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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Repr�sentant des salari�s actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N�309, lundi 24 octobre 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Spinetta voit dans Juniac son successeur naturel

 

(source Reuters) 24 octobre - Jean-Cyril Spinetta, qui a repris lundi dernier les commandes d'Air France-KLM, d�clare au Monde qu'il est "dans l'ordre des choses" qu'Alexandre de Juniac lui succ�de d'ici � 2014, m�me si rien n'a encore �t� tranch�.

Avec l'�viction surprise de Pierre-Henri Gourgeon de la direction g�n�rale d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta a retrouv� son fauteuil de PDG du groupe franco-n�erlandais dont il a �t� l'un des "p�res fondateurs".

Alexandre de Juniac, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, a �t� de son c�t� nomm� au poste nouvellement cr�� de PDG de la compagnie nationale Air France. A la question de savoir si l'�narque de 48 ans sera son successeur, Jean-Cyril Spinetta r�pond, dans l'�dition du Monde dat�e de mardi : "Cela serait dans l'ordre des choses, mais rien n'a �t� officiellement act� pour ma succession pr�vue d'ici � 2014. Il faut d'abord qu'il se plonge dans l'entreprise, qu'il s'y plaise et qu'il y r�ussisse. Ce sera ensuite � lui de dire comment il envisage la suite."

Jean-Cyril Spinetta et le directeur g�n�ral d�l�gu�, le N�erlandais Leo Van Wijk, assureront la coordination strat�gique du groupe jusqu'� la constitution d'une v�ritable holding Air France-KLM, repouss�e de d�but 2012 � courant 2013.

Alexandre de Juniac est attendu � la mi-novembre � la t�te d'Air France, apr�s son audition par la commission de d�ontologie de la fonction publique.

Jean-Cyril Spinetta dit qu'il s'est "ralli� bien volontiers" � la d�cision du comit� de nomination de faire d'Alexandre de Juniac son PDG pour la compagnie Air France. "Alexandre de Juniac n'�tait pas � la premi�re place dans mes choix personnels, mais il �tait tr�s haut dans l'ordre de mes priorit�s", explique-t-il.

Selon la presse, des divergences sur la nomination du nouveau patron d'Air France sont apparues entre Jean-Cyril Spinetta et Pierre-Henri Gourgeon et ont contribu� � l'�viction de ce dernier, qui pr�f�rait Alexandre de Juniac � Lionel Gu�rin, le patron de la filiale low cost Transavia. Dans Le Monde, Jean-Cyril Spinetta fait seulement �tat de "divergences d'appr�ciation" (...) "cristallis�es en conflit de l�gitimit�" avec son ex-dauphin.

"Je ne suis ni un tueur, ni un flingueur, m�me souriant", dit-il.

 

> Ce qui attend Air France et son nouveau patron

 

(source rtl.fr)  23 octobre - Une t�che hercul�enne attend le prochain patron d'Air France : Alexandre de Juniac devra relancer la compagnie face � ses concurrentes plus comp�titives, sur fond de crispations avec sa partenaire n�erlandaise, KLM. Air France a tourn� cette semaine une page de son histoire.

Pierre-Henri Gourgeon, double patron de la compagnie fran�aise et du groupe Air France-KLM, a �t� somm� de faire ses valises. Jean-Cyril Spinetta, qui a d�j� dirig� l'entreprise pendant 12 ans, reprend pour deux ans les manettes d'Air France-KLM. Alexandre de Juniac, directeur de cabinet de Christine Lagarde lorsqu'elle �tait ministre de l'Economie, va le remplacer � la t�te d'Air France.

Un grand chamboulement, annonc� de fa�on exp�ditive, tranchant avec la culture de l'entreprise. "La m�thode est brutale mais elle fait au moins prendre conscience du probl�me", rel�ve une source interne � l'entreprise. Le probl�me? Air France va mal : mauvais r�sultats financiers, effondrement de son cours de Bourse, un climat social tendu avec menaces de gr�ve � chaque vacances et une comp�titivit� moindre par rapport � Lufthansa ou British Airways.

Sans parler de la conjoncture �conomique. Tout le monde s'accorde � dire que l'urgence est de redresser la compagnie fran�aise, � commencer par le ministre des Transports, Thierry Mariani. L'Etat fran�ais d�tient 15,7% du capital du groupe. "La mission principale de Jean-Cyril Spinetta et d'Alexandre de Juniac sera de renforcer la comp�titivit�, la productivit� et la qualit� de service de la compagnie" face � la concurrence des low cost et compagnies asiatiques ou du Moyen-Orient, a annonc� M. Mariani lundi.

Des ann�es � venir "tr�s difficiles"

Une vision partag�e par les N�erlandais, qui ne veulent pas p�tir des mauvaises performances d'Air France alors que leurs r�sultats sont meilleurs.

De ce fait, "les N�erlandais manifestent une certaine r�ticence � la holding Air France-KLM", explique une autre source interne. "A chaque fois qu'on rapproche des entit�s, chacun est en crispation". De surcro�t, un rapprochement plus pouss� pourrait leur �tre d�favorable en termes d'�quilibre des pouvoirs. Aujourd'hui, le poids des compagnies dans le groupe est d'environ un tiers pour KLM et deux pour Air France. Dans ce climat, M. Spinetta a aussi d�cid� lundi de repousser � 2013 "la mise en place d'une holding Air France-KLM de plein exercice" et de nommer le N�erlandais Leo Van Wijk, comme directeur g�n�ral d�l�gu� du groupe.

(...) "Alexandre de Juniac va r�ussir et se montrera capable de se positionner parmi les meilleurs face � ses concurrents mondiaux", a pr�venu Spinetta. Polytechnicien et �narque, M. de Juniac ne conna�t pas l'univers des services, m�me s'il conna�t bien l'industrie a�ronautique pour avoir pass� plus de dix ans chez Thales.

En tous cas, dans l'entreprise, l'attente est grande. "Juniac, j'en pense rien de sp�cial. Mais quel projet propose-t-il ?", attend de savoir une des sources interrog�es. R�ponse mi-novembre, lors de son arriv�e officielle � la t�te de la compagnie.

 

> Spinetta s'explique devant les cadres

 

(source les echos) 18 octobre - Au lendemain de sa nomination au poste de PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta a r�uni quelque 250 cadres dirigeants du groupe (...) au si�ge de Roissy-CDG.

L'occasion pour lui de s'expliquer sur son retour aux commandes et de pr�senter le futur PDG d'Air France, Alexandre de Juniac. Jean-Cyril Spinetta n'a pas voulu s'attarder sur les motifs de l'�viction-�clair de Pierre-Henri Gourgeon, qualifi� de � collaborateur exceptionnel �. � Les divergences de vues se sont cristallis�es en conflit de l�gitimit� �, a-t-il seulement d�clar�.

En revanche, le PDG d'Air France-KLM s'est expliqu� longuement sur les raisons de son retour. � Ce n'�tait pas mon projet personnel � a-t-il affirm�. Ni celui de Leo Van Wijk, l'ex-PDG de KLM, � qui n'avait rien demand� �. Mais � les quinze prochaines ann�es seront tr�s difficiles � pour Air France-KLM, confront� � des � �volutions structurelles profondes �, ainsi qu'� � une conjoncture �conomique tr�s dure �, qui n�cessiteront � de nouvelles r�ponses �. � Les bases de province en sont une �, a-t-il ajout�. Face � ces d�fis, Jean-Cyril Spinetta se donne deux ans, jusqu'� fin 2013, pour � restaurer une ambition commune �.

La r�forme de la gouvernance n'est pas abandonn�e, a-t-il affirm�, mais seulement report�e d'un an, le temps � de convaincre et d'expliquer �.

Quant � Alexandre de Juniac, dont la nomination interviendra sit�t re�u le feu vert de la Commission de d�ontologie, vers le 16 novembre, il disposera des pouvoirs d'un vrai PDG d'Air France. Y compris celui de former sa propre �quipe.

Si Jean-Cyril Spinetta reconna�t qu'il n'�tait pas son candidat pr�f�r�, il assure s'�tre rang� � l'avis unanime du comit� de nomination, � sans aucune hostilit� �.

 

> Interview de Thierry Mariani sur RTL

 

(source rtl.fr) 19 octobre -

 

Rtl : Thierry Mariani, Bonjour. On ne comprend pas bien ce qui se passe � Air France - KLM. Le directeur g�n�ral du groupe, Pierre Henri Gourgeon a �t� d�barqu� par le conseil d'administration, semble-t-il, � la surprise g�n�rale, lundi apr�s midi ; et il a �t� remplac� � la t�te d'Air France par Alexandre de Juniac, qui est l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde � Bercy. L'Etat est actionnaire � 15% d'Air France. Approuvez-vous ces changements ?

C'est un choix du conseil d'administration. L'Etat est actionnaire � 15%, c'est-�-dire que c'est un actionnaire minoritaire et l'Etat dispose de 3 voix sur 15 au sein du conseil d'administration

Pourquoi Pierre-Henri Gourgeon a �t� d�barqu� ?

Pierre Henri-Gourgeon a fait un travail remarquable ; il a aujourd'hui plus de 65 ans, et le conseil d'administration a peut-�tre d�cid� qu'il �tait temps de r�orienter la politique d'Air France pour restaurer la comp�titivit�. Aujourd'hui, on a une comp�titivit� de certaines compagnies � bas co�t sur les lignes moyennes ; et sur les long courrier, une comp�titivit� notamment des compagnies du Golfe. Moi, je crois en Air France, mais je pense que Air France doit s'adapter � la concurrence internationale. Vous savez, la d�mondialisation �a n'existe pas encore dans le transport a�rien.

Les repr�sentants de l'Etat, trois au conseil d'administration (...) ont vot� (...) le d�part de Pierre-Henri Gourgeon. Donc, il a bien des fautes ? Il a bien fait quelque chose ?

(...) On peut aussi partir sans faire une faute. (...) Simplement, l'�volution de la situation du groupe fait que le conseil d'administration o� les actionnaires, j'allais dire non publics, sont largement majoritaires : 12 sur 15, ont d�cid� de confier la pr�sidence et la direction g�n�rale, dans un premier temps, � Jean-Cyril Spinetta (...).

Lui, il ne voulait pas du rempla�ant de Pierre Henri Gourgeon � Air France. C'est une histoire assez compliqu�e. Donc, Alexandre de Juniac est devenu le PDG d'Air France ; et dans "Le Parisien" de ce matin, par exemple, Jean-Cyril Spinetta dit aux cadres d'Air France � qui il pr�sente Alexandre de Juniac : "Ce n'�tait pas mon candidat, j'avais pens� � quelqu'un d'autre, mais il doit avoir quelques qualit�s, sinon il ne serait pas l�". Vous laissez faire ?

C'est un secret pour personne que ce n'est pas le candidat de Jean-Cyril Spinetta. Simplement, je pense qu'Alexandre de Juniac a des qualit�s qui ont �t� reconnues, je r�p�te, par le conseil d'administration ; et d'autre part, l'Etat ne laisse pas faire. L'Etat participe � une d�cision. L'ensemble des administrateurs ont pris une d�cision ; je vous le r�p�te, l'Etat n'avait que 3 voix sur 15.

Pour poser la question autrement : Air France ne risque-t-elle pas d'�tre d�stabilis�e par cette situation d'un PDG du groupe qui ne veut pas du PDG de sa filiale ?

C'est quand m�me incroyable ! Ecoutez, Air France est surtout � l'heure actuelle menac�e par une concurrence. Elle doit s'adapter ; si on veut garder une grande compagnie fran�aise, on a besoin peut-�tre de revoir un peu la comp�titivit�, l'organisation du groupe. Un nouveau directeur est nomm� pour �a ; �a correspond � ce que font toutes les entreprises.

En fait, l'Etat est totalement passif ! Regarder passer les trains et puis, en l�occurrence les avions, et puis si l'entreprise en souffre, bon eh bien tant pis ! L'argent du contribuable palliera les d�fauts s'il faut, quoi ?!

D'abord, �a fait longtemps que l'argent du contribuable ne pallie pas les d�fauts d'Air France; et deuxi�mement, l'Etat est un actionnaire attentif. Nous avons vot� effectivement pour ce changement (...) de direction; mais une majorit� d'administrateurs qui ne d�pendent pas de l'Etat, ont fait exactement le m�me choix. Il y avait peut-�tre donc une raison.

(...) Mais vous ne nous expliquez pas laquelle ?

(...) Si vous trouvez qu'aujourd'hui, Air France est dans la meilleure situation possible ! Moi je constate qu'Air France est une tr�s bonne compagnie mais qui doit se r�former, qui doit faire face � une comp�titivit� accrue.

(...) Il vous semble que le dispositif est en place entre un pr�sident de groupe qui ne veut pas d'Alexandre de Juniac � la t�te d'Air France... (...) Tout �a ne vous para�t pas inqui�tant ?

(...) Au d�part, ce n'�tait peut-�tre pas son candidat ; mais je crois qu'aujourd'hui le pr�sident du groupe a tout � fait (...) accept� de travailler avec Alexandre de Juniac. Je constate qu'ils l'ont dit clairement tous les deux.

(...) On regardera �a (...) on aura sans doute l'occasion d'en reparler avec vous aux premi�res turbulences, �a ne manque pas dans le transport a�rien (...).

Mon commentaire : Laisser entendre que JC Spinetta ne voulait pas d'Alexandre de Juniac � la t�te d'Air France est manipulatoire. Il a confirm� qu'il avait simplement un autre candidat en t�te mais qu'Alexandre de Juniac figurait haut dans sa liste des meilleurs candidats.

On note l'embarras de M. Mariani sur les raisons du limogeage de M Gourgeon.

 

> Nice : la comp�tition entre Air France et easyJet va faire le bonheur des passagers a�riens...

 

(source Par paris c�te d'azur) 20 octobre - L�annonce par la compagnie Air France de se lancer dans les voyages � prix mod�r�s, a �t� suivie par celle d�easyJet d�augmenter sa pr�sence sur le deuxi�me a�roport de l�hexagone, celui de Nice C�te d�Azur.

Si tout va bien et si surtout les 13 nouvelles destinations au d�part de Marseille donnent satisfaction, Air France devrait d�velopper sa strat�gie low-cost � Toulouse, Bordeaux et... Nice. Cela d�s le printemps prochain.

Une d�cision qui devrait combler d�aise les azur�ens, frustr�s de toujours devoir pour voyager moins cher, se rendre � Marseille, Lyon ou Paris, ce qui diminue consid�rablement l�int�r�t... financier de la chose.

Conscient du danger que repr�sente cette future concurrence, easyJet ouvre deux nouvelles bases, une � Toulouse et une autre � Nice, base strat�gique pour poursuivre son d�veloppement sur le march� fran�ais.

Premi�re compagnie a�rienne europ�enne en terme de r�seau et 2�me en France avec 12% de part de march�, la compagnie comptera donc l��t� prochain 22 bases � son actif (...).

D�sireux de montrer qu�il y a encore de la marge, Francois Bacchetta, Directeur g�n�ral France d'easyJet ne manqua pas de rappeler (...) que la part de march� des low-cost en France �tait de 20%, soit deux fois moins que la moyenne des pays europ�ens (...).

 

> Alliances a�riennes : apr�s les lounges et les programmes de fid�lit�, uniformisation des si�ges d'avion

 

(source leparisien.fr) 19 octobre - A partir de 2012, trois compagnies de la Star Alliance utiliseront les m�mes si�ges sur certains de leurs appareils - premi�re �tape d'une standardisation qui pourrait aboutir � une uniformisation de l'�quipement chez toutes les compagnies membres de l'alliance.

Lufthansa, Austrian et Air China �quiperont la classe �conomique de leurs long-courriers des m�mes si�ges, con�us par B/E Aerospace. Les transporteurs pourront choisir leurs tissus et leurs couleurs, ainsi que leurs syst�mes de divertissement, mais l'offre sera globalement la m�me chez toutes les compagnies et les clients sauront � quoi s'attendre en r�servant leur vol.

Selon Star Alliance, les nouveaux si�ges "au design moderne offriront un plus grand confort, une meilleure ergonomie et la pointe de la technologie". La Chine et l'Allemagne sont les pays choisis pour tester ces si�ges. Air China a invit� les passagers � �mettre un avis sur leur design.

Il s'agit d'une premi�re chez les alliances a�riennes, mais si l'id�e est appr�ci�e des passagers, les alliances - OneWorld mais aussi Star Alliance et SkyTeam - pourraient poursuivre ce processus de standardisation.

 

> Les transporteurs europ�ens n'ont toujours pas trouv� la parade face aux low cost

 

(source tourmag) 21 octobre - Je me souviens encore tr�s bien des remarques m�prisantes prof�r�es par les dirigeants des compagnies traditionnelles lors de l�arriv�e des transporteurs � low cost � sur le march� europ�en. C��tait � qui nous expliquerait (...) pourquoi un tel mod�le ne pouvait marcher en Europe (...).

Le march� affaires europ�en a nourri toutes les grandes compagnies jusqu�� ce que progressivement il n�accepte plus de payer le prix demand�, car les concurrents offrent la m�me prestation pour moins cher et les octrois de � miles � ne sont plus suffisants � fid�liser la client�le.

Apr�s on a eu droit � une grande campagne de d�sinformation sur le th�me : � ces gens-l� ne sont pas s�rieux, ils vont se casser la figure, d�ailleurs ils perdent un maximum d�argent et confidentiellement, une compagnie comme EasyJet est au bord du d�p�t de bilan et puis de toutes fa�ons ils ne peuvent pas nous g�ner car ils ne transportent que des � sacs � dos ��. J�ai bien encore en t�te le nom de ces dirigeants. Je leur r�pondais invariablement : � Faites attention, je suis moi-m�me un client de ces compagnies et je vous assure qu�elles transportent votre client�le (...) �.

(...) Rien ne s�est pass� et les compagnies traditionnelles ont progressivement vu leur client�le europ�enne d�laisser leurs � hubs �, trop compliqu�s, pour utiliser un mode de transport certes spartiate, mais au fond tout � fait convenable pour des vols de moins de 2 heures.

Or, et c�est l� l�extr�me danger pour les transporteurs historiques, le march� europ�en �tait la vache � lait qui permettait de pratiquer des tarifs tr�s bas sur le long courrier (...). Le prix d�un coupon en classe �conomie sur un aller-retour journ�e en Europe est de l�ordre de 450 � soit plus cher qu�un vol transatlantique.

Une fois que les compagnies nationales se sont rendues compte de ce ph�nom�ne, elles ont essay� d�imiter ce qu�elles avaient m�pris�. Sauf que si elles savent parfaitement mettre des tarifs comp�titifs sur le march� afin de r�cup�rer les clients qui fuient, elles ne sont pas capables de produire leurs si�ges aux m�mes co�ts. La m�canique est alors in�luctable : les d�ficits s�installent.

Certes on peut camoufler les difficult�s en augmentant le p�rim�tre c�est-�-dire en grossissant parfois d�mesur�ment, mais sauf � se mettre en position de baisser significativement les prix de revient on ne r�sout pas l��quation. Et l�exercice est particuli�rement difficile. Alors on voit les transporteurs cr�er leur filiale � low cost �, comme vient de l�annoncer Iberia.

(...) Ce n�est pas la premi�re fois qu�une telle d�marche est tent�e. British Airways a d�ailleurs �t� l�une des premi�res � faire l�exp�rience, mais elle a rapidement d�chant�.

Pourquoi ce qui a �chou� chez British Airways, r�ussirait-il chez Iberia ?

Air France a bien essay� �galement d�utiliser sa filiale Transavia.com pour desservir le march� domestique fran�ais, mais elle a d� renoncer devant la fronde du personnel. Les m�mes causes produisent toujours les m�mes effets. Cela n�a d�ailleurs pas tard� si l�on en juge par les r�actions du syndicat des pilotes d�Iberia.

(...) Iberia poss�de d�j� une filiale � low cost � qui marche d�ailleurs tr�s bien. Elle s�appelle Vueling et elle s�installe progressivement dans les grandes plateformes europ�ennes avec un produit intelligent et comp�titif. Certes elle est plus catalane que madril�ne, mais est-ce une raison pour lui faire concurrence ?

Finalement, la cons�quence sera peut-�tre que Vueling tentera de reprendre une ind�pendance qu�elle n�a perdue que sous la contrainte.

Air France, de son c�t�, tente une exp�rience originale avec ses bases provinciales. A tout le moins cette tentative vaut le coup d��tre essay�e, car elle ouvre de nouvelles perspectives aux march�s r�gionaux. De plus elle repose sur une infrastructure commerciale d�j� en place dans tous les pays europ�ens. Enfin il apparait que les personnels sont pr�ts � jouer le jeu.

Au fond les grands transporteurs europ�ens n�ont pas anticip� suffisamment le mouvement. Par arrogance, ils se sont laiss�s d�border par les � low costs � et ils n�ont pas encore trouv� la parade n�cessaire � leur survie.

L�imagination doit revenir au pouvoir.

Mon commentaire : Les grandes compagnies, europ�ennes et am�ricaines contiennent difficilement la vague low cost. Les salari�s des compagnies majors n'acceptent les mesures pour diminuer les couts qu'au moment o� ils per�oivent le danger de l'immobilisme. Il s'agit plus d'une r�action d�fensive que d'une anticipation strat�gique.

 

> Ryanair veut transporter 130 millions de passagers d'ici 10 ans

 

(source businesstravel.fr) 24 Octobre - Dans le cadre d'une interview au Financial Times, le CEO de Ryanair Michael O'Leary a r�affirm� qu'il souhaite acheter environ 300 avions au cours de la d�cennie pour transporter 130 millions de passagers � terme contre 70 millions aujourd'hui.

Selon Michael O'Leary, cette croissance se fera au d�triment des compagnies a�riennes traditionnelles en Europe comme British Airways, Lufthansa, Air France...

Le pr�sident de Ryanair a confirm� �tre en discussion avec Boeing mais aussi avec le constructeur chinois Comac et un fabricant russe Irkut (...).

 

> L'a�roport de Francfort a inaugur� sa 4�me piste

 

(source goldenflyer) 22 octobre - L'a�roport de Francfort a inaugur� hier sa quatri�me piste, un projet d'un co�t de 760 millions d'euros.

(...) La piste (...) augmentera la capacit� de l'a�roport de 50%, passant de 83 d�collages et atterrissages par heure � un potentiel de 126, et permettra � l'a�roport d'accueillir 88,6 millions de passagers en 2020 contre 53 millions actuellement. Une aubaine pour le hub principal de la Lufthansa qui souffre d'une saturation chronique depuis plusieurs ann�es dans un contexte de concurrence accrue entre les principales plateformes europ�ennes (...).

Mon commentaire : Depuis une dizaine d'ann�es, Air France disposait d'un avantage substantiel sur Lufthansa et British Airways : son hub pouvait se d�velopper davantage, gr�ce aux 4 pistes de CDG. D�sormais Lufthansa b�n�ficie du m�me atout.

En revanche British Airways reste contrainte � Heathrow, limit� � deux pistes. Cela pourrait conduire BA � s'appuyer sur Iberia, laquelle dispose d'un gros potentiel de d�veloppement � son a�roport de Madrid.

 

> Delta va �tendre l'Economy Comfort � toute sa flotte

 

(source goldenflyer) 22 octobre - Delta Airlines va d�ployer sa cabine "Economy Comfort", un produit d'�conomie premium lanc� sur ses vols long-courriers en d�but d'ann�e, � l'ensemble de sa flotte de 550 appareils.

Les nouveaux si�ges auront un espacement d'au moins 34 pouces, contre 31 pouces pour un si�ge en classe �conomie. Outre un plus grand espace pour les jambes, les clients de l'Economy Comfort b�n�ficieront de l'embarquement prioritaire (...).

 

> Ces menaces qui p�sent sur les commandes d'Airbus et de Boeing

 

(source challenges) 10 octobre - L�annonce de la compagnie chinoise China Eastern de l�annulation de 24 commandes de longs courriers B787, alors que le gouvernement indien doit aussi d�cider du sort de la commande de 27 autres B787 ces prochains jours, ravive le d�bat sur le risque de d�gonflement des carnets de commandes d�Airbus et Boeing (...).

Le B787, qui avait aussi connu une annulation de six commandes par la compagnie britannique Monarch Airlines cet �t�, affiche pour l�instant un solde de commandes nettes en 2011 (commandes moins annulations) n�gatif de 26 appareils. Un chiffre qui n�int�gre pas encore la commande Air France-KLM, ni l�annonce de China Eastern.

Il n�en fallait pas plus pour que David Strauss, analyste star du secteur a�ronautique chez UBS, ressorte des cartons son �tude au vitriol, dat�e du printemps dernier, qui concluait que les compagnies a�riennes avaient command� 2427 avions de trop, dont 470 B787, 420 A350 XWB, 251 A330, 400 B737, ou encore 700 A320. L�analyste pointait notamment des compagnies championnes des "surcommandes", comme Air Asia, Air China ou le chilien LAN, et le r�le des loueurs type ILFC, qui auraient carr�ment command� 1212 avions de trop !

Pourquoi ces commandes excessives ?

Les commandes des compagnies, selon UBS, sont cal�es sur une pr�vision de 7% de hausse annuelle du trafic a�rien, quand le march� se contenterait d�une croissance de 4 � 5%.

(...) Toutes les annulations ne se ressemblent pas : celles d�Air India, si elles se confirment, sont clairement motiv�es par les difficult�s financi�res de la compagnie. Celles de China Eastern ressemblent plut�t � des repr�sailles apr�s les trois ans et demi de retard du B787, les cr�neaux de livraison ayant probablement gliss� d�autant.

L�annonce quasiment simultan�e de la commande d�A330 par la compagnie chinoise, avions de g�n�ration plus ancienne mais disponible rapidement, accr�dite cette th�se. China Eastern et Air India : ces deux exemples r�sument en tout cas parfaitement les menaces qui p�sent sur les carnets de commandes d�Airbus et Boeing.

D�abord un facteur exog�ne : les compagnies a�riennes qui s�appr�tent � traverser une nouvelle zone de turbulences financi�res. Les rumeurs de faillite d�American Airlines d�but octobre et la r�volution de palais chez Air France-KLM montrent que le sujet n�a rien d�anodin.

L�autre menace, c�est la lassitude des compagnies face aux retards des grands programmes a�ronautiques (...).

Si les annulations augmentent ces derni�res semaines, les commandes ne faiblissent gu�re, comme celles de 110 A320 par Qantas ou de 45 B737 par China Eastern. Toulouse et Seattle peuvent - encore - dormir tranquille.

Mon commentaire : Un sur�quipement d'avions par rapport aux besoins entraine invariablement une baisse du prix des billets. Nous avons d�j� v�cu cette situation en 1990. Elle a conduit � de graves difficult�s pour de nombreuses compagnies � la rentabilit� trop faible, dont Air France.

 

Fin de la Revue de Presse

 

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'�pargne salariale et l'actionnariat salari� en appelant Air France au num�ro vert  0 800 04 2000 (gratuit � partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM

 

Cl�ture de l'action Air France-KLM � 5,628 � le vendredi 21 octobre.

Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la n�tre. Les actions des compagnies a�riennes enregistrent des baisses importantes, tout particuli�rement l'action AF-KL, notre compagnie �tant, en ce moment, jug�e plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant � une valorisation de la compagnie �quivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront � rassurer les march�s, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en am�lioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend � 7,17 �.

Les d�s�quilibres budg�taires de nombreux �tats (Gr�ce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidit� de la reprise et sur le cours des actions, dont la n�tre. En particulier, les craintes autour de la dette grecque vont probablement durer et maintenir un contexte de baisse des cours.

Le baril Brent (mer du nord) est � 110 $. Le prix �lev� du p�trole demeure une source d'inqui�tude. Une part de ce prix provient d'achats sp�culatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez r�agir � cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou r�flexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou � l'actionnariat salari�...

A bient�t.

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| Christian Magne

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