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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°328, lundi 5 mars 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM empoche 467 millions d'euros de la vente de 7,5% d'Amadeus

(source AFP) 1er mars - Le groupe aérien Air France-KLM va empocher 467 millions d'euros de la vente de 7,5% du capital du numéro un mondial de la réservation de voyages, l'espagnol Amadeus, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

"Air France-KLM annonce le succès du placement privé par Air France d'un bloc de 33,6 millions d'actions d'Amadeus IT Holding S.A., représentant 7,5% du capital de la société. Le produit net de la cession s'élève à 467 millions d'euros" (...).

A l'issue de l'opération, Air France (...) conserve 7,72% du capital de la société espagnole (...), une opération lui permettant de dégager de précieuses liquidités alors qu'il est confronté à une situation financière délicate (...).

Lourdement endetté (6,5 milliards d'euros), Air France-KLM s'attend à une perte d'exploitation pour l'année 2011.

Celle-ci est estimée à 241,5 millions d'euros, selon des données compilées par l'agence Bloomberg. Pour la seule filiale Air France, elle sera même supérieure à 500 millions, avait lui-même annoncé le PDG, Alexandre de Juniac (...). L'ensemble du groupe essuierait en outre une perte nette de l'ordre de 650 millions d'euros, selon des estimations (...).

Mon commentaire : Les 467 millions d'euros viennent étoffer la trésorerie, qui demeure malgré cet apport, bien inférieure à ce qu'elle était avant la crise de 2008. Ils représentent une sécurité face aux aléas conjoncturels, mais qui n'est pas à toute épreuve. Seule la restauration de nos équilibres financiers nous apportera une vraie protection.

> Air France renforce son offre TGVair

(source airjoural) 28 février - La compagnie aérienne Air France a ajouté deux gares TGV, Avignon et Valence, à son offre TGVair qui permet de rejoindre en train l’aéroport de Paris – Charles de Gaulle.

Les deux nouvelles gares, annoncées le 24 février 2012 sur son blog par TGVair, viennent rejoindre dans la liste de la compagnie nationale celles de Lille – Europe, Lyon – Part Dieu, Nantes, Lorraine TGV, Le Mans, Saint Pierre Des Corps, Toulon, Angers – St Laud et Poitiers (...).

Rappelons que l’offre TGVair permet aux voyageurs d’acheter en une seule fois l’ensemble du voyage international incluant un acheminement avec TGV et un parcours aérien. TGVair relie CDG à vingt gares, et Orly à 18 (avec transfert en autocar privatif depuis Massy – TGV) (...).

Air France : nouvelle hausse du prix des billets

(source airjournal) 2 mars - A peine trois semaines de répit : après une hausse le 13 février dernier, la compagnie aérienne Air France va de nouveau augmenter sa surcharge carburant, mais cette fois uniquement sur les vols long-courriers en Première ou classe Affaires.

Pour les départs à partir du 8 mars 2012, Air France et sa consœur KLM vont augmenter de 30 euros par trajet le prix du billet en première ou Affaires, les classes Premium et Economie étant cette fois épargnées, tout comme les vols courts ou moyen-courriers sur lesquels Air France essaie de concurrencer les low cost.

On rappellera que la classe Affaires avait déjà subi le 13 février dernier une hausse de la surcharge carburant de 64 euros par aller-retour. Comme pour les fois précédentes, les deux compagnies de l’alliance SkyTeam ont justifié cette nouvelle hausse par l’augmentation continue du prix du pétrole.

Le carburant représente environ un quart des dépenses du groupe Air France – KLM, soit 6,5 milliards d’euros l’année dernière selon certaines estimations.

La tendance est générale dans l’industrie : Swiss International et Emirates Airlines ont augmenté leur surcharge depuis le 1er mars, tout comme United Airlines, Lufthansa ou El Al avant elles. Qantas Airways et sa filiale Jetstar vont en faire de même (...).

> Lufthansa augmente une nouvelle fois sa surcharge carburant

(source deplacements pros) 28 février -  Pour la deuxième fois depuis le début de l’année 2012, les compagnies du groupe Lufthansa font grimper le prix de leur surcharge carburant. Pour Lufthansa et Austrian Airlines, la modification sera effective dès ce 28 février 2012. Pour Swiss, la hausse sera appliquée sur les billets le 1er mars.

À partir de ce 28 février 2012, le coût de la taxe sur les billets de Lufthansa et Austrian Airlines va grimper de 4 € sur les court-courriers (Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord) pour atteindre 43 € et de 12 € sur le réseau international. Swiss suivra le même mouvement quelques jours plus tard en augmentera le surcoût de 2 francs suisses sur les vols courts et de 8 SFr pour les long-courriers (...).

Mon commentaire : Le transport aérien classique n'est pas viable au prix actuel du pétrole. Si les diverses surcharges freinaient la vente de billets nous connaitrions une surcapacité. Les salariés feraient alors les frais de ce déséquilibre économique.

Comment Lufthansa piétine les plates-bandes d'Air France

(source challenges.fr) 1er mars - La première compagnie européenne vient défier sa concurrente sur son marché en multipliant le nombre de vols entre la France et l' Allemagne. Une offensive qu'elle a déjà bien rodée en Afrique.

Si le printemps d'Air France s'annonce sombre et orageux - le groupe est en train de renégocier ses accords sociaux -, celui de Lufthansa promet d'être serein et offensif. La compagnie allemande, devenue numéro un du ciel européen il y a trois ans, continue à pousser son avantage (...).

Pour la saison été 2012 (...) elle vient même provoquer la compagnie française sur son territoire, avec une augmentation sans précédent du nombre de ses vols entre la France et l'Allemagne (...), soit 50 % de plus qu'Air France sur ces mêmes lignes ! (...) En 2011, Lufthansa a transporté 15 % de passagers français de plus que l'année précédente ; pour 2012, elle prévoit d'enregistrer la même hausse.

Lyon et Nice desservis depuis Berlin 5 fois par semaine

C'est sur l'engouement des Français pour Berlin que mise principalement Lufthansa. Propulsée troisième destination touristique européenne - devant Rome - en moins de dix ans, la capitale allemande va inaugurer le 3 juin son nouvel aéroport, Berlin Brandenburg International-Willy Brandt, qui remplacera les trois aéroports historiques et obsolètes, Schönefeld, Tegel et Tempelhof (déjà fermé). Lufthansa compte en faire une plateforme majeure, en complément des hubs qu'elle a déjà en Allemagne, à Francfort et Munich, et de ceux de ses compagnies satellites, à Bruxelles, Vienne ou Zurich (...).

(...) la compagnie allemande renforce surtout ses lignes à partir de la province (...) : 84 vols hebdomadaires au départ de Lyon, 81 au départ de Nice. Elle s'implante aussi pour la première fois à Montpellier. "Les villes du pourtour méditerranéen sont des destinations soleil très recherchées par les Allemands, explique Steffen Weinstock. Toulouse et Lyon, en revanche, sont fréquentés par les hommes d'affaires, dans les deux sens. C'est pourquoi nous avons gardé deux classes dans nos avions (...).

Les atouts de Lufthansa : services et ponctualité

(...) Lufthansa a investi 16 millions d'euros en 2011 dans l'Hexagone (...). Elle a aussi réintroduit les boissons et les snacks gratuits à bord (...). Elle lancera par ailleurs au printemps une nouvelle cabine business en long-courrier, avec un nouveau siège qui, déplié, sera aussi plat qu'un lit mais, surtout, complètement à l'horizontale. Enfin, elle ne fait toujours pas payer les bagages en soute et compte sur des qualités toutes germaniques: "Nous ne sommes peut-être pas connus pour notre charme ou notre chic, mais nous sommes fiables et ponctuels", affirme Steffen Weinstock (...).

(...) Lufthansa (...) affirme haut et fort ne reconnaître que les low cost comme adversaires en Europe. Officiellement, c'est d'ailleurs pour chasser sur leurs terres que la compagnie pratiquera des prix d'appel à 49 euros l'aller-retour. Mais derrière easyJet, deuxième compagnie en France, la véritable cible de Lufthansa est bien Air France. "Nous ne sommes plus très loin d'easyJet. Aujourd'hui, nous ne craignons personne", conclut Steffen Weinstock. Une menace à peine voilée.

Avant de venir chercher querelle directement sur le marché domestique d'Air France, Lufthansa est allée la provoquer en Afrique, pour roder sa stratégie. (...) elle a lancé une offensive majeure sur le continent (...). A l'ouest et au centre, Lufthansa a utilisé un atout majeur pour affronter Air France : la belge Brussels Airlines, rachetée en 2009 (...). Dans le viseur, le pré carré historique d'Air France : tous les pays francophones mais aussi ceux où l'industrie pétrolière et minière est en pleine effervescence, et où les hommes d'affaires sont légion.

En Afrique, la bataille est déjà rude

(...) Lufthansa a réussi à attirer (...) la très rentable Ethiopian Airlines (...) dans le giron de Star Alliance, qui compte deux autres compagnies majeures dans la région, Egyptair et South African Airways. Au sud (...) Lufthansa (...) a envoyé l'(...)A 380 relier Francfort à Johannesburg (...). Superjumbo bleu et or contre superjumbo bleu et rouge, le choc est frontal (...).

(...) Air France n'a pas tardé à riposter. En Afrique, elle a lancé (...) le plan Léopard, en augmentant les fréquences et en ouvrant des destinations. Mais Lufthansa (...) peut encore accentuer la pression. "Notre stratégie en Afrique est un succès, notre croissance y est très solide. Désormais, nous cherchons de nouvelles acquisitions ou partenariats », annonce Karsten Benz, vice-président de Lufthansa Europe.

(...) grâce à des coûts inférieurs et à une meilleure productivité, Lufthansa peut faire mal. Depuis peu, Air France se défend avec ses "bases province", où salariés et avions volent plus et pour moins cher vers toute l'Europe. La première a vu le jour à l'automne, à Marseille. Les prochaines ouvriront pour la saison été, à Nice et Toulouse. La compagnie française n'a pas rendu les armes.

> Alitalia : dans le rouge, mais mieux qu’en 2010

(source airjournal) 27 février - (...) Avec une perte nette de 69 millions d’euros en 2011, Alitalia n’a pas réussi son pari d’atteindre l’objectif opérationnel l’année dernière. Mais elle a tout de même fait un grand pas vers cet objectif, puisqu’en 2010 ses pertes s’élevaient à 168 millions d’euros.

En 2011, malgré la hausse du prix du carburant, les révolutions arabes et la catastrophe de Fukushima, la compagnie italienne ne s’en sort donc pas trop mal (...). Dans un communiqué, la compagnie de SkyTeam prend les devants pour l’année en cours, en annonçant que les perspectives pour 2012 «restent particulièrement difficiles», en particulier dans la zone euro qui devrait être en récession (...).

Mon commentaire : Le rebond d'Alitalia est net, mais le prix actuel du carburant n'autorise pas encore le retour à la rentabilité.

> IAG (British Airways/Iberia) : bénéfice net 2011 de 555 millions

Londres (source awp/afp) 29 février - IAG, issu de la fusion des compagnies British Airways et Iberia, a annoncé mercredi avoir réalisé un bénéfice net 2011 de 555 millions d'euros, en dépit de la nette hausse des prix des carburants.

IAG a comparé ce résultat à un bénéfice net estimé de 100 millions d'euros en 2010 (...). Le chiffre d'affaires de la compagnie a augmenté de 10,4% à 16,4 milliards d'euros.

La réduction des coûts de fonctionnement et la hausse du trafic, portée en particulier par British Airways et les classes affaires, a permis de compenser les effets d'une augmentation de près de 30% de la facture des carburants.

Le directeur général de la compagnie Willie Nash a estimé que les synergies nées de la fusion avaient généré des économies de 74 millions d'euros, largement au-delà de l'objectif fixé.

Il s'est félicité "d'une performance annuelle solide", tout en soulignant que l'espagnole Iberia devait "devenir plus compétitive".

Le groupe a par ailleurs souligné les "incertitudes" pesant sur la performance 2012, en raison notamment de la crise dans la zone euro et de l'évolution des cours du pétrole (...).

Côté espagnol, la création de la filiale à bas coûts Iberia Express, qui doit réaliser son premier vol en mars, a provoqué ce mois-ci une grève des pilotes et d'une partie du personnel au sol d'Iberia. (...).

Mon commentaire : British Airways est à l'origine des bons résultats d'IAG, avec un résultat d'exploitation de 592 millions alors qu'Iberia est en pertes de 61 millions. En 2012, IAG pourrait devancer Air France-KLM et Lufthansa, en termes de résultat financier, grâce aux économies dégagées par les synergies du rapprochement de BA et Iberia. Une incertitude cependant : la réussite ou l'échec du lancement d'Iberia Express pour réduire les pertes du secteur moyen-courrier.

Iberia Express prend forme

(source deplacements pros) 1er mars - La direction d'IAG a dévoilé quelques éléments sur la nouvelle filiale low-cost d’Iberia (...).

En 2015, elle devrait avoir une flotte de 40 avions. (...) Un site Internet au nom du nouveau transporteur a d’ailleurs été mis en ligne et présente le décompte des jours restants avant son envol. (...).

Basée à Madrid, la compagnie à bas prix assurera son programme d’été 2012 avec 4 avions A320. La flotte devrait compter 13 appareils d’ici la fin de l’année et 40 en 2015. Le groupe prévoit que son lancement améliorera les résultats d’Iberia de 100 millions d’euros. 45 % viendraient des économies faites sur les équipages, 25 % sur les services de manutention et opérations, 25 % seront dus à des économies générales et 5 % grâce à l’amélioration des actifs.

Les navigants qui s'opposent à cette création ont mené au total 12 jours de grève en protestation. Selon les estimations de la direction, le mouvement aurait coûté 3 millions d’euros par jour à la compagnie (...).

Iberia : 24 jours de grève d'ici fin mai

(source AFP) 2 mars - Les pilotes et équipages de la compagnie espagnole Iberia opposés à la création d'une filiale à bas prix, Iberia Express, ont annoncé (...) qu'ils allaient faire grève 24 jours au total, y compris à Pâques.

Le syndicat des pilotes SEPLA a précisé que les 24 journées de grève s'échelonneraient du 16 mars au 28 mai, et concerneraient aussi la "Semaine sainte" de Pâques. "Les pilotes ont décidé d'augmenter le nombre des jours de grève en raison du refus de la direction de négocier", selon [le] syndicat qui affirme que le lancement de la filiale à bas prix détruirait 8.000 emplois.

Le syndicat du personnel de cabine STAVLA (...) considère "nécessaire et indispensable d'appeler à de nouvelles journées de grève et d'intensifier l'action pendant la Semaine sainte".

La direction, qui assure que le lancement d'Iberia Express n'affectera en rien les conditions de salaires et de travail de ses employés, a (...) estimé, dans un communiqué, que la grève "portait atteinte à la viabilité de la compagnie" et menaçait "le tourisme, ainsi que l'image, la crédibilité et la solvabilité de l'Espagne".

Les salariés d'Iberia ont déjà observé plusieurs journées de grève ces derniers mois (...) ce qui avait entraîné de nombreuses annulations de vols. Iberia Express, qui réalisera son premier vol le 25 mars, doit opérer des vols court et moyen-courrier en Europe, un segment déficitaire pour Iberia (...).

> Fret aérien : IAG Cargo enregistre des résultats 2011 "encourageants"

Le groupe IAG, fruit du rapprochement de British Airways et d'Iberia, a publié ses résultats annuels le 29 février 2012. IAG Cargo, composé des divisions fret des deux compagnies, affiche une croissance de son chiffre d'affaires et des volumes.

IAG Cargo, division du groupe IAG regroupant British Airways World Cargo et Iberia Cargo, a dégagé en 2011 un chiffre d'affaires de 1 190 millions d'euros, en hausse de 8,6% par rapport à l'année 2010. Parallèlement, le trafic a progressé de 4,2% pour atteindre 6 156 millions de tonnes-kilomètres transportées, tandis que les capacités offertes ont augmenté de 5,6%.

Enfin, la recette unitaire à la tonne-kilomètre transportée a grimpé de 4,2% à 19,33 cents (+6,5% hors effet de change). Selon IAG Cargo, ce ratio a bénéficié de l'impact des augmentations de la surcharge carburant et de la croissance des produits premium, même si l'effet a été partiellement atténué par la pression sur les taux de fret.

Selon Steve Gunning, directeur général d'IAG Cargo, les produits Premium ont effectivement connu une évolution positive. C'est notamment le cas de Prioritise, le produit express, qui a généré un chiffre d'affaires en croissance de 20,4% par rapport à 2010.

Steve Gunning se dit d'autant plus satisfait que les résultats records de 2011 ont été enregistrés dans un contexte économique difficile (...). L'activité cargo représente donc 7,3% des revenus du groupe.

Mon commentaire : Dans une conjoncture difficile, le groupe IAG conserve une bonne performance pour son activité cargo.

> British Airways prépare ses plans pour ses futurs gros porteurs

(source deplacementspros) 4 mars - British Airways a passé commande de 12 Airbus 380 et 24 Dreamliners. Bien qu’elle n’ait pas encore reçu ses appareils, la compagnie a déjà établi une ébauche de leur plan de vol. Les Airbus seront en service sur les routes au trafic passagers dense et les Boeing seront eux envoyés vers de nouvelles destinations dans les pays émergents.

(...) La compagnie qui recevra ses 12 A380 à partir de l’année prochaine a prévu de déployer le gros porteur européen à partir de l’aéroport d’Heathrow sur quatre destinations très fréquentées où l’augmentation des fréquences est difficile : New-York ainsi que trois villes asiatiques Hong Kong, Pékin et Singapour.

Le 787 Dreamliner sera utilisé pour développer de nouvelles destinations sur les pays émergents, et plus particulièrement vers l’Asie où le transporteur est peu présent. Mais pour le moment aucun nom de ville n’a transpiré.

La France, niche de croissance pour les low cost en Europe

(source DNA) 3 mars - La France demeure «l’opportunité» de croissance en Europe pour les compagnies aérienne à bas coûts, estime le patron France d’easyJet, qui inaugurera le 21 mars deux nouvelles bases à Nice et à Toulouse quelques jours seulement avant l’ouverture de celles de sa grande rivale Air France.

«En France, il y a moins de concurrence que partout ailleurs en Europe. Le taux de pénétration des +low cost+ y est encore bien inférieur», a expliqué François Bacchetta (...).

«La France est clairement en phase de rattrapage.» Avec 12 millions de passagers transportés l’an passé (+19% sur un an), des lignes toujours plus nombreuses, easyJet ne redoute pas la contre-offensive de la compagnie française (...).

En six ans, easyJet a plus que doublé sa part de marché en France, passant de 5% en 2005 à 10,6% fin 2011, contre environ 50% pour Air France. A Nice et à Toulouse, la britannique détient même respectivement 20% et 16% de parts de marché (...). Avec l’ouverture des nouvelles bases - des aéroports où des avions de la compagnie sont postés à demeure - ce sont douze nouvelles routes qui vont pouvoir être lancées dont Nantes, Lille, Bâle-Mulhouse, Barcelone, Naples, Porto et Venise.

Au total, easyJet proposera 170 destinations en France et en Europe. François Bacchetta se défend d’avoir lancé ces bases pour couper l’herbe sous le pied à Air France. Elles étaient, selon lui, devenues une nécessité pour poursuivre la croissance de l’entreprise. Bien sûr, reconnaît-il du bout des lèvres, ce projet a connu un coup d’accélérateur. Mais, au final, cela n’a été qu’une affaire de quelques mois, car «l’intention était bien là», insiste-t-il. «Nous avons desservi tellement de routes que si nous voulions aller plus loin en terme de croissance, nous devions ouvrir des bases», dit-il. «Nous tenons compte de notre environnement mais nous suivons (surtout) notre projet de mettre la France au centre de l’Europe

Interrogé sur la pression sur les prix dans un secteur finalement peu rentable, il rétorque que «c’est sain pour les consommateurs». Et, dit-il, «la concurrence est la vie normale des affaires». François Bacchetta ne boude pas non plus son plaisir de poser la compagnie, britannique, en «acteur structurant en France».

En multipliant les ouvertures de lignes tous azimuts, easyJet s’est, selon lui, révélée être un outil d’aménagement du territoire et de désenclavement des régions, accessible au plus grand nombre grâce une politique de prix réduits. Au total, easyJet dessert aujourd’hui 16 aéroports français. Elle est la deuxième compagnie la plus importante à Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, Nice et Grenoble. Vingt-deux appareils sont postés sur trois bases (11 à Roissy-Charles-de-Gaulle, 7 à Orly et 4 à Lyon).

A la faveur de la crise économique, easyJet s’est en outre minutieusement attaqué à la clientèle des voyages d’affaires. Elle estime ainsi détenir 20% des voyageurs d’affaires en France, passagers de PME ou de grandes entreprises contraints aux économies. «On va essayer d’augmenter la pénétration de quelques points de pourcentage. Si on arrive à tutoyer les 25% de voyageurs d’affaires dans cinq ans, on sera content», précise M. Bacchetta. La compagnie britannique n’hésite plus à approcher toutes les entreprises y compris celles du CAC 40. Après les billets flexibles, la compagnie va tester à partir de mai les places réservées moyennant supplément.

Fin de la Revue de Presse

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> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 4,467 € le vendredi 2 mars. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que les instances politiques internationales ne parviendront à rassurer les marchés et que l'économie restera atone.

Le cours de l'action AF-KLM a entamé une remontée depuis l'annonce, le 12 janvier, du plan "à 3 ans" et se stabilise près de 5 €.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL descend légèrement à 5,55 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, États-Unis et France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. Le baril Brent (mer du nord) reste au niveau très élevé de 124 $. C'est son plus haut niveau, compte-tenu de la parité euro/dollar.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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