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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°304, lundi 19 septembre 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> La méga-commande d'Air France-KLM

 

(source  Le Point.fr) 16 septembre - Longtemps attendue, enfin connue !

La méga-commande d'avions long-courriers Airbus A350 et Boeing B787 Dreamliner du groupe Air France-KLM est légèrement plus importante que prévu : 110 appareils au total - 60 A350 et 50 B787 -, alors que le chiffre de 100 avait été souvent avancé.

C'est indubitablement un - bon - signe donné aux marchés et une volonté affirmée par la direction de favoriser la croissance à terme. Une compagnie aérienne achète des avions pour remplacer ceux qui vieillissent dans sa flotte, mais elle doit aussi en acquérir en plus pour assurer sa croissance par le développement de son trafic. "Sur la base du plan de flotte prévisionnel, cette commande devrait conduire le groupe à opérer 73 appareils de nouvelle génération à l'horizon 2024 : 43 Airbus A350-900 et 30 Boeing 787-9", annonce Air France-KLM.

Il reste 37 appareils sur la commande de 110 qui permettent aux deux compagnies de s'ajuster en fonction de la conjoncture grâce aux options. Il ne faut pas exclure non plus que dans quinze ans le groupe européen ait recours à la croissance externe, par exemple en absorbant Alitalia ou d'autres transporteurs qui auront aussi besoin d'avions neufs.

Livraisons flexibles

(...) le conseil d'administration d'Air France-KLM s'est tenu jeudi soir à New York. À l'ordre du jour, il s'agissait de trancher et surtout de valider la répartition entre les commandes fermes et les options. Pour les premières, on signe auprès de l'avionneur pour un nombre d'avions, un calendrier de livraisons et un prix qui peut varier en fonction d'indices économiques. Les secondes permettent de figer un prix, mais surtout de définir des dates auxquelles elles sont levées ou non. Ce dernier aspect est important, car il apporte beaucoup de flexibilité dans les livraisons, assurant ainsi de coller au mieux aux cycles de crises que connaît régulièrement le transport aérien.

Air France ne se porte pas au mieux en Bourse et, ailleurs, elle est malmenée par la concurrence. Cela ne doit pas pour autant paralyser la compagnie et reporter des commandes d'avions qui ne seront livrés et payés que dans cinq ans. L'attentisme serait criminel. Il entraînerait le transporteur dans une spirale infernale. La flotte vieillissante deviendrait improductive, gourmande en carburant et coûteuse en maintenance.

À moins qu'elle ne soit clouée au sol, incapable de respecter les normes d'environnement. Les acomptes à verser lors de la signature des commandes sont assez modestes, "dimensionnés pour être financés par le cash flow généré par les opérations du groupe". Ces intentions de commandes seront concrétisées d'ici à la fin de l'année par des signatures où les versements d'acomptes sont très faibles.

Et pour cause, jusqu'à 85 % du prix de l'avion peut être versé le jour de la livraison.

Premier B787 chez KLM en 2016

Le premier appareil livré de cette méga-commande sera un Boeing 787-9 Dreamliner de 259 sièges qui arrivera dans la flotte de KLM en 2016. Commencera alors le renouvellement de dix triréacteurs MD 11 datant de seize ans, bien fatigués et pour lesquels une solution intermédiaire n'est pas exclue.

Notons que le 787-9 est une version du Dreamliner qui ne vole pas encore. Le modèle qui vient d'être certifié et sera apporté le 25 septembre à Seattle à la japonaise ANA, est, en effet, un 787-8.

Chez Air France, ce sont les quinze quadriréacteurs Airbus A340-300 de 275 sièges qui seront progressivement remplacés par des Airbus A350-900 de 314 sièges à compter de 2018. Le premier exemplaire des A340-300 avait été livré en 1993. À la fin de 2011 commencera l'assemblage final du premier A350-900 à Toulouse. Le premier avion de série doit être remis d'ici à la fin 2013 à Qatar Airways, son client de lancement.

L'A350-900 pourra aussi remplacer ultérieurement les Boeing 777-200 à Air France-KLM, ce qui explique l'intention de commandes légèrement supérieures.

Pierre-Henri Gourgeon, directeur général, avait récemment indiqué qu'il avait "écouté et entendu" la pétition de 180 députés français en faveur d'Airbus. Mais il est vraisemblable que l'adéquation des avions de l'un ou de l'autre constructeur au réseau des compagnies a été la priorité lors des arbitrages. Air France, ne l'oublions pas, n'est plus une compagnie d'État. La répartition exacte des appareils Airbus et Boeing qui iront chez Air France et KLM n'a pas été indiquée lors de l'annonce par le groupe, car elle est susceptible d'évoluer dans le temps en fonction du dynamisme des compagnies et des hubs de Roissy-CDG et d'Amsterdam.

Différend avec Rolls-Royce sur la maintenance

Le montant de la commande - de l'ordre de 12 milliards de dollars - n'a pas été révélé et ne le sera jamais, ni par le groupe Air France-KLM, ni par les avionneurs Airbus et Boeing. Il a été l'objet de longues négociations secrètes qui ont permis au groupe de faire jouer des économies d'échelle en réunissant les commandes de deux compagnies et en mettant les offres des avionneurs en concurrence.

Vis-à-vis d'Airbus, Air France n'a pas manqué de rappeler amèrement qu'elle avait payé beaucoup plus cher ses A330 que KLM, un constat fait dans les comptes lors de l'achat de la compagnie hollandaise. Dernier point qui reste à négocier, le contrat avec Rolls-Royce, motoriste exclusif de l'Airbus A350-900, peine à être signé, car Air France Industries souhaite être autorisée à effectuer l'entretien de ses réacteurs, mais aussi celui des moteurs d'autres compagnies. Un choix industriel qui malmène le modèle économique de Rolls-Royce.

Aujourd'hui, les motoristes ont tendance à ne pas facturer le coût réel des réacteurs lors de l'achat pour ensuite se rattraper lors de la maintenance et de la fourniture de pièces détachées, comme c'est le cas dans les produits grand public avec les imprimantes et leurs cartouches.

Pour le Boeing 787, le choix n'est pas encore tranché entre le moteur Trent de Rolls-Royce et le Genx de General Electric. Le coût des moteurs n'est pas anodin, de l'ordre de 25 à 30 % de l'avion.

 

> Air France KLM reconnu leader du transport aérien en 2011 dans le domaine de la responsabilité sociétale d'entreprise

 

(source boursier.com) 13 septembre - Grâce à ses performances, le groupe se place pour la troisième fois en tête du secteur 'Transports et loisirs'. Cette distinction consacre les 19 entreprises les plus responsables au monde, chacune dans leur secteur.

"Cette reconnaissance de notre engagement récompense les efforts de chacun au sein d'Air France et de KLM partout dans le monde. Nous sommes très fiers de cette distinction" déclare Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d'Air France-KLM.

Par ailleurs, Air Franc KLM est confirmé dans les deux indices Dow Jones Sustainability Index (DJSI) World et Europe.

Les deux indices Dow Jones Sustainability World et DJSI Europe, références dans le domaine des indices extra-financiers, sélectionnent chaque année les entreprises leaders en matière de responsabilité sociétale, à l'issue d'un processus d'analyse effectué par le groupe suisse Sustainable Asset Management Indexes GmbH (SAM).

Rappelons que le Dow Jones Sustainability Index World regroupe 10% des entreprises les plus performantes, parmi 2 500 entreprises internationales. Le groupe Air France-KLM fait partie du DJSI depuis 2005 et appartient également aux indices extra-financiers Aspi Eurozone, Ethibel Sustainabilty Index (ESI) Excellence Global et FTSE4Good.

Mon commentaire : Nos performances économiques restent laborieuses dans la période actuelle, mais notre groupe conserve ses atouts dans le domaine de la responsabilité sociétale. C'est un avantage, vis à vis des investisseurs spécialisés dans la performance sociétale, mais ne peut suffire à ce qu'ils investissent davantage dans notre groupe, tant que notre performance économique est faible.

 

> Lufthansa : RBS n'est plus à 'achat'

 

(source cerclefinance) 13 septembre - RBS dégrade sa position sur Lufthansa de 'achat' à 'conserver' et réduit son objectif de cours de 16,5 à 11 euros, dans le sillage de ses hypothèses de résultats en raison d'une dégradation de perspectives pour le transporteur aérien allemand. Le broker abaisse ses estimations de profit opérationnel de 12% à 882 millions d'euros pour 2011 et de 40% à 680 millions pour 2012, sous l'effet d'une réduction des rendements.

Dans le transport de passagers, les rendements sont attendus en hausse de 1,4% cette année et de 1,5% l'année prochaine, contre 1,9% et 3% selon les estimations précédentes de RBS. 'Nous pensons que les réductions de coûts prennent effets et que le groupe est en voie d'engager de nouvelles mesures de gestion de son portefeuille' estime néanmoins le courtier, qui anticipe une restructuration majeure chez bmi (...).

Mon commentaire : Même Lufthansa, qui a une meilleure situation économique que la nôtre, est "dégradé" par les analystes, du fait des incertitudes économiques actuelles.

 

> Lufthansa : Meilleure compagnie aérienne d'Europe

 

(source routard.com) 18 septembre - La Lufthansa a reçu le prix de la « Meilleure compagnie aérienne d’Europe », décerné par les World Travel Awards 2011. Une belle récompense, raflée pour la 5ème année consécutive.

Les World Travel Awards récompensent chaque année les professionnels du voyage et du tourisme, suite au vote de quelque 213 000 professionnels en tout genre du tourisme. C’est aujourd’hui une distinction qui jouit d’une renommée mondiale.

 

> IAG intéressée par le rachat de bmi

 

(source airjurnal) 15 septembre - Le groupe aérien IAG s’est dit intéressé par le rachat de la compagnie British Midland Airways (bmi) que Lufthansa a annoncé vouloir mettre en vente il y a dix jours. Le groupe IAG, issu de la fusion entre British Airways et Iberia, s’intéresse à bmi et notamment à ses créneaux horaires que possède la petite compagnie britannique à l’aéroport de Londres Heathrow.

Avec 11 % du total des créneaux sur cet aéroport au bord de la saturation en raison de ses deux uniques pistes, bmi possède une petite mine d’or. « Nous n’avons pas fait de mystère de notre intérêt pour les créneaux de bmi à Heathrow », a affirmé un porte-parole d’IAG.

Bmi acheté en 2009 par Lufthansa réalise de mauvaises performances financières - elle a subi une perte de 120 millions d’euros au premier semestre 2011 - et Lufthansa souhaite donc s’en séparer. Elle a pour cela mandaté une banque, la Morgan Stanley afin d’évaluer la valeur de ses actifs (...).

 

> Emirates, plus importante compagnie long-courrier au monde en 2016

 

(source Airjournal) 19 septembre - Selon un rapport du Boston Consulting Group (BCG), Emirates Airlines, la compagnie de Dubaï deviendra la plus importante compagnie en termes de capacité long-courrier d’ici cinq ans.

« Dans les cinq ans, nous nous attendons à ce qu’Emirates continue sa croissance et devienne la compagnie aérienne la plus importante au monde. En outre, nous nous attendons à ce que ses pairs de la région, Etihad Airways et Qatar Airways, ne soient pas loin derrière, dans les rangs du Top 20 », rapporte BCG. Le cabinet a même avancé une hausse de 45 millions de passagers dans la région de 2010 à 2015, pour atteindre le chiffre de 140 millions de passagers en transit.

Emirates va faire progresser sa capacité long-courrier de 9 à 15 % par an d’ici 2015, estime BCG. Rappelons qu’elle a commandé 90 Airbus A380, 70 A350 et 45 Boeing 777 et qu’elle recrutera en conséquence 4 000 hôtesses et stewards afin de répondre à l’extension de sa flotte. Le cabinet qui souligne les « performances exceptionnelles » de la compagnie rappelle tout de même qu’elle est avantagée (ainsi qu’Etihad et Qatar) par des taxes d’aéroport minimales et par du personnel faiblement rémunéré.

Enfin, BCG rappelle que des menaces pèsent malgré tout sur ces compagnies. En effet, elles devront faire face dans les prochaines années à la vive compétition des compagnies low cost ou à l’émergence de compagnies venant de Turquie, d’Inde ou de Chine, et leur défi consistera donc à maintenir coûte que coûte des profits.

 

Fin de la Revue de Presse

 

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(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 6,20 € le vendredi 16 septembre.

Le ralentissement de la croissance mondiale, affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, considérée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Mais ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 9,65 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. En particulier, les craintes autour de la dette grecque vont probablement durer et maintenir un contexte de baisse des cours.

Le baril Brent (mer du nord) est à 112 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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