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| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°303, lundi 12 septembre 2011,

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : Trafic du mois d'août 2011

(source zonebourse) 7 septembre - Activité passage Le trafic a progressé de 7,6% pour des capacités en hausse de 6,1%, permettant ainsi au coefficient d’occupation de gagner 1,2 point à 85,7%. Le groupe a transporté 6,8 millions de passagers (+4,7%). La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est en légère baisse par rapport au mois d’août 2010.

- Sur le réseau Amériques, le trafic est en hausse de 10,7% pour des capacités en hausse de 9,0% ; Le coefficient d’occupation gagne 1,3 point à 89,6%.

- Le trafic sur le réseau Asie reste dynamique avec une progression de 9,0% pour des capacités en hausse de 7,3%. Le coefficient d’occupation s’établit à 89,4% (+1,4 point). Sur le Japon, le coefficient d’occupation s’élève à 89% avec un niveau de trafic inférieur de 12% à celui de l’an dernier.

- Le réseau Afrique et Moyen-Orient est toujours affecté par les crises même si le trafic est en amélioration, en particulier sur l’Afrique. Le trafic est stable (-0,1%) pour des capacités en diminution de 0,5%. Le coefficient s’établit à 83,4 (+0,3 point).

- Le réseau Caraïbes & Océan Indien enregistre un trafic un hausse de 10,0% pour des capacités en hausse de 7,1% ; le coefficient d’occupation gagne 2,2 points à 84,0%.

- Le réseau européen a vu une hausse du trafic de 5,1% pour des capacités en augmentation de 4,2%. Le coefficient d’occupation est en amélioration de 0,6 point à 78,1%.

Activité cargo Le trafic est stable (-0,2%) pour des capacités en hausse de 2,8%, amenant ainsi un recul de 1,9 point du coefficient d’occupation à 62,5%. La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en légère hausse sur l’année précédente.

Mon commentaire : Ces résultats de trafic, pour le mois d'août, sont assez satisfaisants, en particulier si on les compare à ceux de Lufthansa et d'IAG (BA/IB) : PKT AFKL : +7,6%, Groupe Lufthansa : +5,7%, IAG: +2,2 %. En revanche, notre activité cargo est toujours sous pression.

> Air France-KLM : les équipes se tiennent prêtes à Marseille

(source CercleFinance.com) 7 septembre - Air France annonce que ses équipes sont prêtes, à quelques jours du lancement des nouveaux vols au départ de Marseille. Ainsi, les personnels au sol, les hôtesses, les stewards et les pilotes pourront accueillir les passagers dans de bonnes conditions.

Dès le dimanche 2 octobre 2011, ce seront désormais 30 destinations qui seront desservies en direct au départ de la cité phocéenne. Pour rappel, Air France proposera 13 nouvelles dessertes directes en France, en Europe et dans le bassin méditerranéen (Bâle Mulhouse, Biarritz, Brest, Athènes, Copenhague, Düsseldorf, Eindhoven, Milan-Malpensa, Moscou, Prague, Beyrouth, Istanbul et Casablanca).

Dans le cadre de cette offensive commerciale, la compagnie aérienne augmentera son offre en sièges de 50%. Au printemps 2012, Air France mettra en oeuvre cette stratégie au départ de Toulouse, Bordeaux et Nice.

Mon commentaire : Après le succès de nos nouveaux produits MC, autant à AF qu'à KLM, nous avons un grand intérêt à ce que ce lancement réussisse. Depuis quelques mois, nous revenons dans la roue d'easyJet et Ryanair, en taux de croissance sur MC. Il nous reste à avoir des coûts nous permettant de conserver la compétitivité de nos nouveaux tarifs MC dans la durée.

> Air France : "Nous sommes dans le brouillard sur l’évolution de la conjoncture économique"

(source tourmag) 6 septembre - (...) Pierre-Henri Gourgeon directeur général d’Air France KLM fait le point sur l’avancement des projets des bases en province, notamment à Marseille, Nice et Toulouse.

Pierre-Henri Gourgeon directeur général d’Air France KLM : "Notre politique générale est de réduire les coûts et la création de bases sur les aéroports de province est l’un des éléments de cette politique"

TourMaG.com - Qu’en est-il du projet de base sur Nice ?

Pierre-Henri Gourgeon : Nous ouvrons le 2 octobre celle de Marseille. Nice suivra en février ou mars en même temps d’ailleurs que Toulouse. Elles bénéficieront de l’expérience acquise à Marseille. C’est un projet très novateur pour notre compagnie. Mais il est apparu plus que nécessaire pour contrer la concurrence du TGV en France et des low cost sur les moyens courriers européens au départ des aéroports de province. L’objectif est de récupérer les parts de marché perdues sur les aéroports comme ici à Nice. Chaque base aura sa stratégie dans l’ouverture de lignes pour contre-attaquer. Il s’agit enfin de rompre avec la stratégie du réseau en étoile centrée sur Paris qui prévalait jusqu’ici. Ainsi depuis Marseille, Air France pourra proposer en direct Istanbul ou Prague alors que précédemment il fallait remonter sur Paris ou Lyon. Mais créer un réseau si pertinent soit-il ne suffit pas. Il fallait adapter nos coûts pour proposer des tarifs compétitifs.

TourMaG.com - Comment seront organisées les bases ?

Pierre-Henri Gourgeon : Ces bases ont aussi pour ambition de proposer un modèle permettant de réduire nos coûts opérationnels de 15%. Les bases seront ainsi dotées d’appareils et d’équipages, détachés, et les rotations rapides et une très grande une souplesse dans l’adaptation de l’offre face à la concurrence garantira cette politique. Elles n’assureront que de courts et moyens courriers (jusqu’à 2h de vol) en France en Europe ou au Maghreb. Chaque base Air France disposera d’une autonomie de décision pour créer les lignes. Chacune se verra affecter 9 à 10 appareils et des équipages soit 200 à 300 personnes au total. Mais rien n’est figée, il faudra s’adapter en permanence. Ce nouveau modèle de développement tient compte de l’évolution du trafic aérien ou tout change rapidement. Réactivité, productivité et prix compétitifs seront les qualités principales de ses bases qui auront toute autonomie pour sélectionner leurs lignes.

TourMaG.com - Comment Air France KLM compte s’adapter face à la crise ?

Pierre-Henri Gourgeon : Pour l’instant nous sommes dans le brouillard sur l’évolution de la conjoncture économique. La nette détérioration des perspectives économiques met en péril l'objectif de résultat d'exploitation positif (..). Ainsi la reprise de trafic n’a pas été aussi forte que prévue. Le prix du pétrole, le sang pour une compagnie aérienne, est déstabilisant. N’oublions pas que le pétrole représente 25 % du prix du billet pour un vol et près de 35 % pour un vol long courrier. Toute variation dans un sens ou l’autre modifie nos coûts de fonctionnement et on ne peut les répercuter aussi vite sur les passagers. On ne peut plus se couvrir aussi facilement qu’auparavant. Notre politique générale est d’ailleurs de réduire les coûts et la création de bases sur les aéroports de province est l’un des éléments de cette politique.

> Air France KLM veut rattraper son retard de compétitivité

(source Boursier.com) -- Air France KLM a demandé à ses principaux dirigeants d'identifier plus de sources d'économies pour 2011 dans le cadre d'une stratégie destinée à rattraper le retard en terme de compétitivité par rapport aux autres grandes compagnies européennes.

Pierre-Henri Gourgeon (...) a ainsi affirmé lors d'une conférence de presse que le transporteur avait besoin d'approfondir les réductions de coûts au-delà des 500 Millions d'euros prévus pour cette année. La compagnie, qui vise un résultat d'exploitation positif en 2011, visait jusqu'ici 470 ME de réductions de coûts.

"Notre compétitivité peut être améliorée, et doit être comparée à nos principaux rivaux", a déclaré P-H Gourgeon. Le patron d'AF a affirmé que son groupe était désavantagé par rapport à Lufthansa et British Airways en raison de taux de change et de cotisations sociales plus élevées. Selon, P-H Gourgeon, les charges sociales plus faibles outre-Rhin donnent à la compagnie allemande l'équivalent d'un avantage de 500 ME.

Mon commentaire : Il est vrai que le glissement de la livre anglaise au cours des derniers trimestres, par rapport à l'euro, génère un résultat de change favorable chez British Airways, ce qui améliore son résultat et sa compétitivité. Par ailleurs, les efforts de l'Allemagne pour alléger les niveaux de prélèvements obligatoires ont rendu les entreprises allemandes bien plus compétitives, au cours de la décennie écoulée. Lufthansa avait des couts plus élevés que ceux d'AF il y a 10 ans, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

> L'incident qui relance le débat sur le vol AF 447 Rio

(source Lefigaro) 6 septembre - (...) Air France a subi en début d'été un incident sur un vol Paris - Caracas qui, selon ses pilotes, relance le débat sur l'AF 447 et sur les responsabilités du drame.

Le début du scénario est en effet comparable en tous points à celui de l'AF 447, le vol Paris - Rio qui s'est écrasé le 1er juin 2009 dans l'Atlantique sud avec 228 personnes à son bord. Cette fois-ci, il n'y a pas eu de victime, seulement deux blessés légers parmi le personnel navigant commercial.

Selon le rapport d'incident, dont Le Figaro s'est procuré une copie, l'Airbus A 340 d'Air France volait à son niveau de croisière de 35.000 pieds, comme l'AF 447 avant l'accident, et a traversé une «zone de turbulences sévères». L'avion a subi «un fort gradient de vent», c'est-à-dire une forte variation, et s'est retrouvé en survitesse. Le phénomène a déclenché l'alarme «overspeed».

À 3 nœuds du décrochage

C'est alors que le pilote automatique s'est déconnecté, comme sur l'AF 447, et que l'avion a pris une altitude inconsidérée de manière brutale - il monte au niveau 380 - et perd sa vitesse : il se retrouve à 205 nœuds (369 km/h). «L'AF 447 a décroché à 202 nœuds, explique un pilote d'Air France. Notre appareil était donc à 3 nœuds (5,4 km/h) du décrochage.» Et donc probablement de la catastrophe.

Cette fois-ci, l'avion ne franchira pas le seuil du décrochage et restera dans son domaine de vol, bien qu'il ait évolué 71 nœuds (127 km/h) sous la vitesse minimale d'évolution recommandée. «La diminution de l'intensité des turbulences s'accompagne d'une réduction de l'assiette de l'avion, puis d'un retour à des paramètres de vols normaux.»

Toujours selon le rapport d'Air France à ses pilotes, «la rapidité de transmission de l'annonce “ici le poste de pilotage, PNC assis attachés, turbulences fortes”, a contribué à limiter les dommages corporels en cabine.»

(...) Cet incident fait d'ores et déjà l'objet d'une enquête du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). Selon nos informations, ce n'est pas la nature même de l'incident mais sa similitude avec le scénario de l'AF 447 qui aurait conduit les enquêteurs à s'y intéresser. «Il est certain que cet incident prend un relief particulier avec l'accident du Rio - Paris, explique un proche de l'enquête. Il va permettre de comprendre s'il y a un problème sur l'Airbus ou s'il y a bien un problème de formation des équipages au pilotage manuel à haute altitude.»

L'enquête va en effet s'attacher à comprendre pourquoi le pilote automatique s'est déconnecté (s'il s'est déconnecté seul ou à la demande de l'équipage) et pourquoi l'appareil a pris autant d'altitude. Il y a peut-être là matière à analyse pour l'AF 447 dont le pilote en fonction avait laissé prendre de l'altitude de manière brutale et inconsidérée à l'appareil.

Pour les pilotes d'Air France interrogés par Le Figaro, c'est tout vu. «Le fait qu'un avion se mette à monter tout seul est un vrai problème pour Airbus», explique l'un d'eux. «Un avion qui prend 3000 pieds tout seul, on n'a jamais vu ça, explique un expert en sécurité aérienne proche d'Airbus. C'est un incident complexe : on va encore beaucoup spéculer sur le constructeur, comme sur l'AF 447, mais au final, il n'y aura pas beaucoup de machine et beaucoup d'humain dans les causes de l'incident.»

> La commande de long-courriers d'Air France-KLM annoncée mi-septembre

(source AFP) 9 septembre - La commande d'une centaine de long-courriers d'Air France-KLM sera annoncée le 15 septembre si le Conseil d'administration réuni ce jour là "en approuve les termes", a annoncé vendredi Pierre-Henri Gourgeon, directeur général du groupe franco-néerlandais.

> Air France-KLM : bien classée par les jeunes diplômés

(source CercleFinance.com) 8 septembre - Air France annonce qu'une étude réalisée par Universum auprès de 26.878 élèves de 109 grandes écoles a classé la compagnie en septième position des entreprises préférées des jeunes diplômés.

Air France rappelle qu'elle employait, au 31 décembre 2010, 58 485 salariés dont 15 083 hôtesses et stewards, 4 174 pilotes et 39 228 personnels au sol.

> Le trafic d'easyJet poursuit sa progression : +6,5% en août

(source AFP) 6 septembre - La compagnie aérienne britannique à bas coûts easyJet a fait état mardi d'une nouvelle progression de son trafic, avec 5,54 millions de passagers en août, en hausse de 6,5% par rapport au même mois de 2010.

> Lufthansa : plus de passagers en août, mais des avions un peu moins remplis

(source awp/afp) 9 septembre - Le groupe Lufthansa a annoncé vendredi une augmentation de 4% sur un an du nombre de ses passagers en août, à 9,91 millions, mais un recul de deux points du taux d'occupation des avions, à 81,4%. Mesuré en "passager kilomètre transporté" (PKT), le trafic passagers du groupe a progressé de 5,7% sur un an en août, tandis que l'offre augmentait de 8,4%.

Dans le détail, la maison mère Lufthansa a augmenté de 8,1% en août son trafic passagers (en PKT), tandis que la filiale Swiss progressait de 5,7%. La compagnie Austrian Airlines, qui connaît des difficultés, a elle vu son trafic passagers augmenter de seulement 0,3% tandis que celui de British Midland (BMI), très affecté par les troubles politiques en Afrique du Nord, reculait nettement, de 9%. Les problèmes de BMI sont tels que Lufthansa envisage désormais une vente totale ou partielle de sa filiale britannique, ou encore un partenariat. Austrian Airlines au contraire est "restructurable", a récemment jugé Stefan Lauer, l'un des membres du directoire du groupe.

Dans le fret, Lufthansa a vu baisser de 3,6% le tonnage transporté en août, mois traditionnellement faible dans le domaine en raison des congés d'été.

> IAG : confirme son intérêt pour bmi

(source Boursier.com) 12 septembre - International Airlines Group (IAG), le transporteur issu du rapprochement entre British Airways et Iberia, confirme être intéressé par la reprise de son petit concurrent, bmi.

Mise en vente par Lufthansa, bmi est très prisé pour ses précieux créneaux d'atterrissage et de décollage à l'aéroport de Londres Heathrow.

Avec 11% des créneaux du principal aéroport britannique, bmi est une cible de choix pour IAG qui n'a pas caché son intérêt pour son homologue : "Nous n'avons pas fait de mystère de notre intérêt pour les créneaux de bmi à Heathrow", a ainsi affirmé à Reuters une porte-parole de la compagnie aérienne ce lundi.

Une source proche du dossier a d'ailleurs expliqué que Lufthansa avait mandaté des banques pour sonder une vente potentielle de bmi, (...).

> Air Ivoire relancée

(source marchés tropicaux et méditerranéens) 6 septembre - Air France et l’AFD, en prenant 35 % du capital d’Air Ivoire, relancent la compagnie nationale, clouée au sol depuis un an. Depuis un an, la compagnie Air Ivoire ne vole plus, clouée au sol par la crise politique et économique qui a secoué la Côte d’Ivoire.

La volonté de relancer l’économie du pays passe par de nouveaux accords et partenaires : Air France et l’Agence française de développement entrent au capital à hauteur de 35 %. Selon le pacte d'actionnaires, l'État ivoirien deviendra l'actionnaire majoritaire de la compagnie avec 51 % du capital. Les 14 % restant seront répartis entre des actionnaires privés. L'État ivoirien prévoit d’investir € 15 millions dans la nouvelle entité et la compagnie sud-africaine Interair mettra des avions à sa disposition.

Ces nouveaux accords font suite à la rencontre le 21 juillet entre le président du conseil d’administration d’Air France, Jean-Cyril Spinetta, et le président ivoirien, Alassane Ouattara. M. Spinetta avait alors affirmé que la compagnie qu'il dirige participerait « dans les meilleurs délais » à la relance de la compagnie aérienne Air Ivoire (...).

> Air Caraïbes achète un nouvel A330 livraison prévue en novembre 2011

(source tourmag) 6 septembre - Air Caraïbes prendra livraison d'un nouvel Airbus A330-300 neuf. La compagnie va par ailleurs étoffer 3 de ses lignes au départ de Paris Orly vers Cayenne, Port-au-Prince et Saint Martin, pour son programme hiver 2012. Air Caraïbes va recevoir en novembre 2011 un nouvel Airbus A330-300 neuf et en propriété.

Il viendra compléter une flotte de 4 A330-330 et d’1 Airbus A330-200, portant ainsi le nombre d’appareils long-courrier à 5 (...). 

> Le prophète du krach de 2008 prédit une Grande dépression

( ) 7 septembre - «Dr. Catastrophe» a encore frappé. Surnommé ainsi pour avoir prédit dès 2006 l'explosion de la bulle immobilière américaine et ses conséquences sur la sphère financière mondiale, Nouriel Roubini tire la sonnette d'alarme concernant l'actuelle crise économique.

Le président et co-fondateur de Roubini Global Economic LLC juge, dans un entretien à l'agence Bloomberg, que l'actuel ralentissement de l'économie mondiale accélère le risque d'une nouvelle crise financière. Il y a quelques mois, l'économiste (qui a notamment prévu une explosion de l'eurozone d'ici à cinq ans) s'attendait à une «tempête» pour 2013.

Mais la conjonction de «la faiblesse de l'économie américaine, celle de zone euro et de la Grande Bretagne» risque de «nous faire plonger plus tôt», affirme-t-il, n'hésitant pas à évoquer le spectre d'une «nouvelle Grande dépression».

Pointant coup sur coup le vent de panique sur les marchés d'actions européens, le «coût record» de l'assurance des dettes des banques, la morosité de la reprise de l'économie mondiale et le poids des dettes de la zone euro, il y aurait d'après lui «une probabilité de 60%» que les économies avancées sombrent dans la récession.

Nouriel Roubini pointe ainsi l'urgence «de restaurer la croissance, pas pour les cinq ans à venir, mais aujourd'hui». «Nous avons besoin d'un stimulus d'ampleur à court terme, poursuit l'économiste, sous peine de nous retrouver à court de cartouches.»

Fin de la Revue de Presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 5,703 € le lundi 12 septembre. Cours de clôture historiquement le plus bas.

Le ralentissement de la croissance mondiale, affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, considérée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group, ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Mais ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 10,20 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. En particulier, les craintes autour de la dette grecque vont probablement durer et maintenir un contexte de baisse des cours.

La vigilance reste de mise tant que les informations économiques mondiales ne s'améliorent pas significativement. Le baril Brent (mer du nord) est à 111 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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