Si vous ne voyez pas correctement cette page, cliquez ici (accès Internet requis) | |
| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM | |
| Christian Magne Représentant des salariés actionnaires PS et PNC |
N°326, lundi 20 février 2012 La Revue de Presse du lundi... > Prix élevé du pétrole : Air France a augmenté sa surcharge carburant (source AFP) 15 février - La compagnie Air France a augmenté depuis lundi la surcharge carburant payée par ses passagers qui devront débourser jusqu'à 64 euros de plus aller-retour selon la destination et la classe du billet, a-t-on appris mercredi auprès d'une porte-parole. > Air France satisfaite par sa base marseillaise (source airjournal) 20 février - Quatre mois après le lancement de sa première base de province à Marseille, la compagnie aérienne Air France se déclare satisfaite des résultats, donnant au passage un coup de chapeau aux employés. Dans un communiqué diffusé sur son site le 18 février 2012, la compagnie nationale rappelle que son « offensive commerciale d’envergure » lancée sur l’aéroport de Marseille – Provence en octobre 2011 lui permet désormais d’y proposer 483 vols par semaine vers 30 destinations, sans compter les cinq nouvelles routes qui seront lancées fin mars (Marrakech, Barcelone, Hambourg, Rome et Venise). Après sa visite sur place, le PDG d’Air France Alexandre de Juniac a souligné l’implication du personnel dans cette base, affirmant qu’ils étaient « contents d’y être et avaient envie de la développer », tandis que son directeur régional parlait de succès commercial qui a « cassé l’image de compagnie chère » et de « reconquête d’une clientèle qui était partie ». Rappelons qu’Air France lancera le 25 mars à Marseille trois vols hebdomadaires vers Marrakech (face à Royal Air Maroc et les low cost Ryanair et Jet4you), deux vers Barcelone (face à Iberia – Air Nostrum et Vueling), quatre vers Hambourg (sans concurrence), cinq vers Venise et 14 vers Rome (reprenant dans ces deux cas les lignes opérées par Air Corsica en ATR). Difficile de ne pas voir l’ombre de Ryanair planer sur ce succès, la low cost ayant abandonné sa base à Marseille il y a un an mais annoncé un retour en force au printemps, avec au moins 35 lignes (...). Air France inaugurera ses prochaines bases de province à Toulouse le 1er avril puis à Nice le 3 avril. Mon commentaire : La réponse aux low cost est en marche. Mais il faut aussi construire le succès économique. Il nécessite de meilleurs remplissages avec une recette unitaire supérieure (le prix moyen des billets vendus). > Air France supprime quatre routes à Nice et Toulouse (source airjournal) 17 février - La compagnie aérienne Air France a décidé de ne pas lancer quatre nouvelles routes à Nice et Toulouse lors de l’inauguration de ses bases de province en avril, sans que l’on sache s’il s’agit d’un simple report à une date ultérieure. L’ouverture de la base de province sur l’aéroport de Nice – Côte d’Azur par la compagnie nationale le 3 avril 2012 devait s’accompagner du lancement de six liaisons inédites : Istanbul, Barcelone, Athènes, Naples, Venise et Tel Aviv. Air France a supprimé du programme la ligne vers Istanbul, qui devait être opérée trois fois par semaine en Airbus A320 face à la concurrence de Turkish Airlines, et celle vers Barcelone (trois rotations hebdomadaires en A319 face à Iberia plus les low cost Vueling et easyJet). Même constat pour la base de Toulouse, qui doit être inaugurée le 1er avril : Air France devait y lancer 16 nouvelles destinations, mais a supprimé de son programme les liaisons vers Bruxelles (face à Brussels Airlines et easyJet) et Genève (face encore à easyJet), qui devaient toute deux être opérées cinq fois par semaine en A319. Pas d’explication officielle à ces annulations de la compagnie de l’alliance SkyTeam, l’aéroport de Nice parlant de vagues « raisons de disponibilité de flotte ou de stratégie commerciale ». > Air France prêt à relancer l'actionnariat-salarié (source Latribune) 17 février - Le PDG de la compagnie française est très favorable à augmenter la part des salariés dans le capital d'Air France-KLM. Au regard du cours très bas de l'action, la plus-value potentielle est l'une des rares contreparties, dont il dispose pour récompenser les gros efforts prochainement demandés au personnel. Augmentation de la part des salariés d'Air France dans le capital d'Air France-KM ces prochains mois ? C'est fort probable. Selon nos informations, c'est l'une des convictions du PDG de la compagnie aérienne française, Alexandre de Juniac. Ce dernier en a d'ailleurs fait publiquement état pendant quelques secondes la semaine dernière au Sénat. «Nous sommes très favorables à redévelopper l'actionnariat-salarié ; très très favorable », a-t-il déclaré. Et de préciser : « le fait d'avoir une action avec un cours très peu élevé a tous les inconvénients de la terre sauf un, celui de pouvoir distribuer des actions aux salariés, qui leur donnent une perspective d'augmentation future ». En effet, avec un cours au plus bas (4,77 en clôture vendredi) la plus-value potentielle est très forte. Les Hollandais de KLM n'y sont pas hostiles. Une contrepartie aux efforts Dans le débat sur la forte hausse de la productivité demandée aux salariés pour redresser l'entreprise, un accroissement de la part des salariés dans le capital est en effet l'une des rares contreparties à offrir pour la direction. Pour l'heure aucune décision n'est arrêtée. « Si la direction veut mener à bien ce projet, il faut qu'il le déblaye au cours du premier trimestre », explique-t-on en interne. Cela passe forcément par une définition des modalités d'une telle opération. Faut-il procéder à un échange salaires contre actions comme cela a déjà été le cas par le passé (ce sont celles de l'État qui avaient été utilisées) ? Procéder à une augmentation du capital réservée aux salariés à des conditions plus avantageuses que les conditions de marché, ou bien leur donner des actions gratuites pour récompenser leur efforts ? Les avis sont partagés (..). Autre question, quelle part du capital accorder aux salariés, alors qu'après avoir représenté 19 % du capital en 2004, ils ne représentent aujourd'hui que moins de 10 % du capital d'Air France-KLM ? Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, a toujours eu comme chiffre magique «20 %». Difficile à atteindre sur le seul quota de l'État. Le personnel de KLM n'a jamais été concerné par une participation au capital car, pour des raisons fiscales, ce type d'opérations ne leur est pas avantageux. Mon commentaire : Dans la période actuelle, les équipes de direction ne peuvent pas consacrer beaucoup de temps et d'énergie à la mise en œuvre d'une opération d'actionnariat salarié. Mais elle est sérieusement envisagée, surtout si elle venait renforcer un projet de développement du groupe. Par exemple, le projet de rapprochement avec Alitalia. > Quand les pilotes de KLM déconseillent aux pilotes d'Air France de reprendre la grève (source Latribune) 15 février - Les syndicats se prononceront jeudi sur le dépôt ou pas d'un autre préavis de grève contre le texte voulant encadrer le droit de grève. Après le rejet du texte au Sénat encadrant le droit de grève dans le transport aérien, les syndicats, réunis en intersyndicale jeudi, décideront de déposer ou pas un nouveau préavis de grève. «La question sera posée », explique un participant, précisant qu'il « y avait peu de chance qu'un préavis soit déposé ». En effet, après avoir montré sa puissance la semaine dernière, le SNPL (syndicat national des pilotes de ligne) essaye d'obtenir en direct à Air France certaines de ses revendications. Les syndicats de KLM apprécieront. Participant la semaine dernière (vendredi) à une réunion interne au SNPL (où certains militaient pour le dépôt d'un deuxième préavis), le président du VNV, le principal syndicat de pilotes hollandais a ,selon nos informations, conseillé à ses homologues français de se mettre à la table des négociations. « Il nous a dit que nous avions montré notre force en faisant grève, et qu'il fallait accepter maintenant de reprendre les discussions », explique un membre du SNPL. Selon une autre source pour qui le ton du représentant de KLM était plutôt véhément, ce dernier aurait indiqué aux pilotes français que « si les pilotes continuaient dans la voie du conflit ils allaient faire couler leur compagnie ». > France : Les syndicats de l'aérien renoncent à une deuxième grève (source Reuters) 16 février - Les syndicats du transport aérien, dont le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), ont annoncé jeudi qu'ils renonçaient à une deuxième phase de grèves en France pendant le mois de février. Syndicats et gouvernement français restent opposés sur la proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans les transports aériens, que les sénateurs ont rejetée mercredi. Face à la volonté du gouvernement de faire voter le texte, l'intersyndicale menaçait d'une nouvelle grève pendant les vacances scolaires de février, succédant à celle de quatre jours qui avait pénalisé Air France au début du mois. Mais dans un communiqué, elle explique ne pas vouloir répondre à "la provocation du gouvernement" qui "aimerait bien voir un nouveau conflit social se déclencher pendant les vacances scolaires, dans le seul but de justifier sa loi". Elle a donc décidé de recourir à "d'autres types d'actions" afin de "ne pas pénaliser les familles qui voyagent pendant ces vacances d'hiver". Le Sénat, à majorité de gauche, a rejeté mercredi la proposition de loi UMP, allant ainsi dans le sens des syndicats de l'aérien. Il a voté pour ce faire une motion préalable de constitutionnalité (MPC), suspendant ainsi l'examen du texte adopté en première lecture à l'Assemblée le 25 janvier dernier. Les avis restent partagés sur les conséquences de ce vote. Les représentants syndicaux estiment que le dépôt de cette MPC pourrait retarder le processus parlementaire au-delà du terme de la session parlementaire, le 10 mars, et donc au-delà de l'élection présidentielle. Mais dans les quotidien Les Echos de jeudi, le ministre des Transports Thierry Mariani estime que le vote du Sénat n'empêchera pas le processus parlementaire de se poursuivre et la proposition de loi d'être adoptée avant la fin du mois. "Nous nous y attendions, mais cela ne change rien. La détermination du gouvernement reste intacte et celle de la majorité, totale", dit-il. Le texte controversé vise à transposer dans l'aérien le dispositif existant notamment à la SNCF et la RATP. > Plus de 280 vols annulés à Francfort à cause d'une grève (source Reuters) 17 février - Plus de 280 vols, sur un total de 1.300 prévus dans la journée, ont été annulés vendredi à l'aéroport de Francfort, le troisième plus important d'Europe, en raison d'une grève du personnel au sol. Le syndicat GdF avait appelé 200 employés chargés de guider les avions vers leurs aires de stationnement à cesser le travail, après l'échec de négociations salariales avec Fraport, l'opérateur de l'aéroport de Francfort. Jeudi, déjà, la grève avait entraîné l'annulation de 172 vols (...). Les grévistes doivent donner un préavis de 24 heures avant tout débrayage. > Les aéroports parisiens génèrent 340 000 emplois (source lesechos) 17 février - Les trois principaux aéroports parisiens représentent 5,8 % du PIB et 8,3 % de l'emploi en Île-de-France. La croissance du trafic se traduit directement en créations d'entreprises dans l'ensemble de la région. A l'approche des élections et des surenchères prévisibles sur la protection de l'environnement, mieux vaut se montrer sous un bon jour. Aéroports de Paris (ADP) vient donc de présenter une étude sur l'impact économique et social de ses trois principales plates-formes, Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget. Réalisée par le Bipe, cette analyse montre que les trois aéroports parisiens font travailler 340.290 personnes (2 % de l'emploi national), dont 115.415 emplois directs, et ont généré 29,6 milliards d'euros de valeur ajoutée en 2010, soit 1,7 % du PIB français. (...) Les travaux du Bipe mettent notamment en évidence une très forte corrélation entre la croissance du nombre de mouvements d'avions et celle de l'implantation d'entreprises, notamment, dans le Val-d'Oise, la Seine-et-Marne, l'Essonne et l'Oise. L'effet se fait même sentir au cœur de Paris. Localement, la valeur ajoutée des trois plates-formes parisiennes représente 5,8 % du PIB et 8,3 % de l'emploi régional. Sans surprise, Charles de Gaulle se taille la part du lion avec 21,2 milliards de valeur ajoutée et 247.893 emplois. Surtout, « la croissance sur l'emprise de Paris-CDG est sept fois plus dynamique que dans l'ensemble de la région Île-de-France, 20.591 emplois y ont été créés entre 1995 et 2010 », notent les auteurs de l'étude. Chaque million de passagers correspond à 365 millions de valeur ajoutée totale et 4.300 emplois dont 1.500 directs. De son côté, Orly représente 7,8 milliards d'euros de valeur ajoutée avec 85.171 emplois, soit 310 millions de valeur ajoutée et 3.400 emplois, dont 1.050 directs, par million de passager. Cependant, par passager ou centaine de kilos de fret, Orly génère 3.200 emplois quand Roissy en affiche 3.000. Cette différence s'explique par la forte proportion de fret -qui exige de la main d'oeuvre -dans l'activité de la plate-forme du Sud parisien. Les résultats du Bourget, voué à l'aviation d'affaires, ne sont pas directement comparables. L'aéroport emploie tout de même 7.200 personnes, dont 2.658 directement. Les auteurs de l'étude soulignent la « complémentarité » des trois aéroports : plate-forme d'échange intercontinentaux à Roissy, liaisons de point à point à Orly, et vols d'affaires au Bourget. « Chaque augmentation de 1 million du trafic passager des aéroports parisiens se traduit par 4.100 créations d'emplois dont 1.400 directs, des CDI pour 96 % d'entre eux », affirme ADP. Le groupe aéroportuaire ne dévoile pas ses prévisions de trafic mais rappelle qu'un point de croissance du PIB français se traduit généralement par 2,3 % de trafic supplémentaire. L'aéroport, qui a enregistré un trafic de 88 millions de passagers en 2011, contre 83,3 millions en 2010 présente toujours un fort potentiel de créations d'emplois et de valeur. (...) l'emport moyen par avion a fortement augmenté en dix ans, notamment à Roissy. Autrement dit, la croissance ne se fait pas au détriment de l'environnement. > Surcharge carburant : Ryanair fusille Air France (source quotidiendutourisme) 16 février - Ryanair, toujours dans la nuance, "lance un appel à la compagnie à tarifs élevés Air France, pratiquant des surcharges carburant élevées, de retirer ces frais injustifiés sur ses vols en Europe". Pour Ryanair, cette dernière augmentation de surcharge carburant n’est qu’une autre augmentation générale de prix d’Air France étant donné que cette surcharge carburant est inévitable et s’applique sur chaque billet. La compagnie low cost garantit, quant à elle, de ne jamais introduire de surcharge carburant.
Mon commentaire :
Ryanair n'éprouve pas la nécessité d'introduire des
surcharges carburant en plus du prix de ses billets. Mais, depuis quelques semaines, si le client a oublié d'imprimer sa carte
d'embarquement chez lui, elle lui
sera facturée 60€ avant de monter dans l'avion.
Illustration de leur mauvaise foi : je tente de réserver un aller-retour Paris/Dublin
(la terre de Ryanair) départ demain, retour le surlendemain, le site AF
m'affiche très commodément un aller retour TTC à 303€. Mais Ryanair,
pour le seul vol aller, sur son site moyennement commode en est déjà à
244€ avant toute option. Le retour n'est qu'à 90€, mais on en est tout de
même au total à 334€... Peut-être n'y a t-il pas de subvention sur cette
ligne ?
> La low cost Air
Australia cesse ses opérations
(source air journal) - 17 février - La compagnie aérienne low cost
Air Australia s’est déclarée en faillite vendredi (...) Comme dans le
cas d’American Airlines aux Etats-Unis, Air Australia est de fait sous
protection contre les créanciers, ce qui lui permet de gagner du temps
afin de rétablir sa situation financière.
Mais contrairement au transporteur américain, la low cost ne dispose
d’aucune trésorerie (...).
Fin de la Revue de Presse
| Vous pouvez
obtenir l'information la plus large possible sur l'épargne salariale et
l'actionnariat salarié en appelant Air France au
numéro vert 0 800 04 2000
(gratuit à partir d'un fixe en France)
> Mon commentaire sur l'évolution du cours
de l'action Air France-KLM
Clôture de l'action Air France-KLM à 4,779 €
le vendredi 17 février.
Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des
entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies
aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement
l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile
que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).
Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie
équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours
aberrant pourrait rester assez bas tant que les instances politiques
internationales ne parviendront à rassurer les marchés et que
l'économie restera atone.
Le cours de l'action AF-KLM a entamé une lente remontée depuis
l'annonce, le 12 janvier, du plan "à 3 ans" et se stabilise près de
5 €.
La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes
pour l'action AFKL progresse à 5,54 €.
Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal,
Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, États-Unis et France) font
peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des
actions, dont la nôtre. Le baril Brent (mer du nord) reste au niveau
très élevé de 120 $. C'est son niveau durablement le plus élevé,
compte-tenu de la parité euro/dollar.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière
une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions
Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction
d'administrateur du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au
groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
D'autres infos sur mon site web
navigaction.com
|
Christian Magne
Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC |