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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°291, lundi 20 juin 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Pierre Lellouche a reçu le patron d'Air France-KLM mercredi

 

(source AFP) 15 juin - Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Pierre Lellouche a reçu mercredi après-midi le directeur général d'Air France-KLM Pierre-Henri Gourgeon au sujet de la méga-commande d'avion que doit passer la compagnie cet été, a annoncé à l'AFP une source proche du dossier. Depuis quelques jours, cette commande est devenue un sujet politique après la pétition de plus d'une centaine de députés demandant à la compagnie française de préférer les avions européens d'Airbus aux américains de Boeing. Rien n'a filtré sur le contenu de l'entretien entre Lellouche et le patron d'Air France.

Le porte-parole d'Air France-KLM rappelle quant à lui que la compagnie "continue de mener le long travail en cours avec les équipes d'Airbus, de Boeing et des motoristes pour être en mesure de faire une proposition au Conseil d'administration dans le courant de l'été".

A l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement François Baroin a de son côté estimé mercredi que "nous sommes dans un Etat de droit avec des règles européennes et mondiales avec l'OMC (Organisation mondiale du commerce)". Il a néanmoins admis que "le gouvernement, en tant qu'actionnaire d'Air France-KLM, est attentif au projet de renouvellement de la flotte long courrier de la compagnie".

 

> Air France-KLM : la compagnie tiendrait à panacher ses commandes

 

(source Boursier.com) 16 juin - Les pressions politiques ne devraient pas faire plier Air France KLM !... La compagnie aérienne serait décidée, malgré les récents appels à favoriser Airbus (groupe EADS), à partager sa prochaine méga-commande entre l'avionneur européen et son concurrent américain Boeing. Selon 'Les Echos' du jour, les pressions politiques ne devraient donc finalement rien changer aux négociations en cours, tant avec Airbus qu'avec Boeing, pour une centaine d'appareils long-courriers.

"Selon toutes vraisemblances, Air France-KLM commandera à la fois des Boeing 787 et des Airbus A350", affirme ainsi le quotidien. Les deux appareils n'ont pas les mêmes caractéristiques et Air France et KLM ont des besoins différents selon les dessertes, ce qui justifie l'emploi de plusieurs types d'avions... Engagé en juillet 2010, le processus de sélection n'aboutira pas, au mieux, avant fin juillet et pourrait même être retardé, compte tenu de sa complexité, précise le quotidien économique (...).

 

> Le PDG de Boeing certain qu'Air France choisira le meilleur avion, entre Airbus et Boeing

 

(source AFP) 19 juin - PARIS — La compagnie Air France, sous pression politique pour acheter des Airbus plutôt que des Boeing, fera le meilleur choix possible pour son activité sans céder aux pressions, a déclaré dimanche le PDG de la branche d'aviation commerciale du constructeur américain.

"Je m'attends à ce qu'ils achètent le meilleur avion pour leur activité", a déclaré à la presse Jim Albaugh à quelques heures de l'inauguration du salon du Bourget lundi.

"Il y a de la pression politique", a-t-il toutefois reconnu.

 

> EADS "C'est aux compagnies de choisir"

 

(source Reuters) 19 juin - Il revient aux seules compagnies aériennes de choisir les avions qu'elles souhaitent commander, a estimé Louis Gallois, président exécutif d'EADS , maison-mère d'Airbus, au moment où le gouvernement français craint qu'Air France-KLM préfère Boeing à l'avionneur européen pour sa méga-commande à venir.

Mon commentaire : Le sujet de cette commande du groupe a pris de l'importance ces derniers jours. Bien peu d'observateurs notent que la commande concerne non seulement Air France mais aussi également KLM. Si la France et d'autres pays d'Europe, Allemagne, Grande-Bretagne et Espagne, sont intéressés au destin d'Airbus, c'est moins le cas des Pays-Bas.

Boeing et Airbus tiennent le même discours "conforme" aux règles de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) : ce sont les compagnies qui décident et choisissent le meilleur avion. Il y a de l'hypocrisie dans ces déclarations, chacun sachant bien que des pressions s'exercent, tant côté américain qu'européen, pour la conclusion de gros contrats.

 

> Le plan anti-low cost d'Air France se précise

 

(source les echos) 10 juin - Le projet de bases de province, présenté hier au conseil du SNPL, laisse planer quelques incertitudes, concernant notamment Bordeaux qui serait confié à une filiale.

Le plan « bases de province » d'Air France, qui doit permettre à la compagnie de reprendre des parts du marché aux low cost, a franchi une nouvelle étape hier, avec la présentation du projet final au conseil du SNPL Air France Alpa, le principal syndicat de pilotes. La prochaine et dernière étape sera le vote des pilotes d'Air France, appelés à se prononcer par référendum sur le texte définitif dans les prochains jours. Forte du soutien du SNPL, la direction d'Air France espère ainsi pouvoir ouvrir une première base à Marseille, fin octobre, suivie par Nice et Toulouse pour la saison d'été 2012.

Les grandes lignes du projet n'ont pas changé : il s'agit d'affecter jusqu'à 10 appareils par base, avec leurs équipages dédiés -quelque 200 navigants par base -afin d'effectuer un maximum d'allers-retours vers Paris et des destinations européennes. L'objectif est de faire voler les avions jusqu'à douze heures par jour, au lieu de huit heures actuellement, soit une hausse de productivité de 40 % qui permettrait à Air France d'être compétitif face aux low cost et d'ouvrir une cinquantaine de nouvelles lignes, avec un gain potentiel de plus de 5 millions de passagers.

Cependant, plusieurs incertitudes demeurent. Ainsi, l'ouverture d'une base à Bordeaux, qui figurait dans le projet initial, serait remise en cause. La direction aurait considéré que les A320 d'Air France ne seraient pas adaptés à l'évolution du trafic sur Bordeaux, fortement attaqué par le TGV et les compagnies low cost, qui y disposent de leur propre terminal à bas coûts. Sans être abandonnée, l'ouverture de la base de Bordeaux pourrait donc être retardée et son exploitation confiée à l'une des filiales d'Air France, équipée d'appareils plus petits, comme Régional.

Cette solution aurait l'avantage de répondre au moins partiellement aux craintes de cette filiale. Depuis plusieurs semaines, ses représentants syndicaux sonnent le tocsin contre le projet base province qui pourrait, selon eux, se faire au détriment de leur compagnie.

Incitations

Autre question non réglée : celle des personnels navigants commerciaux (PNC), avec lesquels aucun accord n'a été trouvé.

Contrairement au SNPL, ultra-majoritaire au sein des pilotes d'Air France, aucun des 3 syndicats de PNC n'a obtenu suffisamment de voix aux dernières élections professionnelles pour négocier un accord à lui seul. Ils sont donc obligés de s'entendre, ce qui rend la négociation d'autant plus compliquée et accroît le risque de conflit.

Par ailleurs, pour obtenir l'indispensable feu vert du SNPL, la direction d'Air France a concédé une importante augmentation de salaires - de l'ordre de 12 % -aux pilotes volontaires pour être basés en province. Une augmentation à laquelle s'ajoute la possibilité de concentrer les jours de travail sur deux semaines par mois et d'être de repos les quinze jours suivants. La même possibilité de travailler la moitié du mois sera offerte aux PNC volontaires. En revanche, il est très douteux que la direction consente une augmentation de salaires comparable. Enfin, le sort des personnels d'escale reste également incertain.

 

> Air France KLM : 1er réseau long-courrier international

 

(source Boursier.com) 15 juin - Air France KLM explique qu'avec 168 avions long-courriers, son réseau est numéro 1 pour les vols long-courriers internationaux au départ de l'Europe.

Le Groupe indique disposer de positions fortes sur les marchés en croissance avec 33 vols quotidiens vers l'Asie, 16 vols quotidiens vers l'Amérique latine et 31 vols quotidiens vers l'Afrique. Pour l'été 2011, Air France-KLM a par ailleurs augmenté ses capacités de 5,7%.

Avec plus de 30.000 opportunités de correspondances long-courrier/moyen-courrier, le Groupe précise proposer ainsi la meilleure offre de correspondances en Europe au départ de ses deux hubs de Paris-CDG et Amsterdam-Schiphol.

En 2011, le Groupe a prévu d'exploiter 7 destinations long-courriers supplémentaires par rapport à l'été 2010 : Kigali (Rwanda), Freetown (Sierra Leone), Monrovia (Liberia), Phnom Penh (Cambodge) et Xiamen (Chine). La joint-venture exploitée avec Delta et Alitalia a également facilité l'ouverture de deux nouvelles destinations : Orlando (Floride) et Cancun (Mexique).

 

> Air France rend une meilleure copie aux Etats-Unis, Lufthansa chute

 

(source deplacements pro) 14 juin - Les plaintes contre la compagnie Air France ont diminué aux Etats-Unis, selon un rapport de Unite Here, qui s’appuie sur les chiffres du Département d’Etat aux Transports américain. A l’inverse, la Lufthansa voit augmenter le nombre de réclamations de façon spectaculaire (+70%), dans cette étude analysant les résultats des trois principales compagnies étrangères aux États-Unis.

Air France a visiblement le vent dans le dos pour sa relation clients : après avoir reçu de bons résultats dans ses dernières enquêtes clients, c’est aux États-Unis que la tendance se confirme. La compagnie française voit chuter le nombre de plaintes à son égard auprès des autorités américaines (-11%) entre 2009 et 2010. Un chiffre encourageant, mais bien en deçà de la performance enregistrée par British Airways (-63%). Le rapport concernait les difficultés rencontrées par les passagers dans plusieurs domaines : problèmes de vol, de bagage, d’embarquement, de réservation et d’embarquement, ou encore de remboursement. La copie rendue par la Lufthansa est bien à la traine : sept des huit critères mis en avant par l’étude affichent des scores à la baisse.

 

> Vueling gênée par les politiciens français

 

(source airjournal) 20 juin - (...) La compagnie à bas coûts espagnole, filiale d’Iberia et donc de British Airways, veut acquérir une flotte neuve pour remplacer les 47 Airbus qu’elle opère en location, et dont les contrats viendront à échéance d’ici six ans. Mais le choix entre les A320 d’Airbus et les B737 de Boeing pourrait être compliqué par l’apparition de la politique française dans les achats d’avions.

Le PDG de Vueling Alex Cruz (...) estime que les pressions subies par Air France, afin qu’elle achète plus d’avions à Airbus qu’à Boeing, pourraient venir contrecarrer ses propres projets de développement, en particulier l’ouverture d’une seconde base française à Orly (après celle de Toulouse inaugurée en avril dernier). Il se demande par exemple si, en cas de choix du constructeur américain, l’autorisation de vols de nuit à Orly pourrait lui devenir tout d’un coup plus difficile (...).

La low cost espère doubler son nombre de slots dans l’aéroport parisien, d’où elle dessert Barcelone (jusqu’à 9 fois par jour pendant l’été), Séville, Valence et Rome. Cruz a précisé qu’Airbus (« nous sommes très heureux avec eux) », Boeing et Bombardier étaient en lice pour le renouvellement de sa flotte, citant l’exemple d’easyJet qui était passé du constructeur américain à l’européen en 2002. La commande, portant sur un « nombre significatif » d’appareils, pourrait être placée en septembre ou octobre.

 

> Air Berlin partage plus avec Oneworld

 

(source airjournal) 14 juin - La compagnie aérienne low cost Air Berlin a annoncé un accord de partage de codes avec American Airlines sur sa nouvelle route Berlin – New York, et la signature prochaine de contrats similaires avec British Airways et Iberia, ses futures partenaires dans l’alliance Oneworld.

(...) Air Berlin a déjà des accords similaires avec Finnair et S7. Outre les membres déjà cités, Oneworld accueille les compagnies Cathay Pacific, Japan Airlines, LAN Peru, Malev, Mexicana, Qantas Airways et Royal Jordanian. Elles seront rejointes par Kingfisher cette année, et Malaysia Airlines l’année prochaine.

 

> British Airways veut redorer son blason

 

(source deplacements pro) 14 juin - British Airways sort d’une période délicate et se lance dans une opération séduction, pour améliorer sa popularité et faire oublier le mouvement social qui a perturbé le trafic de la compagnie au cours de la dernière année.

On a beau s’appeler British Airways, il n’est pas toujours simple de s’appuyer sur une image positive auprès du grand public, après les 22 jours de grève accumulés en 2010. Conscients de l’impact du mouvement sur les voyageurs, le CEO de la compagnie britannique Keith Williams a annoncé, à l’occasion de l’assemblée générale de l’IATA, qu’une opération reconquête serait lancée pour la fin de l’année 2011. «Nous sommes en train d’étudier comment vendre la marque, et vous pourrez observer cela au cours des six prochains mois» a ainsi déclaré Keith Williams devant les membres de l’IATA.

 

> OpenSkies se cherche une place dans IAG

 

(source lechotouristique.com) 14 juin - La filiale de British Airways veut profiter de la fusion de sa maison-mère avec Iberia pour se développer depuis Orly.

Orly va-t-il devenir le bastion français de IAG, le nouveau groupe composé de Iberia et British Airways, mais aussi de sa filiale low cost tout affaires OpenSkies et du partenaire American Airlines ? Le nouveau patron de la compagnie entièrement business parle désormais de complémentarité accrue et évoque la possibilité de code-share avec AA. « Nous réfléchissons à la manière dont nous devons faire évoluer notre modèle et notre business », expliquait vendredi dernier Patrick Malval, par ailleurs DG France de British Airways.

Premier chantier, le point à point qui pourrait évoluer vers un réseau avec correspondance, depuis Orly, donc, mais peut-être aussi depuis Madrid ou Barcelone. « On peut tout imaginer », sourie Patrick Malval. Le groupe se donne jusqu’à la fin de l’année pour imaginer un nouvel horizon à OpenSkies.

 

> Airbus change son modèle économique

 

(source latribune) 17 juin - De façon discrète, l'avionneur européen est en train de monter en puissance dans les services. Et marche sur les plates-bandes des équipementiers et de certains de ses clients.

Chez Airbus, certains évoquent une révolution, d'autres, plus modestes, d'une évolution du « business model » de l'avionneur. De quoi s'agit-il ? Airbus veut fortement augmenter son chiffre d'affaires dans le domaine des services à l'image de ce qui se fait déjà chez les hélicoptéristes, qui proposent à leurs clients aussi bien militaires que civils le maintien en condition opérationnelle (MCO) des appareils vendus. Depuis plus d'un an, l'avionneur toulousain monte en puissance dans les services en proposant aux compagnies de prendre en charge leur flotte d'appareils Airbus. Le constructeur européen a déjà réussi à convaincre deux compagnies référentes dans le monde de l'aérien, l'australienne Qantas et Singapore Airlines (SIA). Discret sur sa nouvelle stratégie, Airbus est en rupture complète avec son ancien modèle économique basé sur le seul prix de vente de ses avions. « Il n'est pas impossible quand ce nouveau modèle économique sera bien établi, explique-t-on chez EADS, qu'Airbus baisse le prix de ses avions. »

Chiffre d'affaires récurrent

Cette nouvelle stratégie agite fortement en coulisse le monde de l'aéronautique en général, et, Airbus en particulier, où il existe un débat interne. D'une part parce que le marché est juteux. Selon le cabinet de consultants américains AlixPartners, le marché civil (MRO ou maintenance, réparation, révision) devrait progresser de 3,7 % par an pour atteindre 61 milliards de dollars en 2019. D'autre part, Airbus marche sur les plates-bandes de certains de ses clients comme Air France et Lufthansa, qui ont leurs propres filiales de MRO, et de ses fournisseurs, à commencer par les grands équipementiers (Safran, Thales...) qui gonflent leur Ebit grâce aux services... Ce qui n'est pas passé inaperçu chez Airbus, dont les marges sont moindres que ses grands fournisseurs, et a de plus en plus de mal à être accepté. Selon AlixPartners, les maîtres d'oeuvre ont réalisé en 2010 en moyenne 7,5 % d'Ebit quand les fournisseurs, eux, affichaient 10,8 %.

Proposer des services aux compagnies aériennes « est une tendance lourde et entre dans notre ligne stratégique, explique-t-on chez Airbus. Les clients nous le demandent. On y répond en garantissant un taux de disponibilité des avions. Qui d'autres que nous connaît mieux nos avions ». Et de faire valoir que contrairement aux compagnies aériennes historiques, « les low-cost et les nouveaux entrants dans l'aérien souhaitent confier leurs services à des tiers ». Cette stratégie va permettre à Airbus, et indirectement à EADS, de réaliser un chiffre d'affaires récurrent et de se donner de la visibilité avec des contrats de MRO de 10, 15 ou 20 ans (...).

Pour le moment, Airbus ne souhaite pas entrer en confrontation directe avec ses grands fournisseurs. « Nous voulons passer des accords avec les équipementiers car cela n'a de sens que si on propose aux compagnies des offres globales de maintenance (moteurs, électronique...) », assure-t-on chez Airbus, qui estime que le maître d'oeuvre est le seul à pouvoir proposer une telle offre : ce qui permettra également à l'ensemble de la « supply chain » de mutualiser les efforts pour être le plus près de tous les clients. Mais, reconnaît-on chez Airbus, « ce modèle pousse à l'intégration de la maintenance ». Il va y avoir du sport...

Mon commentaire : Cette montée en puissance d'Airbus dans la maintenance pourrait faire de l'ombre à notre propre activité de maintenance aux compagnies tierces.

 

Fin de la Revue de Presse

 

> Elections des conseils de surveillance des FCPE d'Air France

 

Du 17 au 30 juin, les salariés et anciens salariés disposant d'épargne dans les fonds Aéroactions, Majoractions ou chacun des fonds Horizon élisent leurs représentants dans les conseils de surveillance.

Depuis 10 ans, j'ai regroupé, sous l'intitulé Union-Expérience, des collègues spécialistes des questions d'économie et d'épargne des salariés. Nous terminons notre deuxième mandat. Nous avons été, parmi tous les élus, les plus présents dans chacun des conseils de surveillance. A nouveau, nous nous présentons à vos suffrages.

Comme toujours, je me tiens à votre disposition pour répondre à toute question relative à la gestion, tant administrative (HSBC) que financière de ces fonds.

 

> Assemblée générale du 7 juillet : votez ou confiez-moi vos pouvoirs !

 

Les salariés actionnaires ont reçu leurs dossiers pour voter ou assister à l'assemblée générale des actionnaires du 7 juillet.

Comme chaque année, je propose à chaque salarié actionnaire qui ne souhaite voter lui-même de me confier ses pouvoirs.

Pour me donner pouvoir à l’assemblée générale du 8 juillet, sur le bulletin :

·  Cochez la case « JE DONNE POUVOIR A : »

·  Indiquez Christian Magne, Adresse : CL-DA

·  Datez, signez, puis postez avec l’enveloppe jointe...

...ou renvoyez-moi sans tarder votre bulletin signé sous enveloppe service avec les mentions :

C. Magne Service : CL-DA Roissy Siège

(Chaque bulletin reçu doit être utilisé)

 

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert  0 800 04 2000

(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 10,285€ le vendredi 17 juin.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL baisse de 14,82  à 14,64 €.

Les variations de court terme : La publication des résultats annuels du groupe n'a pas entrainé de mouvements significatifs sur le cours de l'action, ceux-ci ayant été conformes aux derniers communiqués d'Air France-KLM et proches du consensus des analystes. Ceux-ci n'ont pas changé leurs prévisions de cours.

Les variations de moyen terme : Le baril Brent (mer du nord) est passé de 126 à 115 $, en quelques semaines. Le prix très élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente. Mais une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse. Les capacités des consommateurs à absorber la hausse étant atteinte, certains organismes financiers prévoient une chute des cours du pétrole. Ils vendent pour ne pas risquer d'avoir en portefeuille des valeurs inférieures à leur prix d'achat. C'est ce qui a entraîné une baisse d'une dizaine de dollars du prix du baril, ces dernières semaines.

Les évolutions à moyen/long-terme : Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré en 2010. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

 

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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