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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°330, lundi 19 mars 2012

La Revue de Presse du lundi...

Air France a franchi une première étape vers la renégociation des accords collectifs

(source lesechos) 19 mars - La direction d’Air France et le principal syndicat de pilotes de la compagnie ont signé un premier accord de méthode dans la perspective d’une renégociation d’ici au 30 juin des accords d’entreprise, selon latribune. fr qui s’est procuré le texte signé avec le SNPL (Syndicat national des pilotes de lignes), ultra majoritaire.

Toutefois, ce type d’accord doit également être obtenu pour les hôtesses et stewards et les personnels au sol avant d’envisager une poursuite du processus. Pour le long-courrier et le cargo, l’objectif est, selon le texte cité, « de tendre vers les coûts de KLM», la compagnie néerlandaise du groupe, qui sont moins élevés que ceux d’Air France.

> Air France-KLM : Singapour, 7ème destination de l'été pour l'A380

(source Tradingsat.com) 16 mars - Air France annonce qu'il opèrera pour la première fois un Airbus A380 sur la ligne Paris-Charles de Gaulle-Singapour le 1er avril prochain. « Ce premier vol commercial sera suivi de vols réguliers trois fois par semaine de juin jusqu'à fin octobre 2012 », précise un communiqué.

Au départ de Singapour, la compagnie propose 38 vols par semaine en correspondance, en partage de codes avec Qantas vers cinq destinations en Australie : Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth et Adelaïde. « A l'été 2012, ce sont sept destinations qui seront desservies par Air France en A380 : New York JFK, Washington DC, Los Angeles, Montréal, Johannesburg, Tokyo-Narita et Singapour ».

Air France-KLM : nouveau protocole d'analyse des vols

(source CercleFinance.com) 14 mars - Air France indique avoir signé le 24 février dernier un nouveau protocole d'analyse des vols avec le syndicat majoritaire des pilotes SNPL - AF ALPA.

Première compagnie à avoir mis en place une analyse systématique des vols en 1974 dans un but de prévention, Air France fait à nouveau évoluer ses procédures, en conformité avec les recommandations de la mission d'expertise externe.

Elle explique que chaque vol enregistre une centaine de paramètres (altitude, trajectoire, relations avec les aéroports, etc.). Un service en charge de l'analyse de ces paramètres a pour mission de mettre en évidence les points cruciaux permettant de faire évoluer la sécurité dans l'exploitation quotidienne des 1500 vols d'Air France.

Ce nouveau protocole a notamment pour objectif d'accélérer la réactivité de la compagnie en réduisant le temps de traitement des situations de vol étudiées.

Il crée également une nouvelle fonction dans la prévention et la sécurité des vols : le pilote 'gatekeeper'. Celui-ci aura pour mission de contacter personnellement les équipages, commandant de bord et officiers pilote de ligne, afin de recueillir rapidement des informations complémentaires et indispensables à la bonne compréhension de chaque situation de vol étudiée.

A l'échelle de la compagnie, une commission se réunira tous les deux mois afin de proposer, à partir de l'analyse des vols, des améliorations de procédures opérationnelles, des équipements, des infrastructures, de l'entraînement des équipages et des programmes de maintenance avion.

Mon commentaire : Précurseur dans le domaine de l'analyse des paramètres des vols, Air France veut améliorer l'exploitation qui est faite des données recueillies. En apportant la plus grande attention au traitement des incidents, on peut diminuer le risque des accidents majeurs.

> Entre Air France et Easyjet, c'est la guerre des aéroports de province

(source AFP) 17 mars - Relais de croissance pour l'une, enjeu vital pour l'autre, les bases de province d'easyJet et d'Air France, qui seront inaugurées la semaine prochaine, témoignent de la concurrence acharnée des compagnies sur le court et moyen-courrier (...).

Le transporteur britannique (...) devancera sa rivale française en dévoilant la première, mercredi, les détails de l'organisation de ses bases de Toulouse et Nice. (...) La directrice générale, Carolyn McCall, fera le déplacement (...).

Le lendemain, le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, inaugurera Nice avant Toulouse la semaine suivante. Les bases consistent pour les compagnies à poster à demeure avions et équipage avec l'objectif d'augmenter leur productivité et réduire leurs coûts (15% visés par Air France).

Pour la compagnie française, dont le réseau domestique et moyen-courrier est largement déficitaire, elles sont essentielles (...). "La mise en place des bases a deux objectifs. Le premier est de reprendre pied sur l'activité point à point, de retrouver un nouveau dynamisme. Le deuxième élément est de démontrer que l'entreprise est capable de se transformer, d'être plus réactive", explique Bruno Matheu, directeur général délégué chargé du commercial. "Précurseurs, catalyseurs des changements", ces bases sont, dit-il, "un élément fondamental dans la transformation d'Air France et de sa culture d'entreprise".

Ces dernières années, la compagnie a subi l'offensive de ses concurrentes à bas coûts, et d'easyJet en particulier. En six ans, la britannique a plus que doublé sa part de marché en France, passant de 5% en 2005 à 10,6% fin 2011 contre environ 50% pour Air France. A Nice et à Toulouse, elle compte même pour 22,1% et 19,2% du trafic total des aéroports contre 27,6% et 48% pour la française, selon des données des gestionnaires. (...) Avec l'ouverture des nouvelles bases, douze nouvelles routes seront proposées à partir du 26 mars dont Nantes, Lille, Bâle-Mulhouse, Barcelone, Porto et Venise. Air France lancera, elle, à partir du 1er avril, 18 nouvelles lignes en Europe et dans le bassin méditerranéen.

Dans un entretien récent à l'AFP, le directeur général France d'easyJet, François Bacchetta, s'était défendu de réagir à Air France. "L'intention était bien là", avait-il assuré. Selon lui, la mise en oeuvre du projet a simplement été accélérée. Pour autant, Air France, qui a déjà lancé une base à Marseille en octobre et qui projette d'en ouvrir une à Bordeaux à une date indéterminée, y voit le témoignage de la crédibilité de son projet. "S'ils se sentent obligés de nous copier, c'est qu'on va dans la bonne direction. (...). Si la menace était insignifiante, ils n'organiseraient pas des manifestations de la sorte", a commenté Bruno Matheu.

Air France, qui proposera des trajets à 50, 80 et 110 euros selon la distance, basera 10 avions à Toulouse et 8 à Nice (...).

> Guerre des « business class » entre Air France et Lufthansa

(source les échos) 15 mars - Heureux passagers de la « business class » chez Air France et Lufthansa ! Pour les séduire, ou simplement les conserver, les deux géants européens du transport aérien international vont investir des centaines de millions d’euros dans la refonte de leur offre à bord et au sol.

Une conjonction rare d’investissements à l’intention d’une clientèle qui ne représente que 17 % à 20 % des passagers, mais 50 % du chiffre d’affaires. Cette nouvelle montée en gamme devrait remettre les deux poids lourds européens aux meilleurs standards mondiaux. Lufthansa a dégainé la première, en dévoilant la semaine dernière, lors d’un Salon du tourisme à Berlin, son nouveau siège affaires. Un fauteuil, qui se transforme en lit de 1,98 m, équipé d’un écran de 15 pouces, fera son apparition dans quelques semaines, sur le nouveau Boeing 747-8 de la compagnie, avant d’être progressivement généralisé à l’ensemble de la flotte.

Original, le positionnement en V des sièges offrira plus de distance entre les passagers et donc plus d’intimité à chacun. Lufthansa a commandé pas moins de 7.000 fauteuils à B/E Aerospace, moyennant 100.000 euros l’unité. Il faudra néanmoins attendre 2014 pour que la moitié de la flotte long-courrier de Lufthansa, soit une centaine d’appareils, soit équipée de ces nouveaux fauteuils. Mais il ne s’agit que de la partie émergée d’un investissement global de 3milliards d’euros au total, selon Lufthansa, pour rénover aussi bien les avions que les équipements au sol.

La compagnie va notamment inaugurer plusieurs nouveaux salons cette année, à Francfort, Delhi, New York-Newark, ainsi que dans le nouvel aéroport de Berlin-Brandebourg. Enfin, l’accès à Internet en vol, déjà proposé sur certaines destinations, sera étendu à l’ensemble du réseau d’ici à l’été prochain.

Nouvelles technologies à bord

Air France, pour sa part, devrait lever le voile sur ses projets de nouvelle classe affaires en juin. La réflexion lancée en début d’année et concernant la modernisation de l’ensemble de l’offre doit en effet se poursuivre jusqu’à fin mars. Toutefois, le chantier de la classe affaires semble déjà bien engagé. A en croire le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac, le résultat devrait être au moins à la hauteur des meilleurs. « Nous ferons un peu mieux que Singapore Airlines », lançait-il même récemment à un groupe de journalistes.

Le cahier des charges du futur siège affaires, pour lequel l’appel d’offres est en cours, prévoit, comme celui de ses concurrents allemand et britannique, un couchage à l’horizontale. Il sera doté d’un système de vidéo « dernier cri, avec un écran large », indique Alexandre de Juniac, qui sait de quoi il parle pour avoir été directeur international de Thales, leader mondial sur ce marché.

Enfin, l’écartement des sièges et leur disposition permettront d’y accéder sans avoir à enjamber le voisin. Cette nouvelle classe affaires sera installée progressivement à partir de 2013 sur les Boeing 777- 300, lesquels représentent l’essentiel de la flotte long-courrier. Comme chez Lufthansa, cette remise à niveau du service à bord, qui concernera également la première classe, s’accompagnera d’une refonte des services au sol, avec, là encore, des salons rénovés et un recours accru aux nouvelles technologies.

Cela suffira-t-il pour rattraper les compagnies du Golfe et d’Asie, parties en tête dans la course au service ? La compétition s’annonce rude.

Qatar Airways vient de dévoiler la nouvelle classe affaires de ses futurs Boeing 787. Elle a opté pour le nec plus ultra des systèmes de divertissement de bord de Thales, avec un écran tactile sous Android de 17 pouces offrant plus d’un millier de vidéos, lnternet, SMS et MMS en vol, le tout sur un fauteuil-lit de 2,03 m de long et 73 cm de large, disposés en rangées de 1-2-1. Difficile de faire mieux.

Mon commentaire :  Actuellement, Lufthansa, Air France et KLM offrent une classe affaire jugée souvent inférieure aux concurrentes asiatiques et à celles du golfe. Il est urgent que notre groupe se hisse au niveau des meilleures compagnies pour une clientèle recherchée .

Pourquoi Lufthansa surclasse Air France-KLM

(source latribune) - En 2011, malgré la crise en Europe et la cherté du kérosène, Lufthansa a dégagé un bénéfice opérationnel de 820 millions d'euros quand Air France-KLM a affiché une perte de 353 millions.

Explications

1,173 milliard d'euros. C'est l'écart de performances opérationnelles entre Lufthansa et Air France-KLM en 2011, les deux premiers groupes aériens en Europe avec des chiffres d'affaires de 28,7 milliards d'euros pour le groupe allemand (+ 8,6 % par rapport à 2010) et 24,36 milliards d'euros (+ 4,5 %) pour son rival français.

Lufthansa, qui détaillait ce jeudi ses résultats 2011, a en effet dégagé un bénéfice opérationnel de 820 millions d'euros (hors son boulet, la filiale BMI, en cours de cession à British Airways) quand les pertes opérationnelles d'Air France-KLM se sont élevées à 353 millions d'euros. IAG, qui coiffe British Airways et Iberia (16 milliards d'euros de chiffre d'affaires), a, quant à lui, dégagé un bénéfice opérationnel de 485 millions d'euros.

Le résultat net, qui ne traduit pas la performance des entreprises, est passé dans le rouge chez Lufthansa à hauteur de - 13 millions d'euros. La perte nette d'Air France-KLM a été de 809 millions.

Pourquoi cette différence ?

Et surtout pourquoi dans un environnement aussi difficile pour le transport aérien européen (crise en Europe, prix du carburant au plus haut, concurrence des low-cost), Lufthansa parvient non seulement à ne pas être dans le rouge mais réussit à dégager près d'un milliard de bénéfices opérationnels, un niveau de résultat digne des années d'avant crise.

Plusieurs facteurs l'expliquent

Le poids des filiales de maintenance et de restauration à bord.

En comparaison avec Air France-KLM, Lufthansa peut compter sur une activité hors transport aérien pur (donc non impactée par l'envolée du carburant) très lucrative. Ces filiales contribuent fortement aux bénéfices du groupe. Lufthansa Technik (maintenance) est la plus importante d'entre elles. Elle profite de la vague porteuse de ce secteur, tout comme d'ailleurs Air France Industries. Sauf que Lufthansa Technik (4 milliards d'euros de chiffre d'affaires) est quatre fois plus gros, avec des profits importants à la clé. Cette année, malgré plusieurs provisions passées sur des contrats, ils se sont élevés à 257 millions d'euros, contre 110 millions pour Air France Industries, qui a réalisé une très bonne performance. A cela s'ajoutent les activités catering (restauration à bord) de LSG Skychef et de logiciels informatiques, qui ont apporté respectivement 85 et 19 millions d'euros de bénéfices opérationnels au groupe allemand.

La performance étonnante du cargo

Autre grosse source de bénéfices, le cargo. Lufthansa a gagné 257 millions d'euros (la deuxième meilleure performance de son histoire) quand Air France-KLM en a perdu 60 malgré une forte restructuration au cours des années précédentes et une réorientation stratégique majeure vers le transport de marchandises dans les soutes des avions passagers.

« C'est impressionnant, notamment au quatrième trimestre où il n'y a pas eu de pic d'activité. Lufthansa est à la fois très flexible et peut compter sur son partenariats avec la poste pour rentabiliser l'outil de production », explique un analyste. Si le groupe a bénéficié de la puissance des exportations allemandes, il a été pénalisé par la nouvelle réglementation sur les vols de nuit à l'aéroport de Francfort plus contraignante.

Swiss, la pépite

Qu'en est-il donc pour le transport de passagers, le cœur de métier des deux groupes européens ? Les différences sont là aussi importantes. Le groupe Lufthansa a dégagé un bénéfice opérationnel de 349 millions alors qu'Air France-KLM affiché une perte de 375 millions.

Dans cette activité fortement impactée par les coûts du carburant, Lufthansa peut compter sur une pépite : Swiss, créée sur les cendres de Swissair après sa liquidation en 2001 et rachetée par Lufthansa en 2005. « C'est la vache à lait de Lufthansa », explique le PDG d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta. « Swiss est positionné sur un marché riche, son image est remarquable, ses coûts ont diminué depuis la faillite de Swissair et ses revenus sont élevés grâce à une clientèle à hauts revenus », précise t-il. Toutes les filiales n'affichent pas la même santé. Austrian Airlines a perdu 62 millions, la low-cost Germanwings 52 millions. Lufthansa est d'ailleurs prête à injecter 140 millions dans Austrian à condition que les syndicats valident son plan de restructuration.

Quant aux bénéfices de la compagnie Lufthansa, vaisseau amiral du groupe éponyme, ils ont chuté de 56 % mais restent dans le vert pour s'élever encore à 168 millions d'euros (...).

Mon commentaire : Lufthansa, s'en sort un peu mieux, grâce à des secteurs périphériques, mais aucune compagnie historique ne peut espérer survivre à long terme sans une remise en cause de son modèle économique créé au temps où le pétrole était bien meilleur marché.

> Les compagnies aériennes du Golfe toujours plus menaçantes pour Lufthansa

(source AFP) 15 mars - Le numéro un européen du secteur aérien Lufthansa est en panne de croissance pendant que les compagnies aériennes des richissimes émirats du Golfe ne cessent de renforcer leur présence en Allemagne, centre névralgique de l'économie du continent.

Jeudi le patron de Lufthansa Christoph Franz s'est dit "très inquiet" de la montée en puissance des compagnies du Golfe en Allemagne et ailleurs en Europe, lors de la présentation des résultats annuels peu reluisants de son groupe à Francfort (ouest).

Et pour cause : Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, vient d'annoncer vouloir augmenter cette année ses capacités de 49% à Francfort, le principal aéroport allemand et le troisième d'Europe, et de 36% à Munich (sud) et Düsseldorf (nord-ouest), en mettant en service de plus gros avions.

Également implanté à Hambourg (nord), Emirates a porté l'an dernier à 63 ses liaisons hebdomadaires d'Allemagne vers Dubaï, l'un des plus grands nœud aériens au monde et relais vers le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie-Pacifique.

Elle lorgne aussi sur les aéroports de Berlin et Stuttgart (sud-ouest), même si pour le moment les autorités régionales sont réticentes à lui accorder des créneaux.

Car Qatar Airways utilise déjà ces deux aéroports, tout comme ceux de Munich et Francfort, proposant en tout 35 liaisons hebdomadaires entre l'Allemagne et Doha.

Quant à leur voisine d'Abou Dhabi, Etihad Airways, elle a conclu en décembre une alliance stratégique avec le rival national de Lufthansa, Air Berlin, dont elle est aussi devenue le premier actionnaire.

Ce partenariat risque de faire mal aux lignes allemandes et européennes de Lufthansa, alors que jusqu'à présent les compagnies du Golfe la concurrençaient exclusivement sur les vols longue distance.

D'autant plus que début mars, le patron d'Air France-KLM Jean-Cyril Spinetta a reconnu mener des "discussions informelles" avec Etihad en vue d'un partenariat commercial, entraînant les spéculations de la presse allemande sur une coopération future entre le groupe franco-néerlandais et Air Berlin.

Les compagnies du Golfe veulent "délocaliser le nœud aérien européen au Moyen-Orient. Ce n'est pas souhaitable, ni de notre point de vue ni de celui des gouvernements européens", a tonné M. Franz (...).

Lufthansa a mis fin l'an dernier à son accord de partage de codes avec Qatar Airways à l'aéroport de Stuttgart, au motif que la compagnie qatarie en profitait davantage qu'elle, drainant les passagers d'Allemagne vers son hub de Doha.

"Nous ne voyons pas l'application du principe de réciprocité" entre l'Allemagne et les émirats, qui n'ont pratiquement pas de marché intérieur, a encore souligné M. Franz. Leur accès aux créneaux en Allemagne devraient donc être restreints, selon lui.

Lufthansa, comme Air France-KLM et British Airways, se plaint depuis longtemps d'une concurrence déloyale des compagnies du Golfe, accusées de bénéficier d'une flopée d'avantages nationaux.

Grâce à des droits de trafic privilégiés dans leurs pays, des charges sociales inférieures et des prix du carburant plus bas, "leurs coûts opérationnels sont environ 30% inférieurs" à ceux d'une compagnie comme Lufthansa, estime l'analyste de Commerzbank Frank Skodzic.

Grâce au soutien financier de leurs gouvernements, elles s'offrent aussi des commandes monstres d'avions très gros porteurs (...).

Et pendant que Lufthansa attend avec anxiété une décision de justice sur les vols nocturnes à Francfort, considérés comme cruciaux pour son activité cargo mais honnis par les riverains de l'aéroport, Dubaï aspire à devenir dans la seconde moitié du 21ème siècle le premier centre de fret aérien au monde, avec une capacité de 12 millions de tonnes par an.

Mon commentaire : Air Berlin, citée dans cet article, a confirmé l'ouverture de discussions avec Air France-KLM visant à des vols en partage de code (code-share) à partir de 2013.

> Lufthansa vient au secours d'Austrian Airlines, sous condition

La compagnie allemande Lufthansa a annoncé jeudi avoir décidé d'injecter jusqu'à 140 millions d'euros dans le capital de sa filiale autrichienne en difficulté Austrian Airlines (AUA), à condition que son plan de restructuration (...) soit appliqué.

(...) "En contrepartie nous attendons une contribution impérative des partenaires sociaux et des syndicats du personnel navigant et des concessions importantes" afin de mettre au point des conditions de travail "conformes au marché et plus compétitives", a prévenu M. Franz.

Depuis plus de deux semaines la direction d'AUA a entamé des négociations avec les représentants du personnel navigant afin de revoir à la baisse les salaires et retraites fixés par la convention collective de l'entreprise, et ainsi réaliser les économies exigées par la maison mère. Mais les parties n'arrivent pas à s'entendre sur le montant des réductions des rémunérations.

La direction s'est dit prête à discuter encore jusqu'à la fin mars au plus tard. En cas d'échec, elle se prépare à un transfert d'entreprise vers la compagnie Tyrolean, sa filiale régionale. Le but de cette opération est d'aligner les conventions collectives du personnel navigant d'AUA sur celles de la Tyrolean, 25% moins avantageuses.

(...) L'an dernier Austrian Airlines a accusé une perte opérationnelle de 62 millions d'euros, à peine mieux qu'en 2010 (-66 millions d'euros). La compagnie employait au 31 décembre dernier 6 777 salariés. (...) La patience de la maison mère a ses limites. "Si les pertes se poursuivent indéfiniment, nous en tirerons les conséquences" (...).

Un précédent existe déjà : Lufthansa s'est débarrassé en fin d'année dernière d'une autre de ses filiales en difficulté, la compagnie britannique British Midland, cédée à (...) IAG.

> US Airways mêle son nom à celui d'American... sur le net

(source deplacementspros.com) 14 mars - Bien que US Airways soit assez peu bavarde sur son projet de rachat d’American Airlines, un geste pourrait bien avoir trahi le sérieux de ses intentions : la compagnie a acheté plusieurs adresses web mêlant les noms des deux compagnies.

US Airways est intéressée par American Airlines, sa consœur placée sous chapitre 11. Son achat de plusieurs noms de domaine incluant usairways-american.com et american-usairways.com semble indiquer que le projet d’un rachat fait son chemin dans les hautes sphères de la compagnie.

Le porte-parole de l’entreprise a reconnu, le 13 mars 2012, l’acquisition de ces adresses Internet (...).  Interrogée à son tour, American Airlines a dit ne rien savoir à propos des adresses achetées.

Mais US Airways n’est pas la seule prétendante, Delta Air Lines est également sur les rangs bien qu’elle n’ait pas acquis des domaines liant les noms de Delta et American.

Mon commentaire : Si US Airways parvenait à mener son projet d'acquisition d'American Airlines à son terme, nous verrions trois grandes compagnies US, à l'image des trois grandes européennes. Quelle alliance rallierait cette nouvelle compagnie : Oneworld, déjà choisie par American Airlines ? ou bien Star Alliance, celle de US Airways ? Ce qui laisserait oneworld sans partenaire américain, tout en renforçant Star Alliance au point que les autorités de la concurrence pourraient s'en émouvoir. L'option oneworld parait plus crédible.

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 4,503 € le vendredi 16 mars. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est de 5,55 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états (Grèce, Portugal, Espagne, Irlande, Italie puis Royaume-Uni, États-Unis et France) font peser une menace sur la solidité de la reprise et sur le cours des actions, dont la nôtre. Le baril Brent (mer du nord) monte au niveau très élevé de 126 $. C'est son plus haut niveau, compte-tenu de la parité euro/dollar.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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| Christian Magne

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