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| Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

| Christian Magne

Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

navigaction.com

N°334, lundi 16 avril 2012

La Revue de Presse du lundi...

> Air France-KLM : le trafic passager bondit de 6,8% en mars

(source challenges) 10 avril - Le trafic passager d'Air France-KLM, exprimé en passager/kilomètre, a bondi de 6,8% en mars grâce à une base de comparaison favorable, en raison du séisme au Japon et de la crise politique en Côte d'Ivoire l'an dernier, mais l'activité fret reste en repli (...).

Au total, en mars, les compagnies Air France et KLM ont transporté 6,37 millions de passagers, leurs capacités sont en augmentation de 1,8% avec un coefficient d'occupation qui s'est amélioré de 3,8 points à 82,5% (...).

"La recette unitaire au siège kilomètre offert (RSKO) hors change est en hausse dans un contexte de forte augmentation du prix du pétrole", ajoute le groupe (...) qui ne précise pas si cette hausse est suffisante pour absorber la flambée du carburant. Le mois dernier, il avait indiqué que la hausse du carburant était supérieure à celle de la recette unitaire.

A l'exception du réseau Caraïbes et Océan Indien dont le trafic et les capacités sont en baisse, respectivement de 1,7% et 2,3%, toutes les zones géographiques affichent une hausse du trafic passagers.

Sur le réseau Amériques, le trafic bondit ainsi de 9,7%.

Sur le réseau Asie, dont la comparaison est favorisée du fait du séisme survenu au Japon l'an dernier, la hausse est de 6,0% pour des capacités en augmentation de 1,8%. "Le coefficient d'occupation ressort en amélioration de 3,4 points à 86,7%", ajoute le groupe.

En Afrique et Moyen-Orient, le trafic grimpe de 9,3%.

Enfin, en Europe où le groupe s'efforce de regagner des parts de marché face aux compagnies à bas coûts, le trafic augmente de 7,2% pour des capacités en augmentation de 2,7%. Le coefficient d'occupation s'établit à 71,9% (+3,0 points).

"Air France continue son offensive commerciale au départ de Nice et Toulouse après avoir inauguré les 1er et 3 avril derniers, 18 nouvelles liaisons vers l'Europe et le bassin méditerranéen", rappelle le transporteur.

L'objectif de la compagnie est de transporter, en un an, 2 millions de passagers supplémentaires depuis ses trois bases de Marseille, Toulouse et Nice.

Afin de regagner des clients à l'international, Air France a par ailleurs récemment dévoilé, avec Aéroports de Paris, gestionnaire de Roissy, un plan de développement ambitieux de sa plateforme de correspondances (hub) de Paris-Charles de Gaulle.

Mon commentaire : La situation reste paradoxale pour Air France-KLM : des résultats d'activité satisfaisants sur la plupart des secteurs, sauf en cargo, mais une facture pétrolière bien trop élevée pour permettre des résultats économiques suffisants.

Air France-KLM : nouvelle hausse du prix du billet

(source airjournal) 11 avril - Les compagnies aériennes Air France et KLM ont augmenté depuis vendredi le prix du billet d’avion, de 6 à 100 euros selon la classe et la durée du trajet.

La nouvelle surcharge carburant mise en place depuis le 6 avril 2012 vise évidemment à compenser la hausse continue du prix du pétrole, tout comme pour l’augmentation de mars dernier. Le carburant représente environ un quart des dépenses du groupe, qui annonçait s’attendre à payer 1,1 milliards d’euros de plus en 2012 (plus de 6,5 milliards l’année dernière) (...).

Mon commentaire : Durant l'année 2011, Air France et KLM n'avaient pas pu répercuter les hausses du carburant sur les prix des billets, la situation concurrentielle, ajoutée aux effets de la crise de la dette ne l'avaient pas permis. Mais le pétrole continue de monter et plusieurs compagnies, dont Air France-KLM, font le choix d'ajouter des surcharges carburant au prix des billets. Dans notre cas, ces hausses ne devraient contribuer qu'à réduire l'ampleur de notre déficit, et non, comme il le faudrait, nous faire repasser dans le vert.

> Taxe carbone : Jean-Cyril Spinetta demande à Bruxelles de revoir sa copie

(source BFM business) 13 avril - La compagnie aérienne Air France-KLM craint les répercussions de la taxe carbone. Les principales inquiétudes de son PDG, Jean-Cyril Spinetta, portent sur d'éventuelles mesures de représailles venues des pays extérieurs à la zone euro. En effet, la Chine, l'Inde ou encore la Russie pourraient imposer aux transporteurs européens une taxe pour financer la redevance infligée par l'Europe à leurs compagnies. Cela reviendrait à une double peine pour un groupe comme Air-France KLM qui devrait donc mettre deux fois la main au portefeuille.

Jean-Cyril Spinetta juge la situation urgente

Autre grosse inquiétude : la perte de compétitivité des compagnies européennes à cause d'une réorganisation des vols intercontinentaux. Effectivement, on peut penser que pour éviter de payer plus cher, un grand nombre de passagers éviteront de transiter par l'Europe pour des liaisons entre l'Asie et les Etats-Unis. Cette déviation ferait alors le bonheur des compagnies du Golfe, qui profiteraient d'un argument compétitif supplémentaire pour augmenter leurs parts de marché. Ainsi, entre l'opposition de très nombreux pays et de l'ensemble des compagnies européennes, Jean-Cyril Spinetta estime qu'il est urgent que Bruxelles revoit sa copie.

Air France KLM : sur le nouveau Paris / Wuhan, la compagnie bichonne sa clientèle chinoise

(source cerclefinance) 12 avril - Air France a inauguré depuis Paris une nouvelle liaison régulière avec Wuhan, en Chine. Trois vols par semaine sont proposés en B777-200ER (...). "A bord, les clients chinois figurent au coeur des attentions d'Air France : les équipages sont formés à la culture chinoise et des interprètes chinois sont présents. Air France propose des repas conçus par des chefs d'origine chinoise et offre une large gamme de films chinois ou sous-titrés en chinois", souligne le transporteur.

"Air France a été la première compagnie européenne à desservir la Chine continentale il y a 45 ans. En ouvrant les premiers vols directs entre Wuhan et l'Europe, la Compagnie entend consolider sa place de leader européen sur ces liaisons et contribuer à l'essor économique de cette région", a souligné le président Alexandre de Juniac. Air France et KLM exploitent actuellement 92 vols hebdomadaires entre leurs hubs de Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol, et 9 destinations en grande Chine : Canton, Chengdu, Hangzhou, Hong Kong, Pékin, Shanghai, Taipei, Wuhan et Xiamen. Le groupe devrait transporter 2 millions de clients sur ces lignes cette année.

Mon commentaire : Peugeot-Citroën, Alstom, Veolia et Keolis sont présents à Wuhan. On peut espérer un trafic cargo soutenu pour compléter notre offre passager dans cette mégapole chinoise.

> Veillée d'armes dans le ciel d'Europe

(source les echos) 10 avril - L'avenir d'Air France se jouera probablement cet été. Son PDG, Alexandre de Juniac, s'est en effet donné jusqu'à fin juin pour parvenir à un accord avec les syndicats (...). Trois mois qui ne seront pas de trop pour faire accepter à toutes les catégories de personnels un effort (...) chez Air France de réduction des coûts de 20 % sur trois ans. « Faire moins compromettrait le redressement et l'avenir de la compagnie », prévient son PDG.

Mais, au-delà (...), l'été 2012 s'annonce également comme celui de la grande offensive dans le ciel européen(...), les compagnies européennes (...) ont ainsi programmé plus de 400 nouvelles lignes d'avril à fin septembre, essentiellement sur le réseau court et moyen-courrier (...).

A elle seule, Ryanair prévoit d'ouvrir pas moins de 156 nouvelles routes (...). La première low cost européenne, qui avait cloué au sol plusieurs dizaines d'appareils cet hiver afin de limiter l'envolée de sa facture de carburant, repart ainsi massivement à l'attaque, avec la ferme intention de récupérer les parts de marché perdues ces derniers mois. (...) EasyJet prévoit (...) 64 nouvelles routes d'avril à fin octobre, dont 21 en France, où la compagnie britannique vient d'inaugurer 2 nouvelles bases, à Toulouse et Nice. (...) Vueling annonce 28 nouvelles lignes, dont 18 dans l'Hexagone. (...).  Norwegian, rendu célèbre par sa commande record de Boeing, ouvrira 13 nouvelles routes cet été. De même que le hongrois Wizz Air, dopé par la faillite de Malev.

Mais, contrairement aux années précédentes, les compagnies traditionnelles ne seront pas en reste. A commencer par Air France, dont les nouvelles bases de Marseille, Nice et Toulouse se traduisent par 22 nouvelles lignes européennes.

Air France donnant la réplique aux low cost : voilà qui est nouveau ! Mais la compagnie française n'est pas la seule à contre-attaquer. Iberia s'apprête à faire de même, avec le lancement d'une filiale low cost, Iberia Express. Elle devrait offrir une vingtaine de destinations d'ici à la fin de l'été. Du moins, si l'appel à une grève de trente jours lancé par les syndicats d'Iberia ne lui brise pas les ailes. En Allemagne, Lufthansa fourbit également ses armes, en prévision de l'inauguration du nouvel aéroport international de Berlin, le 3 juin prochain. La compagnie allemande, qui a négocié dur avec ses syndicats l'élaboration d'un statut spécial à moindres coûts pour les personnels de Berlin, compte y opérer une cinquantaine de lignes intra-européennes. Avec pour cible principale le low cost Air Berlin, qui vient de convoler avec la compagnie d'Abu Dhabi, Etihad.

Toutes les conditions semblent donc réunies pour que nous assistions, cet été, à une confrontation majeure et sans précédent entre compagnies classiques et low cost. Avec, à l'arrivée, des victimes potentielles. Car la conjoncture n'est nullement favorable à une telle surenchère d'offres de sièges. Outre les plans d'austérité, qui risquent de calmer les envies de voyage en avion de bon nombre d'Européens, le niveau record des cours du pétrole pourrait bien transformer ces offensives commerciales en désastres financiers. Cela est vrai pour les compagnies qui, comme Air France, ne parviennent pas à compenser l'envolée de leur facture de carburant par des hausses de tarifs et des réductions de coûts et perdent déjà des millions d'euros quotidiennement sur leurs vols européens. Mais c'est également un sujet de préoccupation pour les low cost, dont la clientèle est réputée plus sensible aux augmentations de tarifs induites par le prix du carburant que celle des compagnies traditionnelles. EasyJet l'a bien compris, qui s'efforce de monter en gamme, en séduisant la clientèle d'affaires.

Au final, cette avalanche de nouvelles lignes dans un contexte européen pour le moins morose a donc de quoi faire peur (...).

La bataille s'annonce donc saignante. Et l'on comprend mieux, du coup, l'impatience de la direction d'Air France à faire passer son ordre de mobilisation générale. Reste à savoir si elle sera pour Air France sa bataille de Verdun, qui stoppera l'avancée des low cost en France, ou son Chemin des Dames, qui sonnerait le glas de ses espoirs de reconquête et peut-être même de son réseau européen.

La réponse dépendra probablement de ce qui se passera dans les derniers jours de juin et de la capacité de la direction à mobiliser ou non ses troupes. La refonte des accords d'entreprise paraît, à cet égard, le minimum nécessaire pour ne pas aller au massacre. Mais ces 20 % d'économies supplémentaires ne suffiront probablement pas pour impressionner un adversaire dont les coûts sont 50 % moins élevés. Pour pouvoir faire la différence au dernier moment, Air France devra probablement dénicher quelques taxis de la Marne, qui pourraient, par exemple, prendre la forme de sa filiale low cost Transavia.

> Travail dissimulé : Air France condamnée à son tour

(source airjournal) 11 avril - La compagnie aérienne Air France a été condamnée à 100 000 euros d’amende pour complicité de travail dissimulé chez sa filiale CityJet, elle-même condamnée le mois dernier pour les mêmes faits.

Deux procès pour les mêmes motifs, l’emploi de salariés sous contrat irlandais entre 2006 et 2008, et des condamnations similaires: le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné le 10 avril 2012 la compagnie nationale aux mêmes amendes que sa filiale un mois plus tôt, le PDG Jean-Cyril Spinetta écopant comme son homologue d’une amende de 15 000 euros.

La seule différence porte sur les dommages et intérêts accordés au 21 salariés qui avaient cité directement Air France, 2000 euros plus des compensations pour les droits à la retraite perdus. CityJet, basée à Dublin et rachetée par Air France en 2000, avait employé entre 2006 et 2008 des salariés sous droit irlandais alors qu’ils étaient basés à Paris – Charles de Gaulle et Orly, où les avions passaient d’ailleurs la nuit.

L’affaire avait éclaté en 2007 quand suite à des plaintes de syndicats, l’inspection du travail avait constaté la présence d’au moins 250 casiers dans les aéroports parisiens, prouvant qu’autant d’employés travaillaient bien en France, même s’ils payaient charges sociales et impôts en Irlande – à des taux bien moins élevés. CityJet avait transféré tous les contrats sous droit français fin 2008. Les deux compagnies ont annoncé qu’elles feraient appel du jugement.

Rappelons que l’année 2006 est celle de la mise en application d’un décret soumettant au droit français les compagnies aériennes travaillant dans l’hexagone. Un principe contesté en particulier par la low cost irlandaise Ryanair, qui devant la menace de poursuites avait décidé de fermer sa base de Marseille en janvier 2011.

Mon commentaire : Air France fait appel de cette condamnation. La situation est complexe, car dans la période incriminée, le droit européen permettait ce que le décret français interdisait. Le droit français se trouvait alors contestable vis à vis du droit européen ! Et les organismes sociaux irlandais, tout autant respectables que leurs homologues français, revendiquaient de percevoir les charges salariales de ces salariés exerçant à partir d'une base française. Il aura fallu une modification ultérieure du droit européen pour rendre "européano-légal" ce fameux décret français. Air France s'est depuis mise en conformité avec ce décret mais les juges, interpellés sur cette période de textes contradictoires, semblent s'être prononcés qu'au regard du droit français.

> Tunisie : vol inaugural de Syphax Airlines

La nouvelle compagnie aérienne Syphax Airlines a effectué samedi son vol inaugural entre Tunis et Sfax, avant un lancement de ses opérations prévu pour le 29 avril (...). 

A l’arrivée de ce vol inaugural, son PDG Mohamed Frikha a déclaré (...) que les billets seraient mis en vente à partir de cette semaine, les premiers vols commerciaux étant désormais prévus pour dimanche 29 avril. Le PDG a ajouté que Syphax Airlines travaillera « en étroite collaboration et en complémentarité avec Tunisair » alors que se profile à l’horizon l’introduction de l’accord de ciel ouvert en Tunisie.

Rappelons que Syphax Airlines prévoit de lancer des vols quotidiens vers Paris depuis Tunis et Sfax (plus deux par semaine depuis Djerba pendant l’été), ainsi que trois vols hebdomadaires vers Lyon depuis les deux mêmes aéroports. Marseille et Nice seront reliées trois fois par semaine depuis Sfax (...).

Mon commentaire : Si un accord de ciel ouvert entre la Tunisie et l'Europe voit le jour, à l'identique de celui entre le Maroc et l'Europe, Air France et Transavia ont intérêt à renforcer leurs positions vers la Tunisie au plus tôt. Car Ryanair ou easyJet profiteront de l'aubaine.

Air Austral devrait perdre 50 millions d'euros

(source zinfos974) 1er avril - (...) Le bateau prend l'eau de toute part et le premier à en avoir fait les frais est le PDG emblématique de la compagnie, Gérard Ethève. Sur le premier semestre, l'ancien PDG d'Air Austral pensait "contenir le déficit à 30 millions d'euros", précise le JIR. Il n'en est rien, puisque l'on parle désormais d'une somme de 50 millions d'euros. Les raisons avancées : la non fermeture des lignes déficitaires, les factures qui s'accumulent auprès de la Servair, de Réunion Air Assistance ou encore de la société aéroportuaire.

L'acquisition des deux nouveaux Boeing 777 a plombé les comptes de la compagnie. "Les besoins en trésorerie s'élèveraient à 50 millions, dont 40 millions d'euros pour compenser le financement des Boeing 777 et le solde pour augmenter les facilités de caisse", souligne le quotidien réunionnais. Un apport qui ne serait pas "suffisant" tant que la compagnie Air Austral ne trouvera pas de nouveaux capitaux et investisseurs.

Ces nouveaux investisseurs sont attendus, la Sematra (qui détient 46% des parts d'Air Austral) ne pouvant pas à elle seule maintenir la compagnie Air Austral à flot. Une fois de nouveaux investisseurs trouvés, il faudra revoir la "stratégie" de la compagnie.

Une nouvelle stratégie qui passera par des fermetures de lignes, mais également une "réorganisation de la compagnie", souligne le JIR, qui pourrait se traduire par une réduction des effectifs.

> IAG s’intéresse à Tap Portugal

(source deplacementspro) 9 avril - (...) Dans son rapport présenté la semaine dernière aux actionnaires, Willie Walsh a écrit «La seule autre compagnie aérienne pour qui nous avons exprimé un intérêt est Tap Portugal, laquelle devrait bientôt être privatisée». Les atouts de la portugaise qui séduisent tant le patron de British Airways ? son réseau. «Tap a un réseau très étendu au Brésil et en Afrique, deux marchés stratégiquement importants pour IAG» a-t-il expliqué dans le document, avant de nuancer le projet «Si une privatisation est lancée, nous voudrons regarder de plus près, mais il n'y a aucune garantie que nous ferions une offre». (...).

> SAS demande à ses salariés de se serrer la ceinture pour survivre

(source la tribune) 11 avril - Le groupe scandinave négocie avec les syndicats une baisse des coûts de personnel d'un milliard de couronnes entre 2012 et 2014. Une baisse des salaires est envisagée (...).

Air France, Lufthansa, SAS..., les plans d'économies s'enchaînent dans le ciel européen. Confrontée à la flambée du prix du baril et la féroce concurrence des compagnies à bas coûts comme Norwegian, la compagnie scandinave SAS serre une nouvelle fois les boulons. « Nous avons signé un accord avec les syndicats pour réduire les coûts de personnel d'un milliard de couronnes suédoises (111 millions d'euros) entre 2012 et 2014 », a indiqué (...) Rickard Gustafson, le directeur général de SAS (...).

Ceci en réduisant les salaires, en modifiant le système de retraites, et en augmentant la productivité (...) Trois cents suppressions de postes administratifs ont déjà été annoncées (...). Rickard Gustafson (...) cherche à créer un modèle permettant à SAS de survivre, seule (...).

SAS peut-elle survivre seule ?

Ce dont doutent plusieurs observateurs, convaincus que l'avenir de SAS passe par son adossement à un grand groupe européen (...). Problème. Lufthansa, son partenaire dans Star Alliance n'est pas intéressé (...). Air France-KLM (approchée discrètement début 2009 selon nos informations à un moment où la compagnie était en vente) ne peut pas non plus. En grandes difficultés financières et lourdement endetté, le groupe français se concentre sur la réussite de la restructuration d'Air France. Surtout, sur le plan capitalistique, la priorité d'Air France-KLM est de parvenir à rafler un jour Alitalia. Quant à IAG, le holding qui coiffe British Airways et Iberia, il est déjà bien implanté dans la région avec la finlandaise Finnair, son alliée dans l'alliance Oneworld (..).

> Finnair supprime 280 emplois après un contrat de sous-traitance à SR Technics

 Helsinki (awp/afp) 11 avril - (...) Finnair a signé un protocole d'entente avec la société suisse SR Technics pour transférer l'entretien de ses moteurs et de ses pièces, renonçant ainsi à ses propres activités dans ce domaine et supprimant 280 emplois, a annoncé la compagnie dans un communiqué.

"Notre personnel est hautement qualifié mais nos volumes ne sont pas compétitifs", a commenté le directeur du département technique de Finnair Kimmo Soini, cité dans le communiqué. (...)

Finnair, qui emploie environ 7500 personnes, s'efforce de "se concentrer sur son activité essentielle en tant que compagnie aérienne et de s'associer à des sociétés de renommée internationale dans les autres domaines" de ses activités, d'après elle.

> British Airways va supprimer 1 200 emplois dans BMI

(source AFP) 12 avril - La compagnie aérienne britannique British Airways a annoncé jeudi prévoir jusqu'à 1 200 suppressions d'emplois au sein de la compagnie BMI, qu'elle doit intégrer après l'avoir rachetée à l'allemande Lufthansa.

BMI perd plus de 3 millions de livres (3,6 millions d'euros) par semaine et son rachat permettra de sauver 1.500 emplois au Royaume-Uni sur un total de 2.700, a affirmé dans un communiqué British Airways, filiale du groupe aérien IAG.

La presse boursière sur Air France-KLM

> Air France-KLM : Natixis plutôt confiant

(source Tradingsat.com) 11 avril - Natixis a réitéré mercredi sa recommandation "Acheter" et son objectif de cours de 7 euros sur Air France-KLM après que la compagnie aérienne a annoncé la veille une hausse de +6,8% de son trafic passager sur le mois de mars 2012. Le broker souligne aussi la nouvelle amélioration du coefficient de remplissage et des recettes unitaires, laissant augurer une meilleure orientation du chiffre d'affaires que les trimestres passés.

Mon commentaire : Il est vrai que le chiffre d'affaires passager s'accroit, mais pas assez pour compenser la hausse du prix du pétrole qui continue de progresser bien plus fortement !

Fin de la Revue de Presse

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Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

Clôture de l'action Air France-KLM à 3,468 € le lundi 16 avril. Le ralentissement de la croissance mondiale affecte les actions des entreprises cycliques, telle la nôtre. Les actions des compagnies aériennes ont enregistré des baisses importantes, tout particulièrement l'action AF-KL. Dans la période actuelle, notre compagnie est jugée plus fragile que ses concurrentes Lufthansa group ou IAG (BA/IB).

Le cours actuel, retombé sous 4 €, est anormalement bas, conduisant à une valorisation de la compagnie équivalente au prix de quelques uns de ses avions. Pourtant, ce cours aberrant pourrait rester assez bas tant que l'économie restera atone et que les résultats d'Air France-KLM ne s'amélioreront pas.

La moyenne des objectifs de cours (consensus) des principaux analystes pour l'action AFKL est de 5,54 €. Les déséquilibres budgétaires de nombreux états font peser une menace sur la reprise et sur le cours des actions. Le baril Brent (mer du nord) reste au niveau très élevé de 119 $. C'est un très haut niveau, compte-tenu de la parité euro/dollar.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez aussi me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| Christian Magne

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