Cliquez ici pour accéder à mon site navigaction.com

Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici (accès Internet requis)

| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°314, lundi 28 novembre 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Le plan de redressement d'Air France se fera en deux temps

 

(source Reuters) 27 novembre - Le plan de redressement d'Air France se fera en deux temps et son premier volet, en janvier ou février, comportera des mesures visant à accroître les économies pour préserver le cash, écrit La Tribune à paraître lundi. La deuxième partie du plan ne sera annoncée qu'en mai ou juin et visera à augmenter la productivité du personnel et la qualité du service, ajoute le quotidien.

Le groupe Air France-KLM a annoncé un plan d'économies pour le premier trimestre 2012, lors de la publication de ses résultats trimestriels début novembre. Le groupe avait à cette occasion annoncé qu'il serait en perte sur l'ensemble de 2011. Les coûts du personnel d'Air France-KLM sont plus élevés que ceux de ses principaux concurrents, la compagnie allemande Lufthansa et IAG, fusion de British Airways et de la compagnie espagnole Iberia.

Mon commentaire : Si la compétitivité (c'est à dire la rentabilité) du groupe Air France-KLM doit se hisser au niveau de ses principaux concurrents, il est aussi important de ne pas faire "payer aux salariés" les erreurs dont ils ne sont pas responsables. Le cout de l'amende cargo reste dans les esprits, pour ne pas dire en travers de la gorge, de nombreux salariés !

"Pas de plan social, avant l'élection présidentielle, dans les entreprises qui détiennent des capitaux publics". Voilà ce qu'on entend ! Une telle rumeur rassure les uns : "on est tranquille" et inquiète les autres : "plus dures seront les mesures sociales si on intervient trop tard". Une clarification de la part de nos dirigeants est nécessaire.

 

> Air France et la sécurité : le rapport qui inquiète

 

(source nouvelobs) 15 novembre - Un rapport confidentiel, dont le "Nouvel Observateur" a pu prendre connaissance, aborde sans détour ce problème qui reste un de ses secrets les mieux gardés.

Plus de deux ans après le crash du Rio-Paris, la mise en cause des procédures de sécurité à Air France, numéro 2 européen derrière Lufthansa et hier encore fleuron national, reste un tabou. Bien entendu, la compagnie reste "très sûre" et respecte "toutes les règlementations". Et il sera toujours moins risqué de monter dans un de ses avions que de prendre sa bicyclette ou sa voiture.
Mais que se passerait-il, pour la compagnie qui a transporté 71 millions de passagers l’an dernier, si la confiance était mise en cause ? Le drame, qui a tué 228 personnes, a fait vaciller toutes les certitudes. "Pendant des mois, les hôtesses et les stewards, les jeunes surtout, sont allés demander des comptes aux commandants de bord", raconte un syndicaliste.

Le nombre d’incidents est le secret le mieux gardé de l’industrie aéronautique. Les informations ne filtrent que par des indiscrétions. Au moment du crash, des sources internes à Airbus avaient affirmé que ces incidents, toujours précurseurs d’accidents plus graves, étaient quatre à cinq fois supérieurs à la normale. Mais depuis, motus.

Des résultats confidentiels

Une étude confidentielle, dont "Le Nouvel Observateur" révèle aujourd’hui la teneur, vient pourtant de lever un coin du voile. Elle a été commandée par la direction d’Air France à l’université américaine d’Austin, au Texas, qui a mis au point une méthode, appelée "Line Opération Safety Audit" (LOSA).

Il s’agit d’installer des pilotes à côté de leurs confrères dans les cockpits et de relever leurs erreurs. Une soixantaine de transporteurs américains se sont déjà livrés à l’exercice. Air France est la première en Europe. De février à mars 2011, 40 volontaires ont ainsi noté leurs collègues sur 420 vols.

Depuis, tout le monde attendait les résultats que la direction s’était engagée à publier, avant de se raviser. Le 4 octobre, elle ne les a finalement présentés au siège de la compagnie, à Roissy, qu’à une centaine de navigants et de syndicalistes triés sur le volet, ayant tous signé une clause de confidentialité très stricte. Les autres commandants de bord ont le droit de consulter le rapport dans un bureau, à condition de venir sans téléphone ni appareil photo.

"Un vrai coup de massue"

Que cache ce dispositif digne d’un roman d’espionnage ? "Nous ne sommes pas bons", lâche un pilote présent à la réunion du 4 octobre. "C’est un vrai coup de massue. En plus, les examens ont été effectués par des gens de la maison, impossible d’imaginer qu’ils aient chargé la barque", s’inquiète un autre. Nous avons demandé au directeur de la sécurité d’Air France, Eric Schramm, de confirmer ces témoignages. Cheveux en brosse, cet ancien joueur de rugby, qui en a conservé la carrure, a fini par lâcher, dans le vocabulaire scientifique cher à la maison : "La majorité des troupes est au-dessus de la moyenne mais nous enregistrons une grosse dispersion".
Décryptage : si Air France compte une très grande majorité d’excellents pilotes, elle abrite aussi davantage de mauvais éléments que les autres.

Mon commentaire : Air France est la première compagnie en Europe à effectuer un audit des pilotes sous cette forme. On peut imaginer que des problèmes existent aussi chez les concurrents. La bonne réforme serait d'aller à l'encontre du secret, comme cela s'est fait pour le nucléaire. En rendant publics et obligatoires tous les incidents en liaison directe avec la sécurité (pilotes, PNC, mécaniciens...), on cernerait mieux les écarts de conduite. Cette démarche faciliterait leur correction. La sécurité aérienne serait gagnante et la presse cesserait de jouer la carte de la révélation du secret.

 

> Un A340 d'Air France volait avec une trentaine de vis manquantes

 

(source AFP) 25 novembre - Un Airbus A340 de la compagnie Air France, qui venait d'être entièrement révisé en Chine, a dû être immobilisé mi-novembre à Boston après qu'un mécanicien a constaté l'absence d'une trentaine de vis sur un panneau de carénage, a-t-on appris de sources concordantes.

"Les A340 font également (comme les Boeing 747, ndlr) leur grande visite (révision complète, ndlr) en Chine à Xiamen et le résultat est toujours à la hauteur des ambitions de notre entreprise !", ironise le syndicat Alter (...).

"Dernièrement, le F-GLZR est rentré de Chine et a volé pendant quelques jours avant d'être arrêté : il lui manquait un tiers des vis sur un panneau de carénage", ajoute le texte. Un porte-parole de la compagnie, qui a confirmé l'incident, a indiqué qu'une enquête interne était en cours. Mais il a assuré qu'"à aucun moment, la sécurité des vols" n'avait été mise en jeu (...). "La partie de l'avion concernée est le karman de l'aile droite, un cache d'habillage situé entre l'aile et le fuselage fixé par une cinquantaine de vis recouvertes d'un joint mastiqué", a-t-il précisé, relevant que "le karman a une fonction d'habillage et ne concerne pas une zone pressurisée".

Un expert du constructeur européen Airbus a confirmé que le karman n'était pas une "pièce de structure". "Comme il ne s'agit pas d'une pièce très lourde et étant donné son emplacement, on peut supposer --sous réserve de certaines vérifications--, que si elle s'était détachée, elle serait partie avec le filet d'air", a-t-il commenté. Mais, a-t-il toutefois reconnu, "lorsqu'une pièce se détache, il y a toujours un risque qu'elle aille percuter une pièce importante (...).

De source syndicale, on déplore la défaillance en matière de maintenance et on rappelle que l'an passé, un Boeing 747-400 avait lui aussi été immobilisé après une grande visite en Chine : certaines parois de l'avion avaient été repeintes avec de la peinture potentiellement inflammable. L'avion avait volé pendant trois semaines.

Cette fois, l'A340 était parti de Chine le 10 novembre. Il avait atterri à l'aéroport de Roissy pour une visite de trois jours. Et l'absence des vis n'a été constatée que le 15 novembre, le panneau ayant commencé à se détacher en vol.

Selon le porte-parole de la compagnie, la présence de joint sur les vis a pu gêner l'inspection. "Le fournisseur d'Air France qui a procédé à la grande visite est internationalement reconnu et travaille depuis plus de quatre ans pour Air France. Cet incident est le premier de cet ordre", a-t-il déclaré. Taeco est un des leaders mondiaux du grand entretien gros porteurs, qui travaille pour toutes les grandes compagnies mondiales (Lufthansa, British Airways, American Airlines, JAL, Emirates...), a-t-il rappelé.

Mon commentaire : Les incidents de ce type sont nombreux et n'affectent pas seulement Air France. Celui-ci, sorti du lot, et mis en pleine lumière, (Par qui ?) fait les "choux gras" de la presse. Il illustre parfaitement l'intérêt (voir le commentaire précédent) d'une publication de tous les problèmes de sécurité de toutes les compagnies.

Veut-on avec ces trente vis qui ont fait le tour de la presse, condamner la sous-traitance ? Si c'est le cas, Air France perdrait ses clients puisqu'elle entretient les appareils de nombreuses compagnies. Il est plus intéressant de se poser la question du contrôle-qualité des interventions. - Existe t-il des défauts chez nos sous-traitants ? Oui, cet incident le montre. - Existe t-il des défauts dans la maintenance que nous effectuons sur nos propres avions ? Oui, également. - Existe t-il des défauts lorsque d'autres compagnies sous-traitent l'entretien de leurs appareils dans nos ateliers ? Oui, cela arrive aussi.

La question est donc : Comment réduire la fréquence et la gravité des défauts de vigilance, voire de formation, pour toutes les équipes de maintenance et pour toutes les équipes liées à la sécurité ? En s'interrogeant sur nos façons de faire, sans complaisance et sans a priori, afin de corriger ce qui ne va pas. Cet effort a un prix. Il faut le payer.

 

> Pas de retraite chapeau pour le nouveau patron d'Air France

 

(source AFP) 28 novembre - Le nouveau PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, ne bénéficiera pas de retraite chapeau, comme à l'accoutumée pour un nouveau mandataire social, le conseil d'administration ayant rejeté une résolution en ce sens, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Mon commentaire : Ce rejet du conseil d'Air France reflète l'actuel "débat de société". Comment peut-on faire admettre aux salairés de l'entreprise, voire à ses administrateurs ou actionnaires, qu'un dirigeant puisse avoir une retraite garantie par le principe du "chapeau", alors que tous les salariés ne cessent de voir leurs perspectives se réduire en ce domaine. Ce dossier, à mon sens, doit être mis à plat pour déboucher sur une règle "acceptable".

 

> Transavia affiche ses meilleurs résultats depuis sa création en 2007

 

(source AFP) 22 novembre - La compagnie Transavia, filiale à bas coûts du groupe Air France-KLM, a indiqué mardi que 2011 était la meilleure année depuis sa création il y a près de cinq ans, avec "un exercice à l'équilibre".

 

> Xiamen Airlines rejoindra SkyTeam en 2012

 

(source airjournal) 20 novembre - L’alliance de compagnies aériennes SkyTeam a accepté officiellement jeudi 17 novembre la demande d’adhésion du transporteur chinois qui devrait être intégré d’ici fin 2012.

SkyTeam comptera donc une nouvelle compagnie chinoise d’ici la fin de l’année prochaine. Xiamen Airlines, cinquième plus grande compagnie aérienne de Chine, a en effet débuté son processus d’intégration jeudi dernier. Elle rejoindra son actionnaire principal China Southern Airlines, mais aussi China Eastern Airlines, déjà membres de l’alliance.

Basée à Xiamen, ville côtière de la province de Fujian, en Chine orientale, Xiamen Airlines exploite un réseau de vols domestiques (90% de son trafic) et régionaux, en Chine et en Asie, principalement à partir de ses hubs de Xiamen, Fuzhou et Hangzhou. Mais elle ambitionne de développer son activité internationale afin de pouvoir desservir, en 2014, l’Australie, l’Europe et l’Amérique du Nord. D’où son intérêt pour SkyTeam.

Deuxième par la taille derrière Star Alliance, le regroupement de compagnies mené par Air France-KLM, Delta Air Lines et Alitalia rassemble également Aeroflot, Aeromexico, Air Europa, CSA Czech Airlines, Kenya Airways, Korean Air, Tarom et Vietnam Airlines. Et cinq autres compagnies doivent la rejoindre courant 2012 : China Airlines, Garuda Indonesia, Aerolineas Argentinas, Middle East Airlines (MEA) et Saudi Arabian Airlines.

 

> EasyJet, Lille/Nice et Lille/Toulouse : nouvelles lignes en 2012

 

(source quellecompagnie.com) 22 novembre - La compagnie britannique à bas prix easyJet va ouvrir deux nouvelles lignes depuis Lille (LIL) vers Nice (NCE) et Toulouse (TLS) en 2012.

Ces nouvelles liaisons débuteront leurs opérations en mars 2012.Les vols entre Lille et Nice débuteront le 30 mars 2012, avec 4 vols par semaine, les lundis, mercredis, vendredis et dimanches. Les vols entre Lille et Toulouse débuteront quant à eux le 26 mars 2012, également avec 4 vols par semaine, les lundis, mercredis, jeudis et dimanches.

Cette dernière sera en concurrence frontale avec la compagnie espagnole Vueling qui a débuté ses opérations entre Lille et Toulouse le 3 octobre 2011.

 

Fin de la Revue de Presse

 

> Air France-KLM : AlphaValue abaisse l'objectif de cours

 

(source CercleFinance.com) 23 novembre - AlphaValue reste à l'achat sur Air France-KLM et abaisse l'objectif de cours à 8,7 euros, contre 12,8 euros précédemment.

Les perspectives peu favorables pour l'industrie aérienne et l'absence de baisse des prix du carburant amènent le bureau d'études à penser que la reprise pour le groupe est susceptible d'être plus lente.

Selon les analystes, les priorités pour le management (réorganisation et plan d'économies) constituent un défi difficile à relever pour une société victime d'actions de grèves.

 

| Vous pouvez obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et l'actionnariat salarié en appelant Air France au numéro vert  0 800 04 2000 (gratuit à partir d'un fixe en France)

 

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 3,975 € le lundi 28 novembre, après avoir connu un nouveau plus bas cours historique à 3,414 € au cours de la semaine précédente.

Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques internationales ne parviendront à rassurer les marchés, mais aussi tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 6,03 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis et France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

Le baril Brent (mer du nord) est à 107 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

D'autres infos sur mon site web navigaction.com

 

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir directement en m'envoyant un message à chmagne@navigaction.com

 

| Christian Magne

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

N'imprimez ce document qu'en cas de nécessité. Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Vous recevez cette revue de presse pour l'une ou plusieurs des raisons suivantes :

Vous vous y êtes inscrit - Nous avons été en contact - Vous m'avez confié des pouvoirs lors d'une assemblée générale - Un syndicat d'AF qui m'a soutenu ou un de vos collègues m'a communiqué votre adresse.

Désabonnement, cliquez ici : désabonnement. Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.

Pour me joindre : message pour Christian Magne. 6878 salariés actionnaires du groupe AF-KLM reçoivent cette revue de presse