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| Christian Magne
Représentant des salariés actionnaires PS et PNC
La Revue de Presse du lundi...
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Air France-KLM : deux nouvelles destinations depuis Nantes
(source CercleFinance.com) 22 août - Air France annonce qu'elle
inaugurera le 2 octobre prochain deux nouvelles destinations européennes
au départ de Nantes, à savoir Bruxelles et Düsseldorf. Après Amsterdam,
Londres-City, Milan et Barcelone, ces deux nouvelles liaisons viennent
enrichir l'offre européenne d'Air France au départ de Nantes et
répondent ainsi à la demande des entrepreneurs des Pays de Loire.
Pour précisions, ces vols directs seront exploités par sa filiale
Regional. Bruxelles sera desservie 11 fois par semaine, par deux vols
quotidiens du lundi au vendredi et par un vol le dimanche, en Embraer
135, d'une capacité de 37 sièges. En outre, Düsseldorf sera desservie
par un vol quotidien, tous les jours de la semaine, sauf le samedi, en
Embraer 145 d'une capacité de 50 sièges.
Mon commentaire : La situation du secteur
moyen-courrier d'Air France-KLM s'est améliorée avec le lancement du
produit Neo, plus proche de l'attente de la clientèle. Notre trafic
s'accroit enfin sur ce secteur et permet au groupe d'oser le lancement
de lignes nouvelles. C'est aussi la conséquence de la réorganisation des
lignes due au lancement des "bases de province". Mais c'est aussi une
prise de risques pour Régional, dont l'activité, comme celle de nos
autres compagnies régionales, reste sous une forte pression
concurrentielle.
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Le B777-200LR d’Air Austral arrive à Mayotte
(source airjournal) 22 août - Le premier Boeing 777-200LR de la
compagnie aérienne Air Austral devrait atterrir à Mayotte vendredi
prochain, l’ouverture de la ligne directe Paris – Mayotte étant toujours
prévue pour le 30 octobre.
Air Austral a commandé deux 777-200LR pour remplacer un nombre identique
de 777-200ER en leasing, le nouveau venu étant à ce jour le seul
appareil capable de décoller de la courte piste (1930 mètres) de
l’aéroport Dzaoudi et relier en direct la capitale française. Sa cabine
offrira 14 sièges en classe affaires, 32 en premium et 316 en économie,
tandis que la soute permettra l’emport de 12 tonnes de fret.
La route directe tant attendue par les Mahorais entre Mayotte et Paris
verra le jour le 31 octobre 2011, avec des vols UU979 le lundi et le
vendredi quittant l’île de l’Océan Indien à 11h20 pour arriver à 19h25,
les retours UU978 décollant de l’aéroport Charles de Gaulle le mardi et
le vendredi à 21h50 pour atterrir le lendemain à 9h10.
(...) Seule Corsairfly est également présente entre les deux villes,
mais si elle vole en direct entre Orly et Dzaoudzi, son vol retour fait
escale à Tananarive (Madagascar). Une concurrence malheureusement peu
visible sur les prix, ce qui a fait polémique à Mayotte, Air Austral
assurant pour sa défense que le prix local du kérosène l’empêchait de
pratiquer des prix aussi bas qu’espérés.
Mon commentaire : Le trafic entre Mayotte, nouveau
département d'Outremer et la métropole ne peut que se développer
fortement. Les dessertes directes seront évidemment bien plus appréciées
des passagers. Air France pourrait-il en être absent ?
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Qantas annonce un vaste plan de restructuration
(source AFP) 16 août - La compagnie aérienne australienne Qantas
a annoncé mardi un vaste plan de restructuration sur cinq ans, qui passe
par la suppression de 1.000 emplois, l'achat de 110 Airbus A320, le
report de la livraison de six gros porteurs Airbus A380 et le
développement des activités en Asie.
En Asie, Qantas va lancer une
compagnie à bas coûts d'ici la fin de l'année, Jetstar Japan, avec deux
partenaires japonais, Japan Airlines et Mitsubishi Corp. La compagnie
prévoit également de lancer une autre compagnie aérienne, qui ne sera
pas à bas coûts et qui sera basée en Asie, là aussi avec des
partenaires. Le pays où cette nouvelle compagnie sera basée n'a pas
encore été décidé.
"Qantas International est une compagnie formidable, à
l'histoire prestigieuse. Mais elle souffre de grosses pertes financières
et d'un déclin marqué de sa part de marché. Pour y remédier, nous avons
besoin de changements fondamentaux", a déclaré Alan Joyce, le PDG de
Qantas. La compagnie utilise "d'énormes quantités de capitaux et notre
base de coûts est supérieure d'environ 20% à celle de nos principaux
concurrents", a-t-il ajouté. "Ne rien faire ou se contenter de quelques mesurettes n'est simplement pas possible".
Le but de ce plan stratégique
à cinq ans est de renouer avec des bénéfices opérationnels pour les
activités internationales, a précisé le PDG, ajoutant que l'Asie était
la région la plus importante pour la compagnie. Les Australiens "avaient
l'habitude de voler au-dessus ou via l'Asie pour aller en Europe.
Maintenant nous volons vers l'Asie, pour les affaires et pour les
loisirs. Au fur et à mesure que les économies asiatiques croissent,
l'avenir verra les voyages vers et au sein de l'Asie se développer
encore plus", a déclaré Alan Joyce.
Dans le cadre de cette réorientation
sur l'Asie, Qantas va développer ses activités avec British Airways,
appelée à transporter plus de passagers entre l'Europe et les
destinations en Asie desservies par Qantas. A partir de 2012, Qantas
continuera de voler entre l'Australie et Bangkok, et entre l'Australie
et Hong Kong. Mais les liaisons Bangkok-Londres et Hong Kong-Londres
seront effectuées par la compagnie britannique. Qantas en échange
récupèrera la liaison Bangkok-Sydney de British Airlines.
Pour remplir
ses objectifs, Qantas va acheter jusqu'à 110 Airbus moyen-courriers afin
de renouveler sa flotte au cours des dix à quinze prochaines années,
avec 194 supplémentaires en option. Elle va aussi retarder jusqu'à six
ans la livraison de six gros porteurs Airbus A380. Ces achats
confèreront une position "très solide" à Qantas "dans le marché
compétitif du transport aérien en Asie, tout en limitant les coûts",
selon Alan Joyce.
Les premiers moyen-courriers sont destinés "à la
nouvelle société conjointe Jetstar Japan", a-t-il précisé. Jetstar
Japan, détenue à parité égale par les trois partenaires, démarrera ses
activités avant la fin 2012, avec trois nouveaux A320, une flotte qui
sera portée à 24 appareils dès les premières années. Elle effectuera
d'abord des vols intérieurs au Japon, entre l'aéroport Narita de Tokyo
et Osaka, puis proposera des liaisons avec les principales villes
d'Asie, un peu plus tard.
Quant à la nouvelle compagnie évoquée par Qantas, qui sera basée en
Asie, elle ne portera pas le nom de Qantas mais utilisera son
savoir-faire et aura une flotte de onze appareils pour ses débuts (...).
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Royal Air Maroc : plan de départ de 1560 employés
(source airjournal) 21 août - La compagnie marocaine Royal Air Maroc qui
perd 2 millions d’euros par semaine depuis début juin a annoncé un plan
de sauvetage portant sur le départ de 1560 employés sur deux ans.
Annoncé vendredi 19 août, le plan de sauvetage, accepté par les
syndicats selon la RAM, promet des départs sur deux ans « dans des
conditions avantageuses », la direction faisant savoir « qu’aucun acquis
du personnel de Royal Air Maroc ne sera affecté ». Elle engagera
d’ailleurs ses actifs hôteliers et immobiliers afin de « garantir au
personnel les montants importants qui lui seront accordés ».
La Royal Air Maroc, qui perd deux millions d’euros par semaine depuis
juin devra en outre engager d’autres mesures. Elle devrait ainsi alléger
sa flotte de 11 avions d’ici 2012. Son école de pilotes n’acceptera en
outre aucune inscription pour cette année. Elle attend enfin des aides
de l’Etat marocain, voire une éventuelle ouverture de son capital -il a
été question un moment d’Air France- qui lui apporterait de la
trésorerie.
Pour le PDG de la compagnie marocaine, les difficultés de la RAM sont
issues de la crise économique mondiale, de « l’intensité concurrentielle
», notamment des compagnies low cost telles que Ryanair, easyJet,
Vueling, Jet4you ou Transavia, des « profondes fluctuations du prix du
carburant », à « la surcapacité sur les marchés marocains porteurs », à
« la chute des tarifs et à la recrudescence des aléas d’exploitation ».
Mon commentaire : Les difficultés s'accumulent pour
les compagnies aériennes : pétrole cher, ralentissement de la
croissance, voire perspective de nouvelle récession dans quelques pays,
nouvelles taxes diverses. Les compagnies les plus fragiles lancent déjà
des programmes de réduction de voilure et les "plans sociaux" risquent
de se succéder.
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Le dirigeant d'Air Berlin démissionne, perte au 2ème trimestre
(source Reuters) 18 août - Le président du directoire d'Air Berlin
Joachim Hunold a annoncé jeudi sa démission, peu après que la deuxième
compagnie aérienne allemande derrière Lufthansa a fait état d'une perte
opérationnelle de 32,2 millions d'euros au deuxième trimestre.
En Bourse, l'action Air Berlin a connu une brève hausse à la suite de
l'annonce de cette démission, avant d'être en repli d'environ 3% (...).
Air Berlin a dit souffrir de la taxe imposée en Allemagne sur les
voyages en avion et des prix élevés du carburant.
La compagnie souhaite se concentrer sur ses trajets les plus rentables
en baissant ses capacités, bien qu'elle ne s'attende à aucun impact
positif sur ses bénéfices avant l'an prochain.
Joachim Hunold, qui a proposé sa démission à partir du premier
septembre, a suggéré de faire assurer l'intérim par l'ancien dirigeant
de la compagnie publique des chemins de fer Deutsche Bahn Hartmut
Mehdorn.
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Interdiction pour le personnel navigant belge de Ryanair
d'habiter à plus d'une heure de l'aéroport
(source Reuters) 17 août - Une fois de plus, les conditions de travail
imposées par la compagnie aérienne à bas coûts à ses hôtesses et
stewards sont dénoncées. Cette fois, c'est un syndicat belge qui monte
au créneau. 30 euros par mois déduits du salaire pour l'uniforme,
mutations sans compensation, nombreuses interdictions...
Florilège.
On ne compte plus les plaintes qui ont visé Ryanair depuis une décennie.
Aides publiques illégales, non-respect des législations nationales,
"dumping social" : le succès insolent de la compagnie irlandaise soulève
des critiques de toutes parts. Ce sont une nouvelle fois les conditions
de travail, imposées aux hôtesses et stewards basés à l'aéroport belge
de Charleroi, qui sont dénoncées. Un syndicat belge affilié à la
Confédération des syndicats chrétiens (CSC), la principale centrale en
Belgique, a annoncé mercredi son intention de porter plainte contre la
compagnie low-cost irlandaise. Huit dossiers contre Ryanair et son
partenaire Crewlink seront déposés en septembre au tribunal du travail
de Charleroi.
Tony Demonté, de la Centrale Nationale des Employés (CNE), dénonce les
pratiques illégales de Ryanair au regard du droit belge : coût de
l'uniforme déduit du salaire à raison de 30 euros par mois pendant 12
mois, mutations sans compensations, interdiction de vivre à plus d'une
heure de trajet de l'aéroport, préavis de licenciements très courts et
facturation de frais administratifs en cas de démission.
Derrière ces griefs se cache un imbroglio juridique, déjà soulevé en
France par les syndicats de navigants. Les navigants de Ryanair basés
dans un pays doivent-ils être soumis au droit de ce pays ou au droit
irlandais, plus avantageux pour la compagnie aérienne ? Pour Ryanair,
ses personnels dépendent du droit du travail irlandais, car ses avions
sont enregistrés en Irlande.
Selon le quotidien belge Le Soir, Ryanair souligne aussi que les
contrats de travail mis en cause ne sont pas les siens mais ceux de
Crewlink, une société de droit irlandais qui met du personnel de cabine
à disposition des compagnies.
La compagnie ressort ainsi les mêmes arguments qui ont servi lors de sa
mise en examen pour travail dissimulé et emploi illicite de personnels
navigants à l'aéroport de Marseille. Elle employait alors 120 personnes
sous statut irlandais, et allait à l'encontre d'un décret français de
2006 stipulant que le personnel navigant établi en France devait payer
des charges sociales en France.
Ryanair avait alors carrément fermé sa base marseillaise en janvier
2011, et son PDG Michael O'Leary avait déclaré que "les grands perdants
dans cette affaire seraient l'aéroport de Marseille, le tourisme ainsi
que l'emploi dans la région de La Provence", avant de rouvrir la plupart
de ses lignes moins d'un mois après. Le personnel changeant chaque
semaine, la compagnie a ainsi esquivé le décret français, contre lequel
elle a fait appel devant les juridictions européennes.
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British Airways recrute les pilotes de chasse de la Royal
Air Force
(source aeronautique.ma) 17 août - British Airways prévoit d'embaucher
des ex-pilotes d'avions de chasse de la Royal Navy et la RAF dans sa
grande campagne de recrutement pour les 10 prochaines années.
British Airways cherche à embaucher 800 nouveaux pilotes d'ici 2016. La
moitié de ces pilotes sera formée par la compagnie, le coût de la
formation, qui peut atteindre jusqu'à £ 100 000 par pilote sera financé
par la compagnie aérienne et remboursé par les pilotes recrutés au cours
de leur carrière.
Les ex-pilotes de chasse ayant récemment volé pour des missions en
Afghanistan et en Libye seront affectés aux anciens avions de la
compagnie.
Les pilotes de chasse expérimentés seront formés pour voler sur les
Airbus A380 et Boeing 777.
Un porte-parole de British Airways a précisé que la compagnie a une
longue histoire de collaboration avec les militaires. "Pour nous, c'est
une excellente façon d'introduire l'expérience et les connaissances des
pilotes existants".
Fin de la Revue de Presse
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Vous pouvez obtenir l'information la plus large
possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en
appelant Air France au
0 800 04 2000
(gratuit à partir d'un fixe en France)
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 6,139 € le vendredi 19 aout. C'est le cours de clôture le plus bas depuis 1999, début de la cotation de l'action AF devenue en 2004 AF-KLM. Notre action est emportée par la tourmente actuelle des marchés boursiers, tétanisés par les questions de dettes des états.
Le ralentissement de la croissance mondiale, affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, considérée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group, ou IAG(BA/IB).
Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Mais ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.
Plusieurs analystes ont réduit leur objectif de cours AFKL à la suite de la publication de nos résultats trimestriels et perspectives. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL reste à 11,37 €.
Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
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Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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Christian MagneAdministrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC
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