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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°302, lundi 5 septembre 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Le patron d'Air France reçoit les syndicats

 

(source AFP) 5 septembre - Air France va prendre de nouvelles mesures d'économies pour tenter d'assainir sa situation financière et reprendre la main face à la concurrence féroce des compagnies aériennes à bas coûts et de ses nouvelles rivales venues du Golfe.
Le directeur général de la compagnie Pierre-Henri Gourgeon a reçu lundi les syndicats pour leur faire part de ses préoccupations et "discuter des mesures qui pourraient être nécessaires dans ce contexte", a dit à l'AFP un porte-parole d'Air France.

Officiellement, la compagnie admet "une situation économique incertaine et une "instabilité financière élevée".

Le groupe franco-néerlandais Air France-KLM, dont Air France est l'une des deux grandes filiales, doit faire face à un cocktail explosif: une dette élevée (près de 6 milliards d'euros), une concurrence des +low cost+ sur le moyen-courrier et des compagnies du Golfe sur le long-courrier, des résultats financiers en berne et un cours de Bourse qui s'est effondré de plus de 55% depuis le début de l'année.

A titre de comparaison, l'action de sa concurrente allemande Lufthansa a perdu moins de 35% en huit mois.

Lundi, M. Gourgeon s'est refusé au "catastrophisme" et a insisté: "à l'heure actuelle, aucun plan social n'est prévu", a rapporté à l'AFP un syndicaliste présent lors de la réunion.

Néanmoins, un ensemble de mesures supplémentaires est à l'étude : non renouvellement des départs naturels, gel strict des embauches, plus grande mobilité des personnels et appel à la sous-traitance, énumère le syndicaliste, qui a requis l'anonymat.

Pour l'instant, il n'y a pas de calendrier mais les choses devraient avancer lors du conseil stratégique d'Air France-KLM prévu fin octobre-début novembre, a précisé à l'AFP le porte-parole du groupe.

Et dès lundi matin, chaque service d'Air France a été prié de détailler les mesures qu'il pourrait prendre pour "pour baisser les coûts et protéger les liquidités", a-t-il ajouté. Le groupe avait déjà lancé un plan, baptisé "Challenge 2012", qui a permis d'économiser 595 millions d'euros sur l'exercice 2010/2011 (clos fin mars). En deux ans, la compagnie a réussi à réduire ses effectifs de 10%.

Sur le front opérationnel, le groupe a annoncé fin juillet qu'il réduirait de 2,4 points la croissance des capacités de ses long-courriers cet hiver. "On révise également à la baisse nos prévisions de croissance des capacités pour l'été prochain", selon le porte-parole.

"Ce qui les alarme, ce n'est pas que nous soyons dans un marasme financier mais qu'il y a un décalage entre nous et nos concurrents directs", dit le syndicaliste.

La marge d'Air France-KLM est de 2 points moins importante que celles de Lufthansa ou de British Airways, selon lui. La direction l'impute à hauteur de 0,5 point aux difficultés exceptionnelles rencontrées cette année vers le Japon, le monde arabe ou l'Afrique. Mais "le reste serait du ressort de notre structure de coûts", dit-il.

"On est conscient que la situation est sérieuse" mais "on fera attention à ce que le pacte social soit respecté", prévient le syndicaliste.

Air France va lancer en octobre sa première base de province à Marseille, destinée à contrer les +low cost+ en proposant des billets moins chers grâce à une nouvelle organisation du travail. Cependant, si la compagnie a trouvé un accord avec les pilotes, les discussions avec les syndicats d'hôtesses et stewards semblent au point mort, ce qui pourrait compliquer la mise en place de la nouvelle structure.

Lundi, l'action Air France a encore plongé (-7,12% à 5,94 euros) dans un marché parisien déprimé (-4,73%).

 

> Air France-KLM en chute libre, turbulences à l'horizon

 

(source Reuters) 2 septembre - Trop endettée, trop peu rentable, trop lente à réagir : Air France-KLM cumule tous les handicaps prompts à faire dévisser un cours de Bourse alors que la nette détérioration des perspectives économiques mondiales met en péril l'objectif de résultat d'exploitation positif en 2011, estiment des analystes.

L'action de la deuxième compagnie aérienne européenne en terme de chiffre d'affaires a quasiment chuté deux fois plus que l'allemande Lufthansa depuis janvier et sous-performe également largement IAG, entité issue de la fusion de British Airways et de l'espagnole Iberia.

La capitalisation boursière du groupe franco-néerlandais est ainsi passée sous la barre des deux milliards d'euros, soit 30 fois moins que celle du groupe de luxe LVMH.

"Cela reflète simplement le fait qu'ils sous-performent leurs pairs sur tous les tableaux : leurs performances sont plus faibles en termes de recettes, de coûts et de profit", résume Penelope Butcher, analyste chez Morgan Stanley.

Et en cas de rechute de l'économie en récession, Air France-KLM pourrait s'avérer particulièrement vulnérable, estiment des analystes, qui rappellent que la crise de 2008-2009 s'était soldée pour la compagnie par une perte opérationnelle abyssale de 1,3 milliard d'euros pour l'exercice clos en mars 2010.

"C'était de loin la pire performance financière de toutes les compagnies aériennes européennes que l'on suit", rappelle Neil Glynn, analyste chez Credit Suisse. "Cela fait craindre au marché qu'ils soient moins bien équipés que leurs pairs pour faire face en 2012 à une nouvelle récession - ou même simplement une conjoncture économique plus faible.

" L'action se traitait à 6,637 euros vendredi matin, après une descente aux enfers quasi ininterrompue depuis son dernier pic à près de 38 euros en mai 2007. Depuis le 24 janvier, date de la première cotation d'IAG, l'action Air France KLM a chuté de 51% contre 27% pour Lufthansa et 39% pour IAG.

Depuis le début de l'année, le titre accuse ainsi la plus mauvaise performance de l'indice SBF120.

COÛTS TROP ÉLEVÉS

Compagnie européenne la plus cyclique, Air France-KLM devrait être plus pénalisée que les autres par la conjoncture, son levier opérationnel étant plus fort et ses coûts fixes plus élevés que ses concurrents, souligne Loïc Sabatier, analyste chez Chevreux.

"Elle est plus calibrée pour la croissance que les autres, mais moins pour les phases de ralentissement", souligne-t-il. "En outre elle a été un peu moins agressive que ses concurrentes en terme de réductions de coûts ces dernières années".

Le talon d'Achille d'Air France-KLM, dont l'Etat français détient 15,7% du capital et les salariés 9,8%, sont ses coûts salariaux. Selon les données publiées par les groupes pour janvier-juin, les coûts de personnel, son premier poste des charges d'exploitation, ont représenté quelque 32% de son chiffre d'affaires, contre 24% pour Lufthansa et 25% pour IAG.

Une parade trouvée par la direction d'Air France, pour éviter une confrontation trop brutale avec les syndicats, a été de lancer un projet de bases en province, avec des vols moyen-courriers depuis Marseille à partir de début octobre, avant Nice, Toulouse et Bordeaux au printemps 2012, avec l'ambition de réduire les coûts opérationnels de 15%. Mais le projet a été présenté à grand renfort de publicité il y a déjà un an, laissant tout loisir aux compagnies "low cost" EasyJet et Ryanair de se positionner. "C'est la démonstration éclatante du temps qu'il leur faut pour mettre en oeuvre des changements structurels significatifs en matière de coûts, qui sont d'autant plus nécessaires que l'environnement est très incertain sur le plan des recettes", souligne Neil Glynn, de Credit Suisse.

Alors qu'un responsable du secteur aérien confiait récemment à Reuters constater "un certain flottement" au sein d'Air France-KLM, Penelope Butcher, de Morgan Stanley, dénonce le manque de réactivité chronique du groupe franco-néerlandais. "C'est ça que je ne trouve pas clair en ce moment : pourquoi ne prennent-ils pas de mesures plus volontaristes concernant les problèmes existants plutôt que de s'inquiéter de leur stratégie sur plusieurs années ?" s'interroge-t-elle, faisant référence au projet pluriannuel "Embark" présenté fin 2010.

DETTE ABYSSALE

Compagnie européenne la plus affectée par le "printemps arabe", Air France-KLM n'a quasiment pas modifié son programme de vols vers des destinations comme l'Egypte et la Tunisie. "Pourquoi prendre ce risque ? Pourquoi ne pas déplacer les avions vers d'autres destinations ?", s'interroge Penelope Butcher.

"Faire voler des avions qui ne sont pas plein pèse lourdement sur le chiffre d'affaires et les coûts". Air France-KLM, qui cale désormais ses exercices sur l'année calendaire, s'est borné à prévoir fin juillet un résultat opérationnel positif en 2011, alors qu'il comptait auparavant dépasser les 28 millions de l'année 2010 en données pro forma.

Avec l'aggravation de la crise financière début août, la perspective même d'un résultat opérationnel positif paraît hors de portée. Neil Glynn estime qu'Air France-KLM sera déficitaire non seulement cette année, mais aussi l'année prochaine.

"Pour le moment, je ne pense pas qu'ils aient nécessairement besoin de reporter des livraisons, céder des actifs ou lever des capitaux", estime-t-il. "Mais si on a un 'double dip', alors je pense que c'est une probabilité très forte".

Car Air France-KLM est entrée dans la nouvelle zone de turbulences financières avec un bilan très détérioré. Au 30 juin, sa dette nette atteignait le niveau abyssal de 6,04 milliards d'euros, contre 1,4 milliard pour Lufthansa et 480 millions pour IAG.

Quant à son ratio d'endettement, il s'élève à 0,92 - contre 0,50 pour Lufthansa et 0,42 pour IAG. Les choses ne risquent pas de s'arranger avec la méga-commande d'une centaine de long courriers à Boeing et Airbus attendue très prochainement.

"Si vous vous inquiétez des aspects dette et leverage, ce qui semble le cas de l'Europe, ils sont aussi les plus mauvais sur ce point-là", souligne Penelope Butcher (Morgan Stanley).

Contactés par Reuters via le service de presse, les dirigeants de la compagnie n'ont pas donné suite à nos demandes d'entretien.

Mon commentaire : Cet article est à certains égards excessif. Exemple : la dette d'Air France-KLM n'est pas "abyssale" et bien moins élevée que ce qu'elle fut en 1993. Année la pire, de ce point de vue. Mais elle est supérieure à celles de nos concurrents Lufthansa et British/Iberia, ce qui fragilise notre position auprès des banques et investisseurs. Nos emprunts, en comparaison, nous couterons plus chers que les leurs. 

En revanche, plusieurs critiques méritent qu'on les examine soigneusement :

"lenteur à réagir" souligne l'article. Plus d'un an pour mettre sur pieds les "bases de province", réorganisation nécessaire pour conserver un avenir dans le moyen-courrier: Nos syndicats doivent s'interroger : tous ont été séduits par cette volonté de reconquête, mais les négociations ont été longues : une aubaine pour la concurrence à qui on a laissé le temps de faire des plans de contre-attaque.

"couts salariaux" : il est vrai que ceux d'Air France sont historiquement élevés. Essentiellement du fait des cotisations sociales françaises plus lourdes que celles d'autres pays. L'Allemagne a fait des efforts, ces dernières années, pour réduire ses couts sociaux et la compétitivité de ses entreprises s'est améliorée. Lufthansa en bénéficie. Notre groupe avait pris un coup d'avance en fusionnant avec KLM, ce qui permettait de compenser nos couts élevés. Mais Lufthansa, puis British Airways, ont fait eux aussi les fusions qui ont amélioré leur compétitivité. Ainsi, les couts sociaux restent ceux qui différencient, désormais, les "gagnants" des "perdants", si on s'en tient à comparer les majors européennes.

Plus que les autres, nous souffrons des ralentissements économiques or nous entrons dans une conjoncture mondiale incertaine. Sommes-nous encore du côté des gagnants ?

> Devedjian (UMP) : reprendre les privatisations, gisement de 15 à 20 milliards

 

(source AFP) Patrick Devedjian (UMP) a préconisé lundi de reprendre les privatisations d'entreprises où l'Etat est partie prenante, y voyant un gisement "de 15 à 20 milliards d'euros".

Sur Europe 1, l'ancien ministre a lancé, comme exemple de lutte contre les déficits: "on reprend les privatisations. Il y a des ressources considérables au niveau des privatisations".

Il a égrené plusieurs exemples : "France Telecom, l'Etat en contrôle 27%. Moi je propose d'en revendre 13,5%. Ca représente 4,7 milliards". "Aéroport de Paris. On n'est pas obligés de garder le contrôle aussi puissant de l'Etat sur ADP. Ca représente 3 milliards. Renault, nous avons 15% de Renault. On vend. Air France nous avons 15%, on vend", a-t-il lancé (...).

Mon commentaire : Sans aborder le sujet sur le fond, il serait bien stupide, pour l'Etat, de vendre ses actions AF-KLM au moment où celles-ci sont au plus bas !

 

> Air France-Ryanair : de la bagarre dans l'air à partir d'octobre sur Lille-Marseille

 

(source tourmag) 29 aout - Le compte à rebours est enclenché. Dans un mois, Marseille, la première des bases de province d‘Air France sera opérationnelle avec son réseau de treize lignes à tarifs tirés.

Les véritables ouvertures de ligne auront, logiquement, un appui marketing poussé mais les lignes existantes devront également faire l’objet d’un accompagnement commercial spécial.

Exemple, la ligne Marseille-Lille pour laquelle Air France va se trouver à nouveau en concurrence avec Ryanair.

Jusqu’à présent, cette route était opérée par Régional avec des Embraer 170 d’une capacité de 76 sièges, et ce, sur un programme de 36 vols par semaine.

A partir du 2 octobre, un A 319 de 142 sièges prendra le relais sur un programme identique de 36 vols. D’une capacité hebdomadaire de 2736 sièges dans les deux sens, Air France va alors offrir 5112 sièges, soit une augmentation de 87% !

Air France prévoit de commercialiser 10% de la capacité à 50 euros (...)

Mais comment attirer une nouvelle clientèle pour atteindre un remplissage satisfaisant ?

Air France prévoit de commercialiser 10% de la capacité à 50 euros, 10% à 60 euros et 10% à 70 euros. Et elle compte bien détourner une partie de la clientèle de Ryanair avec un message marketing qui portera sur le tout inclus, à l'opposé de ce qu’a pu expérimenter la clientèle lilloise de la low cost jusqu'à présent…

Logiquement, l’aéroport de Lille a débloqué un budget marketing pour accompagner la campagne de publicité qui se traduira, classiquement, par des affichages en ville, à l’aéroport et dans la presse régionale. William Pirault, le directeur régional Nord d’Air France reste discret sur le remplissage des appareils à un mois de la bascule.

Mais, pour lui, le produit n'atteindra sa vitesse de croisière que dans deux voire trois saisons IATA. Entre temps, les lignes de Nice et de Toulouse basculeront aussi sur A 319 ou A 320...

 

> Bernard Tapie : "Je ne m'intéresse pas à Air France-KLM"

 

(source LaTribune) 2 septembre - Alors que des informations de presse affirment que Bernard Tapie s'intéresse de très près à prendre une participation dans Air France-KLM pour profiter la faiblesse de l'action, au plus bas depuis un mois, l'intéressé a démenti.

Interrogé ce vendredi par "La Tribune", Bernard Tapie a qualifié ces informations de "ridicules ". "C'est faux", a-t-il répondu, précisant qu'il n'avait "pas une action Air France-KLM" et que devenir "actionnaire de référence" du groupe aérien était au-dessus de ses moyens (...).

 

> ADP : les low cost pèsent 14% du trafic

 

(source prosdutourisme.com) 31 août - Pierre Graff, Pdg d’Aéroports de Paris, a présenté ce matin de bons résultats pour le premier semestre : le résultat net a augmenté de 30% à 180 M€.

Avec 42 millions de passagers sur la période, le trafic a progressé de 7,4%, et de 3,7% si l’on tient compte de l’effet volcan enregistré au printemps 2010. "Cette bonne tenue des trafics devrait se maintenir au second semestre", prévoit-il. Des records ont été enregistrés en juillet sur les deux plates-formes (+4,6%) avec 2,8 millions de passagers pour Orly et 6,1 millions pour Roissy, les précédents records datant de 1994 pour Orly et 2008 pour CDG.

On constate de rares baisses, sur le Japon (-3,4%) à la suite de l’incident nucléaire, la Côte d’Ivoire en raison de la guerre civile, mais aussi l’Egypte sur laquelle le trafic à plongé de 40% et la Tunisie (-30%). Bonne nouvelle, la France qui pèse près de 20% du trafic d’ADP a progressé de 9,7% au premier semestre. "C’est un résultat que nous n’avions pas connu depuis longtemps", se félicite Pierre Graff.

Côté compagnies, si Air France affiche une hausse de trafic de 6% par rapport au premier semestre 2010, elle est devancée en matière de croissance par Corsairfly (+10,6%), Vueling (17%), Air Europa (+17,6%), Lufthansa (+19%) et surtout EasyJet (+22,6%).

"EasyJet pulvérise les records de croissance semestre après semestre", note Pierre Graff. Le dynamisme de la compagnie orange, désormais grande rivale d’Air France sur l’Hexagone et l’Europe, fait bondir le trafic global réalisé par les transporteurs low cost à 13,8% contre 12,7% il y a un an.

 

> Lufthansa confirme viser un résultat positif et supérieur à celui de l'année précédente

 

(source Boursier.com) 30 aout - Lufthansa, à travers la voix de son PDG, continue à se montrer confiant pour l'exercice en cours.

"Pour 2011, je confirme que nous visons un résultat positif et supérieur à celui de l'année précédente. Il reste encore quatre mois, mais je suis confiant", a ainsi affirmé, Christoph Franz, PDG de la compagnie aérienne allemande lors d'une réunion à Francfort lundi soir.

Alors que la crise de la zone euro a touché des clients, Lufthansa a malgré tout enregistré une hausse du nombre de passagers transportés. M.Franz a ajouté que la compagnie aérienne avait crû plus rapidement que le marché grâce à l'amélioration des capacités et de la productivité de ses avions.

M.Franz a par ailleurs déclaré que Lufthansa examinait diverses options pour ses unités déficitaires, mais qu'il n'y avait pas encore de décision concrète prise pour bmi ou Austrian Airlines. Cette dernière a indiqué la semaine passée qu'elle ne parviendrait pas à un retour à l'équilibre opérationnel cette année.

Enfin, le patron de la compagnie allemande a souligné que le groupe était à la recherche de partenaires stratégiques pour sa branche de systèmes informatiques, mais qu'aucune décision n'avait encore été prise. IBM et Tata auraient notamment manifesté leur intérêt pour reprendre cette division.

 

> Le Français Antinori, ancien de Lufthansa, part chez Emirates

 

(source leparisien.fr) 5 septembre - Le Français Thierry Antinori, ancien membre du directoire de la compagnie allemande Lufthansa, va devenir directeur marketing de la compagnie Emirates, selon le Financial Times Deutschland paru lundi qui cite "une source proche du dossier".

M. Antinori prendrait ainsi la succession de Richard Vaughan au sein de la compagnie émiratie, grande rivale de Lufthansa, et aurait selon le quotidien allemand de grandes chances de devenir un jour patron de Emirates Airlines. Le Français avait quitté Lufthansa au printemps dernier dans des circonstances controversées. Désigné pour prendre le 1er avril la tête de la filiale Austrian Airlines du géant allemand, M. Antinori avait à la surprise générale jeté l'éponge au dernier moment, invoquant "des projets professionnels en dehors de Lufthansa."

Mon commentaire : Rappelons que Thierry Antinori est un ancien d'Air France. La presse avait évoqué, récemment, sa possible candidature au poste de DG d'Air France, voire d'AF-KLM. Si son arrivée chez Emirates se confirme, la puissance de cette compagnie du golfe en expansion sera renforcée par la connaissance intime qu'elle aura d'Air France, de Lufthansa et des marchés européens.

 

Fin de la Revue de Presse

 

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(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 5,946 € le lundi 5 septembre. 

Le ralentissement de la croissance mondiale, affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, considérée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group, ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Mais ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est de 10,81 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

La vigilance reste de mise tant que les informations économiques mondiales ne s'améliorent pas significativement. Le baril Brent (mer du nord) est à 113 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

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