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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Repr�sentant des salari�s actionnaires PS et PNC |
N�309, lundi 24 octobre 2011,
La Revue de Presse du lundi...
>
Spinetta voit dans Juniac son successeur naturel
(source Reuters) 24 octobre - Jean-Cyril Spinetta, qui a repris lundi
dernier les commandes d'Air France-KLM, d�clare au Monde qu'il est "dans
l'ordre des choses" qu'Alexandre de Juniac lui succ�de d'ici � 2014,
m�me si rien n'a encore �t� tranch�.
Avec l'�viction surprise de Pierre-Henri Gourgeon de la direction
g�n�rale d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta a retrouv� son fauteuil
de PDG du groupe franco-n�erlandais dont il a �t� l'un des "p�res
fondateurs".
Alexandre de Juniac, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, a �t�
de son c�t� nomm� au poste nouvellement cr�� de PDG de la compagnie
nationale Air France. A la question de savoir si l'�narque de 48 ans
sera son successeur, Jean-Cyril Spinetta r�pond, dans l'�dition du Monde
dat�e de mardi : "Cela serait dans l'ordre des choses, mais rien n'a �t�
officiellement act� pour ma succession pr�vue d'ici � 2014. Il faut
d'abord qu'il se plonge dans l'entreprise, qu'il s'y plaise et qu'il y
r�ussisse. Ce sera ensuite � lui de dire comment il envisage la suite."
Jean-Cyril Spinetta et le directeur g�n�ral d�l�gu�, le N�erlandais Leo
Van Wijk, assureront la coordination strat�gique du groupe jusqu'� la
constitution d'une v�ritable holding Air France-KLM, repouss�e de d�but
2012 � courant 2013.
Alexandre de Juniac est attendu � la mi-novembre � la t�te d'Air France,
apr�s son audition par la commission de d�ontologie de la fonction
publique.
Jean-Cyril Spinetta dit qu'il s'est "ralli� bien volontiers" � la
d�cision du comit� de nomination de faire d'Alexandre de Juniac son PDG
pour la compagnie Air France. "Alexandre de Juniac n'�tait pas � la
premi�re place dans mes choix personnels, mais il �tait tr�s haut dans
l'ordre de mes priorit�s", explique-t-il.
Selon la presse, des divergences sur la nomination du nouveau patron
d'Air France sont apparues entre Jean-Cyril Spinetta et Pierre-Henri
Gourgeon et ont contribu� � l'�viction de ce dernier, qui pr�f�rait
Alexandre de Juniac � Lionel Gu�rin, le patron de la filiale low cost
Transavia. Dans Le Monde, Jean-Cyril Spinetta fait seulement �tat de
"divergences d'appr�ciation" (...) "cristallis�es en conflit de
l�gitimit�" avec son ex-dauphin.
"Je ne suis ni un tueur, ni un flingueur, m�me souriant", dit-il.
>
Ce qui attend Air France et son nouveau patron
(source rtl.fr) 23 octobre - Une t�che hercul�enne attend le
prochain patron d'Air France : Alexandre de Juniac devra relancer la
compagnie face � ses concurrentes plus comp�titives, sur fond de
crispations avec sa partenaire n�erlandaise, KLM. Air France a tourn�
cette semaine une page de son histoire.
Pierre-Henri Gourgeon, double patron de la compagnie fran�aise et du
groupe Air France-KLM, a �t� somm� de faire ses valises. Jean-Cyril
Spinetta, qui a d�j� dirig� l'entreprise pendant 12 ans, reprend pour
deux ans les manettes d'Air France-KLM. Alexandre de Juniac, directeur
de cabinet de Christine Lagarde lorsqu'elle �tait ministre de
l'Economie, va le remplacer � la t�te d'Air France.
Un grand chamboulement, annonc� de fa�on exp�ditive, tranchant avec la
culture de l'entreprise. "La m�thode est brutale mais elle fait au moins
prendre conscience du probl�me", rel�ve une source interne �
l'entreprise. Le probl�me? Air France va mal : mauvais r�sultats
financiers, effondrement de son cours de Bourse, un climat social tendu
avec menaces de gr�ve � chaque vacances et une comp�titivit� moindre par
rapport � Lufthansa ou British Airways.
Sans parler de la conjoncture �conomique. Tout le monde s'accorde � dire
que l'urgence est de redresser la compagnie fran�aise, � commencer par
le ministre des Transports, Thierry Mariani. L'Etat fran�ais d�tient
15,7% du capital du groupe. "La mission principale de Jean-Cyril
Spinetta et d'Alexandre de Juniac sera de renforcer la comp�titivit�, la
productivit� et la qualit� de service de la compagnie" face � la
concurrence des low cost et compagnies asiatiques ou du Moyen-Orient, a
annonc� M. Mariani lundi.
Des ann�es � venir "tr�s difficiles"
Une vision partag�e par les N�erlandais, qui ne veulent pas p�tir des
mauvaises performances d'Air France alors que leurs r�sultats sont
meilleurs.
De ce fait, "les N�erlandais manifestent une certaine r�ticence � la
holding Air France-KLM", explique une autre source interne. "A chaque
fois qu'on rapproche des entit�s, chacun est en crispation". De
surcro�t, un rapprochement plus pouss� pourrait leur �tre d�favorable en
termes d'�quilibre des pouvoirs. Aujourd'hui, le poids des compagnies
dans le groupe est d'environ un tiers pour KLM et deux pour Air France.
Dans ce climat, M. Spinetta a aussi d�cid� lundi de repousser � 2013 "la
mise en place d'une holding Air France-KLM de plein exercice" et de
nommer le N�erlandais Leo Van Wijk, comme directeur g�n�ral d�l�gu� du
groupe.
(...) "Alexandre de Juniac va r�ussir et se montrera capable de se
positionner parmi les meilleurs face � ses concurrents mondiaux", a
pr�venu Spinetta. Polytechnicien et �narque, M. de Juniac ne conna�t pas
l'univers des services, m�me s'il conna�t bien l'industrie a�ronautique
pour avoir pass� plus de dix ans chez Thales.
En tous cas, dans l'entreprise, l'attente est grande. "Juniac, j'en
pense rien de sp�cial. Mais quel projet propose-t-il ?", attend de
savoir une des sources interrog�es. R�ponse mi-novembre, lors de son
arriv�e officielle � la t�te de la compagnie.
>
Spinetta s'explique devant les cadres
(source les
echos) 18 octobre - Au lendemain de sa
nomination au poste de PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta a r�uni
quelque 250 cadres dirigeants du groupe (...) au si�ge de Roissy-CDG.
L'occasion pour lui de s'expliquer sur son retour aux commandes et de
pr�senter le futur PDG d'Air France, Alexandre de Juniac. Jean-Cyril
Spinetta n'a pas voulu s'attarder sur les motifs de l'�viction-�clair de
Pierre-Henri Gourgeon, qualifi� de � collaborateur exceptionnel �. � Les
divergences de vues se sont cristallis�es en conflit de l�gitimit� �,
a-t-il seulement d�clar�.
En revanche, le PDG d'Air France-KLM
s'est expliqu� longuement sur les raisons de son retour. � Ce n'�tait
pas mon projet personnel �
a-t-il affirm�. Ni celui de Leo Van Wijk, l'ex-PDG de KLM, � qui
n'avait rien demand� �. Mais � les quinze prochaines ann�es seront tr�s
difficiles � pour Air France-KLM, confront� � des � �volutions
structurelles profondes �, ainsi qu'� � une conjoncture �conomique tr�s
dure �, qui n�cessiteront � de nouvelles r�ponses �. � Les bases de
province en sont une �, a-t-il ajout�. Face � ces d�fis, Jean-Cyril
Spinetta se donne deux ans, jusqu'� fin 2013, pour � restaurer une
ambition commune �.
La r�forme de la gouvernance n'est pas abandonn�e, a-t-il affirm�, mais
seulement report�e d'un an, le temps � de convaincre et d'expliquer �.
Quant � Alexandre de Juniac, dont la nomination interviendra sit�t re�u
le feu vert de la Commission de d�ontologie, vers le 16 novembre, il
disposera des pouvoirs d'un vrai PDG d'Air France. Y compris celui de
former sa propre �quipe.
Si Jean-Cyril Spinetta reconna�t qu'il n'�tait pas son candidat pr�f�r�,
il assure s'�tre rang� � l'avis unanime du comit� de nomination, � sans
aucune hostilit� �.
>
Interview de Thierry Mariani sur RTL
(source rtl.fr) 19 octobre -
Rtl : Thierry Mariani, Bonjour. On ne comprend pas bien ce qui se
passe � Air France - KLM. Le directeur g�n�ral du groupe, Pierre Henri
Gourgeon a �t� d�barqu� par le conseil d'administration, semble-t-il, �
la surprise g�n�rale, lundi apr�s midi ; et il a �t� remplac� � la t�te
d'Air France par Alexandre de Juniac, qui est l'ancien directeur de
cabinet de Christine Lagarde � Bercy. L'Etat est actionnaire � 15% d'Air
France. Approuvez-vous ces changements ?
C'est un choix du conseil d'administration. L'Etat est actionnaire �
15%, c'est-�-dire que c'est un actionnaire minoritaire et l'Etat dispose
de 3 voix sur 15 au sein du conseil d'administration
Pourquoi Pierre-Henri Gourgeon a �t� d�barqu� ?
Pierre Henri-Gourgeon a fait un travail remarquable ; il a aujourd'hui
plus de 65 ans, et le conseil d'administration a peut-�tre d�cid� qu'il
�tait temps de r�orienter la politique d'Air France pour restaurer la
comp�titivit�. Aujourd'hui, on a une comp�titivit� de certaines
compagnies � bas co�t sur les lignes moyennes ; et sur les long
courrier, une comp�titivit� notamment des compagnies du Golfe. Moi, je
crois en Air France, mais je pense que Air France doit s'adapter � la
concurrence internationale. Vous savez, la d�mondialisation �a n'existe
pas encore dans le transport a�rien.
Les repr�sentants de l'Etat, trois au conseil d'administration (...)
ont vot� (...) le d�part de Pierre-Henri Gourgeon. Donc, il a bien des
fautes ? Il a bien fait quelque chose ?
(...) On peut aussi partir sans faire une faute. (...) Simplement,
l'�volution de la situation du groupe fait que le conseil
d'administration o� les actionnaires, j'allais dire non publics, sont
largement majoritaires : 12 sur 15, ont d�cid� de confier la pr�sidence
et la direction g�n�rale, dans un premier temps, � Jean-Cyril Spinetta
(...).
Lui, il ne voulait pas du rempla�ant de Pierre Henri Gourgeon � Air
France. C'est une histoire assez compliqu�e. Donc, Alexandre de Juniac
est devenu le PDG d'Air France ; et dans "Le Parisien" de ce matin, par
exemple, Jean-Cyril Spinetta dit aux cadres d'Air France � qui il
pr�sente Alexandre de Juniac : "Ce n'�tait pas mon candidat, j'avais
pens� � quelqu'un d'autre, mais il doit avoir quelques qualit�s, sinon
il ne serait pas l�". Vous laissez faire ?
C'est un secret pour personne que ce n'est pas le candidat de Jean-Cyril
Spinetta. Simplement, je pense qu'Alexandre de Juniac a des qualit�s qui
ont �t� reconnues, je r�p�te, par le conseil d'administration ; et
d'autre part, l'Etat ne laisse pas faire. L'Etat participe � une
d�cision. L'ensemble des administrateurs ont pris une d�cision ; je vous
le r�p�te, l'Etat n'avait que 3 voix sur 15.
Pour poser la question autrement : Air France ne risque-t-elle pas
d'�tre d�stabilis�e par cette situation d'un PDG du groupe qui ne veut
pas du PDG de sa filiale ?
C'est quand m�me incroyable ! Ecoutez, Air France est surtout � l'heure
actuelle menac�e par une concurrence. Elle doit s'adapter ; si on veut
garder une grande compagnie fran�aise, on a besoin peut-�tre de revoir
un peu la comp�titivit�, l'organisation du groupe. Un nouveau directeur
est nomm� pour �a ; �a correspond � ce que font toutes les entreprises.
En fait, l'Etat est totalement passif ! Regarder passer les trains
et puis, en l�occurrence les avions, et puis si l'entreprise en souffre,
bon eh bien tant pis ! L'argent du contribuable palliera les d�fauts
s'il faut, quoi ?!
D'abord, �a fait longtemps que l'argent du contribuable ne pallie pas
les d�fauts d'Air France; et deuxi�mement, l'Etat est un actionnaire
attentif. Nous avons vot� effectivement pour ce changement (...) de
direction; mais une majorit� d'administrateurs qui ne d�pendent pas de
l'Etat, ont fait exactement le m�me choix. Il y avait peut-�tre donc une
raison.
(...) Mais vous ne nous expliquez pas laquelle ?
(...) Si vous trouvez qu'aujourd'hui, Air France est dans la meilleure
situation possible ! Moi je constate qu'Air France est une tr�s bonne
compagnie mais qui doit se r�former, qui doit faire face � une
comp�titivit� accrue.
(...) Il vous semble que le dispositif est en place entre un
pr�sident de groupe qui ne veut pas d'Alexandre de Juniac � la t�te
d'Air France... (...) Tout �a ne vous para�t pas inqui�tant ?
(...) Au d�part, ce n'�tait peut-�tre pas son candidat ; mais je crois
qu'aujourd'hui le pr�sident du groupe a tout � fait (...) accept� de
travailler avec Alexandre de Juniac. Je constate qu'ils l'ont dit
clairement tous les deux.
(...) On regardera �a (...) on aura sans doute l'occasion d'en
reparler avec vous aux premi�res turbulences, �a ne manque pas dans le
transport a�rien (...).
Mon commentaire : Laisser entendre que JC Spinetta
ne voulait pas d'Alexandre de Juniac � la t�te d'Air France est
manipulatoire. Il a confirm� qu'il avait simplement un autre candidat en
t�te mais qu'Alexandre de Juniac figurait haut dans sa liste des
meilleurs candidats.
On note l'embarras de M. Mariani sur les raisons du limogeage de M
Gourgeon.
>
Nice : la comp�tition entre Air France et easyJet va faire le
bonheur des passagers a�riens...
(source Par paris c�te d'azur) 20 octobre - L�annonce par la
compagnie Air France de se lancer dans les voyages � prix mod�r�s, a �t�
suivie par celle d�easyJet d�augmenter sa pr�sence sur le deuxi�me
a�roport de l�hexagone, celui de Nice C�te d�Azur.
Si tout va bien et si surtout les 13 nouvelles destinations au d�part de
Marseille donnent satisfaction, Air France devrait d�velopper sa
strat�gie low-cost � Toulouse, Bordeaux et... Nice. Cela d�s le
printemps prochain.
Une d�cision qui devrait combler d�aise les azur�ens, frustr�s de
toujours devoir pour voyager moins cher, se rendre � Marseille, Lyon ou
Paris, ce qui diminue consid�rablement l�int�r�t... financier de la
chose.
Conscient du danger que repr�sente cette future concurrence, easyJet
ouvre deux nouvelles bases, une � Toulouse et une autre � Nice, base
strat�gique pour poursuivre son d�veloppement sur le march� fran�ais.
Premi�re compagnie a�rienne europ�enne en terme de r�seau et 2�me en
France avec 12% de part de march�, la compagnie comptera donc l��t�
prochain 22 bases � son actif (...).
D�sireux de montrer qu�il y a encore de la marge, Francois
Bacchetta, Directeur g�n�ral France d'easyJet ne manqua pas de rappeler
(...) que la part de march� des low-cost en France
�tait de 20%, soit deux fois moins que la moyenne des pays europ�ens
(...).
>
Alliances
a�riennes : apr�s les lounges et les programmes de fid�lit�,
uniformisation des si�ges d'avion
(source leparisien.fr) 19 octobre - A partir de 2012, trois compagnies
de la Star Alliance utiliseront les m�mes si�ges sur certains de leurs
appareils - premi�re �tape d'une standardisation qui pourrait aboutir �
une uniformisation de l'�quipement chez toutes les compagnies membres de
l'alliance.
Lufthansa, Austrian et Air China �quiperont la classe �conomique de
leurs long-courriers des m�mes si�ges, con�us par B/E Aerospace. Les
transporteurs pourront choisir leurs tissus et leurs couleurs, ainsi que
leurs syst�mes de divertissement, mais l'offre sera globalement la m�me
chez toutes les compagnies et les clients sauront � quoi s'attendre en
r�servant leur vol.
Selon Star Alliance, les nouveaux si�ges "au design moderne offriront un
plus grand confort, une meilleure ergonomie et la pointe de la
technologie". La Chine et l'Allemagne sont les pays choisis pour tester
ces si�ges. Air China a invit� les passagers � �mettre un avis sur leur
design.
Il s'agit d'une premi�re chez les alliances a�riennes, mais si l'id�e
est appr�ci�e des passagers, les alliances - OneWorld mais aussi Star
Alliance et SkyTeam - pourraient poursuivre ce processus de
standardisation.
>
Les transporteurs europ�ens n'ont toujours pas trouv� la parade
face aux low cost
(source tourmag) 21 octobre - Je me souviens encore tr�s bien des
remarques m�prisantes prof�r�es par les dirigeants des compagnies
traditionnelles lors de l�arriv�e des transporteurs � low cost � sur le
march� europ�en. C��tait � qui nous expliquerait (...) pourquoi un tel
mod�le ne pouvait marcher en Europe (...).
Le march� affaires europ�en a nourri toutes les grandes compagnies
jusqu�� ce que progressivement il n�accepte plus de payer le prix
demand�, car les concurrents offrent la m�me prestation pour moins cher
et les octrois de � miles � ne sont plus suffisants � fid�liser la
client�le.
Apr�s on a eu droit � une grande campagne de d�sinformation sur le
th�me : � ces gens-l� ne sont pas s�rieux, ils vont se casser la figure,
d�ailleurs ils perdent un maximum d�argent et confidentiellement, une
compagnie comme EasyJet est au bord du d�p�t de bilan et puis de toutes
fa�ons ils ne peuvent pas nous g�ner car ils ne transportent que des �
sacs � dos ��. J�ai bien encore en t�te le nom de ces dirigeants. Je
leur r�pondais invariablement : � Faites attention, je suis moi-m�me un
client de ces compagnies et je vous assure qu�elles transportent votre
client�le (...) �.
(...) Rien ne s�est pass� et les compagnies traditionnelles ont
progressivement vu leur client�le europ�enne d�laisser leurs � hubs �,
trop compliqu�s, pour utiliser un mode de transport certes spartiate,
mais au fond tout � fait convenable pour des vols de moins de 2 heures.
Or, et c�est l� l�extr�me danger pour les transporteurs historiques, le
march� europ�en �tait la vache � lait qui permettait de pratiquer des
tarifs tr�s bas sur le long courrier (...). Le prix d�un coupon en
classe �conomie sur un aller-retour journ�e en Europe est de l�ordre de
450 � soit plus cher qu�un vol transatlantique.
Une fois que les compagnies nationales se sont rendues compte de ce
ph�nom�ne, elles ont essay� d�imiter ce qu�elles avaient m�pris�. Sauf
que si elles savent parfaitement mettre des tarifs comp�titifs sur le
march� afin de r�cup�rer les clients qui fuient, elles ne sont pas
capables de produire leurs si�ges aux m�mes co�ts. La m�canique est
alors in�luctable : les d�ficits s�installent.
Certes on peut camoufler les difficult�s en augmentant le p�rim�tre
c�est-�-dire en grossissant parfois d�mesur�ment, mais sauf � se mettre
en position de baisser significativement les prix de revient on ne
r�sout pas l��quation. Et l�exercice est particuli�rement difficile.
Alors on voit les transporteurs cr�er leur filiale � low cost �,
comme vient de l�annoncer Iberia.
(...) Ce n�est pas la premi�re fois qu�une telle d�marche est
tent�e. British Airways a d�ailleurs �t� l�une des premi�res � faire
l�exp�rience, mais elle a rapidement d�chant�.
Pourquoi ce qui a �chou� chez British Airways, r�ussirait-il
chez Iberia ?
Air France a bien essay� �galement d�utiliser sa filiale Transavia.com
pour desservir le march� domestique fran�ais, mais elle a d� renoncer
devant la fronde du personnel. Les m�mes causes produisent toujours les
m�mes effets. Cela n�a d�ailleurs pas tard� si l�on en juge par les
r�actions du syndicat des pilotes d�Iberia.
(...) Iberia poss�de d�j� une filiale � low cost � qui marche d�ailleurs
tr�s bien. Elle s�appelle Vueling et elle s�installe progressivement
dans les grandes plateformes europ�ennes avec un produit intelligent et
comp�titif. Certes elle est plus catalane que madril�ne, mais est-ce une
raison pour lui faire concurrence ?
Finalement, la cons�quence sera peut-�tre que Vueling tentera de
reprendre une ind�pendance qu�elle n�a perdue que sous la contrainte.
Air France, de son c�t�, tente une exp�rience originale avec ses
bases provinciales. A tout le moins cette tentative vaut le coup d��tre
essay�e, car elle ouvre de nouvelles perspectives aux march�s
r�gionaux. De plus elle repose sur une infrastructure commerciale d�j�
en place dans tous les pays europ�ens. Enfin il apparait que les
personnels sont pr�ts � jouer le jeu.
Au fond les grands transporteurs europ�ens n�ont pas anticip�
suffisamment le mouvement. Par arrogance, ils se sont laiss�s d�border
par les � low costs � et ils n�ont pas encore trouv� la parade
n�cessaire � leur survie.
L�imagination doit revenir au pouvoir.
Mon commentaire : Les grandes compagnies,
europ�ennes et am�ricaines contiennent difficilement la vague low cost.
Les salari�s des compagnies majors n'acceptent les mesures pour diminuer
les couts qu'au moment o� ils per�oivent le danger de l'immobilisme. Il
s'agit plus d'une r�action d�fensive que d'une anticipation strat�gique.
>
Ryanair veut transporter 130 millions de passagers d'ici 10 ans
(source businesstravel.fr) 24 Octobre - Dans le cadre d'une interview au
Financial Times, le CEO de Ryanair Michael O'Leary a r�affirm�
qu'il souhaite acheter environ 300 avions au cours de la d�cennie pour
transporter 130 millions de passagers � terme contre 70 millions
aujourd'hui.
Selon Michael O'Leary, cette croissance se fera au d�triment des
compagnies a�riennes traditionnelles en Europe comme British Airways,
Lufthansa, Air France...
Le pr�sident de Ryanair a confirm� �tre en discussion avec
Boeing mais aussi avec le constructeur chinois Comac et un fabricant
russe Irkut (...).
>
L'a�roport de Francfort a inaugur� sa 4�me piste
(source goldenflyer) 22 octobre - L'a�roport de Francfort a inaugur�
hier sa quatri�me piste, un projet d'un co�t de 760 millions d'euros.
(...) La piste (...) augmentera la capacit� de l'a�roport de 50%,
passant de 83 d�collages et atterrissages par heure � un potentiel de
126, et permettra � l'a�roport d'accueillir 88,6 millions de passagers
en 2020 contre 53 millions actuellement. Une aubaine pour le hub
principal de la Lufthansa qui souffre d'une saturation chronique depuis
plusieurs ann�es dans un contexte de concurrence accrue entre les
principales plateformes europ�ennes (...).
Mon commentaire : Depuis une dizaine d'ann�es, Air
France disposait d'un avantage substantiel sur Lufthansa et British
Airways : son hub pouvait se d�velopper davantage, gr�ce aux 4 pistes de
CDG. D�sormais Lufthansa b�n�ficie du m�me atout.
En revanche British Airways reste contrainte � Heathrow, limit� �
deux pistes. Cela pourrait conduire BA � s'appuyer sur Iberia, laquelle
dispose d'un gros potentiel de d�veloppement � son a�roport de Madrid.
>
Delta va �tendre l'Economy Comfort � toute sa flotte
(source goldenflyer) 22 octobre - Delta Airlines va d�ployer sa cabine "Economy
Comfort", un produit d'�conomie premium lanc� sur ses vols
long-courriers en d�but d'ann�e, � l'ensemble de sa flotte de 550
appareils.
Les nouveaux si�ges auront un espacement d'au moins 34 pouces, contre 31
pouces pour un si�ge en classe �conomie. Outre un plus grand espace pour
les jambes, les clients de l'Economy Comfort b�n�ficieront de
l'embarquement prioritaire (...).
>
Ces menaces qui p�sent sur les commandes d'Airbus et de
Boeing
(source challenges) 10 octobre -
L�annonce de la compagnie chinoise China Eastern de l�annulation de 24
commandes de longs courriers B787, alors que le gouvernement indien doit
aussi d�cider du sort de la commande de 27 autres B787 ces prochains
jours, ravive le d�bat sur le risque de d�gonflement des carnets de
commandes d�Airbus et Boeing (...).
Le B787, qui avait aussi connu une
annulation de six commandes par la compagnie britannique
Monarch Airlines cet �t�, affiche pour
l�instant un solde de commandes nettes en 2011 (commandes moins
annulations) n�gatif de 26 appareils. Un chiffre qui n�int�gre pas
encore la commande Air France-KLM, ni l�annonce de China Eastern.
Il n�en fallait pas plus pour que David
Strauss, analyste star du secteur a�ronautique chez UBS, ressorte des
cartons son �tude au vitriol, dat�e du printemps dernier, qui concluait
que les compagnies a�riennes avaient command� 2427 avions de trop, dont
470 B787, 420 A350 XWB, 251 A330, 400 B737, ou encore 700 A320.
L�analyste pointait notamment des compagnies championnes des "surcommandes",
comme Air Asia, Air China ou le chilien LAN, et le r�le des loueurs type
ILFC, qui auraient carr�ment command� 1212 avions de trop !
Pourquoi ces commandes excessives ?
Les commandes des compagnies, selon
UBS, sont cal�es sur une pr�vision de 7% de hausse annuelle du trafic
a�rien, quand le march� se contenterait d�une croissance de 4 � 5%.
(...) Toutes les annulations ne se
ressemblent pas : celles d�Air India, si elles se confirment, sont
clairement motiv�es par les difficult�s financi�res de la compagnie.
Celles de China Eastern ressemblent plut�t � des repr�sailles apr�s les
trois ans et demi de retard du B787, les cr�neaux de livraison ayant
probablement gliss� d�autant.
L�annonce quasiment simultan�e de la
commande d�A330 par la compagnie chinoise, avions de g�n�ration plus
ancienne mais disponible rapidement, accr�dite cette th�se. China
Eastern et Air India : ces deux exemples r�sument en tout cas
parfaitement les menaces qui p�sent sur les carnets de commandes
d�Airbus et Boeing.
D�abord un facteur exog�ne : les
compagnies a�riennes qui s�appr�tent � traverser une nouvelle zone de
turbulences financi�res. Les rumeurs de faillite d�American Airlines
d�but octobre et la r�volution de palais chez Air France-KLM montrent
que le sujet n�a rien d�anodin.
L�autre menace, c�est la lassitude des
compagnies face aux retards des grands programmes a�ronautiques (...).
Si les annulations augmentent ces
derni�res semaines, les commandes ne faiblissent gu�re, comme celles de
110 A320 par Qantas ou de 45 B737 par China Eastern. Toulouse et Seattle
peuvent - encore - dormir tranquille.
Mon commentaire :
Un sur�quipement
d'avions par rapport aux besoins entraine invariablement une baisse du
prix des billets. Nous avons d�j� v�cu cette situation en 1990. Elle a
conduit � de graves
difficult�s pour de nombreuses compagnies � la rentabilit� trop faible,
dont Air France.
Fin de la
Revue de Presse
|
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possible sur l'�pargne salariale et l'actionnariat salari� en
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> Mon commentaire sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM
Cl�ture de l'action Air France-KLM � 5,628 � le vendredi 21 octobre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la n�tre. Les actions des compagnies a�riennes enregistrent des baisses importantes, tout particuli�rement l'action AF-KL, notre compagnie �tant, en ce moment, jug�e plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel est anormalement bas, conduisant � une valorisation de la compagnie �quivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront � rassurer les march�s, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en am�lioration. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend � 7,17 �. Les d�s�quilibres budg�taires de nombreux �tats (Gr�ce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidit� de la reprise et sur le cours des actions, dont la n�tre. En particulier, les craintes autour de la dette grecque vont probablement durer et maintenir un contexte de baisse des cours.
Le baril Brent (mer du nord) est � 110 $. Le prix �lev� du p�trole demeure une source d'inqui�tude. Une part de ce prix provient d'achats sp�culatifs anticipant la hausse. Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez r�agir � cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou r�flexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou � l'actionnariat salari�... A bient�t. D'autres infos sur mon site web navigaction.com
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| Christian MagneAdministrateur Air France-KLM repr�sentant les salari�s actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de n�cessit�. Cette revue de presse traite de sujets li�s � l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes : Vous vous y �tes inscrit - Nous avons �t� en contact - Vous m'avez confi� des pouvoirs lors d'une assembl�e g�n�rale - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos coll�gues m'a communiqu� votre adresse. D�sabonnement, cliquez ici : d�sabonnement. Si vous pr�f�rez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer. Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6803 salari�s actionnaires du groupe AF-KLM re�oivent cette revue de presse |