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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC


navigaction.com

N°317, lundi 19 décembre 2011,

 

La Revue de Presse du lundi...

 

> Air France dément catégoriquement les suppressions d'emplois évoquées par la presse

 

(source Reuters) 5 décembre - Air France a formellement démenti jeudi des informations de presse évoquant de drastiques suppressions de postes au sein de l'entreprise en 2012.

Dans son édition de jeudi, La Tribune rapporte que la compagnie aérienne va supprimer 2000 postes l'an prochain, dans le cadre de son plan d'économies. "Air France dément formellement ces informations", a déclaré une porte-parole de la compagnie aérienne. Air France doit présenter à la mi-janvier un premier train de mesures d'économies qui, "comme annoncé, ne toucheront pas l'emploi", a-t-elle ajouté.

Des mesures structurelles sont, elles, attendues en juin 2012, avec comme objectif de "ne toucher l'emploi qu'en extrême ressort". L'entreprise précise aussi que les départs naturels s'élèvent à 800 par an et non à 2000 comme l'indique La Tribune.

Mon commentaire : Les mesures d'économie en cours d'élaboration suscitent de nombreux articles. Chaque organe de presse souhaite être le premier à révéler l'information la plus vendeuse. La course au scoop fait oublier la démarche de vérification. Les décisions ne seront prises qu'en 2012, Les journalistes utilisent des fuites plus ou moins bien intentionnées provenant d'hypothèses de syndicalistes, de rumeurs, d'études ou de réflexions non validées par les dirigeants.

 

> Alitalia envisage de fusionner avec Air France, selon un quotidien italien :

 

(source AFP) 17 décembre - Alitalia a mené des pourparlers à haut niveau sur une possible fusion avec Air France, qui détient déjà le quart du capital de la compagnie aérienne italienne, a rapporté samedi le quotidien Il Messaggero.

"La mission d'Alitalia à Paris pour un mariage avec Air France", a titré le journal, expliquant que des responsables d'Alitalia ont rencontré vendredi à Paris le patron du groupe Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta. Gaetano Micciche, responsable de la branche investissement de la banque Intesa Sanpaolo, qui a contribué à la mise au point de l'accord de 2008 qui a sauvé Alitalia d'une imminente banqueroute, participait à ces entretiens, selon le journal.

Interrogée par l'AFP à Paris, une porte-parole d'Air France a indiqué que la compagnie aérienne française n'avait "pas de commentaire" à faire au sujet de cet article. Un conseil d'administration d'Alitalia est prévu mardi. La compagnie a souffert des difficultés de l'économie italienne et des effets de la crise de la dette en zone euro et, selon Il Messaggero, elle prévoit des pertes nettes de 60 à 70 millions d'euros pour 2011.

Le quotidien précise également que les actionnaires italiens s'impatientent et essayent de mettre fin à la période de blocage qui empêche le transfert d'actions à Air France-KLM jusqu'en octobre 2013. L'accord pour privatiser et sauver Alitalia a été conclu sous le gouvernement de Silvio Berlusconi et visait à prévenir une prise de contrôle d'Air France-KLM et de préserver ainsi le caractère national de la compagnie.

Alitalia, qui était au bord de la faillite en 2008, avait été reprise par une alliance de grands patrons italiens et fusionnée avec Air One, la deuxième compagnie de la péninsule. La compagnie avait démarré son activité sous sa nouvelle forme le 13 janvier 2009, au lendemain de l'annonce de son alliance avec Air France-KLM.

Mon commentaire : L'accord qui lie les actionnaires d'Alitalia jusqu'en 2013 est pesant pour certains d'entre eux qui, probablement, aimeraient s'en libérer. On peut deviner les effets bénéfiques d'un rapprochement plus complet entre Air France-KLM et Alitalia (effets positifs qui pourraient aussi profiter à Air France-KLM). Reste à savoir s'il serait possible de conduire un rapprochement satisfaisant pour toutes les parties dans le contexte actuel.

 

> La Sematra prête à aider Air Austral sous conditions

 

(source linfo.re) 13 décembre - La compagnie régionale devra faire des efforts. C’est à cette seule condition que son actionnaire principal, la Sematra a accepté d’augmenter le capital d’Air Austral.

La Sematra regroupe entre autres le Conseil Régional, le Conseil Général, la Chambre de Commerce et d’Industrie, et des actionnaires privés. 20 millions d’euros vont être injectés dans les caisses de la compagnie aérienne, pour amortir son déficit. Les membres du Conseil d’Administration d’Air Austral se sont réunis ce mardi pour faire le point sur la situation financière de la compagnie aérienne et étudier la proposition d’augmentation de capital soumise par le PDG Gérard Ethève.

Face à la crise que traverse actuellement la compagnie régionale, les membres de la Sematra (...) ont livré leur analyse du problème et accordé au terme de trois heures de débats une aide de 20 millions d’euros à Air Austral.

Cette augmentation de capital doit permettre à la compagnie régionale de se relever et de réduire son déficit qui s’est creusé au fil de ces derniers mois (...). La Région prendra aussi en charge les financements des actionnaires privés en attendant que ceux-ci débloquent leurs fonds.

Mais cette aide à un coût et le Président Directeur Général d’Air Austral le sait. Si les membres de la Sematra ont réaffirmé leur confiance à Gérard Ethève, ils attendent de la compagnie qu’elle fasse certains efforts. Il est notamment question que la composition du Conseil de Surveillance d’Air Austral (présidé par Paul Vergès) soit revu pour accorder une place plus grande à la Sematra.

Interrogé ce mardi, le Président de la Région et Président de la Sematra détaillait les contreparties de cette aide. (...) Didier Robert explique en effet qu’Air Austral devra s’engager davantage pour la continuité territoriale et participer plus activement au développement économique et touristique de l’île, en assurant par exemple la ligne Réunion-Seychelles-Paris. Didier Robert rappelle qu’il s’agit de fonds publics et que des comptes devront être rendus aux Réunionnais.

Mon commentaire : Difficile d'obtenir des efforts de la part des salariés pour redresser les comptes d'Air France si, dans le même temps, des fonds publics continuent de soutenir une compagnie qui nous livre une forte concurrence sur la desserte de La Réunion.

 

> Air Austral : arrêt des vols vers Sidney

 

(source AFP) 14 décembre - La compagnie annonce être "contrainte de suspendre, à compter de fin mars 2012, et ce, jusqu'à nouvel avis, la desserte de l'Océanie (Sydney et Nouméa), et celle de l'Asie (Bangkok)", dans un communiqué. En avril 2009, Air Austral avait lancé une liaison vers la Nouvelle-Calédonie. Deux fois par semaine, la compagnie desservait le Caillou au départ de Paris via Saint-Denis de la Réunion et Sydney, le mercredi et le dimanche. Les vols retours étaient programmés le mardi et le samedi (...).

 

> Lufthansa augmente sa surcharge carburant pour la 3ème fois cette année

 

(source AFP) 13 décembre - FRANCFORT - La première compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mardi qu'elle allait augmenter sa surcharge carburant sur ses vols à compter de jeudi, pour la troisième fois cette année, à cause de la montée des prix du pétrole. Pour ses vols en Allemagne et en Europe la surcharge carburant, comprise dans le prix des billets, va augmenter de 3 euros par trajet, soit 31 euros. Elle va grimper d'entre 5 et 10 euros pour ses vols intercontinentaux pour atteindre entre 102 et 122 euros, a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe.

Les prix du pétrole brut ont encore augmenté et ceux du kérosène ont grimpé encore davantage, ce qui a entraîné une hausse de nos coûts opérationnels, a justifié ce porte-parole. Lufthansa avait déjà relevé sa surcharge carburant pour son activité passagers à deux reprises cette année, en janvier et en mars.

Mon commentaire : Le prix du pétrole reste élevé. L'effet amortisseur des couvertures carburant s'amenuise et contraint les compagnies à procéder à des augmentations tarifaires, dans un contexte de récession en Europe. Décidément, 2012 s'annonce difficile.

 

> La Lufthansa annonce un plan d’économies

 

(source ouestfrance.fr) 16 décembre - Lufthansa prépare un plan de rigueur pour l’ensemble du groupe en début d’année prochaine.

L’annonce a été donnée par une lettre aux salariés publiée vendredi dans le magazine interne de la compagnie aérienne allemande.

« Nous allons mettre en œuvre au début de l’année prochaine un programme à l’échelle du groupe qui devra améliorer durablement notre productivité », a écrit M. Franz, précisant que la finalisation du plan était actuellement en cours.

La concurrence des compagnies low-cost pour le trafic européen et les concurrents sur les vols longue distance sont les raisons de ce plan d’économie. En outre, le résultat opérationnel fixe sera largement insuffisant pour assurer l’avenir de la compagnie et des emplois.

Un programme d’économies lancé en 2009 prend fin ce mois-ci. Il devrait permettre comme prévu de réduire d’un milliard d’euros les coûts de son activité passagers.

Lufthansa a déjà annoncé quelques mesures d’économies séparées de son futur plan de rigueur, notamment le gel pendant six mois de tous ses investissements jugés non indispensables à son activité opérationnelle.

Mon commentaire : Que la compagnie actuellement la plus solide d'Europe soit contrainte de procéder à ce plan d'économie n'est pas rassurant et démontre le marasme actuel du secteur du transport aérien.

 

> La réorganisation se poursuit dans le ciel européen

 

(sourcebfm bizness) 14 décembre - Après Air France et Iberia, c'est la Lufthansa qui entreprend une refonte de son réseau européen. A chaque fois, le but reste le même : permettre à cette activité chroniquement déficitaire de renouer avec la rentabilité. Chacun y va de sa solution. En interne, chez Air France avec les bases province. Ou en prenant le contrôle de la compagnie à bas coûts Vueling pour Iberia.

Lufthansa, elle, va encore plus loin. La compagnie allemande vient de débuter le transfert de ses lignes européennes à sa filiale Germanwings. A terme, elle compte se concentrer uniquement sur son réseau long courrier.

Avec cette remise à plat de son offre, Lufthansa compte abaisser ses coûts unitaires. C’est le seul moyen d’aligner ses tarifs sur les compagnies à bas prix comme Easyjet et Ryanair dont les parts de marchés ne cessent de progresser depuis une dizaine d'années.

A côté de son réseau européen, la Lufthansa se penche sur le cas de sa filiale Austrian Airlines : comme le premier plan de rigueur n'a pas permis de réduire suffisamment les coûts de la compagnie autrichienne, un deuxième tour de vis sera effectué en 2012 (...).

 

> Rachat de Bmi : Virgin Atlantic contre British Airways

 

(source airjournal) 13 décembre - On croyait la vente par Lufthansa de sa filiale British Midland (Bmi) acquise à la compagnie nationale britannique British Airways, il n’en est rien : la compagnie aérienne allemande annonce avoir passé un accord de principe similaire avec Virgin Atlantic (...).

Un porte-parole de Lufthansa a déclaré lundi 12 décembre 2011 qu’un accord de principe avait été trouvé avec la compagnie du groupe Virgin, sans toutefois préciser si la préférence allait à cette dernière ou à British Airways, qui avait eu droit à la même déclaration début novembre (et dont les poches sont beaucoup plus profondes).

La vente devrait être annoncée « dans les semaines qui viennent » et complétée au premier trimestre 2012. « Nous examinerons la qualité de chaque offre et déciderons pour celle qui promet le meilleur avenir à Bmi », a-t-elle ajouté. Le choix de Virgin Atlantic semblerait plus judicieux pour la compagnie de Star Alliance, plutôt que renforcer sa très puissante rivale IAG (née de la fusion entre British Airways et Iberia) et avoir à affronter les autorités de la concurrence. Et des concessions auraient été faites suite à l’accord passé entre Virgin et Etihad Airways, qui avait initialement refroidi Lufthansa. Les difficultés financières de Bmi, qui a perdu 154 millions d’euros depuis le début de l’année en raison des conflits du printemps arabe et du tsunami au Japon, ont poussé Lufthansa à s’en séparer, deux ans après en avoir pris le contrôle total.

Son principal atout aux yeux des repreneurs reste ses créneaux de vols, en particulier à l’aéroport d’Heathrow où elle représente 9% des slots disponibles (43% pour British Airways). Quant à sa filiale Bmi Regional, basée en Ecosse, elle serait vendue d’ici la fin 2011 à un groupe d’investisseurs britanniques. Le sort réservé à la low cost Bmibaby n’est pas précisé (...).

 

> Ethiopian rejoint Star Alliance

 

(source quotidien du tourisme) 13 décembre - Star Alliance poursuit son expansion en Afrique. L’alliance emmenée par le groupe Lufthansa vient en effet d’accueillir officiellement Ethiopian Airlines, le troisième transporteur aérien basé en Afrique à rejoindre l’alliance. Désormais, les 16 compagnies membres de Star Alliance desservant l’Afrique proposent plus de 750 vols quotidiens vers plus de 110 destinations dans 48 pays du continent, Addis Abeba, le Caire et Johannesburg constituant les principales plaques tournantes.

A l’échelle mondiale, l’entrée d’Ethiopian Airlines permet au réseau de Star de compter 28 compagnies opérant plus de 21 000 vols quotidiens vers 1290 destinations dans 189 pays. Enfin rappelons qu’Addis Abeba est souvent considéré comme étant la « capitale politique de l’Afrique », dû fait notamment que la ville abrite des organisations comme l’Union Africaine ou la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique.

 

> Etihad Airways prend Air Berlin sous son aile

 

(source challenges.fr) 19 décembre - La compagnie aérienne d'Abu Dhabi acquiert 29% du capital du numéro 2 allemand du transport aérien. La compagnie Air Berlin opère des vols courts, moyens et longs courrier en s'appuyant sur plusieurs plateformes de correspondance (...).

La deuxième compagnie aérienne allemande derrière Lufthansa a trouvé une solution à ses difficultés financières. Le groupe émirati Etihad Airways va devenir son premier actionnaire en prenant 29,21% de son capital et (...)mettre à sa disposition 255 millions de dollars (195 millions d'euros) de lignes de crédit à cinq ans.

Etihad, dont l'émirat d'Abu Dhabi contrôle 100% du capital, détenait déjà 2,99% du capital d'Air Berlin. La part supplémentaire de 27,03% qu'il achète sont des actions nouvellement créées (...).

Les compagnies sont en outre convenues d'un partage de codes sur tous les vols européens d'Air Berlin, de sa filiale autrichienne Niki et de la suisse Belair (...).

Etihad siègera au conseil de surveillance d'Air Berlin avec deux représentants, précise le communiqué (...).

 Cette prise de participation permet également à la compagnie du Golfe de mettre indirectement le pied dans une des trois grandes alliances aériennes dont ses principaux concurrents Emirates et Qatar Airways sont exclus.

Air Berlin est en effet membre de One World, l'alliance regroupant notamment British Airways, Iberia, American Airlines et Qantas.

Mon commentaire : Les principales compagnies du golfe : Emirates, Qatar Airways et Etihad, cherchent à capter les clientèles européennes pour alimenter leurs hubs long-courriers. On peut redouter que ces nouveaux prédateurs soient à l'affût de toute compagnie européenne en difficulté.

 

> Transport aérien : 2011 aura été un bon cru pour la sécurité aérienne

 

(source businesstravel.fr) 15 Décembre - L’année 2011 pourrait bien établir un record en terme de sécurité aérienne. On compterait presque deux fois moins de morts qu'en 2010 (...). Selon la IATA, on a compté 22 accidents mortels du 1er janvier au 30 novembre 2011 qui ont causé la mort de 486 passagers: ce dernier chiffre pourrait être le plus bas depuis que ce décompte existe. En 2010, les chiffres correspondants étaient de 23 accidents mortes et 786 passagers et membres d’équipage.

Selon Gunther Matschnigg, vice-président de l'IATA chargé de la sécurité cité par Reuters, «à la fin du mois de novembre, la performance globale de sécurité est à son plus haut niveau jamais enregistré, et dépasse de 49% celle de l'année dernière à la même époque».

La mise en place de listes noires comme celles de l’Union Européenne a sans doute permis d’améliorer la sécurité ces dernières années. Récemment l’Union Européenne a publié la 18ème mise à jour de sa liste noire qui compte tout de même 273 compagnies aériennes de 21 états, la plupart en Afrique.

La mise en place d’un système mondial d’échange d’informations sur la sécurité aéronautique par la IATA en mars 2010 va également dans le bon sens. «C'est la première fois que la communauté aéronautique travaille ensemble pour échanger des informations sur la sécurité. Ces données vont nous permettre de renforcer nos efforts pour réduire les risques les plus importants» s'est félicité Giovanni Bisignani, le directeur général de la IATA.

La sécurité a fortement progressé depuis 1949 : on n'arrête pas le progrès ! Contrairement aux idées reçues (comme c'était mieux avant !), la sécurité aérienne a fait un bond prodigieux depuis l'après-guerre malgré l'augmentation exponentielle du trafic aérien.

Même si ces chiffres sont encore trop élevés on ne peut que saluer les compagnies aériennes qui ont réussi à améliorer leur sécurité dans des conditions économiques difficiles. Alors que l'on comptait 247 morts en 1945 pour 9 millions de passagers transportés, il y a eu 685 morts en 2009 pour 2,3 milliards de passagers transportés… et seulement 486 passagers en 2011.

Même si ces chiffres sont encore trop élevés on ne peut que saluer les compagnies aériennes qui ont réussi à améliorer leur sécurité dans des conditions économiques difficiles.

Parmi les compagnies aériennes sans morts et sans accidents dans l'absolu sans prendre en compte le rapport nombre de vols/accidents (2009) selon le Jet Airliner Crash Data Evaluation Centre (JACDEC) on peut citer : Qantas Airways, Finnair, Cathay Pacific, El Al, ANA toutes sans morts depuis 35 ans, puis Air Berlin (29 ans), Virgin Atlantic (24 ans), Ryanair (23 ans), Emirates (22ans), First Choice Airways (14 ans), EVA Air (17 ans), Qatar Airways (14 ans) et Easyjet (12 ans).

British Airways arrive en 18ème position derrière Southwest (16ème position), mais devant Continental, Air Canada (21ème position), Lufthansa (22ème) et Austrian (23ème), également bien classées. Air France arrive en 30ème position de ce classement.

Une autre étude réalisée par l’ATRA (données 2009) ne prend pas uniquement en compte les statistiques d’accidents mais plusieurs critères : selon cette agence suisse, les compagnies aériennes les plus sures sont Air France, AMR, British Airways, Continental Airlines, Delta, Japan Airlines, Lufthansa, Southwest Airlines, United Airlines et US Airways. Une étude plus discutable car elle ne prend pas en compte que les résultats (les statistiques d'accidents) mais des processus de sécurité très difficiles à évaluer.

Une autre façon de mesurer la sécurité d’une compagnies peut-être de prendre en compte le nombre de vols effectués et de comparer le taux d’accidents, ce qui semble le plus logique (site AirSafe) : dans ce cas, parmi les compagnies ayant effectué le plus de vols, Southwest arrive en pole position devant dans l'ordre Delta, British Airways, SAS, Northwest, Lufthansa, ANA, Continental, US Airways, Alaska, United, American, Air France, Iberia et Air Canada.

Enfin, sachez qu'une compagnie en bonne santé financière est souvent une compagnie sure !

Mon commentaire : A noter que l'ancêtre Southwest, fondatrice du concept low cost, ainsi que Ryanair et easyJet qui s'en sont inspirées, sont au plus haut du classement de la sécurité aérienne, contrairement à quelques idées reçues en la matière.

 

Fin de la Revue de Presse

 

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

 

Clôture de l'action Air France-KLM à 3,915 € le lundi 19 décembre.

Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes enregistrent des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques internationales ne parviendront à rassurer les marchés, mais aussi tant que notre groupe ne publiera des perspectives en amélioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend à 5,88 €.

Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis et France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre.

Le baril Brent (mer du nord) est à 110 $. Le prix élevé du pétrole demeure une source d'inquiétude. Une part de ce prix provient d'achats spéculatifs anticipant la hausse.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Mon dernier bulletin d'administrateur n°38 est en cours de diffusion dans le groupe Air France-KLM. Il est téléchargeable sur mon site navigaction.com

 

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| Christian Magne

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