera jusqu'à 28 vols de et vers les Antilles françaises.

Air France est ainsi la seule compagnie à desservir les Antilles à partir de CDG.

Mon commentaire : Les expériences passées de desserte des Antilles au départ de Roissy ont été décevantes alors qu'un potentiel de clientèle étrangère existe bel et bien. Sous l'invitation pressante de notre premier actionnaire, l'Etat, notre compagnie tente à nouveau sa chance en cherchant à mettre tous les atouts de son côté.

 

> Les prévisions de Ryanair pour l’année 2011/2012 sont déroutantes

 

(source aeromorning) 25 mai - Il s’agit de faire preuve de lucidité pour tenter de comprendre ce qui se passe chez Ryanair. Les comptes 2010/11, rendus publics le 23 mai, sont excellents, bien que le taux de croissance du trafic soit moins spectaculaire que dans le passé.

En effet, la compagnie irlandaise a transporté en 12 mois 72,1 millions de passagers, une progression de 8% seulement. C’est bien, dans l’absolu, mais bien loin d’une croissance à deux chiffres.

La vraie surprise est ailleurs, dans les prévisions pour l’année en cours, à savoir une hausse de trafic de 10% pour le premier semestre mais un recul de 4% pour les six mois suivants. Dès lors, pour maintenir un coefficient d’occupation élevé et protéger sa rentabilité, Ryanair prévoit de clouer au sol, pendant la basse saison, non moins de 80 avions.

Etonnant !

Ce n’est pas la première fois que cette méthode est utilisée et, précédemment, il est arrivé qu’une petite quarantaine d’appareils soient maintenus au sol en attendant la reprise printanière de la demande.

On suppose que les calculs ont été faits sérieusement (un avion qui ne vole pas coûte cher), d’autant que les livraisons prévues seront maintenues à leur niveau contractuel avec l’arrivée de 40 avions supplémentaires devant porter la flotte à plus de 300 avions.

La méthode déroute, c’est le moins que l’on puisse dire et, d’une certaine manière, rappelle la manière de faire à l’ancienne des compagnies charters. Sauf que ces dernières, dès l’automne, cherchaient à voler sous d’autres latitudes, là où les plages ne sont pas désertées, cela pour éviter les inconvénients d’une activité fortement saisonnière.

Est-ce là un modèle économique nouveau ou une solution plus ou moins provisoire, en attendant que le marché finisse de sortir de la récession ? Aucun élément d’appréciation crédible n’est disponible pour l’instant, la compagnie irlandaise étant traditionnellement avare en précisions sur l’évolution de sa stratégie. Cette dernière est-elle en train de changer ?

On peut en douter, sachant que Ryanair et ses émules ont relativement peu souffert des récents accidents conjoncturels. Par ailleurs, tout indique que la confiance dans l’avenir reste entière, ce qu’il est possible de vérifier en examinant le bilan 2010/2011 de la compagnie.

En effet, il fait apparaître un chiffre d’affaires de 3,63 milliards d’euros, en augmentation de 21%, et un bénéfice de 401 millions, supérieur de 26% au résultat de l’année précédente.

Mon commentaire : La période des taux de croissance annuelle supérieurs à 20% parait révolue. Que va faire Ryanair de ses avions neufs, les parquer, ce qui coûte cher ou bien les revendre à d'autres compagnies ? Cette stratégie ne serait-elle pas une pression exercée sur Boeing, qui ne voulait pas, au prétexte d'une méga-commande, brader ses avions.

 

> Easyjet reçoit son 200ème Airbus

 

(source capaero.fr) 27 mai - (...) Easyjet a pris livraison de son 200ème appareil du constructeur européen (...).

A l'occasion de cet évènement, Carolyn McCall, CEO d'Easyjet, et François Bacchetta, Directeur Général France, ont rappelé les ambitions de la compagnie à court ou moyen terme, notamment sur le marché français.

En terme de flotte, la croissance de la compagnie a été très forte ces dernières années, avec en moyenne 5 nouveaux appareils livrés chaque mois. Ce rythme va se ralentir et la compagnie envisage de maintenir une flotte d'environ 204 appareils à la fin de l'année fiscale. Carolyn McCall admet en effet qu'Easyjet est une compagnie "mature" et qu'en raison de la hausse du prix du pétrole, l'accent sera mis sur une croissance profitable et un meilleur retour pour les actionnaires. (...) Easyjet est en discussion avec les deux principaux constructeurs, Airbus et Boeing, et s'intéresse de près à l'A320NEO comme au successeur du 737.

Sur le marché français, la compagnie veut renforcer ses positions. Aujourd'hui, elle est déjà la deuxième compagnie en France avec 6% de part de marché. Easyjet croit fortement aux possibilités de croissance sur le marché français, le low cost n'y représentant que 24%, contre 46% en moyenne en Europe. A partir du juin, un septième appareil sera basé à Paris CDG, ce qui portera le nombre d'appareils basés dans les aéroports parisiens à 22. François Bachetta estime donc qu'il y a encore "beaucoup de choses à faire en France", notamment dans les aéroports régionaux, et qu'Easyjet participe à "l'aménagement du territoire en désenclavant les régions". Cependant, selon lui, Easyjet souffre encore dans notre pays d'un problème d'image lié à son positionnement prix.

Pour renforcer son yield, la compagnie s'attaque plus que jamais au segment des passagers affaires. Cela se traduit par plus de fréquences sur les lignes business, avec par exemple un septième vol quotidien sur l'axe Paris-Milan, mais aussi plus de services optionnels comme le "speedy boarding" ou la possibilité d'échanger son billet sur un vol d'une même ligne jusqu'à deux semaines avant et deux semaines après son vol prévu, et cela jusqu'à deux heures avant le départ. Enfin, à Paris Orly, Easyjet réfléchit à compléter le speady boarding par un coupe-file dédié aux contrôles de sécurité.

Mon commentaire : Ryanair et easyJet semblent modifier leur modèle en remplaçant la croissance frénétique par la recherche d'une meilleure rentabilité de leurs produits. EasyJet veut asseoir son offre sur une clientèle affaire, plus lucrative. Ses couts vont croitre en conséquence, mais s'ils restent inférieurs aux nôtres, ce qu'on peut redouter, easyJet sera un concurrent encore plus sérieux.

 

> Ciao Lufthansa Italia !

 

(source airjournal) 23 mai - Lufthansa fait marche arrière sur sa stratégie en Italie. La compagnie allemande a annoncé le 23 mai qu’elle avait décidé de réorganiser sa desserte de l’Italie. Conséquence : Lufthansa Italia disparaîtra le 29 octobre 2011.

Lufthansa Italia avait été lancée en 2008. Sa maison mère souhaitait s’engouffrer dans le vide laissé par la faillite d’Alitalia et la fermeture de sa base de Milan Malpensa, ainsi que pallier la perte de sa partenaire Air One.

Cependant, l’effondrement des tarifs sur le réseau européen et la pression de la concurrence ont rendu difficile la rentabilisation des lignes de la filiale milanaise.

(...) L’Italie sera desservie par Lufthansa à partir des hubs de Francfort et Munich. Quant à Air Dolomiti, elle va renforcer ses fréquences vers l’Allemagne – elle se concentre principalement sur les liaisons entre les centres économiques majeurs du nord de l’Italie et Munich.

(...) Lufthansa prévoit une croissance à deux chiffres de son offre en Italie.

Lufthansa Italia subsistera jusqu’à l’entrée en vigueur du programme hiver 2011-2012, le 29 octobre 2011. Ses Airbus A319 seront redéployés au sein de la flotte européenne de Lufthansa.

 

> Lufthansa Cargo commande cinq B777F

 

(source wktransportlogistique) 24 ami - Lufthansa Cargo et Boeing ont finalisé un accord portant sur l'acquisition de cinq B777 tout cargo. Ces appareils intégreront la flotte de la compagnie allemande à partir de 2013.

Lufthansa Cargo a finalisé sa commande portant sur l'acquisition de cinq Boeing 777F, ce qui représente un montant de 1,35 milliard de dollars au prix catalogue.

Ces appareils, qui seront livrés à partir de 2013, doivent permettre à la compagnie allemande de moderniser et d'étoffer sa flotte.

Mon commentaire : La bonne santé générale de Lufthansa l'autorise à rester conquérante dans le domaine du fret. Elle est aidée dans cette stratégie par l'économie allemande, plus exportatrice que l'économie française.

 

> Europ Airpost : « Air France sera le fossoyeur des compagnies aériennes françaises ! »

 

(source tourmag) 24 mai - les Cies dénoncent la guerre livrée par Transavia

Antoine Ferretti, Laurent Magnin et Jean-François Dominiak, les présidents des trois compagnies françaises de loisirs, s’insurgent contre les pratiques de Transavia France qui n’ont pour but, d’après eux, que de faire disparaître la concurrence pour rétablir le monopole d’Air France.

Transavia est-elle le Cheval de Troie qui permettra à Air France de faire le vide ? Les compagnies de loisirs ne sont pas en bonne posture : XL Airways est en déficit sur 2010 et Air Méditerranée aussi, pour la première fois de son histoire...

Trop, c’est trop !

Les compagnies aériennes françaises de loisirs se révoltent comme la politique commerciale de Transavia France qui grignotent petit à petit tous leurs clients tour-opérateurs, avec des tarifs qualifiés d’irréalistes. Ceci alors que, depuis sa création il y a quatre ans, Transavia France n’a pas encore réussi à sortir un seul exercice positif.

D’après leurs estimations, en quatre ans d‘existence, Transavia France aurait perdu près de 40 millions d’euros, même s’il est difficile d’en évaluer le montant exact, puisque le groupe Air France/KLM qui publie les résultats du pôle Loisirs y inclut Transavia Hollande, Transavia France et Martinair.

« Nos entreprises sont en péril et Air France sera le fossoyeur des compagnies aériennes françaises », commente Jean-François Dominiak, Pdg d’Europe Airpost et signataire du communiqué commun dénonçant les pratiques anti-concurrentielles de Transavia, filiale du groupe Air France/KLM.

« Le transport aérien traverse une période difficile et Air France elle-même n’aurait pas des résultats aussi brillants s’il n’y avait pas KLM ou Amadeus pour rétablir les comptes », continue-t-il.

Des actions juridiques possibles

Si Europe Airpost a annoncé récemment un résultat positif, c’est davantage du fait de la stratégie que de l’opérationnel.

De son côté, XL Airways est en déficit sur 2010 et Air Méditerranée, pour la première fois de son histoire est également passée dans le rouge.

Pour Antoine Ferretti, le patron d’Air Méditerranée, Transavia France « pratique des tarifs inférieurs au marché et ne fonctionne pas selon les règles économiques réelles ».

Et le président d’Air Méditerranée de dénoncer le lancement des vols vers le Maghreb sans souci de rentabilité.

Les managers des trois compagnies françaises en sont persuadés : les règles de la concurrence sont biaisées par Transavia France grâce à l‘appui inconditionnel du groupe Air France/KLM.

Une situation d’autant plus difficile à supporter que l’activité du transport aérien de loisirs est en régression.

« Beaucoup de vols charter sont annulés. Et alors que l’année dernière nous trouvions généralement des heures de vol pour remplacer les annulations, cette année, nos avions restent au sol », assure Jean-François Dominiak.

Si le président d’Europe Airpost veut simplement faire pression pour que Transavia France "retrouve la raison", Antoine Ferretti veut aller plus loin et il « envisage toutes les actions juridiques possibles ».

Mon commentaire : Il existe des règles à respecter, afin d'éviter tout "abus de position dominante". Leur application peut parfois donner lieu à débat ou interprétation. Une action juridique ? pourquoi pas, si elle permet d'y voir plus clair.

 

> British Airways se renforce vers Le Cap

 

(source airjournal.net) 25 mai - La compagnie aérienne British Airways va ajouter en novembre une fréquence hebdomadaire à sa liaison entre Londres et Le Cap en Afrique du Sud, pour arriver à deux vols quotidiens pendant la haute saison.

En ajoutant un deuxième vol le samedi, la compagnie nationale britannique passera de 13 à 14 vols par semaine entre Londres – Heathrow et Le Cap à compter du 5 novembre 2011, début de la haute saison dans l’hémisphère sud. Avec l’utilisation de deux Boeing 747-400, cela représentera une augmentation de capacité de plus de 650 sièges pour atteindre environ 4700 par semaine (...).

La compagnie de l’alliance Oneworld relie actuellement les deux villes par un seul vol quotidien, quittant Londres à 19h30 et revenant du Cap à 20h10.

(...) L’annonce de British Airways survient moins de deux semaines après celle d’Air France, qui lancera le 2 novembre prochain trois vols par semaine entre Paris et Le Cap, sa deuxième destination en Afrique du Sud.

 

> Le bénéfice net d'Aeroflot a presque triplé en 2010

 

(source AFP) 25 mai - La compagnie aérienne russe Aeroflot a annoncé mercredi que son bénéfice net avait été presque triplé en 2010, grâce notamment à une hausse de la demande et à une gestion "efficace" du groupe.

 

> Une commission d'experts planche sur les droits des passagers

 

(source lequotidiendu tourisme) 24 mai - Un groupe de travail a été constitué à la demande du ministère des Transport afin de plancher sur la réforme de la réglementation européenne sur les droits des passagers.

La réforme du règlement 61 du 11 février 2004 devrait voir le jour d'ici 2015. D'ici là, un groupe d'experts doit travailler sur les indemnités ou l'assistance des passagers en cas de surbooking, d'annulation ou de retard des vols, avec prise en compte des jurisprudences européennes. Ce groupe de travail "Droits des Passagers" en France est rattaché à la DGAC. Les travaux sont confidentiels mais un rapport devrait être rendu fin juin.

Parmi les membres de cette commission figurent des représentants des compagnies aériennes (par exemple, Hélène Abraham pour Transavia, François Bacchetta pour Easyjet, Pascal de Izaguirre pour Corsairfly, Laurent Magnin pour XL ou encore Marc Rochet pour Air Caraïbes), des clients (René-Marc Chikli pour le Ceto, Emanuelle Llop pour le cabinet d'avocat Clyde and Co ou encore Jean-Pierre Mas pour le Snav), mais aussi des représentants des aéroports ainsi que des salariés du secteur.

Mon commentaire : Je viens d'être désigné membre de cette commission d'experts. J'y plaiderai pour des droits des passagers de qualité. Mais sans qu'ils puissent atteindre des niveaux propres à fragiliser la situation des compagnies et de leurs salariés. Il s'agit aussi de préserver la compétitivité des compagnies européennes.

 

Fin de la Revue de Presse

 

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 11,620 € le vendredi 27 mai.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est à 14,82 €.

Les variations de cours terme : La publication des résultats annuels du groupe n'a pas entrainé de mouvements significatifs sur le cours de l'action, ceux-ci ayant été conformes aux derniers communiqués d'Air France-KLM et proches du consensus des analystes. Ceux-ci n'ont pas changé leurs prévisions de cours.

Les variations de cours terme : La catastrophe de Fukushima devrait réduire le volume de clientèle touristique du et vers le Japon.

Le baril Brent (mer du nord) est passé de 126 à 115 $, en quelques semaines. Le prix très élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente. Mais une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse. Les capacités des consommateurs à absorber la hausse étant atteinte, certains organismes financiers prévoient une chute des cours du pétrole. Ils vendent pour ne pas risquer d'avoir en portefeuille des valeurs inférieures à leur prix d'achat. C'est ce qui a entraîné une baisse d'une dizaine de dollars du prix du baril, ces dernières semaines.

Les évolutions à moyen/long-terme : Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré en 2010. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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