(source airjournal) 17 novembre - Le Conseil d’administration d’Air France a approuvé la nomination d’Alexandre de Juniac (...) mercredi 16 novembre. Alexandre de Juniac est (...) le nouveau PDG d’Air France.

Jean-Cyril Spinetta, qui assurait l’intérim, depuis le départ de Pierre-Henri Gourgeon, a démissionné de ce poste mais garde les commandes du vaisseau Air France-KLM, dont il est le Président directeur général.

Alexandre de Juniac, né en 1962 (49 ans), diplômé de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA), n’a jamais eu de postes au sein d’Air France ou d’une autre compagnie aérienne, mais connaît le secteur de l’aéronautique pour avoir eu des postes de directeur général (DG) Asie, Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine chez Thales notamment.

Il a aussi été directeur de cabinet de Christine Lagarde, ex-ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Il prendra les rênes d’un vaisseau Air France fragilisé par une dette élevée de 6,5 milliards d’euros fin septembre, et alors que le bilan de cette année comptable sera encore dans le rouge pour la troisième fois en quatre ans.

Parmi ses objectifs prioritaires : restaurer la compétitivité d’Air France, que ce soit sur le court et moyen-courrier, face aux low cost easyJet et Ryanair, Vueling notamment ou sur les liaisons long-courrier face aux majors européennes ou les compagnies du Golfe, qui possèdent des coûts de fonctionnement inférieurs.

Mon commentaire : Grandes écoles, grandes entreprises, cabinets ministériels. Le nouveau PDG d'Air France a un air de famille avec ses prédécesseurs. Si on fait exception de P-H. Gourgeon qui n'avait pas d'expérience aussi rapprochée des "politiques".

> Air France-KLM Cargo accuse un déficit d'exploitation de 51 millions d'euros

(source WK-transport-logistique.fr) 15 novembre - L'activité cargo du groupe Air France-KLM souffre de "l'essoufflement du commerce mondial", comme en témoignent les chiffres semestriels publiés le 9 novembre pour la période avril-septembre 2011. (...) Le fret enregistre en effet un résultat d'exploitation négatif de -51 millions d'euros, contre un résultat positif de +18 millions pour la même période de 2010.

Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 0,8% à 1 572 millions d'euros. Mais l'on constate un ralentissement au second trimestre avec un repli du chiffre d'affaires de 1,7% à 773 millions d'euros sur cette seule période. Il en va de même pour le trafic, qui reste stable sur l'ensemble du semestre à 5 680 millions de tonnes-kilomètres transportées (TKT), mais régresse de 2,1% à 2 813 millions de TKT entre juillet et septembre 2011.

"Si l'activité cargo a bénéficié des mesures de restructuration menées depuis un an, l'activité a été moins dynamique qu'au premier semestre 2010 en raison de la crise au Japon, du ralentissement économique et d'une situation de surcapacité, principalement au départ de Chine", analyse le groupe Air France-KLM.

La division cargo a réagi, notamment en ajustant les capacités tout cargo, qui ont diminué globalement de 3,2%, dont -10% sur l'Asie. Mais compte tenu de la hausse des capacité à bord des avions mixtes, l'offre a quand même progressé de 3,8%, entraînant une baisse de 2,5 points du coefficient de remplissage à 65,2%.

Enfin, Air France-KLM est pénalisé par un effet de change négatif qui pèse sur la recette unitaire à la tonne kilomètre offerte. Celle-ci chute en effet de 2,7%, malgré une progression d'1,6% hors effet de change. Du coup, le résultat n'est "pas suffisant pour compenser la baisse d'activité et la hausse de la facture carburant", constate le groupe.

(source airjournal) 20 novembre - L’alliance de compagnies aériennes SkyTeam a accepté officiellement jeudi 17 novembre la demande d’adhésion du transporteur chinois qui devrait être intégré d’ici fin 2012.

SkyTeam comptera donc une nouvelle compagnie chinoise d’ici la fin de l’année prochaine. Xiamen Airlines, cinquième plus grande compagnie aérienne de Chine, a en effet débuté son processus d’intégration jeudi dernier. Elle rejoindra son actionnaire principal China Southern Airlines, mais aussi China Eastern Airlines, déjà membres de l’alliance.

Basée à Xiamen, ville côtière de la province de Fujian, en Chine orientale, Xiamen Airlines exploite un réseau de vols domestiques (90% de son trafic) et régionaux, en Chine et en Asie, principalement à partir de ses hubs de Xiamen, Fuzhou et Hangzhou. Mais elle ambitionne de développer son activité internationale afin de pouvoir desservir, en 2014, l’Australie, l’Europe et l’Amérique du Nord. D’où son intérêt pour SkyTeam.

Deuxième par la taille derrière Star Alliance, le regroupement de compagnies mené par Air France – KLM, Delta Air Lines et Alitalia rassemble également Aeroflot, Aeromexico, Air Europa, CSA Czech Airlines, Kenya Airways, Korean Air, Tarom et Vietnam Airlines. Et cinq autres compagnies doivent la rejoindre courant 2012 : China Airlines, Garuda Indonesia, Aerolineas Argentinas, Middle East Airlines (MEA) et Saudi Arabian Airlines.

Mon commentaire : SkyTeam se renforce en Asie. Mais il reste à trouver un partenaire en Inde et un autre, si possible, en Amérique du sud.

> Le patron de Lufthansa veut augmenter le temps de travail des salariés

(source AFP) 19 novembre - Le patron de la première compagnie aérienne allemande Lufthansa, Christoph Franz, a indiqué dans une interview qu'il voulait augmenter le temps de travail des salariés afin de réduire les coûts de l'entreprise.

"Sur la durée, 38,5 heures de travail par semaine, c'est juste trop peu", a estimé le président du directoire dans le magazine Wirtschaftswoche, selon un extrait de l'article diffusé samedi. "Ce que les salariés souhaitent en dernier, c'est qu'on leur retire une tranche de salami de la feuille de paie. Mais sans baisse de salaire, on doit aller chercher ailleurs", a-t-il poursuivi.

"Finalement il ne s'agit pas pour chaque salarié de travailler une demi-heure de plus par semaine mais de savoir si finalement ils ont un emploi sûr et attractif", a-t-il estimé. Le patron de la compagnie n'a donné aucune autre précision quant à ses projets.

En septembre, Lufthansa avait dû revoir ses projets d'expansion à la baisse, avec une augmentation des capacités de passagers en hiver moindre que prévu.

Mon commentaire : Lufthansa est dans une meilleure situation que celle d'Air France-KLM. Pourtant, confrontée comme nous au retour de la crise, elle envisage des mesures sévères pour ses salariés.

> Emirates met un 3^ème A380 entre Dubaï et Londres Heathrow

(source airjournal) 16 novembre - Emirates ajoute un troisième A380 pour assurer ses cinq vols quotidiens entre Dubaï et Londres Heathrow. Il remplacera un Boeing 777-300ER, rajoutant ainsi une capacité passagers à la hausse pour l’une de ses routes les plus fréquentées de son réseau.

L’aéroport d’Heathrow fait partie des aéroports les plus fréquentés par Emirates avec Bombay (six vols quotidiens), Doha (entre quatre et cinq vols quotidiens), Karachi (quatre vols quotidiens), Bangkok (quatre vols quotidiens), New Delhi (quatre vols quotidiens), Moscou Domodedovo (trois vols quotidiens), Téhéran (trois vols quotidiens), Dacca au Bengladesh (trois vols quotidiens) et Koweït City (trois vols quotidiens).

Emirates opère 105 vols hebdomadaires vers le Royaume-Uni, desservant les aéroports outre Heathrow de Londres Gatwick, Birmingham, Newcastle, Glasgow et Manchester, cette dernière ville étant aussi desservie trois fois par jour, dont un vol opéré en A380.

Emirates opère 17 superjumbo aujourd’hui (il en attend 73 autres) sur une flotte comportant 162 appareils. Mais il vient de commander lors de l’actuel salon de Dubaï 70 nouveaux Boeing 777-3000 ER, établissant à l’occasion pour Boeing un montant de vente record avec une seule compagnie.

Mon commentaire : Le développement d'Emirates est tout simplement phénoménal.

> Les compagnies aérienne du Golfe se voient au centre du monde

(source AFP) 17 novembre - En passant de nouvelles commandes géantes au salon de Dubaï qui fermait jeudi, les compagnies du Golfe ont affiché leur ambition de redessiner la carte du transport aérien pour devenir le centre du monde.

Les avionneurs, Boeing et Airbus, partagent cette vision révolutionnaire de la géographie même si leurs clients traditionnels, les compagnies historiques, craignent d'en faire les frais.

Les compagnies émiriennes --Emirates Airlines basée à Dubai et Etihad lancée par Abou Dhabi-- et Qatar Airways basée à Doha, accumulent des commandes pharaoniques et mettent à profit leur situation géographique, à mi-chemin entre l'Amérique et l'Asie, pour se développer.

Rien qu'à Dubaï cette semaine, Emirates a commandé d'un coup 50 long-courriers 777-300ER à Boeing pour la bagatelle de 18 milliards de dollars, tandis que Qatar Airways achetait à Airbus 50 moyen-courriers A320 Neo et cinq superjumbos A380.

"Nous avons un plan stratégique ambitieux pour continuer à développer notre réseau international et en particulier les vols longs sans escale", a déclaré le patron d'Emirates, cheikh Ahmed ben Saïd al Makhtoum.

"Les trois compagnies du Golfe considèrent que leur marché n'est pas le Moyen-Orient mais le monde", a déclaré à l'AFP Randy Tinseth, vice-président de Boeing pour le marketing.

John Leahy, le directeur commercial d'Airbus, aime expliquer à l'aide d'un diagramme que des long-courriers comme l'A330 ou le Boeing 777 mettent 90 % de la population et les deux-tiers de la richesse mondiale à portée de vol de Dubaï. Avec un A380, le monde entier est à sa portée.

Pour Airbus, Dubaï sera dans vingt ans un des trois centres du trafic aérien mondial, derrière Pékin et Hong Kong. Boeing prévoit que les Emirats Arabes Unis, avec leurs 8 millions d'habitants, formeront le troisième marché national derrière les Etats-Unis et la Chine.

"Il n'est pas nécessaire d'avoir une population importante, explique M. Tinseth. Ce qui compte c'est la façon de se développer, elles le font en proposant des dessertes sans escale vers le monde entier".

Pour lui, trois facteurs expliquent la prodigieuse croissance des trois compagnies : 23% par an en dix ans. La région a une population jeune, de très nombreux travailleurs migrants et de nouvelles destinations touristiques émergent, comme en Egypte et à Oman.

John Leahy ajoute un quatrième facteur : l'ouverture du marché de l'aviation en Inde, qui a permis aux compagnies du Golfe de pénétrer le marché du sous-continent.

Couplée avec la progression des compagnies traditionnelles de la région et l'apparition d'opérateurs à bas coût comme FlyDubai, lancée en 2009, la percée des "trois grands" justifie les prévisions astronomiques des constructeurs.

Boeing évalue à 2.500 la demande d'avions neufs dans les 20 ans à venir, soit un marché de 450 milliards de dollars. Airbus, plus conservateur, ne table que sur 1900 appareils et 347 milliards de dollars.

Mais Richard Aboulafia du groupe américain Teal, spécialiste secteur, estime que le trafic aérien ne soutiendra pas une telle expansion des flottes. "Ces chiffres ne peuvent coller que si une énorme partie du trafic échappe aux transporteurs traditionnels, européens et asiatiques".

Air France-KLM, British Airways et Lufthansa se plaignent déjà d'une concurrence déloyale. Elles reprochent aux nouveaux venus de bénéficier des prix artificiellement bas du carburant dans le Golfe et du financement des gouvernements notamment pour les achats d'avion.

"De fait, commente M. Aboulafia, c'est une politique industrielle. Ce développement ne tiendra que tant que les Etats du Golfe investiront de l'argent".

Mais les Emirats ont l'habitude de déjouer les prédictions.

Dubaï a fait sourire quand il a décidé dans les années 1970 de construire une cale sèche pour les grands navires, alors que Bahreïn tout proche en possédait déjà une, jugée bien suffisante pour le Golfe. Le port de Dubaï est aujourd'hui un des plus actifs du monde.

Quand en 1985, Dubaï a lancé sa propre compagnie aérienne, faisant concurrence à Gulf Air opérée par Abou Dhabi, Bahrein, Oman et le Qatar, les sceptiques étaient nombreux. On connait la suite...

Fin de la Revue de Presse

> UBS réduit son OBJECTIF

(source Boursier.com) 17 novembre - UBS a abaissé de 5,50 à 4,50 Euros son objectif de cours sur Air France KLM, après une nouvelle déception sur les résultats trimestriels. De surcroît, le bilan s'est dégradé sur la période, ajoutant une nouvelle source d'inquiétude au dossier.

Au vu de ces chiffres, de la crise économique, du change et du niveau du pétrole, le courtier a abaissé ses projections 2012 pour refléter une plus grande incertitude en termes de perspectives économiques et de capacité du transporteur à répondre à ces défis. Il voit également un risque à la baisse sur les projections du consensus. La recommandation reste cependant "neutre".

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000 (gratuit à partir d'un fixe en France)

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 4,089 € le vendredi 18 novembre, après avoir connu son plus bas cours historique à 3,918 € au cours de la semaine.

Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 6,03 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

Le baril Brent (mer du nord) est à 108 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes :

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	\| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM
\| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC navigaction.com	N° 313, lundi 21 novembre 2011, La Revue de Presse du lundi... > Alexandre de Juniac, nouveau PDG d’Air France (source airjournal) 17 novembre - Le Conseil d’administration d’Air France a approuvé la nomination d’Alexandre de Juniac (...) mercredi 16 novembre. Alexandre de Juniac est (...) le nouveau PDG d’Air France. Jean-Cyril Spinetta, qui assurait l’intérim, depuis le départ de Pierre-Henri Gourgeon, a démissionné de ce poste mais garde les commandes du vaisseau Air France-KLM, dont il est le Président directeur général. Alexandre de Juniac, né en 1962 (49 ans), diplômé de l’Ecole polytechnique et de l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA), n’a jamais eu de postes au sein d’Air France ou d’une autre compagnie aérienne, mais connaît le secteur de l’aéronautique pour avoir eu des postes de directeur général (DG) Asie, Afrique, Moyen-Orient et Amérique latine chez Thales notamment. Il a aussi été directeur de cabinet de Christine Lagarde, ex-ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi. Il prendra les rênes d’un vaisseau Air France fragilisé par une dette élevée de 6,5 milliards d’euros fin septembre, et alors que le bilan de cette année comptable sera encore dans le rouge pour la troisième fois en quatre ans. Parmi ses objectifs prioritaires : restaurer la compétitivité d’Air France, que ce soit sur le court et moyen-courrier, face aux low cost easyJet et Ryanair, Vueling notamment ou sur les liaisons long-courrier face aux majors européennes ou les compagnies du Golfe, qui possèdent des coûts de fonctionnement inférieurs. Mon commentaire : Grandes écoles, grandes entreprises, cabinets ministériels. Le nouveau PDG d'Air France a un air de famille avec ses prédécesseurs. Si on fait exception de P-H. Gourgeon qui n'avait pas d'expérience aussi rapprochée des "politiques". > Air France-KLM Cargo accuse un déficit d'exploitation de 51 millions d'euros (source WK-transport-logistique.fr) 15 novembre - *L'activité cargo du groupe Air France-KLM souffre de "l'essoufflement du commerce mondial", comme en témoignent les chiffres semestriels publiés le 9 novembre pour la période avril-septembre 2011. (...) Le fret enregistre en effet un résultat d'exploitation négatif de -51 millions d'euros, contre un résultat positif de +18 millions pour la même période de 2010. Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 0,8% à 1 572 millions d'euros. Mais l'on constate un ralentissement au second trimestre avec un repli du chiffre d'affaires de 1,7% à 773 millions d'euros sur cette seule période. Il en va de même pour le trafic, qui reste stable sur l'ensemble du semestre à 5 680 millions de tonnes-kilomètres transportées (TKT), mais régresse de 2,1% à 2 813 millions de TKT entre juillet et septembre 2011. Ralentissement économique et surcapacité* "Si l'activité cargo a bénéficié des mesures de restructuration menées depuis un an, l'activité a été moins dynamique qu'au premier semestre 2010 en raison de la crise au Japon, du ralentissement économique et d'une situation de surcapacité, principalement au départ de Chine", analyse le groupe Air France-KLM. La division cargo a réagi, notamment en ajustant les capacités tout cargo, qui ont diminué globalement de 3,2%, dont -10% sur l'Asie. Mais compte tenu de la hausse des capacité à bord des avions mixtes, l'offre a quand même progressé de 3,8%, entraînant une baisse de 2,5 points du coefficient de remplissage à 65,2%. Enfin, Air France-KLM est pénalisé par un effet de change négatif qui pèse sur la recette unitaire à la tonne kilomètre offerte. Celle-ci chute en effet de 2,7%, malgré une progression d'1,6% hors effet de change. Du coup, *le résultat n'est "pas suffisant pour compenser la baisse d'activité et la hausse de la facture carburant"*, constate le groupe. > Xiamen Airlines va rejoindre SkyTeam en 2012 (source airjournal) 20 novembre - L’alliance de compagnies aériennes SkyTeam a accepté officiellement jeudi 17 novembre la demande d’adhésion du transporteur chinois qui devrait être intégré d’ici fin 2012. SkyTeam comptera donc une nouvelle compagnie chinoise d’ici la fin de l’année prochaine. Xiamen Airlines, cinquième plus grande compagnie aérienne de Chine, a en effet débuté son processus d’intégration jeudi dernier. Elle rejoindra son actionnaire principal China Southern Airlines, mais aussi China Eastern Airlines, déjà membres de l’alliance. Basée à Xiamen, ville côtière de la province de Fujian, en Chine orientale, Xiamen Airlines exploite un réseau de vols domestiques (90% de son trafic) et régionaux, en Chine et en Asie, principalement à partir de ses hubs de Xiamen, Fuzhou et Hangzhou. Mais elle ambitionne de développer son activité internationale afin de pouvoir desservir, en 2014, l’Australie, l’Europe et l’Amérique du Nord. D’où son intérêt pour SkyTeam. Deuxième par la taille derrière Star Alliance, le regroupement de compagnies mené par Air France – KLM, Delta Air Lines et Alitalia rassemble également Aeroflot, Aeromexico, Air Europa, CSA Czech Airlines, Kenya Airways, Korean Air, Tarom et Vietnam Airlines. Et cinq autres compagnies doivent la rejoindre courant 2012 : China Airlines, Garuda Indonesia, Aerolineas Argentinas, Middle East Airlines (MEA) et Saudi Arabian Airlines. Mon commentaire : SkyTeam se renforce en Asie. Mais il reste à trouver un partenaire en Inde et un autre, si possible, en Amérique du sud. > Le patron de Lufthansa veut augmenter le temps de travail des salariés (source AFP) 19 novembre - Le patron de la première compagnie aérienne allemande Lufthansa, Christoph Franz, a indiqué dans une interview qu'il voulait augmenter le temps de travail des salariés afin de réduire les coûts de l'entreprise. "Sur la durée, 38,5 heures de travail par semaine, c'est juste trop peu", a estimé le président du directoire dans le magazine Wirtschaftswoche, selon un extrait de l'article diffusé samedi. "Ce que les salariés souhaitent en dernier, c'est qu'on leur retire une tranche de salami de la feuille de paie. Mais sans baisse de salaire, on doit aller chercher ailleurs", a-t-il poursuivi. "Finalement il ne s'agit pas pour chaque salarié de travailler une demi-heure de plus par semaine mais de savoir si finalement ils ont un emploi sûr et attractif", a-t-il estimé. Le patron de la compagnie n'a donné aucune autre précision quant à ses projets. En septembre, Lufthansa avait dû revoir ses projets d'expansion à la baisse, avec une augmentation des capacités de passagers en hiver moindre que prévu. Mon commentaire : Lufthansa est dans une meilleure situation que celle d'Air France-KLM. Pourtant, confrontée comme nous au retour de la crise, elle envisage des mesures sévères pour ses salariés. > Emirates met un 3^ème A380 entre Dubaï et Londres Heathrow (source airjournal) 16 novembre - Emirates ajoute un troisième A380 pour assurer ses cinq vols quotidiens entre Dubaï et Londres Heathrow. Il remplacera un Boeing 777-300ER, rajoutant ainsi une capacité passagers à la hausse pour l’une de ses routes les plus fréquentées de son réseau. L’aéroport d’Heathrow fait partie des aéroports les plus fréquentés par Emirates avec Bombay (six vols quotidiens), Doha (entre quatre et cinq vols quotidiens), Karachi (quatre vols quotidiens), Bangkok (quatre vols quotidiens), New Delhi (quatre vols quotidiens), Moscou Domodedovo (trois vols quotidiens), Téhéran (trois vols quotidiens), Dacca au Bengladesh (trois vols quotidiens) et Koweït City (trois vols quotidiens). Emirates opère 105 vols hebdomadaires vers le Royaume-Uni, desservant les aéroports outre Heathrow de Londres Gatwick, Birmingham, Newcastle, Glasgow et Manchester, cette dernière ville étant aussi desservie trois fois par jour, dont un vol opéré en A380. Emirates opère 17 superjumbo aujourd’hui (il en attend 73 autres) sur une flotte comportant 162 appareils. Mais il vient de commander lors de l’actuel salon de Dubaï 70 nouveaux Boeing 777-3000 ER, établissant à l’occasion pour Boeing un montant de vente record avec une seule compagnie. Mon commentaire : Le développement d'Emirates est tout simplement phénoménal. > Les compagnies aérienne du Golfe se voient au centre du monde (source AFP) 17 novembre - En passant de nouvelles commandes géantes au salon de Dubaï qui fermait jeudi, les compagnies du Golfe ont affiché leur ambition de redessiner la carte du transport aérien pour devenir le centre du monde. Les avionneurs, Boeing et Airbus, partagent cette vision révolutionnaire de la géographie même si leurs clients traditionnels, les compagnies historiques, craignent d'en faire les frais. Les compagnies émiriennes --Emirates Airlines basée à Dubai et Etihad lancée par Abou Dhabi-- et Qatar Airways basée à Doha, accumulent des commandes pharaoniques et mettent à profit leur situation géographique, à mi-chemin entre l'Amérique et l'Asie, pour se développer. Rien qu'à Dubaï cette semaine, Emirates a commandé d'un coup 50 long-courriers 777-300ER à Boeing pour la bagatelle de 18 milliards de dollars, tandis que Qatar Airways achetait à Airbus 50 moyen-courriers A320 Neo et cinq superjumbos A380. "Nous avons un plan stratégique ambitieux pour continuer à développer notre réseau international et en particulier les vols longs sans escale", a déclaré le patron d'Emirates, cheikh Ahmed ben Saïd al Makhtoum. "Les trois compagnies du Golfe considèrent que leur marché n'est pas le Moyen-Orient mais le monde", a déclaré à l'AFP Randy Tinseth, vice-président de Boeing pour le marketing. John Leahy, le directeur commercial d'Airbus, aime expliquer à l'aide d'un diagramme que des long-courriers comme l'A330 ou le Boeing 777 mettent 90 % de la population et les deux-tiers de la richesse mondiale à portée de vol de Dubaï. Avec un A380, le monde entier est à sa portée. Pour Airbus, Dubaï sera dans vingt ans un des trois centres du trafic aérien mondial, derrière Pékin et Hong Kong. Boeing prévoit que les Emirats Arabes Unis, avec leurs 8 millions d'habitants, formeront le troisième marché national derrière les Etats-Unis et la Chine. "Il n'est pas nécessaire d'avoir une population importante, explique M. Tinseth. Ce qui compte c'est la façon de se développer, elles le font en proposant des dessertes sans escale vers le monde entier". Pour lui, trois facteurs expliquent la prodigieuse croissance des trois compagnies : 23% par an en dix ans. La région a une population jeune, de très nombreux travailleurs migrants et de nouvelles destinations touristiques émergent, comme en Egypte et à Oman. John Leahy ajoute un quatrième facteur : l'ouverture du marché de l'aviation en Inde, qui a permis aux compagnies du Golfe de pénétrer le marché du sous-continent. Couplée avec la progression des compagnies traditionnelles de la région et l'apparition d'opérateurs à bas coût comme FlyDubai, lancée en 2009, la percée des "trois grands" justifie les prévisions astronomiques des constructeurs. Boeing évalue à 2.500 la demande d'avions neufs dans les 20 ans à venir, soit un marché de 450 milliards de dollars. Airbus, plus conservateur, ne table que sur 1900 appareils et 347 milliards de dollars. Mais Richard Aboulafia du groupe américain Teal, spécialiste secteur, estime que le trafic aérien ne soutiendra pas une telle expansion des flottes. "Ces chiffres ne peuvent coller que si une énorme partie du trafic échappe aux transporteurs traditionnels, européens et asiatiques". Air France-KLM, British Airways et Lufthansa se plaignent déjà d'une concurrence déloyale. Elles reprochent aux nouveaux venus de bénéficier des prix artificiellement bas du carburant dans le Golfe et du financement des gouvernements notamment pour les achats d'avion. "De fait, commente M. Aboulafia, c'est une politique industrielle. Ce développement ne tiendra que tant que les Etats du Golfe investiront de l'argent". Mais les Emirats ont l'habitude de déjouer les prédictions. Dubaï a fait sourire quand il a décidé dans les années 1970 de construire une cale sèche pour les grands navires, alors que Bahreïn tout proche en possédait déjà une, jugée bien suffisante pour le Golfe. Le port de Dubaï est aujourd'hui un des plus actifs du monde. Quand en 1985, Dubaï a lancé sa propre compagnie aérienne, faisant concurrence à Gulf Air opérée par Abou Dhabi, Bahrein, Oman et le Qatar, les sceptiques étaient nombreux. On connait la suite... *Fin de la Revue de Presse* > UBS réduit son OBJECTIF (source Boursier.com) 17 novembre - UBS a abaissé de 5,50 à 4,50 Euros son objectif de cours sur Air France KLM, après une nouvelle déception sur les résultats trimestriels. De surcroît, le bilan s'est dégradé sur la période, ajoutant une nouvelle source d'inquiétude au dossier. Au vu de ces chiffres, de la crise économique, du change et du niveau du pétrole, le courtier a abaissé ses projections 2012 pour refléter une plus grande incertitude en termes de perspectives économiques et de capacité du transporteur à répondre à ces défis. Il voit également un risque à la baisse sur les projections du consensus. La recommandation reste cependant "neutre". \| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert 0 800 04 2000 (gratuit à partir d'un fixe en France) > Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM Clôture de l'action Air France-KLM à 4,089 € le vendredi 18 novembre, après avoir connu son plus bas cours historique à 3,918 € au cours de la semaine. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL, notre compagnie étant, en ce moment, jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB). Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques ne parviendront à rassurer les marchés, et tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration. La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 6,03 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis voire France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. Le baril Brent (mer du nord) est à 108 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. D'autres infos sur mon site web navigaction.com Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com \| Christian Magne Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. 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