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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°312, lundi 14 novembre 2011,
La Revue de Presse du lundi...
> Air France-KLM veut réduire la voilure
(source libération) 10 novembre - Le PDG du groupe a annoncé, hier, un plan d’économies qui devrait épargner les emplois. Jean-Cyril Spinetta tranche déjà dans le vif. A peine revenu aux commandes, après avoir évincé son ancien lieutenant Pierre-Henri Gourgeon, le PDG d’Air France-KLM a annoncé (...) à l’occasion de la présentation des résultats trimestriels, un plan d’économies pour l’an prochain. Une cure de rigueur décidée dans l’après-midi par le conseil d’administration, qui exige «une restauration de la compétitivité» du groupe «dans les délais les plus rapides possibles». Au programme : «réduction des coûts» et «restructuration» du réseau moyen courrier. Le tout sans suppression d’emploi, a précisé Spinetta. Le PDG n’avait guère le choix. Le résultat d’exploitation du troisième trimestre, traditionnellement faste grâce à l’été, a dégringolé de 31% à 397 millions d’euros. Au final, le groupe a dû réviser à la baisse ses objectifs sur l’année : le résultat d’exploitation 2011, attendu jusqu’ici «légèrement positif», va basculer dans le rouge. La perte atteint déjà 151 millions sur neuf mois, et se creusera encore d’ici fin décembre. La dégradation des résultats s’explique essentiellement par la crise et par la hausse brutale de la facture pétrolière, qui a bondi de 446 millions sur les six derniers mois. Mais «nous ne pouvons pas nous en satisfaire», a prévenu Spinetta. Le groupe ne dégage pas assez de cash pour financer ses investissements. Et Air France-KLM a encore gonflé ces derniers mois une dette déjà très importante (6,5 milliards), que le PDG veut réduire rapidement. D’où la nouvelle cure de rigueur. La crise n’a fait que révéler le déficit de compétitivité du groupe, et surtout d’Air France, qui a les coûts de production les plus élevés d’Europe. Spinetta n’a pas chiffré le montant des économies et leur traduction concrète. Elles seront annoncées début 2012, après discussion «avec l’ensemble des organisations syndicales». Air France devrait être la plus touchée par la refonte du moyen-courrier. Car le tout récent plan anti compagnies low-cost, via la création de bases en province, ne suffira pas. Il y aura «restructuration […], le mot n’est pas choisi par hasard», a prévenu Jean-Cyril Spinetta, soulignant que les «pertes importantes» de cette activité ne «sont plus soutenables». De quoi électriser le climat social, après la grève des hôtesses et stewards à la Toussaint. Et un défi pour le nouveau patron d’Air France, Alexandre de Juniac, qui doit être nommé mercredi.
Mon commentaire :
L'augmentation du prix du pétrole explique l'essentiel de nos nouvelles
difficultés. Mais nos concurrents volent aussi avec du kérosène et
nos résultats sont bien plus mauvais que Lufthansa ou British/Iberia
(IAG) Nous avons donc décroché, vis à vis d'eux, en termes de
compétitivité.
N'oublions pas que l'an passé, les bénéfices du semestre (plus d'un milliard)
avaient été gonflés par la vente d'une partie de notre participation
dans Amadeus, géant de la réservation. Ils ne reflétaient pas en
totalité l'expression de notre activité.
L'entreprise s'est efforcée pendant la crise de 2009 de protéger
l'emploi en évitant les licenciements secs. Nous aurions absorbé ce
choix, qui a un coût, si la reprise avait été franche et longue. Avec ce
second ralentissement économique nous payons le prix fort : une
dégradation de notre santé financière. Cette politique se retourne
contre l'entreprise. Elle devient plus fragile, ce qui inquiète à juste
titre ses salariés.
Il devient urgent de redresser notre situation. Le secteur
court/moyen-courrier génère trop de pertes, malgré les améliorations
déjà entreprises. Les recettes du long-courrier restent insuffisantes
pour compenser ce déséquilibre.
> Air France contrainte à un nouveau plan d'économies
(source figaro.fr) 9 novembre - La compagnie, affectée par la flambée de sa facture kérosène, sera en perte cette année. Jean-Cyril Spinetta, qui vient de reprendre les commandes opérationnelles du groupe Air France KLM après l'éviction de Pierre-Henri Gourgeon mi-octobre, a sans surprise présenté mercredi soir de mauvais résultats. Sous le regard d'Alexandre de Juniac, qui entrera en fonction la semaine prochaine comme PDG de la seule compagnie Air France, et discrètement installé mercredi au fond de la salle. Jean-Cyril Spinetta, l'ancien mentor de Pierre-Henri Gourgeon, a expliqué qu'il avait accepté cette nouvelle mission après avoir «hésité quelques jours». Une façon de donner sa version d'un épisode brutal, mais aussi de souligner que la situation de la compagnie est sérieuse. Les mauvaises performances du groupe - tout aussi mauvaises que celles présentées en juillet - justifiaient la reprise en main. Restaurer la compétitivité Au cours du dernier trimestre (juillet à septembre), Air France KLM a certes vu ses ventes progresser de 2,1 %, à 6,7 milliards d'euros. Son résultat d'exploitation atteint 397 millions d'euros, mais il marque un recul de plus de 30 % par rapport à l'an dernier. Et le résultat net lui est à peine positif à 14 millions d'euros. Sur l'ensemble du semestre, le groupe encaisse une perte nette de 183 millions d'euros, contre un bénéfice de plus de 1 milliard l'an passé. Mais, à l'époque, les profits avaient été dopés par la plus-value encaissée lors de la vente d'une partie de sa participation dans Amadeus, le géant de réservation. Le principal facteur de ces piteuses performances est le poids du carburant dans les charges du groupe : lors des six derniers mois, «les 639 millions de recettes ont été absorbées aux deux tiers par le coût du carburant», insiste Philippe Calavia, le directeur financier. La facture de kérosène a augmenté de 15 % au cours du dernier trimestre et de 42 % par rapport à l'an dernier. Sur le semestre, 446 millions d'euros ont été dépensés en carburant. Sur l'ensemble de l'année, de janvier à décembre, le président du groupe prévoit désormais que le résultat d'exploitation sera négatif. «Sur les neufs premiers mois de l'année, il sera négatif de 15 millions d'euros», a souligné Jean-Cyril Spinetta. Il le sera aussi au dernier trimestre. Air France doit donc s'attendre à fournir de gros efforts. «Nous devons aller plus loin», a expliqué son patron, qui prévoit d'élaborer un plan de redressement en trois points : réduire les coûts pour restaurer la compétitivité, restructurer le court et le moyen-courrier et réduire l'endettement «qui ne permet plus de financer nos investissements». Le tout sera dévoilé dans le courant du premier trimestre 2012. Une fois Alexandre de Juniac installé, donc.
> Pourquoi la filiale Air France est à la traîne face à ses rivaux
(source latribune) 10 novembre - La productivité de la compagnie française sur le moyen-courrier est plus faible que celle de Lufthansa et British Airways. Il y a encore quatre ans les résultats d'Air France suscitaient l'admiration dans le monde entier. Aujourd'hui, sa situation inquiète. Depuis 2008, la compagnie souffre d'un cruel manque de compétitivité face à ses concurrents européens Lufthansa et IAG, l'entité qui regroupe British Airways (BA) et Iberia. C'est le défi que devra relever le nouveau PDG, Alexandre de Juniac. En cause, les coûts au siège kilomètre offert sont plus élevés. Ce n'est pas un problème sur les vols long-courriers où la capacité de la compagnie à faire passer des prix élevés (ses recettes unitaires sont parmi les meilleures du secteur) permettent de compenser. Cela l'est en revanche sur le réseau court et moyen-courrier où les coûts sont trop importants par rapport à la faiblesse des prix pratiqués sous la pression des compagnies à bas coûts. Avant les semestriels, une perte annuelle sur ce segment de l'ordre de 600 millions d'euros était évoqué en interne. Pour autant, si tous les transporteurs traditionnels européens sont tous touchés par cette concurrence low-cost, pourquoi parviennent-ils à afficher une compétitivité supérieure à celle d'Air France comme l'affirme la direction ? Ils bénéficient certes d'une fiscalité plus clémente. Ce point avancé à juste titre par Air France-KLM expliquerait une différence de résultat d'exploitation de 500 millions d'euros par an par rapport à Lufthansa. Et si Air France-KLM était une entreprise néerlandaise et non française, elle économiserait 800 millions d'euros chaque année, assure-t-on. Pendant longtemps la direction s'est réfugiée derrière cet argument, refusant d'admettre, de manière officielle, des maux intrinsèques. Car la fiscalité n'explique pas tout. Elle ne fait qu'amplifier une productivité moindre de la compagnie française par rapport aux compagnies comparables (Lufthansa et BA dans une moindre mesure). Pour de nombreux observateurs, celle-ci concerne essentiellement le personnel navigant (pilotes, hôtesses et stewards). Pour cette partie du personnel, la compagnie allemande a renégocié pendant la crise ses accords collectifs en y introduisant une forte dose de flexibilité. Ainsi, en période de croissance, ils travaillent davantage sans que les salaires progressent dans les mêmes proportions. En contrepartie, ils cotisent dans une sorte de compte épargne-temps qu'ils utiliseront en période de baisse d'activité. Fidèle à son habitude, British Airways n'a pas fait dans la dentelle en imposant de manière unilatérale une baisse de salaires de 20 % à 30 % pour toutes les nouvelles embauches de PNC. Ce moyen de réduire les coûts au fur et à mesure des départs à la retraite fut à l'origine de grèves dures l'an dernier. Les deux concurrents d'Air France ont donc chacun à leur manière profité de la crise de 2008/2009 pour desserrer les contraintes qu'ils estimaient préjudiciables. Air France ne l'a pas fait. Et s'est retrouvée bloquée par des accords collectifs où les heures supplémentaires entraînent une envolée des coûts salariaux. À la décharge de la direction, il était d'ailleurs impossible d'y revenir dans la mesure où les derniers accords avaient été signés juste avant la crise (en 2007 pour les pilotes, au premier semestre 2008 pour le personnel de cabine) et qu'un bras de fer avec les navigants était par ailleurs suicidaire dans une entreprise traumatisée par l'accident du Rio-Paris le 1er juin 2009. Aujourd'hui, une brèche a été créée avec les bases de province où la productivité des navigants a été augmentée de 25 %. Mais l'expérience, dont il est loin d'être évident qu'elle soit la solution, ne se limite pour l'heure qu'à Marseille. Si elle fonctionne, il faudrait qu'elle soit étendue à un grand nombre de salariés pour apporter une réponse structurelle. Cette différence de flexibilité des navigants est le principal facteur de l'écart entre Air France et Lufthansa, selon plusieurs observateurs. Selon un cadre, les coûts au siège kilomètre offert des PNC d'Air France seraient 35 % plus élevés que ceux de Lufthansa sur les vols moyen-courriers (hors fiscalité). Comparé à British Airways, il faut, en outre, ajouter des coûts d'escale moindre avec un recours très important de la compagnie britannique à la sous-traitance. Ce que font également les compagnies à bas coûts pour tous les métiers d'assistance en escale. Cette différence creuse un peu plus les difficultés d'Air France sur le moyen-courrier. D'autant que la compagnie française est en sureffectif dans un grand nombre d'aéroports même après le plan de départs volontaires, qui a concerné 1.600 personnes en 2009-2010. Coûts unitaires stables Air France paie aussi le fait d'être entrée dans la crise moins bien préparée que ses concurrentes. En ce sens, la stratégie de croissance rentable menée par Jean-Cyril Spinetta et Pierre-Henri Gourgeon entre 1997 et 2007 est également responsable des difficultés d'aujourd'hui. Avec cette stratégie, une grande partie des gains de productivité passaient par une augmentation de l'offre de vols, en moyenne de 5 % par an, à effectifs plus ou moins stables. Elle permettait de combiner des gains de parts de marché tout en achetant la paix sociale. Alors que les concurrents (BA et Iberia surtout) enquillaient les plans d'économies, Air France n'a pas fait là non plus des efforts suffisants ? Ses coûts unitaires sont restés stables entre 2004 et 2007 quand ceux de Lufthansa ont baissé de 5 %. Des efforts d'ailleurs difficiles à justifier quand les bénéfices étaient encore là. Et sa bonne santé a été exagérée. Sans les couvertures carburant qui l'ont protégée de la flambée du brut entre 2004 et 2008, les résultats opérationnels étaient moins étincelants. D'autant plus que la performance de KLM (rachetée en 2004) a permis de noyer celle d'Air France au niveau d'Air France-KLM, la seule entité à communiquer ses chiffres. L'avenir d'Air France est fortement lié à l'évolution de l'environnement économique. S'il ne se dégrade pas par rapport à aujourd'hui, cela peut passer. En revanche, une récession avec un maintien d'un baril à 100 dollars pourrait être catastrophique, avec une consommation de cash insoutenable.
> Air France-KLM : hausse du passage en octobre, le cargo baisse
(source CercleFinance.com) 8 novembre - Au mois d'octobre, le trafic passagers d'Air France-KLM a enregistré une hausse de 5,7% sur un an quand, parallèlement, les capacités augmentaient de 6,1%. Le trafic du cargo, lui, a baissé de 5,2% sur la période. Le coefficient d'occupation 'passage' de la compagnie aérienne a reculé de 0,3 point de pourcentage à 83,9%. 'Le trafic a été affecté par la grève du personnel navigant commercial d'Air France sur les trois derniers jours du mois d'octobre', précise le groupe. Par région, ce coefficient baisse sur le réseau Asie (- 2,2 points à 87,3%), dans les Caraïbes et l'Océan indien (- 0,4 point à 82,7%) et en Europe (- 1,1 point à 75,7%). Il augmente en revanche sur le réseau Amériques (+ 0,7 point à 88,9%). Le nombre de passagers transportés a atteint 6,76 millions (+ 4,9%) et la recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change baisse sur un an, indique encore la compagnie. Du côté du fret, Air France-KLM a enregistré une baisse du trafic de 5,2% pour des capacités en hausse de 0,6%, le coefficient de remplissage baissant de quatre points à 66,3%. “La recette unitaire à la tonne kilomètre offerte (RTKO) hors change est en baisse par rapport au mois d'octobre 2010”, précise le groupe. Mon commentaire : Le niveau global de notre activité passager est assez satisfaisant, compte tenu du conflit PNC qui a affecté les derniers jours d'octobre. Paradoxalement, nos résultats économiques sont insuffisants. On peut dire en simplifiant, que nous ne dégageons pas assez de bénéfice pour chaque billet vendu. Comme nos clients existent, on peut envisager de retrouver une santé meilleure. En revanche, le cargo est un sujet de préoccupation plus pesant car la clientèle du fret aérien s'amenuise.
> Air France-KLM : deux nouvelles destinations pour l'A380
(source Cercle Finance) 8 novembre - Air France annonce qu'elle poursuit le développement de ses liaisons en Airbus A380 et propose deux nouvelles destinations. Ainsi, Dubaï sera desservie cet hiver dès le 5 décembre 2011, et Los Angeles, dès le 28 mai 2012. A compter du 5 décembre 2011 et jusqu'à la fin de l'hiver, Air France desservira Dubaï au départ de Paris-Charles de Gaulle à raison d'un vol quotidien. Cette nouvelle destination en A380 fait suite au redéploiement de l'appareil pour l'hiver. En effet, compte tenu de la saisonnalité de la demande sur Tokyo, Air France a décidé de ne pas desservir Tokyo avec cet appareil sur cette période et de le déployer sur Dubaï. A l'hiver 2011-12, Air France exploite ainsi six Airbus A380 au départ de Paris-Charles de Gaulle, qui desservent cinq destinations : New York-JFK, Johannesburg, Montréal, Washington et Dubaï. Par ailleurs, Los Angeles sera desservie à compter du 28 mai 2012 par une liaison quotidienne en Airbus A380, devenant, après New York et Washington, la 3ème destination reliée par le très gros porteur de la compagnie aux Etats-Unis. A l'été 2012, Air France exploitera huit Airbus A380 au départ de Paris-Charles de Gaulle, qui desserviront notamment Los Angeles, New York-JFK, Johannesburg, Tokyo, Montréal et Washington.
> Un an de prison requis contre le pilote de Régional
(source airjournal) 11 novembre - Quatre ans après le crash du Fokker 100 de la compagnie aérienne française Régional, le procureur du tribunal correctionnel de Pau a requis un an de prison avec sursis pour le pilote, jugé responsable et « trop sûr de soi ». Le 25 janvier 2007, le Fokker 100 avec 54 passagers à bord, de la compagnie Régional, s’apprête à décoller depuis l’aéroport de Pau Uzein. Il n’y parviendra jamais. Au contraire, il finit sa course de l’autre côté de la grille d’enceinte de l’aéroport. Il percute alors un camion roulant sur la route. Le chauffeur est tué sur le coup. Les passagers seront tous sains et saufs. Le procès s’est tenu pendant deux jours les 7 et 8 novembre, avec sur le banc des accusés, le pilote du Fokker et la compagnie Régional (filiale régionale d’Air France), accusés d’homicide et blessures involontaires. Pour la justice, le crash pouvait être évité. Le commandant de bord a été reconnu « trop sûr de soi ». Il n’aurait notamment pas considéré à sa juste mesure l’impact météorologique. Cette « banalisation », dit la justice, ainsi que « l’affranchissement des règles du manuel d’exploitation de la compagnie » ont permis la formation de plaques de givre sur les ailes, faisant rater le décollage par la suite. Le parquet a requis douze mois de prison avec sursis et l’interdiction définitive de voler en tant que pilote. Le parquet a aussi retenu des responsabilités dans l’accident de la part de Régional : « Pas de sensibilisation des pilotes au dégivrage », lecture non aisée du manuel d’instruction. Le tribunal a donc requis 20 000 euros d’amende et l’affichage publique de la décision pendant 60 jours. Le délibéré est attendu le 2 janvier 2012.
> Transavia France : -3% de sièges vendus en octobre 2011
(source tourmag) 7 novembre - Au mois d’octobre (...) Transavia France a vendu 138 000 sièges, un chiffre (...) en recul de 3% par rapport à la même période l’an dernier. En octobre 2011, le taux de remplissage de la compagnie a atteint 86,8%, en hausse de 3,4 points par rapport à octobre 2010. "Ces résultats s’expliquent par la réduction d’offre qui correspond à l’adaptation de l’offre à la demande pour la première partie du mois d’octobre vers le Maroc et la Tunisie.", indique un communiqué de presse. Sur le cumul de l’été (d’avril à octobre dernier), la compagnie a réalisé 8 753 vols, soit une progression de 9% par rapport à la même période l’an dernier. Transavia France a vendu 1 400 000 sièges, ce qui correspond à une hausse de 14,3% par rapport à la même période en 2010. Sur cette même période, le taux de remplissage de la compagnie a atteint 87%, soit une augmentation de 3 points par rapport à la même période l’an dernier.
> Air France-KLM : contrat d'équipements de 5 ans avec Emirates
(source cerclefinance) 14 novembre - Air France-KLM E&M et Emirates ont signé un contrat non-exclusif de 5 ans pour le support équipements des flottes Airbus A330/A340 et Boeing 777 d'Emirates. Ils ont signé également un accord général (General Terms Agreement). ' AFI KLM E&M est très honoré d'avoir été sélectionné par Emirates. Nous aurons à cœur de démontrer les bénéfices et la souplesse procurés par nos services, en souhaitant qu'Emirates poursuive et développe encore son intérêt pour nos solutions ' a déclaré Fabrice Defrance, Directeur commercial d'AFI KLM E&M. ' Nous avons hâte de travailler avec AFI KLM E&M dans le cadre de ce nouveau contrat de maintenance. L'expérience et l'étendue des services d'AFI KLM E&M seront un atout pour notre supply chain' a indiqué Adel Al Redha, Directeur général d'Emirates en charge de l'Engineering et des Opérations aériennes.
> Alitalia : la compagnie affiche des résultats en forte amélioration
(source businesstravel) 8 novembre - La compagnie aérienne italienne vient de présenter des résultats en forte amélioration pour les 9 premiers mois de l'année 2011. Son résultat d'exploitation est positif de 21 millions d'euros, contre -74 millions d'euros à la même époque en 2010. La perte nette a par ailleurs été réduite à 25 millions d'euros pour les 9 premiers mois de 2011 contre une perte de 125 millions l'an passé. Des résultats à saluer alors que les crises au Japon et en Afrique du Nord ont coûté 250 millions d'euros à la compagnie et que les cours du pétrole ont cru de 40% en passant de 78 dollars en moyenne à 110 dollars. La compagnie a transporté 18,8 millions de passagers contre 17,7 millions pour les 9 premiers mois de l'année 2010. La ponctualité des vols a atteint 85,5% soit une hausse de 5 points par rapport à 2010. Le dernier trimestre s'avère cependant plus difficile. Alitalia a indiqué que «les perspectives pour le quatrième trimestre indiquent un ralentissement brutal de la demande du voyage d’affaires/high yield en raison de l’incertitude de la situation mondiale économique et financière, et de la persistance des niveaux élevés des prix du carburant.»
> IAG vise un bénéfice opérationnel de 1,5 milliard d'euros en 2015
(source Reuters) 11 novembre - International Airlines Group (IAG), l'entité née de la fusion entre British Airways et Iberia, a annoncé vendredi avoir relevé ses objectifs en moyen terme, aussi bien de croissance que d'économies de coûts, tablant sur un bénéfice opérationnel 2015 d'environ 1,5 milliard d'euros. La deuxième compagnie aérienne européenne en termes de capitalisation boursière derrière Lufthansa a également dit viser des synergies annuelles de 450 millions d'euros en 2015 contre un précédent objectif de 400 millions. IAG a fait état il y a une semaine de résultats trimestriels plombés par la hausse du coût du carburant, tout en annonçant un accord principe avec Lufthansa pour le rachat de bmi. Pour 2011, le groupe a dit anticiper un résultat opérationnel multiplié par deux par rapport à celui de 2010, ressorti à 225 millions d'euros. Mon commentaire : IAG engrange les bénéfices issus du rapprochement de British Airways et Iberia, ajoutés à ceux de leurs efforts respectifs face à la crise de 2008/2009. Il n'est pourtant pas certain qu'IAG puisse réaliser la totalité de la performance qu'il annonce, dans la nouvelle période de crise qui se présente.
> Emirates recrute à Lille
(source airjournal) 10 novembre - Emirates (...) a annoncé son intention de recruter 4 000 hôtesses de l’air et stewards ces prochaines années (...). Après Paris, Toulouse et Nice, c’est à Lille au Crowne Plaza (...) qu’Emirates va chercher à recruter du personnel navigant commercial pour répondre à l’accroissement de sa flotte. (...) Le recrutement des 4 000 personnels de cabine se fait dans le monde entier, à raison de deux personnes par jour depuis le 5 novembre dernier. Les candidats munis de leurs CV en anglais, devront avoir 21 ans ou plus, et bien sûr être bilingues en anglais. Des tests de résistance au stress ou pour évaluer leur aptitude relationnelle leurs seront dédiés (...). Emirates, plus gros commanditaire d’A380 (90), des avions qui réclament 20 stewards et hôtesses de l’air à chaque fois plus deux personnels de « nettoyage » a prévu de rebooster le nombre de personnels de cabine d’un tiers cette année, pour le porter à 16 000. Selon Thierry Aucoc, directeur général d’Emirates France dans la Voix du Nord : « La France est un marché important et en plein développement ». Avec deux vols quotidiens depuis Paris plus un depuis Nice, sans compter les projets d’expansion depuis Paris et une ville de province qui restera à finaliser,…, au milieu d’un grand nombre de personnels de multiples nationalités, les Frenchies, parlant parmi d’autres langues, celle de Molière ont donc toutes leurs chances. Mon commentaire : L'un de nos plus gros concurrents recrute des PNC de toutes nationalités. Air France doit être en capacité d'en faire autant afin de satisfaire les clientèles aux spécificités très marquées. Remarquons également le recours d'Emirates à des membres d'équipage "de nettoyage".
Fin de la Revue de Presse
La presse boursière...
> Air France-KLM : Natixis dégrade son objectif de cours
(source AOF) 10 novembre - Natixis a abaissé son objectif de cours sur Air France-KLM de 8 à 7 euros avec une recommandation inchangée à l'Achat, selon une source de marché.
> Air France-KLM : HSBC dégrade à Neutre
(source AOF) 10 novembre - HSBC a dégradé sa recommandation sur Air France-KLM de Surpondérer à Neutre et réduit son objectif de cours de 8,50 à 6,50 euros. Le broker a réduit ses prévisions de résultats 2011 et et 2012 après la publication des résultats trimestriels marqués par la détérioration de la conjoncture et le prix élevé du carburant.
> Standard & Poor's : 4€ d'objectif sur Air France-KLM
(source Boursier.com) 10 novembre - Standard & Poor's Equity Research a réduit de 5 à 4 Euros son objectif de cours sur Air France KLM, rapporte S&P MarketScope. L'analyste n'a pas été surpris par l'avertissement lancé sur les objectifs, ni par les mesures prises par la compagnie pour redresser la barre : contrôle des coûts, restructuration des activités court et moyen-courrier et désendettement. Le bureau d'études estime que la revalorisation du titre passera par des éléments concrets de restructuration, qui devraient être annoncés au premier trimestre 2012. D'ici là, difficile de penser que l'action se comportera bien. En conséquence la recommandation reste à la vente.
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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 4,460 € le lundi 14 novembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 6,18 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.
Le baril Brent (mer du nord) monte à 114 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com
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