Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici (accès Internet requis) |
|
| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°305, lundi 26 septembre 2011,
La Revue de Presse du lundi...
>
Air France-KLM : prévisions de résultat des analystes
(source CercleFinance.com) 20 septembre - L'Association
internationale du transport aérien (IATA) prévoit un exercice compliqué
pour les compagnies aériennes en 2011, et une année 'encore plus
difficile' en 2012.
L'IATA pronostique un bénéfice net de 6,9 milliards de dollars pour le
secteur cette année, un chiffre revu en hausse par rapport aux quatre
milliards de dollars de profits sur lesquels elle tablait au mois de
juin. L'association rappelle que ce montant paraît bien maigre au regard
du chiffre d'affaires annuel de 594 milliards de dollars que devrait
générer le secteur en 2011. 'Les compagnies aériennes vont dégager
davantage de profits en 2011, que ce que nous anticipions jusqu'à
présent. C'est une bonne chose.
Compte tenu des gros obstacles que constituent les prix élevés du
kérosène et les incertitudes économiques, demeuré bénéficiaire constitue
une grosse performance', estime Tony Tyler, le directeur général de
l'IATA.
L'association précise que ses hypothèses se basent sur une croissance
économique mondiale de 2,5%, un niveau à peine supérieur aux 2% qui
assurent la rentabilité du secteur. Pour 2012, l'IATA prévoit des
bénéfices de 4,9 milliards de dollars pour le secteur, soit une baisse
de 29%% par rapport à 2011, sous l'effet d'une demande en petite
progression de 4,6%% pour le trafic passager, contre une progression
plus vigoureuse de 5,9%% en 2011. 'Il semble que l'on se dirige
vers une nouvelle année de turbulences. Avec le déclin de la
confiance des entreprises, il est difficile d'envisager le moindre
potentiel de croissance rentable', conclut Tony Tyler.
RBS estime que le contexte
social difficile d'Air France, plus compliqué à gérer que pour British
Airways ou Lufthansa, impactera négativement la rentabilité et le cours
de l'action. Il
rappelle que la compagnie a ouvert des discussions avec les syndicats,
dans le but d'identifier de nouvelles sources d'économies permettant de
faire face à une demande en repli.
Les analystes révisent à la baisse leurs prévisions de résultat
opérationnel pour 2011, tablant non plus sur un bénéfice de 527 millions
d'euros mais sur une perte de 135 millions d'euros. Pour 2012, ils
abaissent leurs estimations de 91%, à 32 millions d'euros.
RBS indique que la performance
opérationnelle d'Air France-KLM a souffert récemment de la crise en
Afrique ainsi qu'au Japon, reconnaissant toutefois que le groupe se
trouve moins exposé que certains de ses concurrents au ralentissement de
la demande en classe affaires pour le long-courrier.
Nomura souligne que le titre vient de
tomber à ses plus bas niveaux historiques,
les analystes de Nomura en tirent la conclusion suivante :
le marché ne craint pas
seulement un abaissement des prévisions de résultats, mais s'inquiète
aussi de l'endettement de la compagnie aérienne. Air France-KLM leur
paraît le titre le plus sensible de son secteur à la conjoncture.
En outre, “avec de hauts niveaux de consommation de cash, une lourde
dette et des échéances de refinancement obligataires en vue, les
inquiétudes sont évidentes”, indique la note de recherche.
Après avoir passé en revue
trois scénarios en cas de rechute économique, Nomura en déduit que dans
tous les cas de figure, le prix actuel du titre est supérieur aux
objectifs qui en découleraient.
Les analystes tablent sur un bénéfice par action Air France-KLM de -0,44
euro en 2011, puis de +0,89 euro en 2012.
>
Le choix du futur directeur d'Air France reporté de
quelques jours
(source lesechos) 22 septembre - Si Alexandre de Juniac fait figure de
grand favori, sa nomination à la tête de la compagnie française bute
encore sur la composition de son équipe. Le suspense autour du choix du
futur directeur général d'Air France devrait encore durer quelques
jours. Probablement jusqu'à la fin du mois, même si aucune échéance
précise n'est, semble-t-il, fixée. Le conseil d'administration d'Air
France (...) n'a en effet pas débouché sur la nomination attendue avec
une certaine impatience.
Toutefois, selon nos informations, ce délai supplémentaire ne serait pas
dû à un désaccord sur le nom du candidat lui-même. Le choix d'Alexandre
de Juniac, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère
de l'Economie et ancien directeur international de Thales, semble en
effet désormais acquis, en dépit des rumeurs des derniers jours faisant
état d'un soutien de Jean-Cyril Spinetta à la candidature du patron de
Transavia-France, Lionel Guérin.
Français et Néerlandais d'accord
Le délai supplémentaire serait plutôt dû aux derniers arbitrages à
rendre sur la composition de l'équipe qui entourera le futur directeur
général et de celle qui accompagnera Pierre-Henri Gourgeon dans la
future direction centrale d'Air France-KLM, début 2012. Certains grands
patrons d'Air France-KLM ne seraient guère disposés à passer sous la
responsabilité hiérarchique d'un nouveau venu, qui plus est extérieur à
l'entreprise.
En revanche, Français et Néerlandais seraient parvenus à un accord
concernant la répartition des postes au sein de la future structure de
tête. Certains responsables de KLM s'étaient en effet inquiétés d'une
trop grande perte d'autonomie. Aucune date précise n'a encore été
communiquée pour la mise en place de la nouvelle direction centrale
d'Air France-KLM, censée accélérer les synergies entre les deux
compagnies et préparer le terrain pour l'éventuelle absorption
d'Alitalia.
Toutefois, l'adresse du futur siège d'Air France-KLM, qui sera distincte
de celle d'Air France à Roissy, fait déjà l'objet de rumeurs non
confirmées. Il s'agirait d'un immeuble du boulevard Malesherbes, à
Paris, où était également situé le siège de la compagnie UTA, jusqu'à
son rachat par Air France, en 1990.
Mon commentaire : A ce stade, aucun nom d'un
éventuel successeur à la direction d'Air France n'a encore été évoqué au
conseil d'administration d'Air France-KLM.
>
Air France-KLM récompensée pour ses services mobiles
(source CercleFinance.com) 26 septembre - Air France-KLM annonce avoir
été récompensée pour ses services mobiles, lors de la rencontre Future
Travel Experience (FTE) qui a eu lieu à Vancouver le 8 septembre
dernier.
Sur six prix décernés, le groupe en a reçu deux. Celui des services
mobiles, d'abord, grâce au nouveau service mobile gratuit Air France et
KLM Connect, lancé en avril dernier, qui informe les passagers par sms
ou e-mail de tout changement durant le temps de leur voyage (changement
d'horaire, changement de porte d'embarquement ou retard dans la
livraison des bagages).
Le deuxième prix a récompensé les services passagers de KLM et
l'aéroport de Schiphol pour la mise en place des systèmes de dépose
bagages en libre service à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol.
>
La nouvelle donne de la classe éco supérieure
(source
lesechos) 20 septembre - Conçues à
l'origine pour améliorer la recette des vols long-courriers, ces classes
économiques « premium » s'avèrent être également des outils anticrise...
ça ne marchera jamais ! » Patrick
Malval, directeur général commercial
Europe de l'Ouest de British Airways, a dû faire face aux sarcasmes de
ses confrères lorsque la compagnie annonça, dès 1999, la création d'une
classe économique supérieure s'intercalant entre la classe économique et
la « business class ». Dix ans plus tard, l'économique « premium »
essaime doucement. Certes, seuls une quinzaine de transporteurs ont
franchi le pas (Singapore Airlines, Vietnam Airlines ou Japan Airlines,
United Airlines, Virgin Atlantic, SAS ou Air France...), mais les
convertis sont de plus en plus nombreux.
Dernier en date, Delta Air
Lines, qui équipera sa flotte
long-courrier pour l'été : « Il nous fallait une offre répondant mieux à
la demande. Beaucoup de compagnies réfléchissent sérieusement à cette
question », explique Béatrice de
Rotalier, directrice France. « Avec
l'amélioration constante de la classe affaires, la différence avec
l'économique, tant en termes de produit que de prix, est devenue trop
importante. Il est nécessaire de combler ce gap »,ajoute Per
Nilson, directeur France de SAS, qui a
emboîté le pas à British Airways dès 2002.
Le prix jusqu'à 50 % plus élevé
Les transporteurs mettent en avant
entre 40 et 50 % d'espace supplémentaire, une inclinaison du fauteuil
améliorée, des prises ordinateur... Au sol, le voyageur bénéficie de
privilèges : enregistrement facilité, livraison prioritaire des bagages,
accès aux salons...• De quoi justifier un tarif de 30 à 50 % plus cher
qu'en classe économique (environ 1.000 euros sur un aller-retour
Paris-New York), mais trois fois moins élevé qu'en classe affaires. La
clientèle a toutefois évolué. « Conçue à l'origine pour augmenter la
recette par vol en attirant des voyageurs loisirs prêts à payer un
produit supérieur, l'‘‘économique premium'' séduit aussi en temps de
crise les entreprises soucieuses d'économiser sur leurs déplacements
professionnels.
Selon la période, c'est l'un ou l'autre
des marchés qui s'impose », explique Patrick
Malval. « Nous avons constaté que
c'était un excellent outil anticrise et nous regrettons de ne pas
l'avoir développé plus tôt », ajoute Christian Boireau, directeur
général adjoint commercial chez Air France, dont le premier vol équipé
n'a décollé qu'en octobre 2009, après le début de la crise financière.
Deux tiers des 400.000 clients séduits en un an y viennent de la cabine
« éco » (seniors, PME-PMI), un tiers est constitué d'entreprises qui ont
déclassé leurs cadres.
Cabine différenciée
Le débat quant à la pertinence de cette
classe est loin d'être clos. « On peut se demander si, en l'absence de
"premium", les cadres auraient voyagé en éco, où s'ils seraient restés
en classe affaires », nuance Jean-Pierre Sauvage, le président du BAR (Board
of Airline
Representatives). Il pointe du doigt le
risque de dégradation durable de la recette unitaire. Un risque que
n'ont pas voulu prendre Iberia ou Lufthansa quand la reprise économique
pousse les voyageurs à reprendre le chemin de la classe affaires.
De plus en plus de sociétés intègrent
désormais l'économique « premium » dans leur politique voyages, la
panachant selon le vol (jour ou nuit) avec la classe affaires bien que
le produit demeure largement méconnu. A ce titre, SAS ou British Airways
comptent sur Air France pour leur faire indirectement de la publicité !
Par ailleurs, le produit varie d'une compagnie à l'autre. Air France ou
British Airways ont fait le choix d'une cabine différenciée, KLM ou
Delta se contentent d'améliorer l'écartement des premières rangées de
l'éco.
Reste qu'après la suppression par
nombre de compagnies de la première dans les années 2000, cette classe
économique supérieure ne fait finalement que revisiter le modèle
tri-classe d'il y a quelques années. La première d'hier est aujourd'hui
remplacée par une classe affaires toujours plus sophistiquée, elle-même
laissant progressivement la place à une économique « premium » aux
standards proches de la classe affaires d'il y a quinze ans. Comme si le
transport aérien n'avait de cesse de se réinventer...
>
Lufthansa revoit à la baisse ses objectifs 2011
FRANCFORT (source Reuters) 20 septembre - Lufthansa a annoncé mardi que
l'objectif d'enregistrer un bénéfice opérationnel 2011 supérieur à celui
de 876 millions d'euros dégagé l'an dernier ne semblait plus
atteignable. La compagnie aérienne allemande précise que cet ajustement
reflète des performances pour le mois d'août moins bonnes que prévu.
Mon commentaire : Cette annonce confirme le
retournement de tendance, déjà vérifié par notre groupe. A noter
néanmoins : nos résultats du mois d'août ont été assez bons,
contrairement à ce qu'indique ici la compagnie allemande. Mais ce seul
résultat du mois d'août ne peut suffire à transformer une tendance
maussade en une bonne année.
>
Air Berlin réduit sa flotte pour faire des économies
(source Boursier.com) 21 septembre - Air Berlin va réduire sa flotte de
170 à 152 appareils sous un an et réduire de 4% des heures de vol, afin
d'économiser quelques 200 Millions d'Euros par an et tenter de renouer
avec les bénéfices, ce qui n'est plus le cas depuis 2008 (...).
>
British Airways investit 5,7 milliards d'euros en produits et
services sur 5 ans
(source tourmag) 21 septembre - British Airways annonce un
investissement de plus de 5,7 milliards d'euros (5 milliards de Livres)
sur cinq ans destiné au développement de produits et services pour ses
passagers, en même temps que le lancement de sa plus importante campagne
publicitaire des dix dernières années, dans un communiqué.
Cet investissement inclut l'acquisition d'avions, équipés des nouvelles
cabines classe économique World Traveller et classe économique
supérieure World Traveller Plus et d’une première classe First
réaménagée. Des fonds seront également alloués à l’amélioration des
services de restauration et aux nouvelles technologies.
>
British Airways a racheté des slots à Heathrow auprès de BMI
(source biznesstravel.fr) 26 septembre - British Airways a signé
un accord pour racheter 6 slots à BMI à l'aéroport d'Heathrow.
Selon Lufthansa, qui détient BMI, «ces slots n'étaient pas nécessaires
aux opérations de BMI». Suite à cet accord la part de marché de BA à
Heathrow devrait passer de 44 à 45% . British Airways est par
ailleurs intéressée par le rachat de la compagnie aérienne BMI.
Lufthansa envisage en effet de vendre la compagnie britannique.
Le groupe anglais IAG maison mère de BA postule également au rachat d'Aer Lingus
(l'état irlandais va vendre sa participation de 25%) et
de la compagnie aérienne TAP.
Le rachat de TAP lui permettrait d'augmenter ses parts de marché entre
l'Europe et l'Amérique du Sud et le Brésil notamment: les routes vers le
Brésil connaissent actuellement une très forte croissance du fait de la
bonne santé économique de ce pays.
Mon commentaire : Le groupe IAG (BA/IB) annonce la
couleur : il a des ambitions d'expansion. Il reste des compagnies à
agréger en Europe et IAG se positionne pour leur rachat. Le
désendettement de BA met IAG en situation favorable dans le concert des
compagnies européennes..
>
La part de l'Irlande dans Aer Lingus attire des repreneurs
(source Reuters) 26 septembre - Des repreneurs potentiels ont fait part
de leur intérêt pour les 25% du capital de la compagnie aérienne Aer
Lingus que détient encore l'Etat irlandais, rapporte lundi l'Irish
Times, citant le ministre des Transports Leo Varadkar.
Ce dernier indique que des "compagnies aériennes et des fonds
d'investissement" ont exprimé leur intérêt pour ces 25%, valorisés aux
alentours de 80 millions d'euros. Leo Varadkar n'a pu être joint dans
l'immédiat pour confirmer ces propos. Le ministre ajoute s'attendre à ce
que le nombre des candidats augmente dès que le problème de la caisse de
retraite d'Aer Lingus aura été résolu.
Aer Lingus pourrait être amenée à contribuer au financement d'un déficit
de 400 millions d'euros de son fonds de retraite, et cette perspective a
pesé sur sa valeur boursière ces derniers mois. Depuis le début de
l'année, le titre Aer Lingus a reculé de 44%, et de 72% par rapport à
son cours de lancement de 2,2 euros en 2006.
Ryanair, qui détient 30% d'Aer Lingus, s'est dit prêt à céder ses parts
à un repreneur qui prendrait également celle de l'Etat irlandais. Le
principal attrait d'Aer Lingus réside dans les 23 emplacements dont elle
dispose sur le tarmac de l'aéroport londonien d'Heathrow.
>
Delta Air Lines envisage de secondes barrières pour sécuriser le
cockpit
(source airjournal) 22 septembre - La
compagnie américaine Delta Air
Lines envisage de suivre l’exemple de sa
consoeur United Airlines en installant
une deuxième barrière entre le cockpit et la cabine des passagers. Le
principe d’une seconde barrière est de bloquer l’accès à l’avant de la
cabine juste devant le cockpit et de créer une zone intermédiaire.
Actuellement, hôtesses de l’air et
stewards se servent couramment des chariots de restauration comme
barrière de fortune à l’avant de la cabine quand les pilotes ouvrent la
porte du cockpit pour aller aux toilettes, dans un espace de repos ou
ailleurs. Une telle mesure a déjà été prise par United Airlines il y a
plusieurs années sur la plupart de ses Boeing 757. Elle a d’ailleurs été
la seule compagnie américaine à reconfigurer ainsi une partie de sa
flotte, et continue de le faire sur d’autres types d’appareils.
Cela peut sembler bien tardif de la
part de Delta dix ans après les attentats du 11 septembre 2001, rendus
possibles grâce à l’intrusion de terroristes à l’intérieur du cockpit,
mais le récent dixième anniversaire de ces attentats a relancé les
débats sur la sécurisation aérienne.
>
China Airlines fait son entrée dans SkyTeam
(source airjournal) 23 septembre - La
compagnie aérienne taïwanaise devrait devenir le 28 septembre prochain
le 15ème membre de l’alliance aérienne SkyTeam aux côtés d’Air France –
KLM et Delta Air Lines. Avec
China Airlines, SkyTeam s’ouvre un peu plus sur l’Asie. En effet, la
seconde alliance aérienne mondiale comptera dorénavant cinq compagnies
asiatiques, China Airlines venant s’ajouter à
Korean Air, Vietnam Airlines, ainsi que
les chinoises China Southern Airlines et China Eastern Airlines.
La compagnie taïwanaise a d’ailleurs
expliqué qu’elle comptait travailler plus étroitement avec ces deux
dernières. A noter que courant 2012, Garuda
Indonesia viendra encore renforcer la
présence de SkyTeam en Asie. Avec China Airlines, SkyTeam offrira à ses
passagers plus de 14000 vols quotidiens vers plus de 926 destinations
dans 169 pays à travers le monde. Et les vols sont pensés pour que les
correspondances soient plus efficientes entre les compagnies
partenaires.
A noter que l’arrivée de China Airlines
dans SkyTeam a donné des idées à Eva Air. Le deuxième transporteur
aérien de Taïwan a en effet demandé en février dernier à intégrer Star
Alliance, le plus important regroupement de compagnies au monde qui
comprend entre autres Lufthansa, United, Singapore Airlines,
Thai Airways,
Asiana Airlines, All Nippon Airways et
Air China.
Mon commentaire :
Skyteam a comblé son retard sur Star Alliance en termes d'implantation en Asie. Mais il
lui faut nécessairement disposer d'un partenaire en Inde, notre desserte
de ce pays en très fort développement étant trop limitée.
>
L'IATA relève sa prévision de profits pour 2011
(source Tradingsat.com) 20 septembre - L'Association du transport aérien
international (IATA) a relevé sa prévision de profits pour l'industrie
du transport aérien en 2011, de 4 à 6,9 milliards de dollars.
"Malgré cette amélioration, la rentabilité est exceptionnellement faible
(marge bénéficiaire nette de 1,2%) si on tient compte des revenus totaux
de l'industrie qui s'élèvent à 594 Mds$", souligne l'IATA, qui
représente quelque 230 compagnies aériennes soit 93% du transport aérien
international régulier.
"Les compagnies aériennes vont faire un peu plus d'argent en 2011 que ce
que nous avions prévu. Voilà pour la bonne nouvelle. Étant donné les
vents contraires que représentent le prix du pétrole et l'incertitude
économique, c'est un grand exploit que de réaliser un profit", a déclaré
Tony Tyler, directeur général de l'IATA.
"Mais nous devons placer cette nouvelle projection dans le contexte.
L'amélioration de 2,9 Mds$ des profits équivaut à la moitié de 1% des
revenus. Et la marge n'est que de 1,2%. Les transporteurs sont en
concurrence dans un environnement très difficile.
Et 2012 sera encore plus compliqué", ajoute M. Tyler. Les prévisions de
l'IATA s'appuient sur une hypothèse de croissance du PIB mondial de 2,5%
en 2011, qui baissera à 2,4% en 2012. La performance des compagnies
aériennes est étroitement liée à la santé des économies du monde.
A chaque fois que le PIB est
tombé sous la barre des 2%, l'industrie aérienne a perdu de l'argent.
"Nous approcherons dangereusement de ce niveau, au moins en 2012.
L'industrie est fragile. Toute secousse pourrait l'entraîner dans le
rouge", explique Tyler.
L'actualité
boursière
>
HSBC
réduit son objectif de cours sur Air France-KLM
(source AOF) 23 septembre - HSBC a abaissé son objectif de cours sur
Air France-KLM de 14 à 8,50 euros avec une recommandation inchangée
à Surpondérer. L'analyste prend en compte les perspectives
macroéconomiques plus faibles.
Il remarque toutefois que les cours du secteur du transport aérien
européen sont particulièrement faibles, avec des valorisations à des
plus bas historiques.
Malgré les incertitudes, il pense que certaines de ces valeurs sont
bon marché.
Fin de la Revue de Presse
|
Vous pouvez obtenir l'information la plus large
possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en
appelant Air France au
0 800 04 2000
(gratuit à partir d'un fixe en France)
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 5,34 € le vendredi 23 septembre. Le ralentissement de la croissance mondiale, affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, considérée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Mais ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 9,31 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. En particulier, les craintes autour de la dette grecque vont probablement durer et maintenir un contexte de baisse des cours.
Le baril Brent (mer du nord) est à 107 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com
| Christian MagneAdministrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale d'AF ou AF-KLM - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos collègues m'a communiqué votre adresse. Désabonnement, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer. Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6709 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse |