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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°294, lundi 11 juillet 2011,

> Assemblée Générale des actionnaires Air France-KLM du 7 juillet

Je remercie les salariés et retraités actionnaires qui m'ont confié leurs pouvoirs pour l'assemblée générale des actionnaires du 7 juillet.

Jean-Cyril Spinetta, président, Pierre Henri Gourgeon, Directeur Général, Peter Hartman, CEO de KLM et Philippe Calavia, Directeur Financier, ont présenté les résultats de l'année 2010/11, marquée par le redressement du groupe après l'année de crise 2009/10.

Ils ont ensuite répondu aux questions des actionnaires, parmi lesquelles celles de nombre de retraités et salariés du groupe.

Les résolutions présentées ont toutes été approuvées par l'assemblée. en particulier celle proposant le renouvellement du mandat d'administrateur de Pierre-Henri Gourgeon.

Je les ai votées.

PH Gourgeon est reconduit directeur général exécutif du groupe Air France-KLM, ainsi que d'Air France. Un projet de nouvelle gouvernance devrait être présenté à la rentrée. Il pourrait comporter une dissociation des fonctions de DG exécutif d'AF et d'AF-KLM.

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Le patron d'Air France-KLM augmenté de 46%

 

(source challenges) 5 juillet - La part variable de la rémunération de Pierre-Henri Gourgeon a bondi de 150.000 à 562.500 euros cette année.

Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général d'Air-France-KLM, à l'image de sa compagnie aérienne, aura vécu un exercice bien plus rémunérateur en 2010/2011 que l'année précédente. En 2009/2010, année de tous les périls, qui avait vu Air France-KLM plonger à 1,6 milliards de pertes, Pierre-Henri Gourgeon avait reçu 750.000 euros de rémunération fixe, et 150.000 euros en variable, soit 900.000 euros brut. En 2010/2011, tout va beaucoup mieux. Air France-KLM (...) a réalisé 613 millions d'euros de bénéfices net, et la rémunération de son directeur général a suivi la même courbe : si la part fixe de sa rémunération est restée égale, à 750.000 euros, la part variable, elle, a bondi à 562.500 euros. La rémunération brute de Pierre-Henri Gourgeon a donc atteint 1,3 million en 2010/2011. Soit 45,8% d'augmentation.

Selon le document de référence, cette somme correspond à "50% de la rémunération fixe au titre de la performance absolue, le Conseil d'administration ayant constaté que le résultat d'exploitation ajusté était très supérieur au budget; et 25% de la rémunération fixe au titre de la performance qualitative, appréciée au regard de la qualité et de la réactivité du management tant en interne que vis-à-vis de l'extérieur, dans un environnement particulièrement difficile."

Mon commentaire : Cet article circule beaucoup sur les messageries des salariés. J'avais évoqué dans mon bulletin d'administrateur n°37 cette rémunération du directeur général. Je constate que, comme je le redoutais, le niveau qu'elle atteint et l'ampleur de la hausse choquent de nombreux salariés. Chaque année, lors du débat en conseil pour fixer cette rémunération, j'alerte le conseil d'administration sur les réactions négatives qui me parviennent des salariés.

Comme ce sujet dépasse à la fois Air France-KLM et la France, il est peu probable qu'une loi puisse apporter de solution en ce domaine. En revanche, la transparence en la matière est la meilleure méthode pour faire évoluer le sujet.

 

> Gourgeon : «Air France devient productiviste»

 

(source lefigaro) 10 juillet - INTERVIEW - (...) Le projet de bases de province d’Air France est lancé lundi à Marseille, après avoir obtenu la semaine dernière le feu vert des pilotes, qui l’ont approuvé, par référendum, à 54,7%. Le directeur général d’Air France KLM explique (...) l’enjeu de cette réforme, cruciale pour une activité de vols moyen-courriers bousculée par les low-costs. Pierre-Henri Gourgeon, 65 ans, revient aussi sur les évolutions à venir de la gouvernance du groupe.

LE FIGARO. - Vous présentez lundi, sur place, votre future base de Marseille. Pourquoi ce projet est-il si important pour Air France ?

Pierre-Henri GOURGEON. - "Ce projet est à la fois novateur pour nos clients - ils seront surpris, vous verrez - et pour Air France: l’audace est cette fois de notre côté. Pour le comprendre, il est nécessaire de réaliser le contexte dans lequel cette idée est née. En 2009, l’entreprise et ses salariés ont pris un énorme coup. La crise est arrivée brutalement après plusieurs très belles années pour la compagnie. Nous avons perdu 20% de nos recettes sur un an, brûlé notre cash et creusé des pertes. C’était très angoissant. Les personnels étaient en attente d’une réaction. Et grâce à un dialogue social intense, sans tabou, nous avons engagé plusieurs actions majeures - dans le fret notamment. Ce projet de bases de province a été possible parce qu’Air France est sortie de son conservatisme, et plus particulièrement de ce face-à-face entre direction et syndicats dont le secteur aérien en général et notre compagnie en particulier avaient le secret…

En quoi ce projet répond-il aux problèmes de votre activité moyen-courrier ?

Le moyen-courrier subit en Europe la double concurrence, féroce, du TGV et des low-costs. Il perd de l’argent. Nous y comptions 140 avions actifs il y a dix ans, 128 seulement aujourd’hui. D’autres grandes compagnies européennes ont choisi de jeter l’éponge. Ce n’est pas notre stratégie. Je pense qu’Air France doit continuer à exister dans l’esprit des clients, ce qui suppose de leur offrir des solutions pour tous leurs déplacements. C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous avions envisagé de lancer des TGV à notre marque (en partenariat avec Veolia), mais cela suppose, je le rappelle, que le marché ferroviaire français soit réellement ouvert à la concurrence, ce qui n’est toujours pas le cas.

Nous devons donc regagner des parts de marché sur le moyen-courrier. Or, existe un potentiel au départ de la province, où notre service n’est pas assez satisfaisant, du fait de cette organisation en «toile d’araignée» centrée sur la capitale. On ne peut pas organiser efficacement les vols au départ de Marseille - et surtout les horaires du matin - quand les personnels prennent obligatoirement leur service à Paris - ce qui est aujourd’hui inscrit dans tous nos contrats de travail - et quand les avions y reviennent chaque soir. Nous allons donc baser les uns et les autres à Marseille, et c’est un projet extrêmement mobilisateur dans l’entreprise.

Quelles économies en attendez-vous ?

Un gain de l’ordre de 15% sur nos coûts opérationnels. Air France devient productiviste! La durée d’utilisation quotidienne de chaque appareil passera de 8h15 à 11h40. Les temps d’escale seront ramenés à une demi-heure. Les pilotes et les navigants voleront davantage d’heures, concentrées sur moins de jours.

Du low-cost donc…

Non. Nous prenons certaines recettes du low-cost. Mais nous conservons le service Air France : journaux, place attribuée, petite restauration gratuite, miles… et la certitude que, quoi qu’il arrive, la compagnie s’occupera du client. Le tout avec des prix très attractifs, à partir de 50 euros l’aller simple. Nous espérons avec nos bases de Marseille puis Toulouse, Nice et Bordeaux conquérir 4,5 millions de passagers supplémentaires chaque année.

Votre mandat vient d’être renouvelé en assemblée générale, pour quatre ans, mais certains évoquent une période de transition, de deux ans plutôt…

L’assemblée générale a renouvelé mon mandat d’administrateur pour quatre ans, et le conseil d’administration a renouvelé mon mandat de directeur général pour la même durée. J’en suis heureux car il reste beaucoup à faire pour poursuivre le redressement engagé. Dans les mois qui viennent, nous allons faire évoluer la gouvernance du groupe Air France-KLM, pour marquer une nouvelle étape. Quand Leo van Wijk, Jean-Cyril Spinetta, Peter Hartman et moi-même, les quatre «pères fondateurs», avons créé Air France-KLM, nous avions opté pour une structure légère.

Puis nous avons créé un comité exécutif commun, où le représentant de l’une des deux compagnies prenait aussi la responsabilité de son métier ou de sa fonction (cargo, achats, marketing…) au niveau du groupe. Ce système a très bien fonctionné, mais il touche aujourd’hui ses limites. Pour optimiser encore le fonctionnement du groupe, il faut maintenant qu’il soit plus intégré et qu’il s’organise de façon à pouvoir accueillir une troisième compagnie quand l’opportunité se présentera. Nous allons donc créer une structure forte au niveau d’Air France-KLM, dont je serai le directeur général, tandis que chaque compagnie aura son patron opérationnel.

Qui sera celui d’Air France, que l’on présente comme votre successeur ?

C’est un sujet qui fait déjà couler trop d’encre ! Laissons le temps aux instances de gouvernance de faire leur choix. Il est vrai cependant que j’ai pour mission de faire émerger un successeur qui devra s’imposer. J’ai quatre ans pour le faire, c’est large…

Autre sujet très commenté : la commande d’avions long-courriers qu’Air France et KLM s’apprêtent à passer. Vous êtes vivement «encouragés» à signer en priorité avec Airbus. Quand vous déciderez-vous ?

La décision sera prise au cours de l’été. Mais sachez que dès la fin 2010, nous avions conclu qu’il nous faudrait à la fois des A 350 et des Boeing 787. Pour des raisons de calendrier : le Boeing sera livrable à partir de fin 2015, l’A350 plutôt fin 2017, or KLM a rapidement besoin de nouveaux appareils. Pour des raisons de taille aussi, l’Airbus étant plus gros que le Boeing. Par prudence enfin : passer commande d’un seul avion qui n’a jamais volé nous expose trop à d’éventuels problèmes de production chez l’un ou l’autre constructeur.

KLM est une «compagnie tout Boeing» sur les long-courriers. Fera-t-elle une place à Airbus ?

Airbus est en tout cas très attaché à ce que ce ne soit plus le cas.

Et Air France, essentiellement cliente d’Airbus, fera-t-elle une place à Boeing ?

Boeing aussi est très attaché à cela !"

 

> Bases de province : Air France lance son nouveau service à Marseille ce lundi

 

(source tourmag) 10 juillet -  La compagnie veut ''répondre à tous les besoins des citoyens''

Les « citoyens », comme les définit Pierre-Henri Gourgeon, sont-ils fatigués d’aligner les suppléments pour voler en low cost ? C’est l’un des paris d’Air France qui, à gamme tarifaire alignée et avec un service à bord classique, part à la reconquête des voyageurs court courrier depuis ses quatre bases de province.

C’est un grand jour pour Air France, ce lundi 11 juillet 2011 à Marseille.

Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général de la compagnie d’Air France va y dévoiler, aujourd’hui, la teneur du projet « Bases de province » destiné à contrecarrer l’avancée toujours plus puissante des compagnies low cost sur le réseau domestique et européen.

Marseille sera la première base à fonctionner à partir du mois d’octobre puis, en mars prochain, ce sera au tour de Nice, Bordeaux et Toulouse.

Si Marseille était le territoire de Ryanair jusqu’à ce que la justice s’en mêle à propos des employés locaux sous contrat irlandais, Bordeaux et Toulouse accueillent Easyjet et Vueling, tandis qu’à Nice, la menace vient plutôt d’Easyjet.

Le projet « bases de province » d’Air France prévoit l’addition d’une dizaine, voire d'une douzaine de lignes nouvelles desservies par des A 320 ou A 319.

A ceci il faut ajouter le remplacement, sur certaines lignes domestiques, des jets régionaux opérés par ses filiales Britair et Régional par les mêmes A 320 ou A 319. Marseille-Lille et Marseille-Nantes devraient ainsi bénéficier de cette augmentation de capacité.

Pour chaque base, Air France veut accueillir un million de passagers supplémentaires. Et la compagnie prévoit de jouer sur deux tableaux.

Les lignes directes videront-elles les radiales vers Lyon ou CDG ?

Tout d’abord une offre tarifaire très compétitive pour séduire une nouvelle clientèle et réaliser des taux de remplissage les plus élevés possible.

Mais la compagnie qui va maintenir un service à bord identique à celui de l’offre classique, sans l’éventail de suppléments à payer pour la moindre prestation comme celui qu’imposent les transporteurs low cost, espère bien détourner ainsi une partie de leurs clientèles.

Encore faut-il avoir les moyens de le faire. Avec 25% de gain de productivité des équipages, la compagnie a établi que cela suffirait à tenir l’objectif.

Et Pierre-Henri Gourgeon insiste sur le fait que certaines lignes qui pouvaient être déficitaires avec l’ancien schéma, ne le seront plus.

Par ailleurs, au cours de la récente assemblée générale des actionnaires, Jean-Cyril Spinetta, le président du conseil d’administration d’Air France/KLM a démenti l’idée qu’Air France avait des coûts opérationnels deux fois et demi supérieurs à ceux de Ryanair.

Bien évidemment, la mise en place de lignes directes vers les villes européennes quand il fallait passer par une plate-forme de correspondance jusqu’à présent, va vider quelque peu les lignes radiales vers Lyon ou CDG.

Il faudra jouer du yield pour compenser la perte des passagers. Mais le patron d’Air France oppose le gain en visibilité que donneront les bases de province « qui répondront à tous les besoins des citoyens ».

Que se passera-t-il à Marseille cet hiver ? Air France pourrait bénéficier du retrait partiel de Ryanair, obligée de fermer une partie de ses lignes en attendant une décision de justice européenne.

Mais à Bordeaux, Toulouse et Nice la partie risque d’être plus rude...

Mon commentaire : Quelques détails sur les lignes qui vont être lancées à partir du 2 octobre 2011 :

13 nouvelles liaisons directes : - en France : Bâle Mulhouse, Biarritz et Brest ; - en Europe : Athènes, Copenhague, Düsseldorf, Eindhoven, Milan-Malpensa, Moscou et Prague ; - dans le bassin méditerranéen : Beyrouth et Istanbul ; - au Maroc : Casablanca.

 

> Air France-KLM veut monter en puissance en Chine

 

(source AOF) 6 juillet - Air France-KLM vise une croissance annuelle d'au moins 20% de son chiffre d'affaires en Chine, selon les déclarations à l'agence Reuters d'un responsable du groupe. Celui-ci a ajouté que la compagnie aérienne envisage cinq destinations de plus dans les deux années à venir, ajoutant qu'une ou deux seraient en Chine.

 

> Air France-KLM : trafic en hausse de 2,9% en juin

 

(source CercleFinance.com) 7 juillet - Air France-KLM annonce un trafic Passage en hausse de 2,9% en juin dernier, pour des capacités en augmentation de 5%. Le coefficient d`occupation atteint 82,1% sur la période, en diminution de 1,7 point.

Concernant l'activité Cargo, le trafic accuse une baisse de 2,8% au mois de juin, pour des capacités en hausse de 1,6%. Le coefficient de remplissage a diminué de 2,9 points, à 64,7%.

La compagnie précise qu'au moins de juin, le trafic du groupe a continué d`être affecté par les événements au Japon, en Afrique et au Moyen-Orient. Il a par ailleurs subi des effets calendaires en raison des week-ends prolongés de l`Ascension et de la Pentecôte (en mai l`an dernier) qui ont affecté le trafic affaires.

Mon commentaire : Ces résultats sont maussades. Le remplissage baisse, ce qui laisse présager d'une recette unitaire moins bonne. On trouvera quelques motifs de satisfaction dans la bonne tenue des secteurs Europe et DOM.

 

> Transavia affiche une hausse de 17% d'avril à juin

 

(source tourmag) 6 juin - D’avril à juin 2011, transavia.com a effectué 3 655 vols, soit une hausse de 11% par rapport à la même période l’an dernier.

La compagnie a totalisé 570 060 sièges vendus, ce qui représente une hausse de 17% par rapport au même trimestre en 2010.

En juin 2011, la compagnie aérienne lowcost française transavia.com a effectué 1 293 vols, soit 17% de plus que l’année dernière à la même période. Ce même mois, la compagnie a totalisé 202 400 sièges vendus, ce qui représente une hausse de 23% par rapport à juin 2010.transavia.com a enregistré un taux de remplissage de 84,9% soit une augmentation de 3,2 points par rapport à juin 2010.

D’avril à juin 2011, elle a effectué 3 655 vols, soit une hausse de 11% par rapport à la même période l’an dernier. La compagnie a totalisé 570 060 sièges vendus, ce qui représente une hausse de 17% par rapport au même trimestre en 2010. Sur cette période, le taux de remplissage enregistré par la compagnie atteint 84,9%, ce qui représente une augmentation de 2,8 points par rapport à la même période l’an dernier.

 

> Lufthansa : hausse de 3,9% du trafic passagers en juin pour le groupe

 

Francfort (source awp/afp) 10 juillet - Le groupe Lufthansa, qui comprend aussi Swiss, Austrian Airlines et BMI, a annoncé lundi une hausse de 3,9% de son trafic passagers en juin sur un an. Le groupe a transporté 9,6 millions de personnes le mois dernier. Sur ce total, la maison mère Lufthansa en a transporté 5,88 millions, une hausse de 6,4% sur un an, selon un communiqué.

Les effets des troubles politiques dans le monde arabe ainsi que des catastrophes au Japon "continuent de se faire sentir pour toutes les compagnies du groupe", tempère le communiqué. Austrian Airlines a ainsi accusé un recul de 1,2% du nombre de ses passagers en juin sur un an, et la britannique BMI a enregistré une chute de 9,5%. La filiale fret du groupe, Lufthansa Cargo, a transporté 159'000 tonnes de biens et marchandises le mois dernier, en hausse de 3,7% sur un an.

Mon commentaire : L'essoufflement de la croissance du transport aérien, constaté en juin dans notre groupe, se vérifie aussi dans le groupe Lufthansa. Mais leur secteur cargo reste plus dynamique que le nôtre.

 

> Ryanair : trafic en hausse de 9% en juin

 

(source airjournal) 6 juillet - La compagnie aérienne low cost Ryanair a publié les chiffres de son trafic pour le mois dernier, indiquant une progression de 9% par rapport au même mois de l’année dernière.

Avec 7,33 millions de passagers transportés en juin 2011, la compagnie à bas coûts irlandaise affiche une nette progression par rapport à la même période de 2010, avec un total sur les douze derniers mois de 75,5 millions de voyageurs transportés (à comparer au dernier chiffre sur une année pleine, 72,7 millions). Le taux de remplissage (nombre de passagers transportés par rapport au total des sièges disponibles) ne bouge pas à 84%.

A titre de comparaison, le groupe IAG (International Airlines Group) né de la fusion de British Airlines et Iberia a révélé des chiffres pour le même mois de juin en hausse de 3,8% à 4,53 millions de passagers, et un taux de remplissage de 81,7%. Mais le groupe insiste sur le fait que les classes à haut revenu (première, affaires) ont vu leurs revenus grimper de 25,2% par rapport à l’année dernière, indiquant une croissance soutenue du secteur long-courrier, en particulier vers l’Amérique du Nord et l’Asie-Pacifique.

Mon commentaire : Les 9% de croissance mensuelle de Ryanair peuvent nous rendre jaloux, mais la compagnie irlandaise est bien loin des taux de croissance à plus de 20% qui étaient les siens il n'y a pas si longtemps.

 

Fin de la Revue de Presse

 

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 9,787€ le lundi 11 juillet.

Les inquiétudes liées au règlement des dettes grecques, mais aussi américaines, amplifiées par une reprise de la hausse des cours pétroliers et l'annonce d'un préavis de grève des pilotes ont à nouveau fait chuter les marchés boursiers ce lundi.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est de 13,42 €.

Les variations de court terme : La publication des résultats annuels du groupe n'a pas entrainé de mouvements significatifs sur le cours de l'action, ceux-ci ayant été conformes aux derniers communiqués d'Air France-KLM et proches du consensus des analystes. Le règlement de la question grecque pèse sur le cours des actions.

Les variations de moyen terme : Le baril Brent (mer du nord) remonte à 118 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Si les quotas de production restent inchangés, le prix devrait monter car la demande mondiale augmente. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Les évolutions à moyen/long-terme : Après une récession sans précédent, l'économie des pays émergents, des Etats-Unis et d'une partie de l'Europe a redémarré en 2010. La vigilance est de mise tant que les informations économiques ne s'améliorent pas significativement. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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