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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°307, lundi 10 octobre 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Air France KLM-Hausse marquée du trafic passager en septembre

 

 (source Reuters) 10 octobre -

* Trafic passager +9,3% en septembre

* Baisse de 3,4% du trafic dans le fret

* L'activité pourrait être moins dynamique en octobre

Air France-KLM (...) a enregistré en septembre une nette hausse de son trafic passager, accompagnée d'une légère progression des recettes [unitaires, NDRL], mais une baisse de son activité dans le fret. (...)

Dans un communiqué publié lundi, le transporteur se montre toutefois prudent pour le mois en cours. "(...) compte tenu de la volatilité constatée depuis quelques mois et des indicateurs actuellement disponibles, l'activité du mois d'octobre pourrait être moins dynamique", précise la société dans un communiqué.

La compagnie franco-néerlandaise a enregistré une hausse de 9,3% de son trafic passagers le mois dernier tandis que ses capacités ont progressé de 7,5%. Le coefficient d'occupation ressort ainsi en amélioration de 1,5 point à 85,2%. Sur le réseau Amérique, le trafic a bondi de 12,2% alors que le réseau Asie a progressé 9,7%, soutenu notamment par le retour à la normale de l'activité au Japon qui a retrouvé son niveau de septembre 2010.

Le réseau européen a quant à lui progressé de 9,5%, dopé par une base de comparaison favorable, le mois de septembre 2010 ayant été marqué par l'annulation de plus de 1.300 vols.

En revanche, le trafic de fret reste à la peine avec une baisse de 3,4% sur le mois de septembre. Les capacités étant en hausse de 1,0%, le coefficient de remplissage ressort en baisse de trois points à 64,7% tandis que les recettes ont légèrement reculé par rapport à la période correspondante l'an dernier.

Mon commentaire : Le mois de septembre, comme ceux de juillet et d'août, a été assez bon, sauf dans l'activité Fret, ce qui reste préoccupant. On note avec satisfaction la bonne tenue du réseau européen, avant même le lancement des bases de province. Nous avons désormais un bon produit court et moyen-courrier, vendu au bon prix. Il nous reste à contenir nos couts sur ce secteur pour restaurer les équilibres économiques.

 

> AF 447 : les plaintes contre Airbus et Air France a priori validées

 

(source airjournal) 6 octobre - Selon l’avocat des familles de victimes qui ont été reçues par la juge d’instruction en charge de l’enquête sur le vol Rio-Paris, les mises en examen d’Airbus et d’Air France sont confirmés par l’enquête.

« Les experts ne tirent aucune conclusion de l’exploitation des enregistreurs », ont indiqué les familles de victimes à l’issue de la présentation de l’état d’avancement de l’enquête par la juge Sylvia Zimmermann.

Malgré tout, maître Alain Kakubowicz, avocat de l’association Entraide et solidarité AF447, a fait savoir que les mises en examen d’Air France et Airbus « restent valables », qu’elles se trouvent qui plus est « validées » par l’analyse des boîtes noires.

« En tout cas, rien n’est remis en cause », a-t-il souligné. Une vidéo retraçant les derniers instants avant le crash dans l’océan de l’Airbus A330-200 d’Air France, avec des éléments techniques ainsi que les paroles de pilotes, a été présentée aux familles. « Le sentiment que l’on a, mais il faut être prudent, c’est que les informations que l’avion envoyait aux pilotes ne permettaient pas de prendre les bonnes décisions », a de son côté affirmé Me Thibaut de Montbrial, avocat représentant une autre famille de victime.

Rappelons que si le dernier rapport du BEA pointait clairement la responsabilité des pilotes, qui avaient déclenché la procédure inverse à celle adéquate, Yassine Bouzrou, un autre avocat prend définitivement le parti de défendre les pilotes : « Ce rapport d’étape partiel met clairement en cause l’attitude des pilotes alors que le déroulement des faits démontre clairement que l’appareil était défaillant. Les pilotes ne pouvaient pas faire face à une situation inédite qui est celle d’un décrochage. »

Rappelons que dans les circonstances du crash (...) tout a commencé avec la défaillance des sondes Pitot fabriqués par Thalès. De nombreuses défaillances avaient été observées auparavant sur ce type de sondes, ce qui avait incité certaines compagnies comme Air Caraïbes à la changer, ce que s’était refusé de faire Air France jusqu’à cette catastrophe.

Il s’en était suivi une suite d’informations erronées sur les vitesses poussant l’équipage à cabrer l’avion (au lieu de le faire piquer du nez pour reprendre de la vitesse), des alarmes de décrochage intempestives qui sonnaient quand il ne fallait pas et s’arrêtaient quand il fallait continuer…

Un rapport définitif des experts judiciaires devrait être remis en juin de l’année prochaine.

Mon commentaire : Rappelons l'existence de deux enquêtes. Celle du BEA vise à améliorer la sécurité du transport aérien. L'analyse de tous les incidents et accidents, dont celui du vol 447, vise à émettre des recommandations aux constructeurs, compagnies, etc.. Celle de la Justice vise à établir les responsabilités et, éventuellement, à prononcer des condamnations. Il semble, à ce stade, que la justice s'attache à établir si Airbus et/ou Air France (voire Thalès ?) ont une responsabilité dans leur façon d'avoir réagi aux incidents de sondes Pitot dans les mois précédant l'accident.

 

> Les données sur l'altitude du Rio-Paris erronées

 

(source Reuters) 7 octobre - Un récent rapport des experts judiciaires montre que les pilotes du vol Rio-Paris disposaient d'informations erronées non seulement sur la vitesse de l'avion, mais aussi sur son altitude, déclare vendredi le syndicat SNPL France Alpa.

Le Syndicat national des pilotes de lignes d'Air s'étonne dans un communiqué que le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) n'ait pas "analysé, ni même évoqué" cet élément "essentiel" dans son enquête administrative d'août dernier sur la catastrophe. La juge Sylvia Zimmermann, qui mène l'instruction sur l'accident qui a fait 128 morts en juin 2009 lorsque l'avion s'est écrasé dans l'Atlantique, a présenté mercredi aux parties civiles un rapport d'étape des experts judiciaires.

Ce document fait état de "confusion au sein de l'équipage" sans pour autant en tirer de conclusions. Des représentants des victimes et des syndicats de pilotes reprochent depuis le début de l'enquête au BEA de chercher à mettre en cause le comportement des pilotes de l'AF-447, qui n'auraient pas effectué les bonnes procédures en cas de décrochage de l'appareil.

Selon l'enquête de l'organisme liée à l'aéronautique et au ministère des Transports, l'équipage n'a pas compris ce qui lui arrivait et n'a pu diagnostiquer le problème. Il a "cabré" l'avion, qui s'est mis alors à chuter comme une pierre, alors qu'il aurait fallu au contraire le faire "piquer" pour reprendre de la portance.

Or, selon le SNPL, "on sait aujourd'hui que non seulement les pilotes ne disposaient plus d'information sur la vitesse de l'avion, mais également que les altitudes affichées dans le cockpit étaient fausses". Ceci expliquerait pourquoi les pilotes auraient "cabré et cherché à reprendre de l'altitude car ils pensaient "être en dessous de leur altitude de croisière." Le syndicat avait déjà suspendu sa participation à l'enquête en reprochant au BEA d'avoir exclu des éléments de son rapport d'août dernier.

Des familles de victimes ont demandé de leur côté à la juge d'instruction d'entendre des représentants du BEA dont elles mettent au cause la partialité. La juge Sylvie Zimmermann avait mis en examen en février dernier Air France AIRF.PA et Airbus AIRF.PA dans ce dossier pour homicide involontaire.

Ces mises en examen ne sont pas remises en cause par les experts judiciaires, avait estimé mercredi un avocat des familles de victimes. "Non seulement (les mises en examen-NDLR) restent valables mais se trouvent validées par le rapport d'expertise, en tout cas rien n'est remis en cause", avait déclaré Me Alain Jakubowicz aux journalistes.

Mon commentaire : Même si les missions des deux enquêtes, celle du BEA et celle de la justice, n'ont pas les même objectifs, les faits retenus devraient être les mêmes. Si des experts mandatés par la justice avancent que l'altitude affichée était fausse, le BEA devrait intégrer cette donnée dans ses conclusions. Autrement, il faut s'en expliquer.

 

> Brit Air : Une compagnie en mouvement

 

(source letelegramme) 8 octobre - Disparition du Fokker, redistribution de certaines lignes (...), alors que son chiffre d'affaires est en baisse, Brit Air enregistre du mouvement à l'entame de l'automne. C'est une page qui se tourne chez Brit Air.

Après une quinzaine d'années de bons et loyaux services en faveur de la compagnie aérienne basée à Morlaix, le Fokker 100 va être remisé au placard d'ici dix jours. Il sera remplacé par le CRJ 1000, que les pilotes ont appris à connaître depuis l'arrivée du premier des 14 appareils en décembre dernier. «On devient la compagnie d'une seule flotte», apprécie Marc Lamidey, le P-dg (...).

Cet avion, moins gourmand en carburant ainsi qu'en frais de maintenance, va contribuer à aider la société nord-finistérienne à faire face à la concurrence féroce (...).

L'offensive d'Air France, qui vient d'installer une base régionale à Marseille, entre dans ce cadre. «Ça n'a pas trop d'influence sur nous, car nous ne sommes pas trop présents là-bas», indique Marc Lamidey. Filiale d'Air France, Brit Air va tout de même arrêter ce mois-ci l'exploitation des lignes Marseille - Rennes (qui correspondait à deux vols par jour) et Marseille - Nantes (quatre départs journaliers).

En contrepartie, la compagnie morlaisienne va récupérer la ligne Nantes- Lyon, qui était exploitée par Air France (...). Pour le reste, Brit Air a communiqué cette semaine ses chiffres pour le compte de l'exercice allant d'avril2010 à mars2011.

Avec 267.158millions d'euros sur le réseau franchisé Brit Air, le chiffre d'affaires est en baisse par rapport à l'exercice précédent. «De 9%, tandis que le nombre de passagers transportés, avec 2.111.079millions (toujours sur le réseau franchisé Brit Air), a diminué de 8%», renseigne Caroline Vignon, nouvelle responsable de communication (...).

Le coefficient d'occupation des appareils atteint, quant à lui, les 69,9%. Un chiffre en hausse de 3,9%, malgré les difficultés liées aux travaux de remise à niveau du système d'atterrissage tout temps de l'aéroport de Brest. Un chantier qui a entraîné des désagréments pour les passagers (...).

 

> EasyJet : hausse de 8,5% du trafic en septembre

 

(source CercleFinance.com) 6 octobre - easyJet indique avoir transporté 8,5% de passagers en plus au mois de septembre que sur la même période de l'an passé, une augmentation qui s'est aussi accompagnée d'une hausse de son taux d'occupation.

Au total, ce sont 5,18 millions de passagers qui sont montés à bord des avions de la compagnie britannique à bas coûts le mois dernier, contre 4,77 millions en septembre 2010. Son coefficient d'occupation est passé à 89,6%, contre 89,3% un an plus tôt, soit une amélioration de 0,3 point de pourcentage.

Mon commentaire : Cette progression de 8,5% du nombre de passagers pour easyJet est exactement la même que celle d'AF-KLM sur ce même secteur. L'époque est révolue où nous perdions du trafic alors qu'easyJet progressait d'environ 20%. C'est un encouragement pour nos équipes à poursuivre leurs efforts.

 

> EasyJet annonce la création de deux nouvelles bases

 

(source leparisien.fr) 6 octobre - Le directeur général d'EasyJet France, François Bacchetta, a annoncé (...) la création de deux nouvelles bases à Nice et à Toulouse en avril 2012 pour concurrencer Air France dans ces mêmes villes.

"On ne bâtit pas notre stratégie en fonction de ce que fait la concurrence, mais disons que cela a accéléré notre décision d'ouvrir deux nouvelles bases à Nice et à Toulouse courant avril pour qu'elles soient opérationnelles à l'été prochain", a-t-il déclaré. "En France, nous aurons donc cinq bases avec celles d'Orly, Charles-de-Gaulle et Lyon", a-t-il précisé.

Selon M. Bacchetta, "ces nouvelles capacités vont nous permettre d'ouvrir dix nouvelles routes depuis ces deux villes, ce qui devrait nous amener un demi-million de passagers supplémentaires en un an". Il a, par ailleurs, annoncé que les tarifs d'EasyJet seront "inférieurs" à ceux d'Air France, estimant que l'"on naît low-cost, on ne le devient pas".

 

> Bruxelles marque un point face aux compagnies aériennes

 

(source lesechos) 7 octobre - Le projet européen de faire payer aux compagnies aériennes une partie de leurs rejets de CO2 a reçu un soutien de poids, hier, avec l’avis favorable de l’avocat général de la Cour de justice européenne, Juliane Kokott. Appelée à se prononcer sur la légalité de cette nouvelle réglementation européenne au regard du droit international, celle-ci a jugé le texte conforme à la convention de Chicago régissant le transport aérien international.

Le verdict final de la Cour de justice n’interviendra pas avant la fin de l’année. Mais les compagnies aériennes, qui contestent le droit de l’Union européenne d’imposer sa réglementation aux vols internationaux, ont désormais peu de chances de voir leur recours aboutir. Du coup, elles seraient obligées de racheter l’équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2 à compter du 1er janvier prochain, y compris pour les vols internationaux au départ ou à destination de l’Europe.

Selon les estimations de la Commission européenne, le surcoût serait de l’ordre de 2 à 14 euros par trajet. Lufthansa et Air France-KLM chiffrent, pour leur part, le surcoût à 150 millions d’euros chacun. Plus de 20 Etats contre le projet Hier, l’Association du transport aérien international a regretté la position de l’avocat général, sans s’avouer vaincue pour autant. « Nous sommes déçus, mais ce n’est qu’une étape », a commenté Tony Tyler, le directeur général de l’Iata.

Selon lui, « de nombreux gouvernements sont préoccupés par l’atteinte à la souveraineté posée par le projet européen ». Il en veut pour preuve la signature, la semaine dernière, par plus de 20 Etats, dont l’Inde, la Chine, le Japon les Etats-Unis et la Russie, « d’une déclaration commune contre le caractère extraterritorial de ce projet devant l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oaci) ». En clair, même si la Cour de justice de Luxembourg devait valider le projet européen, l’étape suivante pourrait être un recours des Etats contre l’Union européenne devant la commission arbitrale de l’Oaci, qui a le dernier mot en matière de transport aérien international.

Or, si cette institution n’est pas opposée au système des quotas d’émission payants, ayant elle-même à l’étude un projet comparable, l’organisme s’est toujours montré hostile aux mesures imposées unilatéralement. Par ailleurs, d’autres Etats ont clairement fait savoir qu’ils prendraient des mesures de rétorsion, en cas de passage en force de l’Union européenne. La Chine envisagerait ainsi de revoir ses commandes d’Airbus, tandis que la Russie menace pour sa par t d’alourdir les taxes de survol pour les compagnies européennes.

 

> Iberia lance sa filiale low cost Iberia Express

 

(source airjournal) 7 octobre - La compagnie aérienne Iberia lancera l’été prochain sa filiale low cost Iberia Express, qui desservira des destinations domestiques et européennes avec deux classes, affaires et économie.

Basée à l’aéroport de Madrid – Barajas, la nouvelle compagnie espagnole opèrera intialement avec quatre Airbus A320 provenant de la flotte de la maison mère, chiffre porté à 13 à la fin de l’année. Les vols court et moyen-courrier seront proposés à des « tarifs concurrentiels » en deux classes, économie et affaires, ce qui laisse planer un doute sur le caractère low cost d’Iberia Express tel qu’initialement annoncé.

Aucun détail n’a été donné sur les routes qui seront opérées, mais il est probable qu’Iberia transfèrera de plsu en plus de routes vers sa filiale au fur et à mesure de son développement. Lancée pour reprendre des parts de marché aux Ryanair et autres easyJet, Iberia Express aura des coûts opérationnels « moins élevés que le réseau déficitaire d’Iberia sur les vols courts et moyen-courriers », et les employés seront recrutés « aux conditions du marché », selon le communiqué d’IAG (International Airlines Group, fruit de la fusion en janvier de la compagnie nationale espagnole avec British Airways).

But affiché: apporter plus de passagers vers le réseau long-courrier d’Iberia, qui est lui très rentable. IAG précise cependant que la nouvelle compagnie n’affectera pas les relations existantes avec Vueling et Air Nostrum.

L’annonce a immédiatement provoqué la colère des pilotes, qui annoncent par la voix de leur syndicat Sepla « l’adoption de mesures légales opportunes, de manière conjointe et en accord avec les autres personnels affectés par la création de la compagnie ».

Le syndicat menaçait déjà la semaine dernière de recourir à la grève si le lancement de la filiale était confirmé (le projet date en fait de 2009). La direction a de son côté affirmé qu’une grève était inutile puisqu’il n’y aurait « ni licenciement ni changement dans les accords passés entre Iberia et ses personnels ».

 

> L'action d'AMR plonge de 35%

 

(source AFP) 3 octobre - L'action AMR, la maison mère d'American Airlines, a plongé lundi à la Bourse de New York, sur fond de rumeurs de dépôt de bilan de la compagnie aérienne, fortement déficitaire. Vers 17H30 GMT, le a titre chuté de 34,46% à 1,94 dollar. "Il y a des spéculations autour du fait qu'un nombre anormal de pilotes ont pris leur retraite ces deux derniers mois", a observé à l'AFP Basili Alukos, analyste chez Morningstar.

Selon lui, ces pilotes bénéficient dans le cadre de leur plan retraite d'actions de la compagnie aérienne. Ils chercheraient donc à quitter la société pour "vendre ces titres au plus vite avant que le groupe ne soit confronté à de nouvelles difficultés financières, et éventuellement dépose le bilan", a-il ajouté.

Quelque 200 pilotes seraient partis à la retraite ces deux derniers mois, contre environ 12 par mois habituellement, a noté l'analyste, ajoutant qu'un tel phénomène avait déjà été observé dans le passé, par exemple lorsque Delta Air Lines ou United Airlines avaient déposé le bilan au début des années 2000.

AMR avait publié fin juillet une perte trimestrielle de 286 millions de dollars. Selon M. Alukos, la compagnie pâtit de sa flotte d'appareils anciens, à forte consommation de carburants et de lourds coûts salariaux (...).

 

Fin de la Revue de Presse

 

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(gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 5,146 € le vendredi 7 octobre.

Le ralentissement de la croissance mondiale, affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, considérée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 7,84 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. En particulier, les craintes autour de la dette grecque vont probablement durer et maintenir un contexte de baisse des cours.

Le baril Brent (mer du nord) est à 106 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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A bientôt.

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| Christian Magne

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