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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Repr�sentant des salari�s actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N�319, lundi 2 janvier 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France se pr�pare � l'aust�rit� pour stopper l'h�morragie financi�re

(source AFP) 29 d�cembre - Le nouveau PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, d�voilera mi-janvier des mesures d'urgence pour tenter de redresser les comptes de la compagnie, en plein gouffre financier, en pr�lude � un plan d'�conomies plus drastique attendu au printemps.

Le premier volet d'un plan de rigueur sera pr�sent� aux repr�sentants du personnel en comit� central d'entreprise le 16 janvier, selon des sources proches du dossier. De l'aveu des dirigeants, l'enjeu est imm�diat: "stopper l'h�morragie" de tr�sorerie qui pourrait faire sombrer la compagnie tricolore.

Air France, menac�e sur son r�seau domestique par les compagnies � bas prix et malmen�e sur le long-courrier par ses rivales d'Asie et du Golfe, est condamn�e � faire des �conomies tous azimuts.

"On va nous pr�senter des �conomies de fonctionnement qui auront un effet imm�diat (achats, d�placements, etc.)", explique Michel Salomon, responsable CFDT. A l'unisson des autres syndicats et de la direction, il juge la situation "tr�s s�rieuse".

"L'entreprise pourrait aussi mettre des mesures salariales sur la table", ajoute-t-il, �voquant un possible gel des r�mun�rations.

La direction devrait chercher � d�gager plus encore que les 700 � 800 millions d'euros d'�conomies sur trois ans qu'elle avait �voqu�s en septembre, estime Franck Mikula de l'Unac (h�tesses et stewards), "car la situation s'est depuis encore d�grad�e et 2012 devrait encore �tre une ann�e d�ficitaire".

Air France se refuse � divulguer l'ampleur des pertes. Mais le dernier rapport du cabinet d'audit Secafi, rendu public par le quotidien Lib�ration, fait �tat d'un trou d'environ 300 millions d'euros cette ann�e pour l'ensemble du groupe Air France-KLM, qui sera au mieux � l'�quilibre en 2012.

La flexibilit� en question

En revanche, Air France, principal foyer de pertes du groupe, restera d�ficitaire au moins jusqu'en 2013, selon cette m�me �tude.

Pour autant, les syndicats ne s'attendent pas � des mesures radicales concernant l'emploi, comme un plan de d�parts volontaires comparable � celui de 2009 pour le personnel au sol (environ 1.700 d�parts).

Alexandre de Juniac a lui-m�me affirm� que l'emploi ne serait qu'"une mesure de dernier recours".

Un gel des embauches contribuerait d�j� � r�duire la masse salariale, compte tenu des d�parts naturels enregistr�s chaque ann�e (620 personnes en 2010). Mais il ne suffira pas, jugent les experts du secteur.

Pour contenir des pertes continuelles, il y a peu de mesures envisageables � court terme, souligne Yan Derocles, analyste financier chez Oddo Securities. "L'une des possibilit�s est le recours � la vente-cr�dit bail qui consisterait � vendre des avions dont Air France prendrait livraison � des compagnies de location qui les lui loueraient en retour", avance-t-il.

Certaines lignes en Europe pourraient �tre coup�es, "notamment celles dont les fr�quences sont �lev�es avec un taux de remplissage faible", ajoute-t-il.

Surtout, les analystes estiment qu'Air France doit s'attaquer au manque de flexibilit� et de productivit� pr�t� � ses navigants, comparativement � leurs homologues europ�ens, ainsi qu'aux effectifs jug�s trop nombreux au sol (39.200 personnes, soit 67% des 58.500 salari�s de la compagnie).

La compagnie a certes mis sur pied une nouvelle organisation du travail sur son r�seau court et moyen-courrier avec la mise en place progressive de bases en province (Marseille, Toulouse et Nice) pour �conomiser 15% de ses co�ts.

"Mais ce mod�le est difficile � g�n�raliser au long-courrier. Air France n'a pas de carottes � offrir face � des syndicats puissants", rel�ve un analyste sous couvert d'anonymat. Dans ce contexte, il pointe la difficult� � r�duire l'�cart de comp�titivit� avec British Airways et Lufthansa.

> Air France : Mayday, mayday� surpoids !

(Source Capital)  Janvier - Ce jour l�, on a fr�l� l�incident diplomatique ! Mi-novembre, � peine install� dans son fauteuil de PDG d�Air France, Alexandre de Juniac s�appr�te � effectuer son premier d�placement officiel, en Chine. Le vol Air France de retour affiche d�j� complet. Alors, le boss demande tout de go � son �quipe de r�server des billets sur� Singapore Airlines. Une belle occasion, selon lui, de tester cette compagnie r�put�e pour son service d�excellence. Mais une provocation pour ses troupes. � Voler chez la concurrence, ce n�est pas dans nos habitudes, explique un cadre. Les autres compagnies, on pr�f�re les oublier��

Finalement, des places se sont lib�r�es sur le vol Air France. Cette petite s�ance de benchmark aurait pourtant �t� b�n�fique. Malmen� en Europe par les low-cost, d�stabilis� par les compagnies asiatiques et celles du Golfe sur le long-courrier, notre fleuron national affiche en effet des r�sultats inqui�tants. Les comptes (�) montrent que la compagnie bleu blanc rouge, principal foyer de perte du groupe, a accumul� 1,385 milliards d�euros (09-2011) de d�ficit d�exploitation depuis 2008, situation aggrav�e par la hausse du co�t du carburant.

En octobre, le limogeage surprise de son directeur g�n�ral, Pierre-Henri Gourgeon, et le retour aux manettes de Jean-Cyril Spinetta comme PDG du groupe n�ont pas suffi � restaurer la confiance. En bourse l�action a perdu 68% de sa valeur entre janvier et d�cembre 2011, plomb�e notamment par une dette de 6,5 milliards d�euros. La direction invoque les charges sociales, trop lourdes. Ou la chute du trafic vers l�Afrique du Nord et le Japon, deux gros march� pour la compagnie. � Cela n�explique pas tout, estime Eric Bernardini, directeur associ� au cabinet de conseil AlixPartners. Air France reste moins comp�titive de ses rivaux �.

Il y a encore quatre ans, pourtant, tout le monde s�extasiait. Gr�ce au rachat de KLM, l�ex-entreprise publique se dotait du plus beau r�seau long-courrier de la plan�te et semblait prendre une avance d�cisive. Apparence trompeuse. En r�alit�, les bonnes performances du nouveau poids lourd europ�en �taient surtout le fait du n�erlandais. Quant au fran�ais, il avait pu masquer ses faiblesses gr�ce aux revenus des fameux outils financiers de � couverture � qui prot�ge contre la hausse des prix du p�trole. Du coup, ses dirigeants ne se sont pas attaqu�s aux co�ts de production, notoirement trop �lev�s. De m�me n�ont-ils pas os� remettre en cause le pacte de non agression avec les syndicats. Ainsi quand British Airways r�duisait de 30% les salaires � l�embauche et que Lufthansa demandait � ses pilotes et � ses stewards plus de flexibilit� et de mobilit�, les dirigeants fran�ais se contentaient de ne pas remplacer les d�parts ou de les encourager sur une base de volontariat. Sans �tre n�gligeable, la baisse des effectifs (7% depuis 2008) s�est av�r�e insuffisante. Plus �tonnant J-C Spinetta a longtemps trait� les low-cost par le m�pris. Aujourd�hui, le spectre de 1993 -quasi faillite, puis le sauvetage par l��tat - r�appara�t. � Sauf que cette fois, on ne pourra pas compter sur l�argent public �� reconna�t en off un membre de la direction. Cadres, pilotes, syndicalistes, ils sont en effet nombreux � tirer le signal d�alarme. Mais aucun ne prend le risque de le dire officiellement�

Air France pensait pourtant avoir trouv� la bonne �quation avec le hub de Charles-De-Gaulle et d�Amsterdam Schiphol. L�id�e : pour alimenter ses vols long-courriers, la compagnie achemine de France et d�Europe des passagers � des prix cass�s et se rattrape ensuite sur leurs billets longue distance. L��quilibre des vols moyen-courrier quant � lui, repose principalement sur la classe affaire. Seulement voil�, les cadres se passent des fauteuils tout cuir et pr�f�rent prendre un Paris-Marseille en TGV ou voler sur easyJet (20% de client�le pro). R�sultat, sur son march� domestique europ�en, Air France accuse d��normes pertes : pr�s de 600 millions d�euros par an selon des sources internes. Confront� au m�me probl�me, British Airways a carr�ment supprim� la plupart des vols courte distance.

Si elle ne veut pas en arriver l�, l�entreprise n�a plus qu�une solution, booster la productivit� de ses navigants. Et il y a de la marge. Ses h�tesses et ses stewards travaillent entre 500 et 560 heures par an sur moyen-courrier, contre 800 chez easyJet et 700 chez Lufthansa. De plus, si leurs salaires � l�embauche sont dans la moyenne (19.900 euros nets annuels), ils grimpent beaucoup plus vite, allant jusqu�� doubler (38.000 euros nets) apr�s quinze ans d�anciennet�. Or, pour que ce r�gime puisse �tre dig�r�, la compagnie doit faire au moins 3% de croissance. Sinon, elle se met dans le rouge. De m�me, les pilotes turbinent moins que leurs coll�gues europ�ens : selon nos informations, ils co�tent � l�heure de vol 34% de plus que chez Lufthansa et 57% de plus que chez Alitalia (du fait qu�ils restent plus souvent � la maison).

Ces salari�s en uniforme seraient-ils pr�ts � se serrer un peu la ceinture ? Les pilotes vous r�pondront que la part variable de leur r�mun�ration a d�j� fondu avec la crise. Quant au personnel de cabine, ils combattent pied � pied tout changement. La direction aimerait que les chefs de cabine �valuent leurs �quipes. � C�est de l�espionnage � r�torquent leurs syndicats. R�cemment, Air France a aussi renonc� � faire passer l�effectif � bord de tous les A319 de 4 � 3 h�tesses ou stewards, comme cela se pratique ailleurs. Trop sensible.

Car au si�ge de Roissy, la moindre r�forme r�clame des mois de palabre. Exemple caricatural, il a fallu des ann�es avant d��chafauder un plan de riposte aux low-cost, avec les � bases provinces �. But de l�op�ration r�duire les co�ts de 15% en augmentant de 25% les heures de vol des �quipages, bas�s sur place. Aucun syndicat, hormis l�UNAC (26% des personnels navigants) n�a accept� ce projet qui, du coup, repose sur le volontariat. En place depuis septembre � Marseille (Nice et Toulouse devraient suivre en avril), le dispositif d�marre plut�t bien, selon la direction. Fran�ois Bachetta le DG d�easyJet, ironise : � A 100 euros l�aller-retour, nous sommes rentables, ce n�est pas leur cas. On nait low-cost, on ne le devient pas ! �

Pour se rapprocher de l�objectif, Air France doit aussi maigrir dans les a�roports. Bureaux de vente, comptoirs d�enregistrements et de transfert, service en piste� elle y emploie une arm�e de 12 000 salari�s, les mieux pay�s du secteur. Et �a lui co�te une fortune : dans les court et moyen-courriers, c�est son premier poste de d�pense. En externalisant ses services, comme elle le fait d�j� � Biarritz, Perpignan et Brest, elle pourrait diviser ses co�ts par deux. � Partout la compagnie a install� des bornes automatiques, mais il y a souvent deux personnes � c�t� pour vous montrer comment �a marche ! � plaisante un concurrent. En Corse la situation devient carr�ment ubuesque. La compagnie n�effectue pas une grande quantit� de vols vers l��le, mais y a conserv� 400 employ�s au sol, � Ajaccio et � Bastia. Ceux-ci assurent les op�rations d�escale d�Air Corsica, en vertu d�un accord de sous-traitance. Bilan : 25 millions d�euros de pertes par an sur l��le. � Malgr� une forte saisonnalit�, les employ�s n�ont jamais accept� de travailler plus l��t� et le week-end � explique notre interlocuteur � la direction. Du coup, la compagnie, en sureffectif l�hiver, doit embaucher en p�riode de pointe. Soutenus par la CGT, qui r�gne en ma�tre sur les escales corses, 45 CDD font gr�ve pour obtenir leur int�gration. Un bras de fer est engag� devant les prud�hommes.

Air France peut-il au moins dormir tranquille sur les vols au long cours ? Profiter � plein de sa position g�ographique privil�gi�e en Europe, de son �ventail de destinations parmi les plus riches du monde et de sa puissante alliance commerciale SkyTeam ? De moins en moins, h�las. Son voisin Lufthansa multiplie avec succ�s les ouvertures de route au d�part de l�hexagone. Vers l�Afrique de l�ouest, notamment, o� Air France historiquement en situation de quasi-monopole, s�assure de confortables revenus. R�sultat : en un an, le trafic passager de l�allemand depuis la France a bondi de 15%. Et, en 2011, il a remport� une victoire tr�s symbolique : son trafic mondial a d�pass� pour la premi�re fois celui d�Air France-KLM.

Le groupe doit surtout lutter, � armes in�gales, avec les compagnies du Golfe : Emirates, Etihad ou Qatar. Ces acteurs, qui n�ont quasiment pas � s�acquitter de charges sociales pratiquent des tarifs ultra-attractifs. Un �cart de comp�titivit� encore accru gr�ce aux avions de derni�re g�n�ration (A380, Boeing 777-300 ER�) dont la consommation de carburant est jusqu�� 25% inf�rieure � la moyenne de la flotte mondiale. Ces nouveaux adversaires comme les asiatiques Singapore Airlines ou Cathay Pacific, attirent la cr�me de la client�le avec leurs premi�res classes 5 �toiles dot�es de suites priv�es, voire de douches et leurs classes business au top. Air France, malgr� de r�els efforts d�investissement sur son offre haut de gamme, a du mal � suivre.

Le plan de vol d�Alexandre de Juniac s�av�re compliqu�. Il devrait annoncer des mesures d��conomie en janvier 2012, avec gel probable des salaires, pr�lude � des restructurations plus muscl�es. � S�il veut notre soutien, il va devoir s�attaquer au train de vie et aux avantages de la direction ! � pr�vient d�j� un repr�sentant du personnel au sol, �voquant des s�minaires dispendieux et des notes de frais g�n�reuses. En guise de cadeau de bienvenue, le conseil d�administration a dores et d�j� priv� le boss de retraite chapeau. Il y a trois ans, Jean-Cyril Spinetta avait fait augmenter la sienne. Les temps changent.

Mon commentaire : Cet article fera probablement grincer des dents ceux qui se "sentiront vis�s". Les quelques erreurs qu'il contient ne peuvent an�antir le fond de l'argumentaire. Air France et ses salari�s vont devoir fournir des efforts pour se remettre au niveau de la comp�tition sous risque de disparaitre, progressivement ou violemment selon l'intensit� de la crise que nus allons conna�tre.

A noter : je vais participer le 5 janvier � un comit� d'audit Air France-KLM consacr� � la comparaison des couts AF et KLM. Tout en tenant compte de la confidentialit� requise, je m'efforcerai de vous rapporter l'essentiel des r�sultats de cette �tude qui sera communiqu�e � l'ensemble du conseil d'administration Air France-KLM.

> Air France-KLM : parmi les grands perdants du SBF120 en 2011

(source cerclefinance) 7 d�cembre - Air France-KLM devrait afficher l'une des pires performances annuelles du SBF120, accusant pour l'heure une chute de plus de 70% depuis le 1er janvier, � comparer � une baisse de 17% de l'indice sur la m�me p�riode.

L'action de la compagnie a�rienne souffre de sombres perspectives, entre un environnement �conomique d�prim�, qui p�se sur la demande dans le secteur, et le niveau �lev� des prix du p�trole qui alourdit la facture de k�ros�ne.

Mon commentaire : Le SBF120 est l'indice de NYSE Euronext qui observe les �volutions boursi�res des 120 principales entreprises fran�aises cot�es. A noter qu'Air France-KLM affichait, en mai 2007 juste avant la crise des subprimes,  la meilleure performance de ce m�me SBF120 sur 12 mois glissants (+108%). C'est dire le plongeon...

> Sarkozy plaide pour le service minimum dans le transport a�rien

(source nouvelobs) 2 d�cembre - Nicolas Sarkozy a plaid� dimanche 1er janvier � Metz pour le service minimum dans le transport a�rien, afin d'�viter que des Fran�ais soient pris en "otage" dans les a�roports.

"La continuit� du service public est une exigence absolue. C'est notre sp�cificit� et notre honneur", a affirm� le pr�sident devant le Conseil g�n�ral de Moselle, o� se trouvaient 600 employ�s des services publics ayant travaill� la nuit du Nouvel an. "Nos concitoyens ont �t� tr�s sensibles � la mobilisation des forces de l'ordre pour r�tablir un fonctionnement normal de la s�ret�" � l'a�roport de Roissy, o� le personnel de s�curit� s'�tait mis en gr�ve juste avant No�l.

"Je me f�licite qu'un accord ait �t� trouv� finalement entre les employeurs et les organisations syndicales, le 26 d�cembre au soir, qui a permis une reprise du travail le 27" mais "nous devons tirer toutes les cons�quences de cette situation", a-t-il ajout�.

Une proposition de loi examin�e le 24 janvier

Nicolas Sarkozy a rappel� qu'une proposition de loi avait �t� d�pos�e "pour faire en sorte que l'obligation de n�gocier en amont et de se d�clarer 48 heures � l'avance lorsqu'on d�cide de faire gr�ve s'applique d�sormais aussi au secteur du transport a�rien". Cette proposition de loi UMP sera examin�e � l'Assembl�e le 24 janvier.

"Naturellement, le droit de gr�ve est un droit reconnu par la Constitution, mais on ne peut pas syst�matiquement, le 24 d�cembre, faire exploser un certain nombre de conflits qui auraient pu �tre trait�s tout au long de l'ann�e", a-t-il dit.

"Cela prend en otage des gens qui n'y sont pour rien. Lorsque j'�tais candidat en 2007, j'avais dit que nous ferions le service minimum dans les transports en commun. On avait promis beaucoup d'affrontements. Ce service minimum est aujourd'hui une r�alit�, personne ne s'en plaint, et personne ne reviendra dessus"(...).

Mon commentaire : Les temps changent : depuis trois d�cennies, on entend dire que le transport a�rien n'est plus un "service public", mais une activit� marchande comme les autres. Une fa�on de voir qui a justifi� la concurrence et le transfert des entreprises publiques au priv�.
Aujourd'hui, le mot "service public" ressurgit, alors m�me que l'�tat fran�ais a confi� � des entreprises priv�es la mission de contr�le de s�ret� du transport a�rien.
Dans ce cas pr�cis, la question de fond est : les conditions globales de travail et r�mun�ration des salari�s des entreprises priv�es sont-elles correctes et �quivalentes � celles des fonctionnaires de l'�tat assurant des missions comparables ?
L'usage de pr�avis ou conflits tombant trop souvent sur des p�riodes de vacances pousse le l�gislateur � vouloir restreindre le droit de gr�ve. C'est regrettable, surtout dans le cas de ce conflit du travail aux revendications pourtant tr�s l�gitimes aux yeux de nos concitoyens.

> Climat : l'Europe met les compagnies a�riennes � contribution

(source AFP) 29 d�cembre - Les compagnies a�riennes vont devoir payer pour la pollution de leurs avions sur le territoire de l'UE � compter du 1er janvier, mais dans un premier temps la facture ne devrait pas �tre trop �lev�e en raison de la faiblesse actuelle du prix de la tonne de CO2.

"Les permis (droit � polluer) seront � disposition le 1er janvier au prix du march�, soit 8 euros la tonne de CO2", a expliqu� � l'AFP Isaac Valero, porte-parole de la commissaire en charge du Climat, Connie Hedegaard.

Les Europ�ens veulent obliger toutes les compagnies a�riennes, quelle que soit leur nationalit�, � acheter l'�quivalent de 15% de leurs �missions de CO2, soit 32 millions de tonnes, � compter du 1er janvier pour lutter contre le r�chauffement climatique. A 8 euros la tonne, la mesure devrait rapporter 256 millions d'euros en 2012.

Si les compagnies ne se plient pas � la loi europ�enne, elles devront payer des amendes d'un montant de 100 euros par tonne de CO2 et pourront �tre interdites de vol dans l'Union. La comptabilisation des �missions de CO2 l�ch�es par les avions volant dans l'UE entrera en vigueur � compter du 1er janvier � 00H00 locale.

En France, le minist�re de l'Ecologie et des Transports enregistrera ces donn�es pour les vols au d�part et � l'arriv�e dans les a�roports fran�ais. Les permis sont en effet d�livr�s par les Etats. Chacun des 27 pays de l'UE fera de m�me et la Commission europ�enne r�alisera un rapport en avril 2013 �tablissant le montant des droits � verser pour l'ann�e 2012.

Les compagnies a�riennes sont ainsi int�gr�es dans le syst�me d'�change de quotas d'�missions (ETS) mis en place en 2005 dans l'UE pour r�duire les �missions de gaz � effet de serre.

"Ce n'est pas une taxe, mais un march�", insiste la Commission. "Le prix des permis refl�te la r�alit� de ce march�. Pour l'instant, il est bas � cause de la crise et d'un exc�s de permis, mais l'Union europ�enne va tout faire pour le relever", a averti Bruxelles. Les Etats doivent d�cider cette ann�e de retirer un grand nombre de permis du march�.

La Commission a propos� de geler entre 500 et 800 millions de tonnes d'�quivalent CO2. Le Parlement europ�en pr�conise le retrait de 1,4 milliard de tonnes. Quel que soit le volume retenu, cela entra�nera une hausse du prix du permis. "Les compagnies a�riennes doivent comprendre que le prix du CO2 va probablement augmenter cette ann�e, mais elles sont libres de d�cider quand elles vont acheter", souligne un responsable europ�en.

La Commission doute qu'elles commencent � les acheter d�s le 1er janvier. "Elles vont sans doute attendre la fin de l'ann�e", estime-t-on � Bruxelles. La politisation du dossier ne favorise par une prise de d�cision rapide. D�nonc�e comme une "mesure discriminatoire" et une "taxe sur le carburant" par les compagnies am�ricaines, la l�gislation europ�enne a �t� jug�e conforme au droit international par la Cour de justice de l'UE le 21 d�cembre.

Mais la secr�taire d'Etat am�ricaine Hillary Clinton a n�anmoins enjoint l'UE � "renoncer" � cette mesure, ou "au moins diff�rer" sa mise en �uvre, sous peine de "mesures" de r�torsion "appropri�es". Cette menace am�ricaine est prise tr�s au s�rieux par les compagnies et les industriels europ�ens. Mais Connie Hedegaard refuse de c�der.

La Chine, qui elle aussi mena�ait l'Europe de repr�sailles, a dans un premier temps choisi la voie des tribunaux. Les quatre principales compagnies nationales et l'association des transporteurs a�riens chinois (Cata) ont d�cid� d'engager une action en Allemagne avant la fin de la semaine. "Il y a au moins quelque chose de positif dans cette d�marche, c'est que les Chinois ont choisi la voie l�gale, et non celle des r�torsions", a comment� un responsable europ�en sous couvert de l'anonymat.

Mon commentaire : Que se passera-t-il dans un an, si les compagnies europ�ennes s'acquittent de cette "taxe pollution" et que les compagnies am�ricaines ou chinoises s'en lavent les mains ?

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'�volution du cours de l'action Air France-KLM

Cl�ture de l'action Air France-KLM � 3,959 � le vendredi 30 d�cembre. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la n�tre. Les actions des compagnies a�riennes enregistrent des baisses importantes, tout particuli�rement l'action AF-KL. Dans la p�riode actuelle, notre compagnie est jug�e plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant � une valorisation de la compagnie �quivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester bas tant que les instances politiques internationales ne parviendront � rassurer les march�s, mais aussi tant que notre groupe ne publiera des perspectives en am�lioration.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL reste � 5,88 �. Les d�s�quilibres budg�taires de nombreux �tats (Gr�ce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, Etats-Unis et France) font peser une menace sur la solidit� de la reprise et sur le cours des actions, dont la n�tre. Le baril Brent (mer du nord) est � 107 $.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune mani�re une incitation � vendre ou une sollicitation � acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou � l'actionnariat salari�...

A bient�t.

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Bonnes f�tes de fin d'ann�e � toutes et tous

| Christian Magne

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