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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°293, lundi 4 juillet 2011,

 

Elections des conseils de surveillance

 

Avec des collègues, spécialistes d'épargne salariale, j'ai présenté des Listes "Union-Expérience avec Christian Magne" pour le renouvellement des conseils de surveillance des FCPE Air France.

Le vote est clos depuis jeudi 30 juin, 17h00.

Selon les Conseils de surveillance, les listes Union-Expérience ont obtenu entre 42% et 78% des voix, soit 18 des 23 postes de conseiller à élire.

J'ai également été élu dans le fonds Concorde à titre individuel.

Merci à tous les salariés et anciens salariés qui ont porté leurs suffrages sur ces listes.

Voici les élus des différents conseils (hors fonds Concorde).

| Conseil de surveillance du Fonds MAJORACTIONS
Titulaires  Suppléants  Liste
 Dalle Christian  Ladeuil Fabien Union-Expérience, avec Christian Magne
 Renckly Josiane   Lamarque Eric  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Pédamon Bernard  Bouvet Geoffroy Des Pilotes au service des salariés actionnaires
 Delli-Zotti Michel  Derivry Erick  Des Pilotes au service des salariés actionnaires
| Conseil de surveillance du Fonds AEROACTIONS
Titulaires  Suppléants  Liste
 Dalle Christian  Ladeuil Fabien Union-Expérience, avec Christian Magne
 Magne Christian  Lamarque Eric  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Rude Armand  Fauré Michel  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Barloy Guillaume   Renckly Josiane  Union-Expérience, avec Christian Magne
| Conseil de surveillance du Fonds Horizon Epargne Action
Titulaires  Suppléants  Liste
 Ladeuil Fabien  Lamarque Eric  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Dalle Christian  Magne Christian Union-Expérience, avec Christian Magne
 De Camaret Jean-Charles  Veuillez Paul  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Barloy Guillaume   Renckly Josiane  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Floc'h Yannick   Bouvet Geoffroy Des Pilotes au service des salariés actionnaires
| Conseil de surveillance du Fonds Horizon Epargne Mixte
Titulaires  Suppléants  Liste
 Magne Christian  Dalle Christian Union-Expérience, avec Christian Magne
 Ladeuil Fabien  Lamarque Eric  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Renckly Josiane   Veuillez Paul  Union-Expérience, avec Christian Magne
 De Camaret Jean-Charles  Barloy Guillaume  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Bouvet Geoffroy  Floc'h Yannick  Des Pilotes au service des salariés actionnaires
| Conseil de surveillance du Fonds Horizon Epargne Taux
Titulaires  Suppléants  Liste
 Dalle Christian  Veuillez Paul  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Ladeuil Fabien  Lamarque Eric  Union-Expérience, avec Christian Magne
 De Camaret Jean-Charles  Renckly Josiane  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Magne Christian  Barloy Guillaume  Union-Expérience, avec Christian Magne
 Bonnet Laurent  Bernasse Jean-Pierre  Union Navigant Sol Actionnaires

La Revue de Presse du lundi...

 

> Le patron d'Air France revendique le droit d'avoir des Airbus comme des Boeing

 

(source lemonde.fr) 3 juillet - Une compagnie aérienne doit avoir des Airbus comme des Boeing, surtout pour sa flotte long-courrier, a expliqué Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d'Air France-KLM (...).

Cette réaction intervient alors qu'une centaine de députés ont signé une pétition pressant Air France d'acheter des appareils à l'avionneur européen Airbus plutôt qu'à son concurrent américain Boeing. Les long-courriers représentent "le gros du business", une compagnie a donc besoin d'appareils avec des tailles et des rayons d'actions différents, a ajouté Pierre-Henri Gourgeon. De plus, "si un modèle est bloqué pour une raison ou une autre", il est préférable de ne pas "avoir tous les œufs dans le même panier", a-t-il ajouté (...).

Pierre-Henri Gourgeon (...) s'est par ailleurs dit attentif à tout lancement d'un nouvel appareil par un constructeur. "Si Boeing propose un avion très attractif en réponse à l'A320 Neo, pourquoi pas en acheter d'ici 2020", a-t-il avancé.

Boeing doit en effet trouver une réponse face à l'A320 Neo d'Airbus qui rencontre un vif succès. L'A320 Neo est une version remotorisée de son moyen-courrier classique censée permettre d'économiser 15 % de carburant par vol. "Neo est intéressant, mais pour des avions qui vont loin. Pour Air France, l'essentiel du court-moyen-courrier c'est 1h30. Une économie de carburant sur 1h30 c'est trois fois moins que sur des vols de 4 heures", le décollage et l'atterrissage étant très consommateurs de kérosène, selon M. Gourgeon.

Mon commentaire : Concernant le futur des avions moyen-courrier, Boeing est face à une alternative : sortir un 737 disposant des mêmes nouveaux moteurs que l'A320 Neo, ou bien savoir attendre suffisamment et sortir un avion entièrement nouveau qui pourrait prendre l'avantage sur l'A320 Neo.

Air France-KLM dispose d'A320 à Air France et de 737 à KLM et Transavia. Aura-t-on intérêt à uniformiser notre flotte MC entre AF et KLM et peut-être demain Alitalia ou d'autres ? ou bien trouverions-nous un avantage à disposer de deux modèles d'avions moyen-courrier nouveaux ?

 

> Air France-KLM : nouvelle gouvernance pour le second mandat de Pierre-Henri Gourgeon

 

(source lesechos) 4 juillet - Le directeur général d'Air France-KLM, qui devrait être renouvelé dans ses fonctions cette semaine, inaugurera son nouveau mandat par la mise en place vers la fin de l'année d'une nouvelle structure de direction commune aux deux compagnies.

Encore une semaine chargée qui commence pour Pierre-Henri Gourgeon. De retour ce lundi d'un voyage éclair au Pérou pour l'inauguration de la ligne Paris-Lima rouverte après quinze ans de suspension, le directeur général d'Air France-KLM se présentera jeudi devant ses actionnaires, réunis en assemblée générale au Carrousel du Louvre, pour solliciter le renouvellement pour quatre ans de son mandat d'administrateur. Après quoi, il lui faudra obtenir du conseil d'administration du groupe sa reconduction dans ses fonctions de directeur général.

Il n'y a aucun suspense a priori sur l'issue du scrutin, les 15 membres du conseil d'administration d'Air France-KLM ayant déjà voté, à l'unanimité moins une abstention, en faveur du renouvellement de son mandat d'administrateur. Cependant, derrière cette reconduction apparaissent déjà d'autres interrogations, au premier rang desquelles la réorganisation de la gouvernance d'Air France-KLM et la nomination probable, d'ici à la fin de l'année, d'un directeur général de la compagnie Air France, susceptible de succéder dans quatre ans à Pierre-Henri Gourgeon.

Si aucune annonce n'est à attendre sur ce sujet, l'assemblée générale sera au moins l'occasion d'évoquer pour la première fois publiquement ce projet de réorganisation, qui sous-tend les évolutions futures du groupe. Dans ses grandes lignes, il devrait se traduire par la création de plusieurs directions communes au-dessous de celle d'Air France et KLM, de manière à renforcer la cohésion du groupe, mais aussi à faciliter l'intégration de nouvelles compagnies, comme, par exemple, Alitalia. A partir de 2013, Air France-KLM, qui détient 25 % de la compagnie italienne, bénéficiera en effet d'un droit de préemption, en cas de désengagement d'un ou de plusieurs actionnaires italiens.

Optimiser l'organisation

« Ce projet de nouvelle organisation n'est encore qu'au stade des grands principes et nécessitera encore plusieurs mois de travail, précise Pierre-Henri Gourgeon aux « Echos ». Nous espérons aboutir vers la fin de l'année ou le début de l'année prochain. Nous n'avons jamais caché notre souhait d'aller plus loin dans l'intégration avec KLM. Or notre mode d'organisation actuel nous le permet difficilement, Air France et KLM fonctionnent encore avec des systèmes différents, qui nous font perdre du temps et de l'efficacité. Et ce serait plus difficile si nous devions accueillir une troisième compagnie. Nous devons donc aller vers des services partagés au niveau du groupe, avec à leur tête des responsables qui ne seront plus d'Air France ou de KLM, et qui auront de ce fait une position plus neutre et pourront se consacrer davantage à l'optimisation du groupe. »

La future direction du groupe, qui aura son propre siège à un autre endroit que celui d'Air France-KLM à Roissy (NDLR, en fait le siège d'Air France-KLM est à Paris, aux Invalides. C'est celui d'Air France qui est à Roissy), pourrait ainsi inclure la direction financière, l'informatique, le « revenu-management », les alliances et tout ce qui tourne autour de la politique extérieure d'Air France-KLM, ainsi que la communication « corporate » ou encore les achats groupés. Mais cela devrait aussi s'accompagner de la nomination de deux directeurs généraux, l'un pour KLM et l'autre pour Air France. Une décision « non encore actée », selon Pierre-Henri Gourgeon, mais qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, notamment autour de la possible candidature d'Alexandre de Juniac, le directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, comme DG d'Air France. Un poste d'autant plus convoité qu'il ferait figure de tremplin idéal pour succéder à Pierre-Henri Gourgeon, même si ce dernier ne veut pas y voir de lien direct. « La personne qui sera désignée devra garder en tête qu'il s'agit d'un challenge dans un secteur difficile où rien n'est acquis », souligne-t-il.

Cependant, le poste est jugé suffisamment sensible pour que le comité des nominations d'Air France-KLM se charge d'auditionner les candidats. De plus, le choix final, bien que théoriquement du seul ressort du directeur général, sera soumis au vote du conseil d'administration. Et si certains administrateurs ont déjà pris position contre le parachutage chez Air France d'une personnalité extérieure et pour un recrutement interne, Pierre-Henri Gourgeon refuse de se positionner.

Il est vrai que lui-même a commencé sa carrière dans les cabinets ministériels avant d'être parachuté à la tête d'Air France en compagnie de Jean-Cyril Spinetta, autre haut fonctionnaire. « Quand Jean-Cyril Spinetta a été nommé à la tête d'Air France, que n'a-t-on pas entendu ? Ce genre de position de principe n'est pas réaliste, explique-t-il. Ceux qui dénoncent les parachutages sont souvent les mêmes qui réclament du sang neuf. »

Mon commentaire : Même si l'entreprise a bien annoncé cette réorganisation, ce qui est décrit ici reste des suppositions journalistiques.

Considérons que le groupe est appelé à grandir, entre autres, par croissance externe. D'autres compagnies viendront probablement s'y agréger. Ainsi, ce n'est pas l'avenir d'un seul dirigeant qui est en débat, mais le futur du système de gouvernance d'un conglomérat de compagnies, aux côtés, sans doute, d'autres entités.

Pour le choix des meilleurs dirigeants, il n'y a pas forcément un meilleur principe à respecter absolument : choix interne ou choix externe. Tout dépend des personnes, parcours, expériences, compétences et qualités humaines. A ce niveau, il s'agit de combiner une bonne connaissance du transport aérien avec la capacité à fédérer des équipes de cultures et pays divers autour d'un projet à la hauteur des enjeux.

 

> Air France veut concurrencer les low cost avec des lignes Marseille-Europe

 

(source AFP) 3 juillet - Air France souhaite concurrencer les low cost en installant des bases en province - à commencer par Marseille en octobre - afin de proposer des vols directs et à prix réduits au départ de la province vers l'Europe et la Méditerranée, a expliqué le numéro 1 de la compagnie.

Dès cet automne, la compagnie compte lancer des vols entre Marseille et l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie ou encore la Turquie, a énuméré Pierre-Henri Gourgeon, interrogé par l'AFP lors d'un déplacement au Pérou.

En France, Air France assurera des liaisons de Marseille vers Nantes ou Lille. Sur la ligne Paris-Marseille, qui souffre de la concurrence du TGV, "ça ne devrait pas changer grand chose, vous aurez toujours le même produit", a-t-il reconnu.

Après Marseille-Marignane en octobre, Air France souhaite aussi installer des bases à Nice, Toulouse ou Bordeaux en 2012 (...).

Si ce schéma "réussit, il peut nous apporter 4 millions de passagers en plus" des 45 millions passagers transportés par an, a estimé M. Gourgeon.

La compagnie doit encore trouver un accord avec les pilotes et le personnel naviguant commercial (PNC). Avec les pilotes "on est très proche d'un accord", avec les PNC "les discussions sont plus tardives", a expliqué M. Gourgeon.

 

> Air France : annulations et retards après un problème informatique

 

(source zonebourse) 29 juin - La compagnie aérienne Air France a annulé et retardé des vols au départ des aéroports de Roissy et Orly ce mercredi, à la suite d'une panne informatique à 08h00.

"Le problème ayant perturbé les vols moyen et court-courriers est en train d'être résolu", a déclaré une porte-parole d'Air France. Les perturbations devraient durer encore quelques heures avant un retour à la normale, a-t-elle ajouté, conseillant aux voyageurs de téléphoner pour avoir confirmation de leur vol.

Air France est une division d'Air France-KLM. KLM et les autres partenaires d'Air France ne sont pas concernés par la panne, a précisé la porte-parole.

Mon commentaire : Le risque de défaillance informatique est un des principaux risques auxquels une compagnie aérienne peut être confrontée. Nous devons nous assurer que nous disposons toujours des moyens, humains, matériels et en qualité de logiciel, suffisants pour garantir un fonctionnement sans faille.

 

> La Réunion : Navette Air France repoussée : "28 taxiteurs pénalisent les Réunionnais"

 

(source zinfos974.com) 1er juillet - La compagnie française Air France est amère et il y a de quoi. La création d'une navette de bus entre l'aéroport Roland-Garros et Saint-Pierre à partir du 1er juillet vient tout simplement d'être repoussée pour une durée indéterminée. La raison, le Conseil général vient d'annuler, au dernier moment, l'autorisation de stationner du bus sur la gare routière de Saint-Pierre. Une annulation qui arrive 48 heures après celle de la CCIR (Chambre de commerce et d'industrie).

Pourquoi ces deux annulations ? A cause de la manifestation des taxiteurs qui voyaient d'un mauvais oeil l'arrivée de cette navette qui aurait porté "préjudice" à leur activité professionnelle. "Il est dommage que 28 chauffeurs de taxis pénalisent les Réunionnais", explique Bénédicte Pellerin, directrice régionale d'Air France à la Réunion.

Le Conseil général a formulé à Air France une annulation d'autorisation de stationnement du bus Air France et a demandé à la compagnie aérienne de reformuler une demande qui sera soumise à "concertation". Il faut croire que la réunion qui s'est tenue mercredi dernier au Département, entre représentant de la branche transport et taxiteurs a porté ses fruits. Ces derniers mettaient en avant que la navette était une nouvelle forme de "concurrence directe et déloyale".

Réunions entre taxiteurs et Air France

Avant la mise en place de la navette, des réunions ont eu lieu entre taxiteurs et direction d'Air France. "Les chauffeurs de taxis ont demandé à nous voir. On les a reçu. En contrepartie de cette navette, il faut savoir qu'Air France va augmenter sa fréquence de 9 à 10 vols par semaine, soit 133 vols supplémentaires par an ce qui représente 60.000 passagers en plus. Automatiquement qui dit plus de passagers à l'aéroport dit plus de clients pour les taxis", explique Michel Angot directeur commercial.

La navette devait effectuer deux trajets par jour. Le premier au départ de Roland-Garros à 11 heures en direction de Saint-Pierre et le retour à 18 heures vers Saint-Denis. A l'intérieur, 55 places dédiées aux clients d'Air France mais également des autres compagnies "comme pour le système de navette en métropole", souligne Bénédicte Pellerin. "Ce n'était pas le même produit et il ne s'adressait pas aux mêmes personnes", regrette-t-elle.

Préjudice financier et commercial

Pourtant, des propositions avaient-été faites aux chauffeurs de taxis. "A travers le site Amadeus (fournisseur leader mondial des solutions technologiques de gestion pour la distribution et la vente de services de voyages, plus de 101.000 agences de voyages et 34.800 bureaux de vente de compagnies aériennes ont accès au système Amadeus dont Air France) nous avons proposé de mettre sur la page de l'aéroport Roland-Garros le numéro de téléphone des taxis", souligne Bénédicte Pellerin. Mais il faut croire que cette proposition ne les a pas convaincu. "Ils ne veulent pas de la navette, ils restent sur leur position. Mais on ne baisse pas les bras et cette proposition va peut-être faire son chemin", conclut-elle.

En attendant, le bus Air France qui devait effectuer la liaison entre Saint-Pierre et Gillot est suspendu. Le bus reste au "garage" et le préjudice financier et commercial pour Air France et la société l'Oiseau Bleu (exploitante du bus) est bien réel. Une décision qui met également deux nouvelles créations d'emploi sur la touche, les deux chauffeurs qui devaient assurer la liaison ne prendront pas leur service demain matin...

Mon commentaire : La compagnie Air Austral dispose, elle, d'une navette du même genre. Pourquoi Air France serait-elle ainsi discriminée ? Par ailleurs, les passagers des bus et des taxis ne sont pas les mêmes.

 

> Des risques subsistent dans le transport aérien, selon l'IATA

 

(source Tradingsat.com) 30 juin - Le secteur du transport aérien a montré des signes encourageants le mois dernier, mais il y a aussi des risques liés aux tensions géopolitiques au Moyen-Orient et à la crise de la monnaie européenne, selon les derniers chiffres publiés par l'IATA.

L'association internationale du transport aérien a annoncé ce jeudi pour le mois de mai une hausse de 6,8% du trafic passagers, ainsi qu'un recul de 4% de l'activité cargo.

Cependant, sur les derniers mois, un retour à une tendance positive a été observée avec des volumes de fret en hausse de 2% par rapport à ceux enregistrés en début d'année, ajoute l'IATA, qui confirme sa prévision annuelle de 4 milliards de dollars de profits pour l'ensemble de l'industrie.

"C'est une marge pitoyable de 0,7%, et un nouveau choc pourrait considérablement réduire les gains du secteur", conclut Giovanni Bisignani, le patron de l'Association.

Mon commentaire : L'économie mondiale semble hésitante. La croissance reste dynamique dans beaucoup de pays émergeants, mais le Japon chute lourdement, à la suite du tremblement de terre et l'économie américaine retombe aussi.

 

> Opération économie chez Delta Airlines

 

(source déplacements pro) 27 juin - Delta Air Lines va prendre différentes mesures drastiques pour réaliser rapidement des économies. La compagnie américaine, partenaire privilégiée d’Air France, a annoncé le 27 juin l’ouverture d’un guichet départs, pour alléger ses coûts de personnel, et la réduction massive de sa flotte et de ses capacités.

L’heure est à l’économie chez Delta Airlines, avec le retrait annoncé de quelque 140 appareils jugés trop vieux, et dont les coûts de maintenance pèseraient sur les finances de la compagnie. La capacité des vols sera également revue à la baisse, à hauteur de 10 voire 12% sur les liaisons transatlantiques, contre 1 à 3% sur le réseau intérieur, et jusqu’à 6% à l’international. Au total, cette réduction atteindra 4% en moyenne sur l’ensemble du réseau Delta.

Un plan de départs volontaires doit par ailleurs concerner près de 55 000 salariés de Delta Airlines tandis que la compagnie vendra plusieurs bâtiments vides sur différents sites.

 

> Amadeus propose un nouvel outil d’achat en ligne

 

(source infoDSI) 28 juin - Amadeus dévoile son nouvel outil de recherche qui répond aux attentes du voyageur contemporain en termes d’achat en ligne. Cette annonce fait suite à une autre première dans le secteur, puisque Amadeus avait proposé dès 2009, en association avec la Lufthansa, la solution Extreme Search destinée aux sites Internet des compagnies aériennes. Cette initiative lui avait valu de remporter la même année le Prix de l’Innovation, lors de la conférence PhocusWright d’Orlando (États-Unis). Amadeus continue donc de repousser les limites de la technologie du voyage en ligne.

Avec Amadeus Extreme Search, le voyageur peut par exemple poser en temps réel des questions ouvertes, comme : « Où puis-je trouver un séjour à la mer en Europe pour moins de 600 euros par personne ? ». L'internaute n'a plus besoin d'indiquer l'origine et la destination. Il peut faire une recherche par budget, type d'activité ou zone géographique, le tout sur la même page, et recevoir immédiatement les réponses à ses questions. La technologie utilisée, qui s'appuie sur la plateforme Amadeus Massive Computation, permet de traiter des milliards de résultats à partir des demandes des voyageurs.

Ainsi, les voyageurs reçoivent les offres quasiment instantanément, donnant les disponibilités et les prix en temps réel. À la différence des autres solutions sur le marché, cette solution multi-transporteurs permet d'accéder à l'éventail le plus complet de choix d’options (prenant notamment en compte plus de 440 compagnies aériennes), toutes réservables et précises, sur plusieurs destinations et sur toute une année calendaire. En outre, grâce à Amadeus Master Pricer, solution complète de recherche de produits économiques et de merchandising destinée aux agences de voyages en ligne et aux sites Internet des agences classiques, le processus d'achat est totalement intégré dans le flux de réservation, le voyage pouvant être payé sur le même site web (...).

 
> Ryanair : nouveau conflit en Espagne, nouveau départ annoncé

 

(source deplacements pro) 30 juin - (...) Le courant ne passe pas entre le gouvernement régional catalan et Ryanair : les deux interlocuteurs s’étaient déjà opposés à plusieurs reprises, en particulier sur les droits des passagers, ou ceux des aéroports utilisés par la compagnie low-cost. Cette fois, c’est la base de Reus qui doit faire les frais de cet incident, avec le départ annoncé par Ryanair pour le 30 octobre prochain. Une date qui fait davantage office d’ultimatum de la part de Ryanair, qui «pourrait reconsidérer» sa décision. Un nouveau bras de fer est donc engagé sur le front catalan.

 

> La succession des dirigeants reste un sujet tabou

(source NEWSManagers.com) 1er juillet - Il reste difficile de recueillir des informations auprès des entreprises concernant d'éventuelles successions en cours ou prévues, selon la deuxième édition du baromètre sur les pratiques de succession des dirigeants au sein du SBF 120 et du CAC 40 (...) Cependant, depuis la 1ère édition de l'étude en 2008, on constate que les dirigeants prennent de plus en plus conscience que préparer leur succession fait partie intégrante de leur fonction.

Si 36% des successions interviennent à l'occasion d'un départ en retraite (20% en 2008), 39% concernent des dirigeants limogés (20% pour divergences stratégiques, 15% en raison d'une crise économique traversée par l'entreprise ou d'une situation de sous performance du dirigeant et 4% en raison d'un scandale). Enfin, 15% font suite à une démission.

L'étude relève par ailleurs un paradoxe bien français : alors qu'il aura fallu une loi pour imposer plus de femmes au sein des conseils d'administration, les plus grandes entreprises françaises, sans Anne Lauvergeon, ne sont désormais dirigées que par des hommes. Les seules femmes en France à des postes de direction sont dans des entreprises américaines. Il reste donc beaucoup de chemin à faire en matière de parité... mais aussi en matière de diversité aux postes de direction (...).

Les dirigeants actuellement en poste et issus de recrutements externes proviennent à 66%, pour le SBF 120, d'un autre secteur d'activité, ce qui illustre une tendance à recruter des dirigeants venant d'horizons différents, avec une expérience de direction réussie. Reste que le recrutement externe de dirigeants dans le cadre d'une succession est encore aujourd'hui peu utilisé, la promotion interne étant encore largement plébiscitée (...). 

Au-delà de quelques spécificités sectorielles anecdotiques, c'est avant tout de la typologie de l'entreprise et de l'actionnariat dont dépend le recrutement des successeurs, l'Etat et les fonds d'investissements semblant être les actionnaires les plus actifs dans le choix des dirigeants et de leur évolution. Les entreprises ayant l'Etat à leur capital sont celles qui font le plus appel aux recrutements externes (43%) (...).

" Contrairement à ce que l'on pourrait croire, penser à sa succession ne signifie pas se rapprocher de la sortie mais au contraire penser à l'intérêt de l'entreprise et de ses actionnaires. Il reste d'importants progrès à faire : les bonnes intentions doivent être suivies de décisions concrètes et de procédures validées par le conseil d'administration " , précise Diane Segalen, Vice-Chairman Monde de CTPartners et fondatrice du bureau de Paris (...).

 

Fin de la Revue de Presse...

 

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(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 10,875 € le lundi 4 juillet.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 13,42 € après de nouveaux abaissements de prévisions d'analystes.

Les variations de court terme : La publication des résultats annuels du groupe n'a pas entrainé de mouvements significatifs sur le cours de l'action, ceux-ci ayant été conformes aux derniers communiqués d'Air France-KLM et proches du consensus des analystes. Ceux-ci n'ont pas changé leurs prévisions de cours.

Les variations de moyen terme : Le baril Brent (mer du nord) est descendu vers 112 $, en quelques semaines. Le prix élevé du pétrole demeure néanmoins une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Les évolutions à moyen/long-terme : Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré en 2010. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

A bientôt.

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| Christian Magne

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