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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°306, lundi 3 octobre 2011,
La Revue de Presse du lundi...
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Air France : le successeur de Gourgeon désigné "d'ici
mi-octobre" selon Mariani
(source AFP) 3 octobre - La réunion du conseil d'administration
d'Air France-KLM, qui doit désigner le nouveau directeur général de la
compagnie française, interviendra "d'ici mi-octobre" et non "ce soir",
comme l'avait indiqué dans un premier temps le ministre des Transports,
Thierry Mariani.
Un responsable du ministère a contacté l'AFP pour indiquer que le
ministre avait "fait un lapsus" lors d'une intervention lundi sur France
Inter, et qu'il souhaitait "rectifier ses propos". "Le vote pour la
désignation du successeur de Pierre-Henri Gourgeon, interviendra d'ici
mi-octobre, et non ce soir comme indiqué par erreur par le ministre",
a-t-on précisé de même source.
Interrogé sur l'éventuelle nomination d'Alexandre de Juniac,
ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, à la place de
Pierre-Henri Gourgeon, le ministre a répondu: "je ne confirme rien".
Le ministre ne s'est pas non plus prononcé sur un éventuel soutien des
trois administrateurs de l'Etat, qui détient 16% du capital de la
holding franco-néerlandaise, à une candidature de M. de Juniac.
"Les administrateurs de l'Etat sont trois", a relevé le ministre, en
sous-entendant qu'ils ne pouvaient à eux seuls emporter la décision.
Le quotidien économique La Tribune affirme lundi qu'après des semaines
d'atermoiements un "consensus" se serait dégagé sur le choix de M. de
Juniac pour remplacer M. Gourgeon "à partir du 1er janvier 2012".
Interrogé par l'AFP, un porte-parole
d'Air France n'a pas souhaité faire de commentaire. Cette annonce ne
serait toutefois pas une surprise, car le nom de M. de
Juniac, ancien directeur général
adjoint du groupe de défense Thales, est le plus régulièrement cité même
si d'autres noms circulent. Bruno Matheu, actuellement directeur général
délégué commercial d'Air France-KLM, est appelé à seconder Alexandre de
Juniac, selon La Tribune.
L'idée, en effet, est que M. de
Juniac succède à Pierre-Henri Gourgeon
à la tête du holding Air France-KLM au plus tard en avril 2014 et que
dans le même temps M. Matheu remplace Alexandre de
Juniac à la direction d'Air France, la
filiale opérationnelle française. "Plus qu'un directeur général d'Air
France, le profil recherché était quelqu'un pouvant diriger, dans un
second temps, le holding, lequel devrait intégrer à terme Alitalia",
selon La Tribune.
Mon commentaire :
Trois voix sur quinze ne suffisent effectivement pas pour décider de la
nomination d'un DG. Pour le reste, il s'agit encore d'hypothèses de
journalistes. Elles peuvent se révéler exactes ou être démenties.
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À Marseille, Air France fait sa «petite révolution»
(source lefigaro) 30 septembre - INTERVIEW -
Bruno Matheu, directeur général délégué, explique les enjeux de la
nouvelle organisation de la compagnie. Samedi sera le jour J du premier
vol Air France opéré depuis sa «base» de Marseille. Une double
«révolution» pour la compagnie française. Celle-ci, après la création de
Transavia, fait une nouvelle incursion sur le territoire des low-costs,
avec une offre moins chère que ses tarifs habituels.
Des petits prix
permis par une organisation innovante qui prévoit de baser à Marseille
et non plus à Paris les personnels et les avions. Le temps de vol des
premiers sera plus concentré, et la rotation des appareils plus
efficace, permettant à la compagnie de réaliser des économies de coûts
opérationnels évaluées à 15%. 130 pilotes et 250 hôtesses et stewards se
sont portés volontaires.
LE FIGARO. - Air France ouvre demain sa
première base de province à Marseille qui sera suivie de Nice, Toulouse
et Bordeaux. Quelles ont été vos règles pour le choix de la cinquantaine
de nouvelles routes que vous ouvrirez sur ces quatre bases ?
Bruno
MATHEU. - Sur chaque base, certaines des routes que nous opérions déjà
en propre ou via nos filiales régionales vont voir leur capacité
augmenter comme sur Marseille-Lille. Grâce à la baisse de nos coûts,
nous pouvons offrir une tarification très novatrice. De plus, il y aura
de nombreuses destinations nouvelles: 13 au départ de Marseille. Nous
avons choisi ces routes en fonction de leur potentiel de trafic, mais
aussi de leur situation compétitive. Nous avons ainsi délibérément évité
les routes sur lesquelles 2 low-costs sont déjà en concurrence ou celles
à destination des hubs de nos principaux concurrents européens.
En
l'état actuel des réservations, existe-t-il des lignes qui marchent
mieux que d'autres, notamment quand elles sont en concurrence avec une
offre des compagnies low-cost comme Ryanair ?
Parmi les destinations
qui démarrent très fort, on peut citer les nouvelles liaisons vers le
Moyen-Orient (Beyrouth, Istanbul). Notre offre «tout compris», qui n'est
pas la même que celle d'une low-cost, a trouvé sa place. Les nombreux
services qui sont et resteront gratuits: l'enregistrement, une collation
à bord, la presse quotidienne… rendent le voyage plus facile et plus
agréable.
Que représentent ces bases pour Air France ?
Au-delà des
nouvelles routes, avec la création des bases de province, c'est une
petite révolution qui est en marche au sein de la compagnie, vers plus
de décentralisation, vers plus de responsabilisation. Chaque base va
fonctionner comme une véritable PME dont le directeur régional sera le
«patron». Commercial, agent d'escale, hôtesse, steward ou pilote, chacun
aura un responsable à Marseille. L'objectif est de gagner en réactivité
tout en étant fortement ancré dans la vie locale. La forte motivation de
nos équipes devrait nous permettre d'y arriver.
Pourquoi Lyon ne
fait-elle pas partie de votre liste de bases ?
À Lyon, notre
fonctionnement actuel, en place depuis de nombreuses années, obéit à une
logique différente : les avions convergent vers Lyon tôt le matin pour
alimenter une première plage de correspondance, alors que sur les bases
ils effectuent leur première étape au départ de la base. Par ailleurs,
notre politique y est beaucoup plus axée sur les passagers
professionnels. Cela dit, une réflexion est en cours et nous n'excluons
pas des évolutions de notre modèle lyonnais.
Y a-t-il du transport de
masse de province à province ?
Les transversales reliant les grandes
métropoles régionales sans passer par Paris représentent sans aucun
doute un vrai potentiel pour Air France et ses filiales régionales.
Aujourd'hui, la voiture reste notre principal concurrent sur ce type de
lignes. À nous de convaincre ces clients potentiels des avantages du
transport aérien. Les bases de province devraient y participer.
Pourquoi
la capitalisation boursière des grandes compagnies aériennes est-elle si
faible ?
Le transport aérien est une activité cyclique et sensible à la
conjoncture économique parce que le développement du trafic est
directement lié à la croissance. Les périodes d'incertitudes nous
pénalisent donc fortement, a fortiori lorsque le pétrole, qui représente
30% de nos coûts, est à des niveaux aussi élevés. Mais notre
capitalisation boursière actuelle ne reflète ni la valeur de notre
portefeuille d'activités ni celle de nos actifs.
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Air France inaugure dimanche ses premiers vols low cost
(source lesechos) 29 septembre - La compagnie aérienne ouvre 13
nouvelles lignes avec des prix d'appel à partir de 50 euros depuis
Marseille, première de ses quatre bases de province.
C'est un pari osé que tente Air France, avec le démarrage ce dimanche de
13 nouvelles lignes au départ de Marseille, sa première base de
province. Il faut en effet une certaine audace pour lancer d'un seul
coup des vols low cost vers des destinations aussi diverses que Brest,
Eindhoven, Moscou ou Istanbul, qui plus est au début de la saison
d'hiver et en pleine période d'incertitude économique.
L'organisation, entièrement nouvelle, avec près de 400 personnels
navigants volontaires basés à Marseille à qui l'on va demander de faire
voyager 1,3 million de passagers supplémentaires par an, doit permettre
de réduire les coûts de fonctionnement de 15%. Il s'agit en effet de
répondre à la concurrence frontale de Ryanair, en embuscade sur une
demi-dizaine de lignes au départ de Marseille.
«C'est un peu comme si nous créions une mini-compagnie aérienne à
Marseille, avec ses dix avions, ses pilotes et ses hôtesses et
stewards», résumait mercredi soir Pierre-Henri Gourgeon, le directeur
général d'Air France-KLM, lors d'une cérémonie d'ouverture à l'aéroport
de Marseille-Provence.
Un pari audacieux pour un enjeu considérable, puisqu'il s'agit de
stopper le déclin du réseau intra-européen d'Air France, mis à mal par
le TGV et les low cost. Après Marseille viendra le tour de Nice et
Toulouse, début avril, suivies par Bordeaux en juin.
A terme, ce sont quelques 4,5 millions de passagers supplémentaires -ou
encore de 400 à 500 millions d'euros de recettes additionnelles- qu'Air
France espère ainsi générer, toujours selon le même principe.
Un seul syndicat signataire
En basant des personnels et des appareils dédiés sur chacune de ses
principales dessertes régionales, la compagnie peut non seulement
réduire ses coûts, en éliminant notamment les frais de mise en place des
avions et des personnels, mais surtout faire voler davantage ses
appareils et leurs équipages.
A Marseille, Air France peut ainsi augmenter son offre de 46%, sans
moyens supplémentaires. S'y ajoute la réduction des coûts de 15% pour,
au total, des sièges dont le coût de production inférieur de 50% est
comparable à celui des compagnies à bas coûts. Cela permet à Air France
de sortir un prix d'appel de 50 euros TTC l'aller simple sur lignes
courtes et de 80 euros sur les vols plus longs (Casablanca,
Beyrouth...).
Et ce, avec le même service Air France. «Nous pouvons également ouvrir
des lignes longues, comme Istanbul ou Moscou, que nous n'aurions pas pu
faire sans baser des avions à Marseille», explique Pierre-Henri
Gourgeon. Pour cela, Air France a toutefois du convaincre ses navigants
d'accepter des journées de travail plus longues, en contrepartie de ne
plus avoir à monter à Paris pour prendre leur service et de pouvoir
regrouper leur temps de travail sur environ deux semaines par mois.
Ce qui n'a pas été sans mal. Après une menace de grève, un seul syndicat
de PNC a signé le texte final. Et sur les 360 navigants volontaires
attendues à Marseille (130 pilotes et 230), il en manque encore une
quarantaine. «Les navigants attendent de voir comment cela va se
passer», estime Pierre-Henri Gourgeon.
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Air France-KLM : note de prudence pour l'offre d'hiver
( source CercleFinance.com) 29 septembre - Air France-KLM indique avoir revu
à la baisse ses prévisions de croissance pour l'hiver 2011-2012 face au
ralentissement de la croissance économique mondiale et à des cours du
pétrole qui restent élevés.
Le groupe compte afficher pour son programme hivernal une offre
en hausse de 3,4% par rapport à l'hiver 2010-2011, essentiellement sous
l'effet du moyen courrier (+6,2%).
Le long-courrier présente de son côté une croissance de seulement 2,6%.
A elle seule, l'offre d'Air France pour la saison d'hiver s'inscrit en
croissance de 5,2%, dont une offre en hausse de 5,1% pour le réseau
long-courrier et de 5,9% pour l'activité moyen-courrier.
En ce qui concerne le long courrier, c'est l'Amérique latine qui
enregistre la plus forte croissance d'offre (+17,1%).
Au Proche-Orient, Air France a décidé de réduire significativement son
offre en sièges (-6,6%) pour s'adapter à la baisse de la demande.
A noter que le programme moyen-courrier international devrait progresser
de 6,7%, tandis que le programme domestique est attendu en augmentation
de 5% cet hiver.
Mon commentaire : Ce programme hiver est
plus prudent que ce qui était envisagé il y a encore quelques semaines.
Il tient compte
des incertitudes économiques liées à la dette des états.
Mais bien des sociétés nous envieraient de tels
taux de croissance. Nous verrons si la crise
financière contamine l'économie. Dans ce cas, nos avions pourraient-ils se vider
rapidement, en particulier en classes avant. Situation que nous avons
déjà vécue en 2009.
(source tourmag) 23 septembre - Ce vol arrive alors que la conjoncture
est difficile. La crise économique, la cherté particulière du kérosène à
Mayotte, le dossier de défiscalisation refusé : autant d’éléments qui
viennent contrarier le lancement du vol direct d’Air Austral entre Paris
et Mayotte.
Mais la compagnie ne renonce pas et compte séduire une
partie du potentiel de 9 000 passagers par la rapidité du trajet. Le vol
direct qui commencera ses opérations courant octobre à raison de deux
rotations hebdomadaires, aura une gamme tarifaire tenant compte de ces
surcoûts induits. Elle sera identique à celle des vols existants via la
Réunion alors qu‘elle aurait pu être plus compétitive...
Gérard Ethève, le président d’Air Austral a l’habitude de tenir un discours
direct et, sur le lancement du vol direct Paris-Mayotte pour lequel il
dédie un B-777-200 LR tout neuf, il est contrarié. Le business plan
initial intégrait en effet deux éléments essentiels qui auraient du
permettre de proposer une gamme tarifaire très compétitive. Le nouvel
appareil est, en effet, moins gourmand en carburant. Mais le carburant à
Mayotte est 55% plus élevé qu’à Paris et les pétroliers comme
l’administration ne sont pas prêts à faire des concessions sur les prix.
Par ailleurs, Air Austral comptait sur une défiscalisation portant sur
la moitié du prix d’achat de l’appareil. Or, le dossier a été refusé par
les autorités de tutelle. Le vol direct qui commencera ses opérations
courant octobre à raison de deux rotations hebdomadaires, aura donc une
gamme tarifaire tenant compte de ces surcoûts induits. Elle sera
identique à celle des vols existants via la Réunion alors qu‘elle aurait
pu être plus compétitive... " Le seul avantage du vol direct c’est qu’un
aller-retour se fera en 19h30 pour 32 heures sur la liaison via la
Réunion ", indique Gérard Ethève.
Tout ceci dans un contexte de
concurrence très vive où la clientèle communautaire est particulièrement
attentive au tarif. Et le patron d'Air Austral de souligner que "dans le
transport aérien, chaque fois que les coûts montent, les prix des
billets baissent..." Air Austral compte évidemment sur une clientèle
Affaires, et sur les représentants de l’administration française, voire
les hommes politiques qui préfèreront le vol direct mais leurs
contributions ne suffiront pas à atteindre le point mort d’exploitation.
Le programme de vols réduit, sans fermeture de ligne
Le lancement de ce
vol arrive donc à un moment où la conjoncture est particulièrement
difficile. Le pétrole représente désormais 35% des coûts d’exploitation
d’Air Austral et le personnel 17%. La compagnie prévoit donc de réduire
son programme de vols sans fermeture de ligne mais avec des suppressions
de fréquences. Un programme qui pourrait être réalisé avec cinq
appareils dédiés au long courrier au lieu de six actuellement. Gérard Ethève envisage donc de louer ou de vendre un B-777-200 ER pour ne
garder, à partir d’avril 2012 que trois B-777-300 et deux B-777-200 LR.
Quant à la commande de l’A 380 d’une densité de 818 sièges en mono
cabine, pour une activité parallèle à celle d’Air Austral, sa livraison
est maintenue pour 2014. "La société est créée, le capital en cours de
constitution intégrera Air Austral pour 30% des parts, les collectivités
réunionnaises à travers la Sematra pour 25% des parts et des
institutionnels français et autres pour le reste du tour de table",
indique Gérard Ethève. L’appareil volera entre la métropole et la
Réunion mais également sur l’axe Antilles, "en coopération avec certains
transporteurs". Le partenaire le plus logique étant Air Caraïbes…
Mon commentaire : Les difficultés actuelles d'Air Austral nous
permettraient de jouer notre carte sur la desserte de La Réunion.
Si elle dépasse ses actuels problèmes financiers, la mise en
service en 2014 des A380 deviendront une menace pour cette destination. Menace plus
grande encore si ces avions desservent également les Antilles.
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L’aéroport d’Orly aura bientôt sa gare TGV
(source
airjournal) 26 septembre - L’aéroport
de Paris – Orly va être desservi par une gare TGV, l’une des deux qui
sera construite afin de désengorger la ligne C du RER.
L’information a
été révélée par le quotidien Le Parisien suite au conseil
d’administration de Réseau Ferré de France (RFF), qui a finalement
tranché en faveur de deux nouvelles gares TGV à Orly et Sénart-Lieusaint
pour l’interconnexion sud de ses lignes à grande vitesse. Il faudra
cependant une dizaine d’années à RFF pour mener à bien ce projet, dont
le coût est estimé entre 1,5 et 3,3 milliards d’euros et la mise en
service entre 2020 et 2025.
Le bénéfice pour les voyageurs est évident:
il ne sera plus obligatoire de passer par Paris pour rejoindre
l’aéroport d’Orly, que l’on arrive depuis la banlieue ou par les lignes
TGV Sud-est ou Atlantique. Les détails du projet seront présentés aux
habitants de la ville la semaine prochaine. Les compagnies aériennes
devraient rapidement afficher leur soutien au projet, et en particulier
Corsairfly, Air Caraïbes ou
Openskies qui offrent déjà le service
TGVair (combinant billet d’avion et de
train en une seule réservation) via la gare de Massy avec transfert en
autocar vers l’aéroport d’Orly.
TGVair est également disponible à l’aéroport de Roissy – Charles de
Gaulle pour les vols d’Air Austral, Air France, Air Madagascar, Air
Tahiti Nui, Cathay Pacific, Etihad Airways, Gulf Air, Middle East
Airlines (MEA), et Qatar Airways.
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OpenSkies, la compagnie est-elle viable ?
(source deplacementspro) 28 septembre -
Au 8ème jour de la grève d’une partie du personnel de cabine (hôtesses
et steward), OpenSkies publie un
communiqué officiel sur le mouvement qui devrait durer jusqu'au dimanche
2 octobre.
Malgré la volonté de dialogue manifesté
dans nos colonnes par Patrick
Malval, il semblerait que la situation soit bloquée. En réaction, les
syndicats font état de leurs inquiétudes quant à la rentabilité de la
compagnie et de son maintien sous cette forme dans le giron de British
Airways.
C'est un article publié dans les Echos
qui a fait réagir les PNC d'OpenSkies
surpris que l'on parle de "lourds déficits depuis la reprise de la
compagnie par BA". "Nous avons le sentiment que si New York tourne pas
trop mal, Washington est loin de faire le plein et de permettre à la
compagnie de dégager des bénéfices" commente l'une des hôtesses de l'air
en grève. "D'autant" poursuit-elle" que nous n'avons pas de visibilité
économique sur l'entreprise".
Inquiétudes injustifiées ou simples
constats, personne ne veut en dire plus se bornant à répéter que seul
les clients comptent. De fait,
OpenSkies affirme que la priorité sera apportée aux passagers. Depuis le
préavis de grève déposé mercredi 21 septembre 2011, la compagnie 100%
Classe Affaires a opéré près de 80% des vols prévus.
Dans ce climat particulier, et pour
faire face aux conditions d’annulation,
OpenSkies accentue son service aux
clients en leur proposant d’autres alternatives via les compagnies
partenaires telles que British Airways. et assure que 85 % des vols
seront garantis jusqu’au dimanche 2 octobre. Patrick
Malval à la tête d'Openskies
affirme que « Le personnel en grève représente moins de 10% de l’effectif
de la compagnie. Tous les autres salariés se sont mobilisés pour
permettre à nos clients d’arriver à leur destination finale le jour
prévu ».
Mon commentaire :
Openskies rencontre des difficultés au point qu'elle vient de décider de
fermer sa liaison Orly Washington. Du moins pendant la saison d'hiver à
venir. Nous devrions en tirer bénéfice sur notre vol en A380 vers la
capitale américaine.
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EasyJet assure que son fondateur veut lancer FastJet
(source tf1news) 26 septembre - La compagnie britannique EasyJet a affirmé
lundi que son fondateur, Stelios Haji-Ioannou, avait l'intention de
lancer une nouvelle compagnie aérienne nommée Fastjet, mettant en garde
ce dernier contre une relance de la guerre juridique entre les deux
parties.
Selon un communiqué d'EasyJet, son fondateur et actionnaire
majoritaire l'a informée de "son intention de créer une compagnie
aérienne nommée Fastjet", ajoutant qu'"un site internet a déjà été
établi". La compagnie à bas coûts ajoute qu'elle fera "tout ce qui est
nécessaire pour protéger les droits d'EasyJet et les intérêts de ses
actionnaires", si la création de Fastjet venait à remettre en cause les
accords qu'elle a passés avec Sir Stelios.
Ce dernier n'a en revanche
pas fait d'annonce. Le site internet "Fastjet" existe bien mais se
résume à une page d'accueil assurant qu'il serait bientôt ouvert. Une
procédure juridique avait opposé dans le passé Easyjet à son créateur et
premier actionnaire, qui en détient plus de 26% au travers de sa holding
EasyGroup et en contrôle près de 38% avec sa famille. Le contentieux,
qui portait notamment sur l'utilisation de la marque "easy", avait
finalement été réglé en octobre 2010.
Mon commentaire : Le management d'easyJet reste en
crise, malgré les succès de la compagnie anglaise. Son fondateur et
actionnaire principal est lassé de n'avoir perçu quasiment aucun
dividende depuis la création d'easyJet, les dirigeants ayant toujours
privilégié le réinvestissement des profits d'easyJet en achats de
nouveaux avions.
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Aer Lingus: une joint venture préférable aux grandes alliances
(source airjournal) 29 septembre -
La
compagnie aérienne Aer Lingus veut rejoindre une joint venture
transatlantique, ayant décidé de ne pas devenir membre d’une grande
alliance en raison des coûts associés.
Dans une interview à l’agence
Bloomberg, le PDG de la compagnie nationale irlandaise Christoph Mueller
a déclaré qu’elle essaierait de rejoindre l’un des accords de
coentreprise existants « dans les années à venir », sans préciser
lequel (...).
Fin de la Revue de Presse
Pierre-Henri
Gourgeon est intervenu la semaine passée sur France-Inter. Ci-dessous,
deux liens donnant accès à deux vidéos de l'événement
http://www.franceinter.fr/emission-l-invite-pierre-henri-gourgeon
http://www.franceinter.fr/emission-interactiv-pierre-henri-gourgeon
L'actualité
bousière
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Air France-KLM : Le pire est dans les cours ?
(source tradingsat.com) 23 septembre - L'ampleur des chutes des cours de
bourse de ces dernières semaines aboutit à des choses étonnantes.
CM-CIC Securities vient ainsi d'abaisser son objectif de cours
sur Air France-KLM, de près de 50%, à 8 euros, contre 15 euros
auparavant... tout en réitérant son opinion d' "Achat".
Le broker estime en effet que "le pire est a priori en grande partie
dans les cours" soulignant que la capitalisation boursière actuelle de
1,8 milliard d'euros de la compagnie est "encore plus basse que celle
atteinte en mars 2009 et représente un point bas jamais atteint...".
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Air France-KLM : UBS abaisse sa cible à 5,50 euros
(source cercle finance)
27 septembre - Tout en maintenant son conseil 'neutre' sur le titre
de la compagnie aérienne Air France-KLM, les analystes d'UBS
ont sensiblement abaissé leur objectif de cours de 7,95 à 5,50 euros.
Principale cause : les incertitudes que la conjoncture fait
peser sur les perspectives du groupe (...). Selon les
analystes, Air France-KLM reste à la traîne des valeurs
comparables en termes opérationnels comme du point de vue boursier.
A Paris, l'action 'AF' a chuté de plus de 60%
depuis le début de l'année, soit pratiquement trois fois plus que
l'indice CAC 40.
Certes, la société entend réduire ses coûts, réorganiser sa
structure régionale et mettre l'accent sur les marchés de croissance
d'Asie. Mais UBS reste réservé, la direction ayant maintenu ses
objectifs de capacités. En outre, 'nous venons de traverser
quatre mois consécutifs de baisse du trafic de fret, ce qui est de
mauvais augure pour l'évolution du passage et les taux d'occupation',
indique la note de recherche. 'Nous ne pensons pas que
l'action fera mieux que ses pairs avant que ses performances
opérationnelles et que le climat macroéconomique ne s'améliorent',
concluent les spécialistes (...).
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Vous pouvez obtenir l'information la plus large
possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en
appelant Air France au
0 800 04 2000
(gratuit à partir d'un fixe en France)
> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 5,544 € le vendredi 30 septembre. Le ralentissement de la croissance mondiale, affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, considérée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend nettement à 7,97 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. En particulier, les craintes autour de la dette grecque vont probablement durer et maintenir un contexte de baisse des cours.
Le baril Brent (mer du nord) est à 104 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com
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